SOMMAIRE
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Lundi 11 décembre 2006 N° 1526/22922

L'ancien président américain Jimmy Carter, Prix Nobel de la Paix 2002ETATS-UNIS/ISRAEL : L'ancien président américain Jimmy Carter, prix Nobel de la Paix 2002, a présenté vendredi 8 décembre 2006 son nouveau livre intitulé "Palestine Peace Not Apartheid" ("Palestine : la paix pas l'apartheid"), dans lequel il affirme que l'Etat hébreu se rendait coupable à ses yeux d'"apartheid" à l'égard des Palestiniens, provoquant ainsi la critique des lobbies juifs. Le Centre Simon Wiesenthal, une organisation internationale juive de défense des droits de l'Homme dédiée à la préservation de la mémoire de l'Holocauste, a lancé une pétition contre Jimmy Carter, père des accords de Camp David, signés le 17 septembre 1978, qui forgèrent la paix entre l'Egypte et Israël, destinée "à rappeler respectueusement à (M. Carter) que la vraie raison pour laquelle il n'y a pas la paix au Proche-Orient est le terrorisme et le fanatisme perpétuel des Palestiniens", estimant que "Jimmy Carter est devenu l'un des critiques les plus féroces d'Israël, "un porte-parole virtuel de la cause palestinienne". L'un de ses anciens collaborateurs, l'ancien directeur de la Fondation Jimmy Carter, Jimmy Carter Center, Kenneth Stein, a rompu publiquement avec Jimmy Carter, jugeant le livre bourré d'erreurs. Jimmy Carter s'est défendu en expliquant que le mort "apartheid" ne faisait pas référence à un quelconque racisme de la part d'Israël envers les Palestiniens mais au "désir d'une minorité d'Israéliens de confisquer et de coloniser des sites palestiniens". Il a ajouté : "Le livre décrit l'abominable oppression et les persécutions dans les territoires palestiniens occupés, le rigide système de laissez-passer et la ségrégation stricte entre citoyens palestiniens et colons juifs en Cisjordanie (...) De bien des manières, c'est plus oppressant que lorsque les Noirs vivaient en Afrique du Sud au temps de l'apartheid". L'ancien président a également publié vendredi 8 décembre 2006 une tribune dans le quotidien "Los Angeles Times" intitulée : "Parlons franchement d'Israël et de la Palestine". Il explique que son livre est le résultat de 3 missions d'observation des élections (en 1996, 2005 et 2006) dans les Territoires palestiniens. Il remarque que ces sujets controversés sont débattus intensément en Israël et dans d'autres pays mais pas aux Etats-Unis. Il a dit souhaiter "provoquer un débat sur ce sujet parce que nous n'avons pas de vrai débat là-dessus aux Etats-Unis". Jimmy Carter explique "la répugnance à critiquer la politique israélienne" aux Etats-Unis par "les extraordinaires efforts du lobby pro-israélien et l'absence de voix dissidentes significatives". Il estime que "ce serait politiquement quasi suicidaire pour les membres du Congrès de défendre une position équilibrée entre Israël et la Palestine, de suggérer qu'Israël doit se conformer aux résolutions internationales et de parler de justice et de droits de l'homme pour les Palestiniens", soulignant que très peu de parlementaires américains sont allés dans les Territoires palestiniens. Il a conclu : "Il y a dans ce pays une formidable intimidation qui réduit nos concitoyens au silence", silence observé non seulement par "des individus ou des personnes candidates à des fonctions électives mais aussi par les médias d'information".
