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FRANCE,
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Mercredi 3 mars 2010 :
 
RACISME : Soutenu par François Rebsamen, ex-numéro 2 du Parti socialiste PS, Georges Frêche, président du Conseil régional de Languedoc-Roussillon, a accusé dans le magazine à fort tirage "Voici", l'ex-Premier Ministre de François Mitterrand, Laurent Fabius, d'avoir "toujours été un faux jeton". Georges Frêche, déjà exclu du Parti socialiste, candidat à sa propre succession aux élections régionales qui auront lieu les 14 et 21 mars 2010, avait déclaré à propos de Laurent Fabius" qu'il avait une tronche pas très catholique, une allusion à ses origines juives. Le bureau national du Parti socialiste PS, réuni mardi 23 février 2010 à Paris 17ème, 10 rue de Solférino, avait exclu pour 2 ans, les 59 candidats socialistes inscrits sur la liste de Georges Frêche, président du Conseil régional de Languedoc-Roussillon, accusé d'antisémitisme et de racisme, candidat à sa propre succession aux élections régionales qui auront lieu les 14 et 21 mars 2010. Hélène Mandroux", maire de Montpellier, reste officiellement investie par le PS. Pour la Ligue internationale contre le racisme et l'antisémitisme LICRA, il s’agissait là d’une stratégie délibérée afin de glaner les votes des électeurs du Front National dans la région qu’il convoite. La LICRA avait demandé au Parti Socialiste, régional et national, de ne plus soutenir Georges Frêche. Comme le disait à une autre époque un homme politique, 'il vaut mieux perdre une élection que son honneur'. En désavouant Georges Frêche, et en prenant ainsi le risque de perdre la Région Languedoc-Roussillon, le Parti Socialiste en sortira grandi". Plus de détails : Dijon sous le choc ! François Rebsamen soutient Georges Frêche ; Extrait audio (waw) de la déclaration de soutien à George Frêche de François Rebsamen en qualité de maire et de président d'agglomération ; Vidéo du groupe d'Action Discrète "la Frêche touch" sur George Frêche (Canal +) ; Blog Dijon2007.info > Blogger, webmaster : Copyleft / Conditions d'utilisations Fil-info-France ?

POLICE BAVURES :
3 policiers niçois ont été mis en examen pour "viol aggravé" et un 4ème pour "non assistance à personne en danger" d'une jeune femme mère de famille, qui tentait de se prostituer pour arrondir ses fins de mois. Les policiers ont été placés en garde à vue, mis en examen sous contrôle judiciaire et suspendus en attendant les résultats de l'enquête de l'Inspection générale de la police nationale, l'IGPN, la police des polices. Après avoir été abusée dans un véhicule de police stationnée à proximité de la célèbre Promenade des Anglais, la jeune femme relâchée a composé le 17, le numéro de police secours. Les policiers incriminés ont d'abord nié les faits, y compris le viol collectif (viol en réunion). Puis il ont reconnu des "rapports sexuels" avec "une femme consentante". Les jeunes policiers ont employé la ruse pour faire monter le jeune femme dans le fourgon de police, prétextant la "proximité" d'un rôdeur. Le procureur de la République, Eric de Montgolfier, a précisé qu'il y avait bien eu "menace" à l'encontre de la jeune femme. Le chroniqueur judiciaire Pascal Mourot rappelle que "tout acte de pénétration sexuelle, de quelque nature qu'il soit, commis sur la personne d'autrui par violence, contrainte, menace ou surprise est un viol" et puni de "15 ans de réclusion criminelle", selon l'article 222-23 du Code pénal. Mais, souligne Pascal Mourot, qui est également Secrétaire général de Police-bavures.org, lorsque le viol est commis par des policiers, c'est-à-dire "lorsqu'il est commis par une personne qui abuse de l'autorité que lui confèrent ses fonctions", le viol est puni de "20 ans de réclusion criminelle" selon l'article 222-24. Le viol est également considéré "aggravé" lorsqu'il est commis, comme c'est ici le cas, en réunion, "commis par plusieurs personnes agissant en qualité d'auteur ou de complice ". Plus d'information dans les colonnes du quotidien régional qui a révélé cette affaire Nice-Matin.com

