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FRANCE, lundi 12
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- Lundi
12 février 2007 :
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- Kémi Séba, leader
noir de l'ex-Tribu Ka dissoute le 28
juillet 2006, est en prison. Kémi Séba
se considère comme un "prisonnier
politique" de la "République
sioniste". Dans notre
édition datée du mercredi 13 décembre
2006, le président du Conseil
représentatif des institutions juives de
France CRIF, Roger Cukierman,
vice-Président du Congrès Juif
Mondial WJC, estimait que
Kémi Séba avait "dépassé
lintolérable" et était une
"menace à lordre
public". En réponse, Nicolas Sarkozy",
Ministre d'Etat, ministre de
l'Intérieur et
de l'aménagement du territoire et
Président de lUMP, Union pour un
mouvement populaire a
envoyé le jeudi 8 février 2007 en
soirée, à Chartres, où Kémi Séba
préparait un meeting sur un parking, le
directeur de la sécurité publique dans
le département d'Eure-et-Loire, le
commissaire principal, Erick Degas, sous
le chef de "trouble à l'ordre
public". Sur place, Kémi Séba a
déclaré aux policiers qui
l'encerclaient, "vous vous couchez
devant Cukierman" ; "vous
n'avez pas honte ?", ayant précisé
auparavant que la France est "le
pays des droits de l'homme sioniste"
où "les Noirs sont des esclaves
depuis toujours dans cette République
sioniste". Après ces propos, Erick
Degas a déclaré "bon, vous me
l'embarquez" en précipitant d'un
geste brusque l'objectif de la caméra du
journaliste-reporter d'images de la
télévision d'Etat "France 3
Centre" vers le sol afin de
l'empêcher de filmer l'arrestation. Le
leader noir, Kémi Séba, et
2 membres de "Génération Kémi
Séba", Cyrille Kamdem, Yédé Awo,
ont été conduits devant la chambre
correctionnelle du Tribunal de Grande
Instance de Chartres, vendredi 9 février
2007 dans le cadre d'une comparution
immédiate pour "outrage sur
personne dépositaire de l'autorité
publique", c'est-à-dire monsieur
Erick Degas. Erick Degas, qui n'était
pas au tribunal, s'est constitué partie
civile, représenté par Maître Vincent
Rivière qui a déclaré : "On a
affaire à des gens idéologiquement
dangereux" ; "Ce sont des
terroristes intellectuels", accusant
Kémi Séba d'insultes que l'intéressé
ne reconnaît pas avoir proférées.
Kémi Séba était défendu par Maître
Ismaël Diouf qui a rappelé que le
casier judiciaire des 3 prévenus était
"vierge", s'étonnant de cette
procédure expéditive "tandis que
des gens comme le socialiste Georges
Frêche", pour ses propos tenus sur
les Noirs de l'équipe de France,
"ou encore Pascal Sevran", qui
a dit que 'la bite des noirs est
responsable de la famine en Afrique' et
'qu'il faudrait stériliser la moitié de
la planète', "n'ont bénéficié
d'aucune poursuite". Plus étrange
encore, "aucun témoin de
Génération Sémi Kéba GSK n'a été
entendu par les enquêteurs". Le
parquet (Ministère public) représenté
par Bruno Revel a requis de la prison
ferme et le placement immédiat sous
mandat de dépôt des 3 prévenus.
Michèle Trioux, Présidente de la
chambre correctionnelle du Tribunal de
Grande Instance de Chartres, a condamné
Kémi Séba à 5 mois de prison dont 3
avec sursis. Il a été écroué à la
maison d'arrêt de Bois-d'Arcy dans les
Yvelines. Plus de détails : Vidéo de
l'arrestation et du procès de Kémi
Séba ; Vidéo directe de
substitution
-
- 12 000 Kurdes, selon la
police, 25 000 selon les organisateurs,
ont manifesté samedi 10 février 2007 à
Strasbourg en France pour réclamer la
libération du fondateur et ancien chef
du Parti des
Travailleurs du Kurdistan (PKK,
organisation kurde interdite rebaptisée
Kongra-Gel, classé par la Turquie, les
Etats-Unis et l'Union européenne dans la
liste noire des groupes terroristes) qui
milite depuis 1984 pour un Etat kurde
indépendant dans le sud-est de la
Turquie), Abdullah Ocalan,
incarcéré depuis 1999 sur l'île-prison
d'Imrali, au nord-ouest de la Turquie. Sa
condamnation à mort pour
"séparatisme" a été commuée
en détention à perpétuité en 2002
après l'abolition de la peine de mort en
Turquie. Plus
de détails : Kurdistan, histoire d'un
peuple divisé : histoire
et chronologie ; l'affaire Ocalan :
danger de massacre pour le peuple kurde.
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