ETATS-UNIS/CUBA/GUANTANAMO :
Une quarantaine de prisonniers détenus sur la base militaire de Guantanamo à Cuba ont été transférés, vendredi 8 décembre 2006, vers une nouvelle prison de haute sécurité située dans l'est de Cuba, composée de 178 cellules, et qui a coûté près de 37 millions de dollars. Elle devrait permettre la fermeture du centre de détention principal de Guantanamo où ont été révélées par la presse des violations des droits de l'homme. Plus de 600 prisonniers sont détenus à Guantanamo depuis janvier 2002. Washington considère que les prisonniers détenus sur la base américaine de Guantanamo ne sont pas des "prisonniers de guerre" mais des "combattants ennemis". Certains sont détenus depuis janvier 2002 sans avoir été inculpés ni avoir bénéficié des services d'un avocat. Le 30 juin 2006, la Cour suprême des Etats-Unis a jugé illégaux les tribunaux militaires mis en place pour juger les détenus notamment à Guantanamo. Elle a invité le Congrès à intervenir pour mettre en place une nouvelle juridiction. La Cour a précisé que le règlement actuel des tribunaux n'était pas conforme aux exigences de justice établies par la Convention de Genève sur les prisonniers de guerre et par le code de justice militaire américain, essentiellement en matière de droits de la défense. Plus de détails : Lire notre édition du 14 janvier 2006 ; Guantanamo ou le scandale des droits humains ; De Kaboul à Cuba : le statut des prisonniers de Guantanamo en droit international ; Amnesty International estime que Guantanamo est devenu "le goulag de notre époque" ; La situation des détenus de Guantanamo ; Il faut fermer Guantanamo" ; "Stop Torture".
ETATS-UNIS :
La Chambre des représentants a adopté par 330 voix pour et 59 contre un projet de loi instituant une coopération nucléaire civile avec l'Inde, qui autorise, pour la première fois depuis 30 ans, la vente de combustible et de technologie nucléaires à l'Inde. Le président George W. Bush doit maintenant signer cette loi pour qu'elle puisse entrer en vigueur. Les Etats-Unis avaient suspendu leur coopération nucléaire avec l'Inde en 1998 après que ce dernier eut procédé à ses premiers tests nucléaires. Notons que l'Inde n'est pas signataire du Traité de non- prolifération nucléaire (TNP), tandis que la Loi américaine sur l'énergie atomique (Atomic Energy Act) interdit la vente nucléaire aux pays non signataires du TNP. Avec ce nouveau projet de loi, Washington va à l'encontre de ses obligations en tant que signataire du TNP qui oblige ses signataires à ne pas fournir l'assistance aux programmes nucléaires des pays non signataires du TNP.
CHILI :
L'ancien dictateur, Augusto Pinochet, 91 ans, arrivé au pouvoir en 1973 (où il resta jusqu'en 1990), grâce à l'aide de la CIA qui l'a activement soutenu dans son coup d'Etat du 11 septembre 1973, contre le président socialiste, Salvador Allende, est mort dimanche 10 décembre 2006 de complications cardiaques après l'aggravation soudaine de son état. Alors que 2 000 partisans de l'ancien président, se réunissaient à l'entrée de l'hôpital de Santiago, saluant leur "héros national", près de 1 000 opposants se sont rassemblées sur la Place d'Italie à proximité du centre de Santiago, pour fêter la mort de l'ancien dictateur. Pendant les 17 ans de sa dictature , au moins 3 000 assassinats politiques et un millier de disparitions ont eu lieu. Malgré les centaines de plaintes déposées contre lui, il n'a jamais été traduit en justice en raison de son état de santé.
JORDANIE : Ouverture du dimanche 10 au jeudi 14 décembre 2006 à Amman la capitale de la première conférence des 80 Etats parties à la Convention de l'ONU contre la Corruption, dite "Convention de Mérida". La France a été le premier pays du G8 à ratifier la convention de Mérida. 140 pays l'ont signée, 80 pays l'ont ratifiée.
