SOMMAIRE
Vendredi 4 juin 2004 738/22134


Le président libérien Charles Taylor SIERRA LEONE : Le Tribunal Spécial chargé de juger les crimes de guerre et de crimes contre l'humanité commis en Sierra Leone a ouvert jeudi ses audiences. 13 personnes ont été inculpées dont seulement 9 sont en détention. Les deux principaux inculpés sont le président libérien Charles Taylor (photo) et le chef du Front Révolutionnaire Uni (RUF) Foday Sankoh. Ce dernier, incarcéré depuis mai 2000, est mort de "façon naturelle" le 30 juillet 2003 tandis que Charles Taylor, accusé de trafic d'armes et de diamants avec les insurgés de Sierra Leone, vit en exil au Nigeria qui refuse de l'extrader. Le secrétaire général de l'ONU, Kofi Annan, avait donné son accord le 5 janvier 2002 pour la création d'un tribunal spécial chargé de juger les crimes de guerre commis pendant la guerre civile en Sierra Léone. 14 millions de $ devaient être débloqués pour permettre le fonctionnement de ce tribunal pour un an. Cette décision avait été entérinée le 22 mars 2002. Près de 200 000 personnes ont trouvé la mort dans la guerre qui a déchiré le pays de 1991 à 2002.
RDC : D'importantes manifestations ont éclaté dans plusieurs villes du pays, dont la capitale Kinshasa, et se sont terminées dans la violence. 3 personnes ont été tuées et plusieurs dizaines d'autres blessées. Les manifestants protestaient contre la MONUC accusée, selon eux, de ne pas avoir empêché Bukavu de tomber aux mains des dissidents de l'armée congolaise. Ils réclamaient "la démission de William Lacy Swing, chef de la MONUC et également ambassadeur des Etats-Unis en République Démocratique du Congo, et le départ de la MONUC dans sa formule actuelle". Les bureaux de l'ancien rebelle Jean-Pierre Bemba, l'un des 4 vice-présidents du gouvernement de transition, ont été incendiés tandis que des bâtiments de l'ONU étaient pillés. Le président Joseph Kabila a accusé le Rwanda d'avoir aidé la chute de Bukavu et décrété une "mobilisation générale", affirmant que la prise de Bukavu constituait "clairement une agression par les troupes rwandaises". Le général Laurent Nkunda et le colonel Jules Mutebutsi, qui se sont emparé de Bukavu, sont des Banyamulenge, de l'ethnie tutsie. Ils accusent le commandant militaire de la région nommé par le gouvernement de persécuter les membres de leur ethnie, au pouvoir au Rwanda et au Burundi voisins. Ils ont promis de se retirer vendredi de Bukavu.
LIBERIA : Le Représentant spécial du Secrétaire général de l'ONU pour le Libéria, Jacques-Paul Klein, a fait un bref bilan de la situation au Libéria devant le Conseil de Sécurité à New-York réuni mercredi à cet effet. Il a déclaré : "le Libéria aujourd'hui est totalement différent de ce qu'il était avant l'arrivée des troupes des pays de l'Afrique de l'Ouest et ensuite des troupes de l'ONU. Le processus de paix est désormais solidement lancé et irréversible". Le Président du Gouvernement national de transition du Libéria, Charles Gyude Bryant, a lancé, au nom du Libéria, un "appel passionné" pour que soient levées les sanctions imposées sur le bois d'œuvre et les diamants en provenance du Libéria afin de relancer une économie en péril , ajoutant que "l'industrie forestière qui employait 7 000 personnes, représentait 20 % de ses revenus et environ 50 % des ressources à l'exportation, est celle qui a le plus fort potentiel à court terme en matière de création d'emplois et de rétablissement économique. Les sanctions ont été imposées pour une raison première, c'est que les revenus qui en provenaient étaient utilisés pour l'achat d'armes par un gouvernement qui cherchait autrefois à alimenter le conflit dans la sous-région et à éliminer son propre peuple." Il a conclu : "nous avons le plaisir de vous informer que la guerre est finie et que le Libéria entretient des relations pacifiques avec ses voisins".
