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Mercredi 5 mai 2004 :

Le chef du gouvernement italien, Silvio Berlusconi sera reçu mercredi par le président Jacques Chirac. Leur entretien portera sur les relations bilatérales, la situation au Proche-Orient, l'élargissement de l'Union européenne et le projet de constitution européenne.
 
Le Parquet de Paris a ouvert lundi une information judiciaire pour enlèvement et séquestration après la disparition le 16 avril 2004 à Abidjan du journaliste franco-canadien Guy-andré Kieffer.
 
C'est la plus prestigieuse ambassadrice de la France qui vient d'être cédée discrètement au secteur privé, la compagnie aérienne Air France, dirigée par Jean-Cyril Spinetta, par le truchemenent d'une OPE (offre publique d'échange) à laquelle le gourvernement du premier ministre Jean-Pierre Raffarin a donné son feu vert, un rapprochement avec la compagnie aérienne néerlandaise KLM, Royal Dutch Airlines. 41 762 597 d'actions ordinaires ont été apportées par les actionnaires dans le cadre de cette OPE, soit 89,22 % des actions de KLM. L'Etat français, bailleur de fonds, jusque là majoritaire devient minoritaire en ne détenant plus que 44,7 % du capital d'Air France en raison de la création de 45 938 857 actions nouvelles et 41 762 597 bons de souscription et/ou d'acquisition d'action. Cette nouvelle entité permettrait de créer le premier groupe européen de transport aérien à l'heure où le secteur connaît une crise sans précédent en raison des dégâts engendrés par les transporteurs "low cost", (transporteurs à bas prix) et d'une mauvaise conjoncture mondiale.
 
Les associations de chômeurs, dont l'Association Pour l'Emploi, l'Information, et la Solidarité, APEIS, Agir contre le Chômage, AC !, voient "une victoire sans précédent contre le Medef (patronat français) et contre ceux qui prônent l'inéluctabilité et le fatalisme face à l'ordre établi", dans la décision annoncée par Jean-Louis Borloo, Ministre de l'emploi, du Travail et de la Cohésion sociale, de financer par un report de créance de l'Etat sur l'Unedic de 1,2 milliard d'euros, la réintégration dans leurs droits de quelque 600 000 chômeurs d'ici fin 2005 exclus du PARE (Plan d'aide au retour à l'emploi) au 1er janvier 2004. Le ministère de l'Emploi a indiqué dans un communiqué que le gouvernement "lancera le moment venu un dialogue approfondi avec les partenaires sociaux" sur le système d'indemnisation du chômage en quasi faillite en raison d'un déficit de 7 milliards d'euros prévu à très court terme, fin 2004.
 
LA CHRONIQUE JUDICIAIRE DE PASCAL MOUROT : Gérard Longuet, né le 24 février 1946 à Neuilly-sur-Seine (Haut-de-Seine), 58 ans, sénateur UMP de la Meuse, ministre délégué aux Postes et Télécommunications dans le gouvernement Chirac de 1986 à 1988, ministre de l'Industrie du gouvernement Balladur en 1993, ancien président du Parti républicain (PR, devenu Démocratie Libérale), comparaît depuis 3 jours devant le tribunal correctionnel de Paris, aux côtés de Michel Mauer, 73 ans, ancien P-dg de la société immobilière Cogedim pour "recel d'abus de biens sociaux et recel de contrefaçon" d'un montant de 1,138 million de francs (plus de 173 000 euros) perçus de la société Avenir 55 en rétribution de prestations de conseil présumées fictives en faveur de la société immobilière Cogedim entre 1989 et 1990. Lundi, le président du tribunal Michel Desplan s'était étonné du rapport coût/durée des conseils fournis par Gérard Longuet qui selon ses calculs dépassaient les 6 000 euros l'heure (+ de 40 000 F) ! L'ancien ministre de l'industrie a rétorqué que ses "conseils stratégiques" à la Cogedim, étaient le fruit de ses "connaissances" et son "expérience". Comble pour Gérard Longuet, l'accusation de plagiat d'un rapport (recel de contrefaçon) d'Agnès Huet, partie civile. Un rapport tellement secret que personne n'en a jamais entendu mot à la Cogedim, prétendue bénéficaire. La procureure adjointe, Catherine Pignon (ministère public) rappelle qu'il avait été demandé dans ce dossier un non-lieu (de poursuivre) confirmant la demande de la relaxe de Gérard Longuet. Catherine Pignon a même salué "l'enseignement retenu des conseils de Gérard Longuet" par Michel Mauer. La procureure, qui comme dans l'affaire du ministre socialiste Dominique Strauss-Khan, a pris ouvertement la défense de l'accusé oubliant parfois son rôle, (?) allant même plus loin, quand au plagiat du livre sur le "concept d'immeubles intelligents" écrit par Agnès Huet, estimant que "les conditions légales n'(étaient) pas réunies pour demander réparation", confortant l'ancien ministre en déclarant "on n'a pas connaissance du degré de protection qu'accorde le ministère" à ce type d'études (publiques). Comparaissent également Jean Philippet, 58 ans, PDG d'Exergie qui aurait rédigé une partie des rapports et Bertrand Pancher, 45 ans, ancien président UMP du conseil général de la Meuse, soupçonné d'avoir bénéficié d'un emploi fictif à Exergie. Ndlr. Gérard Longuet mis en cause dans plusieurs affaires de "recel de corruption" avait dû démissionner du gouvernement d'Edouard Balladur en 1994. Déjà jugé pour recel d'abus de crédit pour la construction de sa villa de Saint-Tropez, il avait été relaxé (blanchi) 4 ans plus tard.
 