IRAK :
Le secrétaire d'Etat américain à la Défense, Donald Rumsfeld, qui doit quitter ses fonctions le 18 décembre 2006, a effectué samedi 9 décembre 2006 une visite surprise pour "exprimer sa satisfaction des services rendus par les troupes et remercier les familles pour les sacrifices qu'ils ont faits chaque jour pour tous les Américains". ** Une voiture piégée a explosé samedi 9 décembre 2006 dans la ville chiite de Kerbala faisant 5 morts et 26 blessés. ** Le président Jalal Talabani a rejeté dimanche 10 décembre 2006 le rapport américain du Groupe d'étude sur l'Irak (ISG, Iraq Study Group) co-présidé par l'ancien secrétaire d'Etat James Baker et l'ancien député à la Chambre des représentants Lee Hamilton, et remis, le 6 décembre 2006, au président américain, George W. Bush, estimant que "le rapport Hamilton-Baker est injuste. Il contient des articles dangereux qui portent atteinte à la souveraineté de l'Irak et à sa Constitution. Je le rejette dans son ensemble". Le président irakien s'est dit "hostile" à l'implication des anciens Baasistes dans le processus politique en Irak.
ARABIE SAOUDITE :
Dans son discours d'ouverture du sommet annuel du Conseil de coopération du Golfe (GCC, Gulf Cooperation Council), samedi 9 décembre 2006, à Ryad, la capitale, le roi Abdallah s'est dit convaincu que "notre région arabe est assiégée par nombre de dangers, elle est comme un baril de poudre qui n'attend plus qu'une étincelle pour exploser". Il a poursuivi : "Les Palestiniens font face à "une horrible (...) occupation" de la part d'Israël tandis que la communauté internationale regarde "comme un spectateur leur sanglante tragédie" ajoutant : "Le plus dangereux pour la cause (palestinienne) est le conflit entre ses frères". Dans leur déclaration finale, dimanche 10 décembre 2006, Les pays membres du Conseil de coopération du Golfe ont décidé de "lancer une étude afin de mettre sur pied un programme commun dans le domaine de l'énergie nucléaire à des fins pacifiques, dans le respect des standards et systèmes internationaux", pour faire face au développement iranien en matière nucléaire.
IRAN :
Le président, Mahmoud Ahmadinejad, a annoncé que 3 000 centrifugeuses d'enrichissement d'uranium avaient déjà été installées au centre nucléaire de Natanz. Il a indiqué que la mise en place de ces centrifugeuses avait eu lieu dans le cadre du programme de la République islamique d'Iran prévoyant le "lancement des 60 000 centrifugeuses nécessaires pour enrichir de l'uranium en quantités industrielles".
LIBAN : Le président Emile Lahoud, pr-syrien, a rejeté le décret sur le projet de création d'un tribunal international de l'ONU chargé de juger les assassins de l'ancien premier ministre, Rafic Hariri, adopté par le cabinet anti-syrien du premier ministre Fouad Siniora. Emile Lahoud considère comme illégitime le cabinet Siniora issu de la majorité anti-syrienne, en raison de la démission de 6 ministres favorables à Damas, dont 5 Chiites, ce qui prive la communauté chiite de toute représentation. ** A l'appel du Hezbollah, plusieurs centaines de milliers de personnes ont manifesté dimanche 10 décembre 2006 dans les rues de Beyrouth la capitale pour demander la démission du gouvernement du premier ministre Fouad Siniora, accusé de connivence avec les Etats-Unis. Depuis 10 jours, les manifestations n'ont pas désamplifié. A Tripoli, deuxième ville dans le nord du pays, une contre manifestation, de soutien au premier ministre Fouad Siniora, a été organisée.
TURQUIE :
Un avocat, présenté comme le chef du réseau Al Qaïda en Irak a été arrêté, samedi 9 décembre 2006, avec 9 autres suspects dans une série d'opérations de police à Istanbul, Ankara et la province d'Izmir.
PAKISTAN :
L'armée a annoncé avec testé avec succès la nouvelle version de son missile balistique à courte portée de 290 kilomètres, Hatf III, capable de porter une tête nucléaire.