SOUDAN : L'OMS (Organisation Mondiale de la Santé) a appelé mercredi à "un renforcement d'urgence de l'action internationale" dans la région du Darfour où des millions de personnes "sont exposées à des conséquences sanitaires très graves". Le directeur de l'OMS, le Docteur Lee Jong-wook a lancé un cri d'alarme : "On assiste à une spirale de la mort et de la maladie à cause de la pénurie alimentaire, de l'insalubrité de l'eau, de l'absence de moyens d'assainissement et d'abris, d'une situation de violence généralisée et de l'insuffisance de l'accès aux soins médicaux et des moyens de santé publique - notamment pour la vaccination ". Voir le communiqué de l'OMS ; Rappel historique : près de vingt ans de conflit au Sud-Soudan (1983-2002) ; Le rapport du Haut Commissariat de l'ONU aux droits de l'homme sur la situation des droits humains au Darfour (format pdf, en anglais)
ALGERIE : Le président de l'Assemblée populaire nationale (APN, chambre basse du parlement), Karim Younès, a donné sa démission. Il a déclaré avoir pris cette décision le 10 avril 2004, 2 jours avant la réélection avec 85 % des suffrages du président sortant Abdelaziz Bouteflika. Karim Younès avait soutenu le rival du président Bouteflika à l'élection présidentielle, Ali Benflis, secrétaire général du FLN, ancien chef de gouvernement et ex-bras droit du chef de l'Etat.
NIGERIA : Le Congrès national du Travail (NLC, National Labour Congress) a annoncé une "grève totale" le 9 juin, si le gouvernement ne revient pas sur la hausse du prix des carburants et a lancé un ultimatum à mardi 8 juin à minuit au régime du président Olusegun Obasanjo. En avril, le prix du litre d'essence est passé de 41 naira (0,30 dollars) à 41,70 naira. Il atteint aujourd'hui les 50 naira à Abuja et Lagos, 76 naira dans les autres villes. Notons que le Nigéria doit importer l'essentiel du carburant qu'il consomme à cause de la sous-capacité de ses 4 raffineries, dont la production totale se monte seulement à 450 000 barils par jour. Le pays exporte plus de 2,5 millions de barils de brut par jour.
ISRAEL : L'armée israélienne a empêché Yossi Beilin, ancien ministre israélien de la justice et l’un des responsables des négociations secrètes d’Oslo, de participer à une conférence sur l'Initiative de Genève organisée à Jéricho en Cisjordanie pour "des raisons de sécurité". Interrogé par l'ATS (Agence Télégraphique Suisse), un porte-parole israélien a indiqué que le ministre de la défense Shaoul Mofaz avait donné lui-même l'ordre à l'armée d'interdire l'entrée de Jéricho à la délégation israélienne composée d'une cinquantaine de personnes. L'ancien ministre Yasser Abed-Rabo, promoteur palestinien de l'Initiative de Genève a pu se rendre à Jéricho accompagné par Jean-Jacques Joris, le représentant de la Suisse auprès de l'Autorité palestinienne. Déplorant l'absence des délégués israéliens, le diplomate suisse a estimé que l'Initiative de Genève "se joue à deux voix". ** La 3ème "Gay Pride" s'est tenue jeudi à Jérusalem. Une violente campagne d'affiches a été lancée dans toute la ville accusant les "homosexuels d'être des pédophiles". Haggai Elad, le directeur de la "Maison ouverte de Jérusalem", un centre municipal réservé à la communauté des homosexuels et des lesbiennes, a indiqué ne pas se soucier de "telles attaques", rappelant que cette manifestation avait pour but de "revendiquer les droits des gays". Il a appelé "au pluralisme, à la tolérance et à la coexistence dans une ville qui ploie sous le joug des tabous". Malgré l'hostilité que les "gays" suscitent dans les cercles religieux en Israël, l'homosexualité a été légalisée en 1988 et les droits des couples "gays" sont depuis lors reconnus par les tribunaux. Pour beaucoup d'habitants de Jérusalem, ville conservatrice, religieuse et traditionaliste, le défilé des "gays" est un sacrilège. Le rabbin David Batzri, directeur de la Yeshiva kabbaliste Maguen David de Jérusalem a déclaré dans son discours : "Ce n’est pas une maladie ou une déviation mais une totale abomination. Même les animaux n’agissent pas de cette façon. Il n’y a pas de place dans la ville sainte pour un tel phénomène." La Gay Pride internationale se tiendra à Jérusalem en 2005.
