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Offre n° 2


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Jeudi 12 août 2004 :
 
"La ventilation supplémentaire des 2 tunnels à base d'air à haut débit étant incompatible avec une exploitation normale des trains" dans le tunnel sous la Manche, le trafic des trains Eurostar entre la Grande-Bretagne et la France a été suspendu pendant 3 heures a indiqué Eurotunnel, précisant que ce phénomène connu en milieu confiné "n'affectait pas la sécurité".
 
Le Premier ministre Jean-Pierre Raffarin et le ministre d’Etat, ministre de l'Economie, des finances et de l'industrie, Nicolas Sarkozy, se sont rencontrés mercredi soir à Combloux (Haute-Savoie) pour un dîner consacré à la préparation du budget 2005 et à "l'union de la majorité", représentée par l'UMP, Union pour un Mouvement Populaire, sans président après le départ d'Alain Juppé en attente d'une condamnation pénale en appel pour emplois fictifs. Jean-Claude Gaudin, sénateur-maire de Marseille, ancien Ministre de l'Aménagement du Territoire, de la Ville et de l'Intégration, qui assure la présidence par intérim de l'UMP, le parti du Président Chirac, a déclaré, "Le parti a besoin d'un chef qui soit compétent, dynamique, courageux et rassembleur. Nicolas Sarkozy possède ces qualités. Le nier, ce serait nier l'évidence" dans une interview donnée à l'hebdomadaire "Le Point".
 
ANTISEMITISME : Dans l'affaire dite du "lycée Montaigne" du 6ème arrondissement de Paris où 2 enfants d'origine maghrébine auraient malmené et insulté en 2003 un de leur camarade juif, en ayant été exclus en décembre de la même année, après un second conseil de discipline "arrangé" sous la pression, la cour d'appel administrative de Paris a rendu un arrêt impliquant leur réintégration. L'affaire avait été médiatisée à outrance en 2003, sur fond de débat sur le port du voile islamique, notamment par le CRIF, Conseil Représentatif des Institutions Juives de France et la LICRA qui n'avait pas hésité à désigner l'inspiration de ces jeunes d'origine maghrébine, lors de son congrès du 24 janvier 2004, en présence de l'ex-ministre de l'Intérieur Nicolas Sarkozy, comme la racine du mal. La Ligue des Droits de l'Homme LDH, avait, seule contre tous, conclu, dans un rapport à une surrenchère, avant d'être mise en cause par le philosophe Alain Finkielkraut sur RTL en juin 2004, donnant lieu à une réponse de son Président, Michel Tubiana. La LICRA (Ligue Internationale Contre le Racisme et l'Antisémitisme) par la voix de son vice-président Richard Serero, avait qualifié de "ridicule, pitoyable, méprisable" le rapport de la Ligue des droits de l'Homme (LDH). NDLR. Les 2 élèves avaient été exclus par le conseil de discipline de l'établissement le 17 décembre 2003. Une décision annulée le 1er juin 2004 par le tribunal administratif de Paris, et constestée par le ministère de l'Education nationale qui avait fait appel. Plus de détails dans notre édition du vendredi 9 avril 2004 (FRANCE) N° 690/22086.
 
LA CHRONIQUE JUDICIAIRE de Pascal Mourot : La chambre de l'instruction de la cour d'appel de Nancy a renvoyé dans son arrêt la poursuite de la procédure au 30 septembre 2004, en déboutant de toutes demandes visant à enquêter contre Philippe Courroye, magistrat du pôle financier de Paris (Affaires économiques, financières et commerciales) et la juge Isabelle Prévost-Desprez, les parties mises en examen par ce magistrat dans l'affaire des ventes d'armes à l'Angola, alors à feu et à sang, sous embargo de l'ONU et sous le régime de l'actuel président José Eduardo dos Santos : Jean-Christophe Mitterrand, fils aîné de l'ancien président de la République François Mitterrand, l'homme d'affaires Pierre Falcone, l'ex-ministre de l'Intérieur Charles Pasqua, et l'avocat fiscaliste Allain Guilloux, auteur de "Vengeances d'Etat". Ces personnalités avaient publiquement mis en cause l'impartialité du juge Courroye, en particulier Jean-Christophe Mitterrand, mis en examen (inculpé) pour "complicité de trafic d'armes, trafic d'influence par une personne investie d'une mission de service public, recel d'abus de biens sociaux, recel d'abus de confiance et trafic d'influence aggravé", écroué au quartier VIP (Very Important Person) de la prison de la Santé à Paris à Noël 2000, où il avait réveillonné aux côtés de Maurice Papon. Philippe Courroye lui découvrira un compte suisse secret (n° 219 267 PMY) alors crédité de 1,8 million de dollars et dont il a "oublié" d'en faire la déclaration au fisc (impôts). Jean-Christophe Mitterrand avait eu ce mot : "Ce magistrat sue la haine avant d'ouvrir la bouche". Jean-Christophe Mitterrand accepta, pour sortir de prison, le versement d'une caution record d'un demi milliard de centimes, collectée par Danielle Mitterrand, "auprès de la famille et auprès d'amis". Les 4 plaignants accusent les 2 juges d'avoir fabriqué un "faux" en se fondant sur la procédure pénale. Ils auraient antidaté une "ordonnance de soit-communiqué" signée en juillet 2000. NDLR. D'abord déclarée irrecevable à Paris puis à Reims, cette plainte visant à déstabiliser Philippe Courroye et la juge Isabelle Prévost-Desprez, avait été transmise ensuite à un juge de Troyes puis à la chambre de l'instruction de Reims accordant - contre tout attente et à la stupéfaction générale - en octobre 2003, les investigations demandées contre le juge Courroye, consistant notamment à l'auditionner, ainsi que son greffier et opérer à la saisie du disque dur de son ordinateur personnel (plus performant que le matériel mis à sa disposition par la "justice"). Le parquet général (ministère public) avait alors déposé un pourvoi suspensif contre cet arrêt, qui avait été finalement annulé en janvier dernier par la Cour de cassation, renvoyant l'affaire devant la chambre de l'instruction de Nancy. Philippe Courroye instruit plusieurs enquêtes dites "sensibles", visant 3 Français d'origine corse : l'ancien ministre de l'Intérieur Charles Pasqua, son ex-conseiller et ex-préfet du Var, préfet hors cadre, Jean-Charles Marchiani, écroué depuis le 2 août 2004, ainsi que le nationaliste corse Charles Pieri, écroué depuis décembre 2003 pour "abus de biens sociaux, recel et complicité d'abus de biens sociaux, recel d'abus de confiance, association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste, financement du terrorisme et extorsion de fonds". Sa demande de remise en liberté vient d'être rejetée en raison des risques de pression sur les témoins et de trouble à l'ordre public.




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