CHINE : Le Comité de protection des journalistes (CPJ, Committee to Protect Journalists, a publié jeudi 7 décembre 2006 son rapport annuel selon lequel, au 1er décembre 2006, 134 journalistes sont incarcérés dans 24 pays du monde dont 31 en Chine. Pour la huitième année consécutive, la Chine compte le plus grand nombre de journalistes emprisonnés, devant Cuba, avec 24 journalistes emprisonnés, l'Erythrée (23) et l'Ethiopie (18). ** Selon le ministère chinois de la Défense, la Chine et le Pakistan lanceront des manoeuvres militaires conjointes anti-terroristes, baptisées "l'Amitié-2006", du 11 au 18 décembre 2006 au Pakistan, ayant pour objectif "de lutter contre le terrorisme, de renforcer la coopération sino-pakistanaise dans le domaine de la sécurité non-traditionnelle et de sauvegarder la paix et la stabilité régionales. Le communiqué du ministère ajoute que ces manoeuvres, qui se tiendront dans le cadre d'un accord entre les ministres de la Défense nationale de la Chine et du Pakistan, ne visent aucune tierce partie ni ne porteront atteinte aux intérêts des autres pays". ** Le porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, Qin Gang, a annoncé que la visite officielle que devait effectuer le premier ministre, Wen Jiabao, aux Philippines, initialement prévue les 13 et 14 décembre 2006, a été "remise à plus tard". Les Philippines sont touchées par l'ouragan Utor qui a provoqué des dégâts considérables.
RUSSIE :
Un incendie s'est déclaré dimanche 10 décembre 2006 dans une une clinique neuropsychiatrique de la région de Kemerovo, dans le sud de la Sibérie, faisant 8 morts et 6 blessés. Samedi déjà, un centre de réhabilitation pour drogués à Moscou avait été ravagé par les flammes, faisant une quarantaine de morts.
SRI LANKA :
Le gouvernement a annoncé vendredi 8 décembre 2006 que les négociations de paix entre le gouvernement et le mouvement séparatiste des Tigres de libération de l'Eelam tamoul (LTTE), menées sous l'égide de l'envoyé spécial norvégien pour la paix au Sri Lanka, Jon Hanssen- Bauer, ont échoué.
BANGLADESH :
Après 5 jours de manifestations lancées à l'appel d'une coalition de 14 partis politiques pour demander des réformes électorales avec les élections générales prévues en janvier 2007, le président Iajuddin Ahmed "a ordonné le déploiement de l'armée pour aider l'administration civile à protéger la vie et la propriété publiques", selon un communiqué du ministère de l'Intérieur qui a précisé que tous les rassemblements et processions étaient désormais interdits dans les parages du palais présidentiel. Une quarantaine de personnes a été tuée et plusieurs centaines d'autres blessées en octobre 2006 lors de violences politiques.
NORVEGE :
Le professeur Muhammad Yunus, surnommé "le banquier des pauvres" avec sa Banque Grameen (Grameen Bank) du Bangladesh, "pionniers du mouvement de la microfinance et alliés de longue date des Nations Unies dans la cause du développement et de la promotion de la femme" selon l'ONU, a reçu dimanche 10 décembre 2006 à Oslo son prix Nobel de la Paix 2006. Il a appelé les dirigeants de la planète à poursuivre le combat contre la pauvreté et à cesser de financer des guerres comme en Irak.
ITALIE :
Le gouvernement et sa majorité sénatoriale de centre-gauche sont tombés d'accord pour présenter avant le 31 janvier 2007 un projet de loi sur la reconnaissance juridique des "unions de fait", hétérosexuelles et homosexuelles, ouvrant la voie à la reconnaissance des couples homosexuels. L'opposition a promis de "combattre (ce texte) au Parlement et dans le pays, avec l'implication des groupes modérés, catholiques ou non".
