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FRANCE,
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Lundi 12 juillet 2010 :

SCANDALE BETTENCOURT : L'Inspection générale des finances IGF confirme dans un rapport officiel qu'Eric Woerth, ministre du Budget, des Comptes publics et de la Fonction publique de 2007 à 2010, "n'a aidé d'aucune façon" la première fortune de France et d'Europe, héritière de l'Oréal, Liliane Bettencourt, qui employait sa femme Florence. Jean Bassères, ancien directeur général de la comptabilité publique et secrétaire général du ministère des finances, chef du service de l'inspection générale des finances (IGF), le précise dans un rapport d'enquête N2010-M-062-01 (format Pdf, 23 pages) publié en ligne, dimanche 11 juillet 2010, sur le site internet du ministère du Budget, des Comptes publics et de la Réforme de l'Etat dirigé par François Baroin. Ce rapport est publié la veille de l'intervention télévisée de Nicolas Sarkozy, président de la République, qui aura lieu ce lundi 12 juillet 2010 à 20 heures 15 sur l'antenne de la télévision d'Etat France 2, en direct du palais présidentiel de l'Elysée. Eric Woerth est accusé de conflit d'intérêts et d'avoir favorisé une fraude fiscale dans l'affaire Liliane Bettencourt. 150 000 euros en numéraires auraient été remis par l'ex-comptable des Bettencourt à Eric Woerth, trésorier de l'UMP, parti de droite au pouvoir, lors de la campagne des élections présidentielles de 2007. Dès lors, il s'agirait de financement occulte, ce que nie Eric Woerth en ces termes : "Mon parti n'a pas reçu un euro illégal". Nicolas Sarkozy, président de la République, a toujours affirmé son "soutien total" à son ministre du Travail, Eric Woerth, qui demeure le trésorier du parti du président, l'UMP. "Est-ce que je maintiens ma confiance à Eric Woerth ? Oui, totalement et complètement, voilà", a déclaré le chef de l'Etat lors d'une conférence de presse au Canada, samedi 26 juin 2010 au sommet du G-8. Patrice de Maistre, patron de la société Clymène, gestionnaire d'actifs de L'Oréal où travaillait l'épouse du ministre, Florence Woerth démissionnaire, avait évoqué, en 2009, des "manoeuvres pour échapper au fisc" portant sur 65 millions d'euros gérés en Suisse, alors qu'Eric Woerth, était ministre du Budget. Le directeur général des finances publiques, Philippe Parini, a affirmé n'avoir "reçu aucune instruction de la part d'Eric Woerth, concernant le dossier fiscal de Madame Liliane Bettencourt". Selon le parquet de Nanterre dirigé par le procureur Philippe Courroye, l'administration fiscale a été alertée dès janvier 2009 sur de possibles fraudes de la milliardaire Liliane Bettencourt. "Il y en a marre de ces allégations répétées, de ces contre-vérités qui visent à salir" (...) "Tout est orchestré, tout est monté par le Parti socialiste PS" a déclaré Xavier Bertrand, secrétaire national de l'UMP. "Depuis le début de ce feuilleton, nous n’avons jamais eu un seul fait avéré, qui ait été prouvé, nous n’avons jamais eu un seul reproche réel à faire au ministre du Travail, ni aucune faute qui ait été commise par le Ministre du travail" a riposté François Fillon, Premier Ministre, qui dénonce une véritable "chasse à l’homme". Seule certitude, le fisc a bien remboursé 30 millions d'euros à Liliane Bettencourt en mars 2008 alors qu'Eric Woerth était ministre du Budget dans le cadre du "bouclier fiscale". "Une opération légale", rappelle la ministre de l'Enseignement supérieur, Valérie Pécresse : "'Il y a en France un bouclier fiscal qui fait qu'aucun contribuable français ne peut payer plus de 50 % de ce qu'il gagne en impôt". Le porte-parole du Parti socialiste PS, Benoît Hamon, a dénoncé le "mélange entre les intérêts publics et les intérêts privés", jugeant que ce mode de gouvernement, "ça ne peut plus durer". NDLR. L'Inspection générale des finances (IGF) exerce "une mission générale de contrôle, d’audit, d’étude, de conseil et d’évaluation en matière administrative, économique et financière". A travers ce large domaine de compétence, l’IGF poursuit principalement 2 finalités au service de ses ministres de tutelle comme du Gouvernement dans son ensemble : aider l’Etat à maîtriser ses risques comptables, financiers ou de performance et aider à la prise de décision publique. Le service de l’IGF a en effet une vocation interministérielle. En 2008, 60 % de ses missions ont été commandées par des ministres autres que les seuls ministres en charge de l’économie et du budget. Blogger, webmaster : Conditions d'utilisations Fil-info-France



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