BANDE DE GAZA : L'armée israélienne a effectué jeudi un incursion dans le camp de réfugiés de Rafah détruisant 5 maisons palestiniennes qui abritaient une trentaine de Palestiniens et en endommageant plusieurs autres. L'armée affirme que ces maisons ont été construites sans permis.
CISJORDANIE : Ouverture jeudi et vendredi d'une conférence qui se tient à l'hôtel Intercontinental de Jéricho sur l'Initiative de Genève. 160 personnalités palestiniennes et étrangères (principalement des diplomates et des journalistes ) y participent ou suivent les débats. La première séance jeudi avait pour thème : "Les colonies de peuplement, obstacles au processus de paix".
IRAK : Le grand ayatollah Ali al-Husseini al-Sistani, le plus haut dignitaire chiite, a approuvé tacitement jeudi le nouveau gouvernement transitoire irakien qui gouvernera l'Irak après le transfert de souveraineté fixé au 30 juin 2004. Il a exhorté le gouvernement à faire pression sur le Conseil de sécurité de l'ONU pour effacer "toutes traces" de l'occupation. ** L'ambassadeur algérien à l'ONU Abdallah Baali a annoncé jeudi à New York que "le nouvel exécutif irakien provisoire souhaite qu'une résolution des Nations unies donne aux dirigeants du pays le dernier mot sur toute opération militaire de grande ampleur de la force multinationale en Irak". ** Plusieurs obus de mortier ont été tirés jeudi sur l'ambassade d'Italie à Bagdad faisant 1 mort et 3 blessés parmi les civils irakiens. ** Des combats entre des soldats américains et des miliciens chiites ont éclaté jeudi à Koufa près de la ville sainte chiite de Nadjaf dans le centre de l'Irak faisant 6 morts et 11 blessés parmi les civils.
IRAN : Le Guide suprême de la Révolution, l'ayatollah Ali Khamenei, a dénoncé jeudi le nouveau gouvernement intérimaire irakien comme un "gouvernement aux ordres" des Américains, dans un discours retransmis par la télévision d'Etat.
AFGHANISTAN : Après la mort de 5 de ses employés, l'organisation humanitaire Médecins sans frontières (MSF) a suspendu jusqu'à nouvel ordre toutes ses activités en Afghanistan. ** Une bombe dissimulée dans un livre adressé à un haut responsable de la police a explosé jeudi dans son bureau dans l'est du pays, tuant un agent et en blessant 4 autres.
COREE DU SUD : Le vice-président du CIO, Comité international olympique, a été condamné à 2 ans et demi de prison et une amende de 788 millions de wons, soit environ 520 000 euros par le tribunal de Séoul. Kim Un-yong a été reconnu coupable d’avoir détourné 3,3 milliards de wons (3,27 millions de dollars) appartenant à la Fédération internationale de taekwondo et à d’autres organisations sportives. Kim Um-young avait démissionné de toutes ses fonctions officielles en Corée du Sud en janvier 2004, dont son siège au parlement. Il avait été suspendu le même mois par le CIO dans l'attente des résultats de l'enquête sud-coréenne. Le parquet avait initialement requis une peine de 7 ans de prison. Le tribunal de Séoul a expliqué avoir pris en compte les efforts de Kim Un-yong pour faire connaître dans le monde le taekwondo, l’art martial coréen.
