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FRANCE, lundi 5
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- Lundi
5 mars 2007 :
- CENSURE : Le
moteur de recherche le plus utilisé sur
Internet, "Google.fr",
fait actuellement l'objet d'une censure
de résultats sans précédent à
l'approche de l'élection
présidentielle, selon l'ONG "Sos-reporters.org".
Pour les seuls mots clés de recherche
"Francois Rebsamen police",
c'est plus de 70 pages de résultats qui
ont été censurées selon une enquête
menée le dimanche 4 mars 2007 et
publiée par Sos-reporters. François Rebsamen,
membre influent du Grand-Orient de
France GODF, est le
directeur de campagne de Ségolène Royal,
candidate officielle du Parti socialiste à
l'élection présidentielle de 2007. "La
police, ça vous prend", avait
déclaré François Rebsamen, maire de Dijon,
au quotidien "Le Monde" publié
le 27 Août 2006. Cette censure est sans
explication.
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- ANTISEMITISME : Raymond Barre,
82 ans, économiste de réputation
mondiale, ancien Premier Ministre de 1976
à 1981 sous le Président Giscard d'Estaing, a
été qualifié "d'antisémite"
et accusé "d'être d'extrême
droite" par le Rabbin Gabriel Farhi
du Mouvement juif
libéral de France.
Le Conseil
représentatif des institutions juives de
France CRIF se déclare
"scandalisé" par les
déclarations de Raymond Barre. Dans un
entretien diffusé jeudi 1er mars 2007
sur la radio d'Etat, France Culture,
Raymond Barre a défendu Maurice Papon,
qui fut son ministre du budget de 1978 à
1981 et Bruno Gollnisch,
qui fut son conseiller municipal Front National FN
alors qu'il était maire de Lyon de 1995
à 2001, tout en dénonçant la campagne
qu'aurait menée contre lui en 1980 le
"lobby
juif le plus lié à la
gauche". Maurice Papon, seul
Français condamné au titre de la
déportation des juifs durant la Seconde Guerre
mondiale, est, pour Raymond
Barre, un "bouc émissaire",
déclarant : "Quand on a des
responsabilités essentielles dans un
département, une région ou, à plus
forte raison, dans le pays, on ne
démissionne pas. On démissionne
lorsqu'il s'agit vraiment d'un intérêt
national majeur". Concernant Bruno
Gollnisch, condamné pour propos
négationnistes,
Raymond Barre a déclaré : "J'ai
dit que je blâmais ce qu'il avait dit,
mais que, pour le reste, je l'avais connu
et que c'était un homme bien".
Enfin, concernant l'attentat contre la
synagogue de la rue Copernic à Paris, le
3 octobre 1980, Raymond Barre a dit ne
rien regretter de ses propos, parlant
alors d'un "attentat odieux qui
voulait frapper les juifs se trouvant
dans cette synagogue et qui a frappé des
Français innocents qui traversaient la
rue Copernic". Concluant : "Je
considère que le lobby juif pas
seulement en ce qui me concerne
est capable de monter des opérations
indignes, et je tiens à le dire
publiquement". NDLR. Il faut
remonter au 17 mai 1995, jour de la
transmission du pouvoir à la Présidence de la
République à
Jacques Chirac, pour savoir que le
président François
Mitterrand
fit part à son successeur de
"l'influence puissante et nocive du
lobby juif en France". Fait
rapporté par l'académicien Jean d'Ormesson.
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