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FRANCE,
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Lundi 20 novembre 2006 :

CENSURE : La distribution en ligne du quotidien indépendant Fil-infoFrance a été fortement perturbée pendant près d'une semaine par des pirates informatiques dits "hackers". Ces attaques sont intervenues à des dates très précises correspondant à la (non) publication d'un nouveau dossier sur le maire de Dijon, François Rebsamen, numéro 2 du Parti Socialiste français et membre influent du Grand-Orient de France GODF. La rubrique "FRANCE" a été peu fournie, et pour cause, nos ordinateurs ont été détruits par des programmes malveillants. L'accès et le fonctionnement d'une base de données étaient également défectueux. Le travail a été rendu impossible du mardi 14 au samedi 18 novembre 2006, sans oublier les mystérieux blocages des sites de diffusions de Fil-info-France. Si la sauvegarde et la protection des données du journal sont une priorité, elles nous éloignent du journalisme par l'ampleur. Nous avons passé des nuits entières à réparer les graves dommages informatiques. Freiner notre publication indépendante est leur but. Les dossiers seront tous publiés malgré toutes ces entraves. "Si l'information est un droit, pour nous c'est un devoir" rappelle Pascal Mourot, directeur de la publication, précisant "surtout contre les maîtres chanteurs comme François Rebsamen, dont le garde du corps privé roule en Ferrari." François Rebsamen, à qui, le réalisateur de "La haine", Matthieu Kassovitz, lors de l'émission "A vous de juger" diffusée en direct le jeudi 19 octobre 2006 sur la télévision d'Etat "France 2", a réagi spontanément à ses propos : "Monsieur, c'est dangereux ce que vous dites...". Une semaine plus tard, le 28 octobre 2006, une jeune femme de 26 ans était brûlée vive dans l'incendie criminel d'un bus de Marseille, par des jeunes que Francois Rebsamen, avait qualifiés auparavant de "barbares", non sans entraîner une réaction immédiate d'Arlette Chabot, directrice de l’information sur France 2. Lectrices, lecteurs, votre soutien est donc indispensable pour mieux nous équiper face aux prédateurs d'Internet. Merci, et acceptez nos excuses.
 
JUSTICE : Le Conseil national des barreaux (CNB), qui représente les 45 000 avocats de France, a appelé à une nouvelle journée de grève le 1er décembre 2006, la veille du vote du budget par le Sénat (NDLR. Chambre haute du Parlement), pour demander une revalorisation de l'aide juridictionnelle. En occupant le 24e rang en Europe, "la France n'est pas une nation moderne dans le domaine de l'accès à la justice" rappelle Yves Repiquet, bâtonnier de l'Ordre des avocats de Paris.
 
POLITIQUE (Gauche) : Henri Emmanuelli, ancien trésorier du Parti Socialiste, a déclaré : "Oui, moi je vais soutenir Ségolène Royal et tous les socialistes vont le faire (...) en pensant à ces millions de gens qui, tous les jours, nous disent : 'nous sommes dans la détresse sociale, nous sommes dans l'inquiétude, nous n'avons pas d'horizon' " ; "L'objectif, ce n'est pas de ramener une galette au Parti socialiste, c'est de faire gagner la France". NDLR. Henri Emmanuelli avait été reconnu coupable par la justice de complicité de trafic d'influence, et condamné le 16 décembre 1997 à 18 mois de prison avec sursis et à 2 ans de privation de ses droits civiques. Plus de détails sur Ségolène Royal (livre) : Les éléphants malades de la peste
 
POLITIQUE (Gauche, suite) : Arlette Laguiller, candidate perpétuelle de Lutte ouvrière (LO) à l'élection présidentielle de 2007, en meeting à Metz (Mozelle), dimanche 19 novembre 2007, a déclaré qu'elle avait "dépassé les 450 parrainages" sur les 500 imposés par le Conseil Constitutionnel. Extrait du discours d'Arlette Laguiller : "Mais est-ce que pour autant l’électorat populaire peut espérer que Ségolène Royal a les moyens de s’attaquer à la solution de ses problèmes réels ? (...) La réponse n’est malheureusement que trop claire, et c’est non seulement parce que le Parti socialiste, on l’a vu au pouvoir sous Mitterrand et sous Jospin sans que s’arrête la dégradation des conditions d’existence des travailleurs et sans que les travailleurs soient un tant soit peu protégés par le gouvernement. (...) Et Sarkozy, qui va représenter cet électorat de droite, est à son image, dans toute son arrogance, dans toute son mépris des pauvres, des quartiers populaires, des jeunes, des travailleurs immigrés, de tous les travailleurs ! (...) Le Pen, ce démagogue d’extrême droite, a fait un capital politique de quelques slogans aussi stupide que réactionnaire. Plus de détails : Discours complet d'Arlette Laguiller
 
POLITIQUE (Droite) : Le Premier Ministre, Dominique de Villepin, candidat potentiel à l'élection présidentielle de 2007, a une nouvelle fois insisté dimanche 19 novembre 2006 sur le fait que les jeux ne sont pas faits pour 2007, avertissant Nicolas Sarkozy, Ministre d'Etat, ministre de l'Intérieur et de l'aménagement du territoire et Président du parti de droite au pouvoir, l'UMP, Union pour un mouvement populaire que l'on n'est "pas au bout du débat politique" sur le candidat de l'UMP.
 
SUITE : Edouard Balladur, ancien Premier Ministre et député de Paris, proche de Nicolas Sarkozy, a qualifié de "problème" le fait que plusieurs personnalités de l'UMP fassent planer le doute sur une éventuelle candidature à l'élection présidentielle de 2007.





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