- SOMMAIRE
FRANCE, vendredi
11 juillet 2008, france incident nucleaire,
france europe, france scandale 58e jour
- Vendredi
11 juillet 2008 :
- INCIDENT
NUCLEAIRE : L'Autorité
de sûreté nucléaire ASN a
confirmé dans une note d'information, que dans
la nuit du 7 au 8 juillet 2008, un réservoir de
la station de traitement des effluents
uranifères (STEU) de la société SOCATRI gérée
par Areva et
implantée sur le site de Pierrelatte (Drôme),
(site nucléaire du Tricastin) a
débordé dans sa cuve de rétention. Celle-ci,
en travaux, nétait plus étanche. Le rejet
a été de 30 m3 de solution uranifère,
présentant une concentration denviron 12
grammes duranium naturel par litre. Un
nouveau bilan de lexploitant conduit
celui-ci à revoir son estimation à la baisse.
Les effluents se sont répandus dans la terre et
les cours deau avoisinants. (NDLR.
rivières de la Gaffière et du Lauzon, se
déversant dans le fleuve Rhône, commune de Bollène,
département de Vaucluse).
LASN a provisoirement classé cet incident
au niveau 1 de léchelle INES
(International Nuclear Event Scale). Cet accident
de niveau 1, est "signalé" comme une
simple "anomalie" et "les
responsables du site tentent de minimiser les
choses" déclare Greepeace France. "Si
on suit cette échelle INES, dès qu'il y a rejet
dans l'environnement, un accident doit au moins être classé
de niveau 3", commente le chargé
de campagne Nucléaire de Greepeace France,
Yannick Rousselet. Selon le Réseau "Sortir du nucléaire",
lASN aurait délibérément choisi de ne
pas informer immédiatement les autorités
(préfectures, maries, secours, etc.), perdant
ainsi 5 heures dautant plus précieuses que
cest en tout début de matinée, au moment
où les radios sont très écoutées, quil
était possible davertir efficacement les
citoyens afin quils ne se baignent pas ou
ne boivent pas dans la journée. "Pourquoi
lASN a-t-elle perdu ces heures précieuses
?" ; "Areva a tardé à avertir
lASN, mais celle-ci a ensuite perdu
plusieurs heures précieuses" ;
"LASN aurait-elle attendu dans
lespoir que laffaire puisse être
étouffée ?" s'interroge dans un communiqué le Réseau
"Sortir du nucléaire". Dans son
édition du 10 juillet 2008 le quotidien
régional "La Provence"
révèle que la SOCATRI, responsable des rejets,
avait été avertie pour ses "écarts
répétés", citant à l'appui de ses
accusations le rapport 2007 de la division
lyonnaise de l'Autorité de sûreté nucléaire.
Voici un extrait du rapport accablant : "La
canalisation qui évacue les effluents liquides
de SOCATRI, du fait de son ancienneté, a fait
l'objet de fuites répétées en 2007. L'ASN a
demandé à SOCATRI de la remplacer au plus vite
et d'assurer d'ici là une surveillance
renforcée." ; "Par ailleurs, bien que
tous les écarts n'aient pas de conséquences sur
les personnes et l'environnement, l'ASN
considère qu'ils ne sont pas acceptables et a
demandé à SOCATRI plus de rigueur dans le
respect de ses autorisations de rejets chimiques
et radiologiques". La Préfecture du Vaucluse, qui a
déjà publié 5 communiqués, a rappelé jeudi
10 juillet 2008 avoir "déclenché" un
plan d'urgence interne (P.U.I.) de l'exploitant
dès le 8 juillet 2008 à 6 heures 30. Selon ses
informations la quantité d'uranium rejetée dans
l'environnement pendant l'opération de nettoyage
de la cuve a été évaluée par l'exploitant à
18,7 m3 (contenant 12 g d'uranium par litre, 9,5
g/l de fluorures, 0,4 mg/l de chrome, 0,1 mg/l de
chrome 6+), soit 224 kg d'uranium naturel. La
part d'uranium restée sur le site étant
estimée à 150 kg, ce sont finalement 74 kg qui
se sont écoulés jusqu'aux rivières de la
Gaffière et du Lauzon. NDLR. L'ASN est une
Autorité administrative
"indépendante" créée par la loi n°
2006-686 du 13 juin 2006 relative à la
transparence et à la sécurité en matière
nucléaire (dite "loi TSN"), chargée
de contrôler les activités nucléaires civiles
en France. L'ASN assure, au nom de lEtat,
le contrôle de la sûreté nucléaire et de la
radioprotection en France pour protéger les
travailleurs, les patients, le public et
lenvironnement des risques liés aux
activités nucléaires. La sécurité nucléaire
comprend la sûreté nucléaire, la
radioprotection, la prévention et la lutte
contre les actes de malveillance, ainsi que les
actions de sécurité civile en cas d'accident.
FRANCE/EUROPE : Le 1er
juillet 2008, la France a succédé à la
Slovénie pour assurer la Présidence du Conseil de lUnion
européenne. La présidence
(tournante) du Conseil change tous les 6 mois.
Chaque pays de lUE soccupe à tour de
rôle de lordre du jour du Conseil et
préside lensemble des réunions. Il
facilite les décisions législatives et
politiques et recherche des compromis entre les
Etats membres. Plus de détails sur le site
Internet de la présidence française du Conseil
de lUnion européenne : ue2008.fr
SCANDALE - 58ème JOUR : "Avec
le blocage sauvage par Lycos
hébergement de Postalemail.fr qui
diffuse gratuitement le quotidien indépendant Fil-info-France.fr, je me
retrouve chaque jour dans la situation de ces
employés qui arrivent devant leur entreprise qui
a été déménagée dans la nuit par un patron
voyou. C'est une violence inouïe. Plus de
locaux, plus d'outils de travail, plus de
communications, d'accès aux boites emails, rejet
de toutes correspondances, plus de dossiers y
compris le ficher des abonnés ! Vous vous
retrouvez seul face à l'impuissance dans une
société où les menteurs occupent les
meilleures places. C'est d'abord un choc. On vous
empêche de travailler d'un simple clic. On vous
bloque. Naît le malaise de la frustration, de la
négation et surtout de l'injustice. On vous
accuse sans preuve. On vous efface. Bref, on vous
tue" accuse Pascal Mourot, directeur
de la publication. Jérémie Clévy, gérant
de Lycos France EURL, poursuit depuis le vendredi
16 mai 2008 (56 jours) le blocage sauvage sans
aucun préavis ni explications du site
Postalemail.fr. Les demandes d'explications et de
déblocages adressées presque tous les jours à
Jérémie Clévy, restent sans aucune réponse.
Lycos hébergement continue d'afficher 24 heures
sur 24 et 7 jours sur 7, sur chaque page du site,
un message trompeur "Désolé, ce site est
fermé temporairement",
message non signé qui tend à faire croire que
Postalemail.fr en est l'auteur. NDLR. 80 % des
lecteurs lisent leur journal à partir de leur
boîte email. Plus de détails : Le 1er scandale Lycos ; Cybercrimes
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