ETATS-UNIS : Le président George Bush a annoncé jeudi que le directeur de la CIA, (Central Intelligence Agency) George Tenet, 51 ans, a donné jeudi sa démission pour "raisons personnelles". Nommé en 1997 par Bill Clinton, George Tenet avait été reconduit dans ses fonctions par George W. Bush. La CIA et le FBI ont été plusieurs fois mis en cause dans des rapports rendus publics par la Commission d'enquête fédérale sur les attentats du 11 septembre 2001 soulignant "d'importantes défaillances" au sein de ces organismes d'Etat. La commission a également reproché à la CIA de ne pas avoir "su évaluer pleinement la menace représentée par le mouvement Al-Qaïda avant les attentats". George Tenet, lors de son audition devant la commission, avait estimé qu'il faudrait 5 ans pour remédier aux dysfonctionnements de l'agence, après les attentats. George Tenet restera en poste jusqu'à la mi-juillet. L'intérim sera assuré par le N° 2 de l'Agence, John McLaughlin, jusqu'à la désignation d'un successeur. ** Le Sénat à majorité républicaine, a adopté mercredi à l'unanimité un amendement au projet de budget de la Défense 2005 débloquant 25 milliards de dollars supplémentaires pour financer les opérations militaires en Irak et en Afghanistan.
ITALIE : Le président américain George W. Bush est arrivé jeudi soir à Rome pour assister aux cérémonies de commémoration du 60e anniversaire de la libération de Rome par les forces alliées le 4 juin 1944. Il aura des entretiens avec le président du Conseil italien Silvio Berlusconi et le pape Jean Paul II. Plusieurs manifestations de protestation contre la guerre en Irak vont émailler ces cérémonies. Elles devraient réunir plusieurs milliers de personnes. Un important dispositif de sécurité, avec la mobilisation de plus de 10 000 policiers, a été mis en place. Le centre de Rome sera entièrement interdit à la circulation tandis que les vols commerciaux des 2 principaux aéroports de la ville seront suspendus pendant quelques heures.
FRANCE : La Cour européenne des droits de l'homme qui siège à Strasbourg, a condamné la Turquie à verser 311 000 euros pour dommage corporel et moral à 15 de ses ressortissants torturés par la police lors de leur garde à vue pendant 13 jours en février et mars 1996, dans le cadre d'une enquête visant le Parti communiste du travail, léniniste. Dans son arrêt, rendu à l'unanimité des juges, la Cour estime que "les violences subies telles que la pendaison par les bras, le supplice du jet d'eau, les coups répétés, la bastonnade ou la privation de sommeil méritent la qualification de torture". ** Suite à une information judiciaire ouverte le 28 avril, à la demande du ministre de la Justice Dominique Perben, l'imam salafiste de Vénissieux, près de Lyon, Abdelkader Bouziane, 52 ans, polygame, père de 16 enfants français, a été mis en examen jeudi à Lyon pour "complicité d'apologie de crime" et "complicité de provocation directe, non suivie d'effet, de commettre l'infraction d'atteinte volontaire à l'intégrité d'une personne". Abdelkader Bouziane avait été expulsé vers l'Algérie le 21 avril. Il était accusé "d'atteinte à l'ordre public, du fait de son activité doctrinale salafiste" et de "propos contraires aux droits de l'Homme", "une mesure d'ordre public destinée à protéger la collectivité nationale" soulignait le nouveau ministre de l'intérieur, Dominique Galouzeau de Villepin. Le directeur de publication de Lyon Mag, Philippe Brunet-Lecomte, avait été mis en examen le 24 mai "pour apologie, par écrit, de crime", après la publication dans son magazine d'un entretien où l'imam de Vénissieux se déclarait favorable au châtiment de l'épouse infidèle, conformément au Coran. Mais le 26 avril le tribunal administratif de Lyon considérait ces accusations non sérieuses et l'expulsion illégale autorisant l'imam salafiste à revenir en France d'où il avait