POLICE BAVURES JUSTICE :
Marc Machin, condamné à 18 ans de réclusion criminelle pour meurtre par la Cour d'assises d'appel des Yvelines, s'est présenté mardi 2 mars 2010 devant la Cour de révision, défendu par Maître Louis Balling. Le ministère public, représenté par Hélène Magliano, avocate générale, a demandé l'annulation de sa condamnation tout en demandant un nouveau procès. L'affaire a été mise en délibéré juqu'au 13 avril 2010. En mars 2008, David Sagno se livre à la police en s'accusant du meurtre au Pont de Neuilly de Marie-Agnès Bedot et Maria-Judith Araujo. Les analyses ADN sont venues confirmer les faits. Marc Machin, enfant martyr de l'Assistance publique, avait dénoncé la pression psychologique de la police, des aveux "extorqués" par un policier "manipulateur" de la brigade criminelle de Paris. Après avoir été libéré pour "suspension de peine" le 1er juillet 2008, Marc Machin a été réincarcéré en juin 2009 pour "agression sexuelle" selon la police qui a utilisé les images de vidéosurveillance de la RATP du métropolitain parisien. Blogger, webmaster : Conditions d'utilisations Fil-info-France ?

RWANDA :
Agathe Habyarimana, veuve du président rwandais Juvénal Habyarimana, a été arrêtée mardi 2 mars 2010 aux Courcouronnes dans le département de l'Essonne à la demande du Rwanda qui demande son extradition, à la suite d'un mandat d'arrêt international lancée à son encontre pour son implication dans la planification du génocide rwandais. Le président du Rwanda, Juvénal Habyarimana avait trouvé la mort le 6 avril 1994 lors d'un attentat contre son hélicoptère, le 6 avril 1994 perpétré par des extrémistes hutus, membres de l'entourage proche du chef de l'Etat de l'époque et qui avaient projeté des mois à l'avance son élimination afin de torpiller un accord de partage de pouvoir conclu à Arusha en Tanzanie avec Paul Kagamé. La mort de Juvenal Habyarimana avait conduit au génocide de l'ethnie tutsie par l'ethnie hutue, qui a fait selon l'ONU, 800 000 morts parmi la minorité tutsie et les Hutus modérés. Les militaires français avaient évacué Agathe Habyarimana le 9 avril 1994, peu après le début du génocide. Elle s'était installée au Zaïre et en France, sans aucun titre de séjour. En 1998, le Gabon lui a délivré, sous une fausse identité, un passeport diplomatique. Elle avait déposé en 2004 une demande d’asile auprès de l’Office français de protection des réfugiés et apatrides (OFPRA), qui a été rejetée en 2007. Ce rejet avait ensuite été confirmé par la Commission des recours des réfugiés (aujourd’hui Cour nationale du droit d’asile), en vertu des Conventions de Genève et pour son implication présumée dans la politique génocidaire du régime rwandais. L'arrestation d'Agathe Habyarimana intervient 5 jours après la visite du président français Nicolas Sarkozy au Rwanda, la première d'un président français au Rwanda depuis le génocide. Le Rwanda et la France avaient convenu le 28 novembre 2009 de rétablir leurs relations diplomatiques, rompues par le Rwanda le vendredi 24 novembre 2006, suite au lancement jeudi 23 novembre 2006 de 9 mandats d'arrêt internationaux à l'encontre des proches et du président Paul Kagamé, notamment l'actuel chef d'état-major de l'armée rwandaise James Kabarebe, par le juge antiterroriste français, Jean-Louis Bruguière, pour sa participation présumée à l'attentat contre l'avion de l'ancien président rwandais Juvénal Habyarimana le 6 avril 1994, qui avait déclenché le génocide de 1994. Blogger, webmaster : Conditions d'utilisations Fil-info-France ?



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