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Offre n° 2


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400ème jour de détention des 2 journalistes (français) Christian Chesnot et Georges Malbrunot otages en Irak. L'organisation Reporters sans Frontières (RSF) a appelé à une mobilisation "exceptionnelle".

Mercredi 22 décembre 2004 :

La chaîne de télévision satellitaire qatariote, Al-Jazeera, a annoncé mardi que les 2 journalistes français Christian Chesnot et Georges Malbrunot à Bagdad ont été libérés mardi après 4 mois de captivité. Leur enlèvement, le 21 août 2004, avait été revendiqué par l'Armée islamique en Irak. La Présidence de l'Elysée avait ensuite confirmé la nouvelle. Le ministre des Affaires étrangères, Michel Barnier, a quitté Paris mardi soir pour Bagdad pour aller les chercher.

Jeudi 23 décembre 2004 :

Les 2 journalistes français Christian Chesnot, 37 ans, et Georges Malbrunot, 41 ans, otages en Irak depuis le 21 août 2004, libérés mardi, sont arrivés mercredi à l'aéroport militaire de Villacoublay près de Paris où ils ont été accueillis par le Président de la République Jacques Chirac, qui a interrompu ses vacances à Marrakech au Maroc pour l'occasion très médiatisée. Le Premier ministre Jean-Pierre Raffarin a précisé que leur libération n'a fait l'objet d'aucun chantage ou tractation financière. Jacques Chirac a remercié tous les responsables religieux et politiques qui en France et dans le monde ont oeuvré à cette libération et réaffirmé que la France "continuerait à opposer une détermination sans faille à toutes les formes de terrorisme", félicitant la DGSE (Services secrets) "pour la qualité" de son action. "S’en prendre à deux journalistes, c’était prendre en otage la liberté de la presse" a souligné la Ligue des Droits de l'Homme LDH.

L'Assemblée nationale a créé mercredi la Haute autorité de lutte contre les discriminations et pour l'égalité (HALDE) et mis en place des dispositifs contre l'homophobie et le sexisme. Les groupes UMP et UDF (droite, au pouvoir) ont voté pour, les groupes PS (socialistes) et PC (communistes) se sont abstenus. La nouvelle loi donne compétence à la HALDE sur toute forme de discrimination légale, qu'elle soit fondée sur le sexe, la race ou l'origine ethnique, la religion ou les convictions, un handicap, l'âge ou l'orientation sexuelle. Plusieurs parlementaires de droite ont dénoncé des menaces sur la liberté d'expression et la liberté de la presse, voire la naissance d'un "régime communautariste" en France. La loi votée crée "un délit de provocation à la haine, à la violence, à la discrimination" à l'égard de personnes "en raison de leur sexe ou de leur orientation sexuelle", limité toutefois aux discriminations liées à l'emploi, au logement et aux services. Elle prévoit que les associations luttant contre le sexisme et l'homophobie pourront porter plainte pour injure ou diffamation si elles sont déclarées "depuis au moins 5 ans". Elle aligne la répression des injures et diffamations en matière de sexisme et d'homophobie sur celle du racisme et de l'antisémitisme, les rendant passibles d'un an de prison et d'une amende de 45 000 euros.

Samedi 25 décembre 2004 :

Le Conseil constitutionnel a considéré jeudi "qu'en l'état, et au vu des données rassemblées à l'issue de l'instruction à laquelle il a procédé, Serge Dassault ne se trouve dans aucun des cas d'incompatibilité énumérés par l'article L0 146" du code électoral entre son mandat de sénateur et ses fonctions d'entrepreneur privé". Elu le 26 septembre 2004 sénateur UMP de l'Essonne, Serge Dassault est notamment PDG de la holding Groupe industriel Marcel Dassault (GIMD) et président d'honneur de la société Dassault Aviation qui fabrique les avions Mirage et Rafale, et dont l'Etat est client. Il est aussi maire de Corbeil-Essonne et premier patron de presse français (qui possède 30 % de la presse quotidienne régionale, et a racheté avec 82 % du capital en juin 2004 la Socpresse qui édite "Le Figaro" et "L'Express"). Le Conseil Constitutionnel a constaté que "certaines des sociétés dont le capital appartient en partie à M. Dassault entrent dans le champ d'application de cet article, mais il n'y exerce pas de fonction de direction" ajoutant que "les entreprises dont il est effectivement le PDG ne sont pas concernées par l'article L0 146". Plus de détails : Décision n° 2004-19 I - 23 décembre 2004 du Conseil Constitutionnel

Lundi 27 décembre 2004 :

Un engin explosif a été désamorcé vendredi en Corse devant un foyer Sonacotra pour travailleurs immigrés à Ajaccio où résident une centaine de personnes, pour la plupart des Maghrébins, certains installés depuis plus de 10 ans. Une voiture appartenant à un Maghrébin a été également brûlée. Une cinquantaine d'attentats et d'actions à caractère raciste ont été dénombrés par les services de police en un an dans l'ile.




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