été expulsé en situation régulière et en vertu d'un arrêté ministériel d'expulsion signé le 26 février 2004 par Nicolas Sarkozy, alors ministre de l'intérieur. Le ministère de l'Intérieur a formé depuis un recours devant le Conseil d'Etat pour obtenir l'application de son arrêté. ** 168 listes ont été déposées pour les élections européennes du 13 juin 2004. Plus de détails, liens officiels : Journal officiel du 30/05/04 (format Pdf) ; Arrêté du 28 mai 2004 fixant les listes de candidats (format Pdf) ; Election du Parlement européen le 13 juin 2004. En savoir plus... ** Selon le ministère de l'Intérieur la délinquance a diminué de 10,25 % au mois de mai 2004 (pays sous plan policier "rouge" d'exception dit "vigie pirate") par rapport à la même période l'année dernière. En 2003, la délinquance avait baissé sur l'ensemble de l'année de 3,38 % avec 3,9 millions de crimes et délits selon les chiffres présentés par Nicolas Sarkozy. Plus de détails : Chiffres contestés de la délinquance en France ; LE LIVRE BLANC SUR LA JUSTICE de l'UNION SYNDICALE DES MAGISTRATS USM ** Dans la plus grande discrétion, le tribunal correctionnel de Paris a estimé que les prestations effectuées par Gérard Longuet pour le compte de la Cogedim n'étaient pas fictives, prononçant la relaxe demandée dans les réquisitions du parquet de Paris. Gérard Longuet est né le 24 février 1946 à Neuilly-sur-Seine (Haut-de-Seine), 58 ans, est sénateur UMP de la Meuse. Il fut ministre délégué aux Postes et Télécommunications dans le gouvernement Chirac de 1986 à 1988, ministre de l'Industrie du gouvernement Balladur en 1993, ancien président du Parti républicain (PR, devenu Démocratie Libérale). Il avait comparu le 4 mai 2004 devant le tribunal correctionnel de Paris, aux côtés de Michel Mauer, 73 ans, ancien P-dg de la société immobilière Cogedim pour "recel d'abus de biens sociaux et recel de contrefaçon" d'un montant de 1,138 million de francs (plus de 173 000 euros) perçus de la société Avenir 55 en rétribution de prestations de conseil présumées fictives en faveur de la société immobilière Cogedim entre 1989 et 1990. Le président du tribunal Michel Desplan s'était étonné du rapport coût/durée des conseils fournis par Gérard Longuet qui selon ses calculs dépassaient les 6 000 euros l'heure (+ de 40 000 F) ! L'ancien ministre de l'industrie avait rétorqué que ses "conseils stratégiques" à la Cogedim, étaient le fruit de ses "connaissances" et son "expérience". Comble pour Gérard Longuet, l'accusation de plagiat d'un rapport (recel de contrefaçon) d'Agnès Huet, partie civile. Un rapport tellement secret que personne n'en a jamais entendu mot à la Cogedim, prétendue bénéficaire. La procureure adjointe, Catherine Pignon (ministère public) rappelait alors qu'il avait été demandé dans ce dossier un non-lieu (de poursuivre) confirmant la demande de la relaxe de Gérard Longuet. Ndlr. Gérard Longuet mis en cause dans plusieurs affaires de "recel de corruption" avait dû démissionner du gouvernement d'Edouard Balladur en 1994. Déjà jugé pour recel d'abus de crédit pour la construction de sa villa de Saint-Tropez, il avait été relaxé (blanchi) 4 ans plus tard. Il comparaîtra à nouveau devant le tribunal de Paris à partir de mars 2005 pour "recel de corruption" dans le dossier des marchés publics de l'Ile-de-France, où élus verts, de gauche comme de droite se partageaient au prorata les "bénéfices" de la corruption sur les marchés publics. ** Le projet de grande mosquée de Marseille, qui devait voir le jour dans les quartiers nord de la cité phocéenne sur le site des anciens abattoirs de Saint Louis, a été abandonné.




La citation du jour : "Le bon juge ne sera pas un jeune homme ; il faut qu'il soit vieux et qu'il ait acquis une connaissance de l'injustice." Platon "La République"





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