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FRANCE, jeudi 7
octobre 2010, police expulsion minorites france
israel, dudi cohen directeur general police
nationale israelienne visite officielle en france
- Jeudi
7 octobre 2010 :
- POLICE EXPULSIONS MINORITES
FRANCE / ISRAEL : Dudi Cohen,
le directeur général de la Police
Nationale israélienne, est en visite
officielle en France afin de rencontrer
ses homologues et de pouvoir
"évoquer leur coopération au plus
haut niveau", confirme l'Ambassade d'Israël
à Paris. Aucune
information sur cette rencontre ne figure
sur le site du Ministère de
l'Intérieur,
ni dans la presse française. Cette
visite intervient après celle de son
homologue français en Israël, Frédéric
Péchenard,
Directeur Général de la Police nationale,
qui a eu lieu en mars 2009, moins de 3
mois après la l'opération
israélienne meurtrière Plomb durci à
Gaza. Accompagné du
colonel Yigal Benshalom, chef de
lunité des "enquêtes
spéciales", dAvraham Edry,
chef du commissariat de Saint Jean
dAcre et de Diane Eldad Shitrit,
chef des "relations
internationales", Dudi Cohen a été
reçu lundi 4 octobre 2010 par Frédéric
Pechenard. "Ensemble, ils ont pu
partager leur expertise, évoquer
létat des échanges entre les 2
polices et les perspectives offertes par
le renforcement de leur
collaboration", affirme le service
diplomatique de l'Etat d'Israël.
Lambassade dIsraël en France
tient à "saluer les bonnes
relations et lexcellente
coopération entre les 2 polices
israéliennes et françaises". La
police israélienne participe activement
au nettoyage ethnique
des populations arabes du Negev en
Palestine, par exemple en prenant
d'assaut mardi 10 août 2010 le site d'un
village bédouin dans le sud d'Israël,
qui avait été rasé en juillet 2010,
dont les habitants avaient commencé à
reconstruire leur habitation. Preuve à
l'appui, la diffusion de la vidéo de
cette opération de police par le
quotidien britannique "The Guardian",
images qui ne manquent de rappeler celles
de l'expulsion des Roms
par la police française
qui ont eu lieu à la même date. Proche
du président de la République Nicolas
Sarkozy qui l'a fait
nommer le 11 juin 2007, Frédéric
Péchenard, directeur de la Police
nationale aux ordres de Brice Hortefeux,
Ministre de l'intérieur, de l'outre-mer
et des collectivités territoriales, est,
selon le quotidien "Le Parisien"
daté jeudi 16 septembre 2010, intervenu
auprès des services de police pour son
fils mineur impliqué dans 2 affaires de
"conduite en état
débriété" et
"d'outrage à agent". Les faits
se sont passés dans le quartier chic du
8ème arrondissement de Paris, aux Champs
Elysées, le 17 février 2009, vers 23
heures. Le fils de Frédéric
Péchenard
ivre s'en prend aux policiers en ces
termes : "Tu fais qu'un métier de
con, je vais te muter à la
circulation" avant de faire violence
à agent, en "poussant une fois
l'agent de police au niveau de la
poitrine avec ses mains" et de
récidiver verbalement "je vais
texploser, tes quune
merde". Le jeune Péchenard est
alors conduit au commissariat du 8ème
arrondissement de Paris "avant
d'être rapidement libéré", relate
"Le Parisien". Comme le veut la
procédure, explique "Police-bavures.org",
Frédéric Péchenard doit reprendre son
fils mineur au commissariat vers 2 heures
15, ce même jour, le 17 février 2009.
Le directeur de la police nationale
s'excuse aux côtés de son fils auprès
des policiers. Mais la procédure normale
ne sera pas suivie. Lofficier de
police judiciaire de permanence cette
nuit-là le confirmera dans un rapport
interne du commissariat : "J'ai
reçu pour consigne de Monsieur X de ne
pas placer l'interpellé en garde à vue,
de ne pas aviser la permanence de nuit du
Parquet et de ne pas auditionner le mis
en cause". Lors de son passage au
commissariat, Frédéric
Péchenard
prend à parti le policier victime de
l'outrage dans une pièce et sans
témoin. Le lendemain matin, tous les
agents en service dans le 8ème sont
convoqués pour une réunion dont le but
est de garder le silence sur cette
"affaire" : "Il ne s'est
rien passé cette nuit-là." Mais le
gardien de la paix injurié maintient sa
plainte pour "outrage à
agent", un délit passible d'une
peine correctionnelle de 2 ans de prison
et 7 500 euros damende. Le parquet
de Paris a reconnu navoir aucune
trace du procès verbal de
la plainte...
Les subalternes de Frédéric
Péchenard au
Ministère de l'Intérieur, place Bauveau,
précisent que "tout cela est faux !
Frédéric Péchenard na jamais
demandé à personne de retirer une
plainte, il na jamais demandé à
personne denterrer une procédure.
Sil sest déplacé dans un
commissariat pour aller chercher son
fils, cest en tant que père".
Le fils de Frédéric Péchenard est-il
à 16 ans un délinquant
multirécidiviste, un réitérant ? Oui,
répond le secrétaire général de Police-bavures.org,
qui nous renvoie au 20 février 2008,
date à laquelle l'hebdomadaire "Le
Canard enchaîné" avait rapporté
qu'il avait grillé un feu rouge à
Paris, puis fait état de la qualité de
son père pour faire "sauter"
les PV, dont il avait écopés, affirmant
déjà "s'en foutre". Frédéric
Péchenard
qui également est professeur associé à
lEcole nationale
supérieure de la police de
Saint-Cyr-au-Mont dOr,
assure des conférences à
lInstitut de criminologie de
lUniversité Paris II
Panthéon Assas. Ses revenus
dépasseraient les 15 000 euros mensuels.
Plus de détails : La police
israélienne rase un village bédouin AFP
France ; 2ème source
britannique si la vidéo française
venait à "disparaître..." du
Web ; En images, étrange
similitude entre les expulsions des Roms
en France et celles des Bédoins en
Israël en juillet 2010 ; Reconnaître les
grades dans la police nationale ; Code de
déontologie de la police nationale ; Code de
déontologie de la police municipale ; Police et droits Blogger,
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