SUISSE : Ouverture lundi 11 décembre 2006 à Genève de la conférence annuelle des pays donateurs. Le Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) présentera à cette occasion sont budget pour l'année 2007 qui s'élève à 1,06 milliard de dollars. Cette somme est destinée à assister environ 21 millions de personnes à travers le monde, dont quelque 8,6 millions de réfugiés, 6,6 millions de déplacés internes, environ 1,6 million de rapatriés, 770 000 demandeurs d'asile et 2,3 millions d'apatrides.
FRANCE : CENSURE INTERNET "EXCLUSIF" : Ce lundi 11 décembre 2006 est à marquer d'une pierre noire pour les libertés fondamentales en France. Selon la nouvelle organisation non gouvernementale française sos-reporters.org présidée par Pascal Mourot, qui défend la liberté d'expression et la liberté d'opinion, le principal moteur de recherche Google.fr a pour la première fois en France effacé l'affichage de ses notes en bas des pages où des résultats sont censurés "en réponse à une demande légale adressée à Google". Les résultats concernant par exemple l'affaire François Rebsamen, "numéro 2" du Parti socialiste, co-directeur de campagne de Ségolène Royal, censurés sans aucune décision de justice, le sont encore plus "insidieusement", cette censure étant désormais cachée aux internautes. L'affichage des notes en bas de page a été supprimée : "En réponse à une demande légale adressée à Google, nous avons retiré X résultat(s) de cette page". Dans cette affaire, la "demande légale" n'émane pas d'une décision de justice comme cela tend à le faire croire, mais à une simple appréciation personnelle de François Rebsamen, armé d'avocats et d'huissiers, toujours rémunérés aux frais du contribuable. "Selon que l'on soit puissant ou misérable", écrivait Molière. La disparition de cette mention très gênante pour les censeurs qui, non sans culot, comme François Rebsamen, défendent officiellement la liberté d'expression dans des blogs socialistes, a un double effet pervers. Sos-reporters.org démontre, preuve à l'appui, qu'il existe bien une censure réelle de l'opinion sur Internet. L'ajout de cette mention de retrait d'un résultat était également un vrai gage de respect de la part de Google pour l'Internaute. Le second effet pervers est le fait de retirer cette note en bas de page, qui tant à faire croire qu'il n'y a plus de censure. Pourtant elle est toujours là, mais invisible pour l'internaute. Les internautes lésés dans leur recherche, auront aussi remarqué le dysfonctionnement des liens pointant vers le site américain ChillingEffect, permettant la comparaison d'une recherche faite à partir de l'étranger et d'une recherche française. Dans le cadre de l'affaire François Rebsamen, la page permettant de vérifier la censure ne s'ouvre plus. Sos-reporters proposera un moteur anti-censure comparant les résultats de recherche dans le monde entier, à partir de la France. Rappelons enfin que toutes ces censures interviennent sous couvert de lutte contre le "terrorisme", la "pédophile", etc. dans le cadre de la loi LEN dite Loi pour la Confiance en l'Economie Numérique. NDLR. La LEN n'a, à ce jour, servi qu'aux associations religieuses juives dans l'affaire Yahoo / Objets nazis ou de l'AAARGH, association de chercheurs qui publiait des auteurs jugés antisémites, tel Céline que l'on retrouve abondamment sur Internet, encyclopédies comprises ou des recherches sur l'Holocauste. Recherches dont les plus grands intellectuels français s'accordent à dire aujourd'hui qu'elles ne peuvent être réprimées par la loi. François Rebsamen, célèbre en Europe pour son mot "barbare" jeté sur l'antenne de la télévision d'Etat "France 2" à la face des minorités délinquantes des banlieues pauvres de l'immigration, demande une condamnation en justice à Dijon, ville dont il est le maire, pour "incitation à la haine raciale" pour avoir simplement écrit : "François Rebsamen, membre influent de la Communauté juive et du Grand-Orient de France". "Que les 50 000 nouveaux adhérents du Parti socialiste se rassurent", déclare Pascal Mourot, François Rebsamen a fait immédiatement censurer "sos-reporters.org comme le montre cette copie d'écran du 2 septembre 2006. Aujourd'hui, si cela n'est plus visible, la censure est toujours bien là, et les censeurs ne manquent pas d'arguments. A vos emails !
ALGERIE : 2 bus de la société américaine Brown Roots and Condor (BRC), filiale de la compagnie américaine Halliburton, qui fut dirigée de 1995 à 2000 par le vice-président américain Dick Cheney, impliquée à plusieurs reprises dans des scandales de corruption, liés au programme pétrole contre nourriture de l'ONU, en Irak, qui travaille pour le compte de la compagnie pétrolière publique algérienne SONATRACH et le ministère de la Défense, ont été la cible, dimanche 10 décembre 2006 de 2 attentats à la bombe dans la localité de Bouchaoui à une quinzaine de kilomètres à l'ouest d'Alger, faisant 1 mort et 9 blessés, dont 8 ressortissants étrangers. Voir notre édition du 14 juin 2004 (Etats-Unis). Plus de détails : Halliburton : enquête judiciaire au Nigéria ; Odeurs de pétrole à la Maison-Blanche ; Scandale pétrolier : Dick Cheney pris à nouveau la main dans le baril ; Irak : à qui profite la reconstruction ? ; Etats-Unis : le gouvernement des multinationales.
SOMALIE : De violents combats ont opposé samedi 9 décembre 2006, pour la seconde journée consécutive, les milices de l'Union des tribunaux islamiques (UTI) aux troupes du gouvernement fédéral de transition somalien à Baidoa, siège des institutions de transition somaliennes et cible des islamistes.
MADAGASCAR :
Le ministère de l'Intérieur a annoncé dimanche 10 décembre 2006 que le président sortant, Marc Ravalomanana, a été réélu dès le premier tour de l'élection présidentielle du 3 décembre avec 54,80 % des voix. Le taux de participation est de 61,45 %.
SOUDAN :
Des hommes armés ont attaqué samedi 9 décembre 2006 des civils circulant près de la localité de Sirba, à une quarantaine de kilomètres au nord de Geneina, la capitale de l'Etat du Darfour ouest, faisant 22 morts et 10 blessés.
CANADA : La Gendarmerie Royale du Canada a effectué une vaste opération dans la région de Vancouver en Colombie-Britannique, dans une vingtaine de salons de massage servant de couverture à des maisons closes. Une centaine de personnes, dont une cinquantaine de femmes asiatiques victimes présumées de trafic d'êtres humains, ont été arrêtées.
MEXIQUE :
German Martinez, secrétaire du Département de l'administration publique, chargé par le président Felipe Calderon de la lutte contre la corruption, a présenté samedi 9 décembre 2006 un plan en 6 points visant à combattre les vols, pots-de-vin ou dessous-de-table qui affectent les finances du pays. Il a indiqué avoir ratifié une mesure interdisant aux membres du gouvernement d'accepter des cadeaux d'une valeur supérieure à 50 dollars (35 euros) à l'approche de Noël. German Martinez a déclaré : "La corruption est une insulte aux Mexicains les plus pauvres. C'est une question d'équité et en tant que telle, une priorité pour le président Calderon".
MONDE :
Célébration, dimanche 10 décembre 2006, de la Journée mondiale des Droits de l'Homme, qui correspondant à la date de signature de la Déclaration universelle des droits de l'homme, le 10 décembre 1948.


La citation du jour : "Les politiques eux-mêmes pensent comme nous de la politique ; ils sont les premiers à l'estimer ce qu'elle vaut ; c'est-à-dire à la mépriser." Charles Péguy, Ecrivain, journaliste, chroniqueur et poète français tué d’une balle en plein front en septembre 1914.




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