Ouverture du procès de l'affaire de pédophilie d'Outreau devant la cour d'assises du Pas-de-Calais à Saint-Omer, où seront jugés 17 adultes, dont 6 femmes, de 24 à 67 ans, accusés d'avoir violés, maltraités, forcés de regarder des cassettes pornographiques, de 1995 à 2000, 18 enfants, âgés de 3 à 12 ans au moment des faits, dont leurs propres enfants. Les crimes (code pénal) se sont déroulés dans l'appartement des époux Delay dans une HLM de la Tour du Renard, un quartier populaire d'Outreau, dans la banlieue de Boulogne-sur-Mer (Pas-de-Calais). Parmi les prévenus mis en examen pour "viols aggravés" ou "viols accompagnés de torture ou actes de barbarie" des "notables locaux" dont un huissier de justice qualifé de "vicieux" et de son épouse que le procureur de la république, Gérald Lesigne, s'était acharné à innocenter en demandant un non-lieu (de poursuivre devant cette juridiction populaire). L'huissier de justice incarcéré 2 ans, avait été remis en liberté sous contrôle judiciaire après plusieurs semaines de grève de la faim et d'hospitalisation. Selon l'un des accusés, des soirées spéciales étaient enregistrées sur cassettes vidéos par 2 propriétaires d'un sex-shop d'Ostende en Belgique. Ndlr. Une affaire de viols aggravés, révélatrice de la misère, avec des enfants de deuxième ou troisième génération de chômeurs confronté à un couple d'huissier sans aucune moralité qui plutôt que de dénoncer le sordide s'investit dans l'infamie de la perversion. Une France misérable qui croule sous les affaires de moeurs et de crimes les plus abjectes amplifiées par la diffusion par la chaine mal cryptée (avait reconnu à une époque le Conseil Supérieur de l'Audiovisuel, CSA), "Canal Plus" qui diffuse des films pornographiques, et dont certains viols, bien réels eux, sont des répliques des films diffusés. Des films qui présentent la femme comme un objet consentant, soumise et toujours interprétée comme tel dans l'esprit perverti des auteurs de viols collectifs dit "tournantes". Une perversion plus présente à Paris qu'ailleurs où elle est érigée en véritable système pornographique de la pensée (Jack Lang, ex-ministre socialiste de la culture, y présentait "la pornographie, comme un art comme un autre"). Un monde politique immoral qui vampirise la jeunesse actuelle en se l'offrant avec l'argent du contribuable comme dans le cas du conseiller du Premier ministre Raffarin, Dominique Ambiel, surpris avec une prostituée roumaine mineure (voir édition du 24 avril 2004) et dont l'état - le maire de Paris, Bertrand Delanoë, premier proxénète de France - en sont les bénéficiaires puisqu'il reconnaît le porno et la prostitution en le soumettant à l'impôt et à toutes les taxes légales, voire même aux redressements fiscaux, est un monde déchu ! Mais peut-on vraiment échapper à ce fléau ? Non. "La pornographie n'est pas le sexe, besoin naturel. C'est l'exploitation du sexe, du vice en amont et de la traite des êtres humains en aval, un véritable proxénétisme d'état qui encaisse ses dividendes, un crime contre l'humanité".
 
Procès en cour d'assises de la Gironde d'Alain Diaz accusé du meurtre du petit Larbi Fanousse, 11 ans, disparu le 4 décembre 2001, alors qu'il vendait des billets de tombola dans la cité des Aubiers, au nord de Bordeaux et retrouvé mort dans une benne à ordures dans un terrain vague, à 200 mètres de la cité des Aubiers. En 1997, il avait été condamné à 18 mois de prison, dont 12 avec sursis, avec obligation de soins pour des agressions sexuelles sur deux garçons de 6 et 9 ans. Annie Gourgue, présidente d'une association de protection de l'enfance et de lutte contre la pédocriminalité, La Mouette, a annoncé son intention de déposer plainte contre le psychiatre qui suivait depuis 1983 le psychopathe constamment dans "un état de dangerosité extrêmement important" et de "risque de récidive quasi immédiate" selon les experts psychiatriques. Alain Diaz nie tous les faits. Le président de la cour, Michel Regaldo-Saint-Blancard, lui lance alors : "On retrouve des cheveux et du sang de Larbi à votre domicile, on retrouve votre sperme sur votre combinaison qui entourait son corps. Arrêtons cet interrogatoire qui n'a pas de sens. Expliquez-vous !" Diaz rétorque "Je n'y suis pour rien dans cette histoire, je n'y suis pour rien". AVERTISSEMENT : "Toute personne accusée d'un acte délictueux est présumée innocente jusqu'à ce que sa culpabilité ait été légalement établie au cours d'un procès public..." selon, cet extrait de l'article 11 de la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme.
 
Une croix gammée et des slogans néonazis "Ein Volk, ein Reich, ein Führer, 59 ans, Sieg Heil" (un peuple, un empire, un guide, 59 ans, anniversaire la mort d'Hitler - salut nazi) ont été découverts sur un mur mitoyen de la synagogue de Valenciennes (Nord). Le rabbin "choqué" a déposé plainte.
 
La maire d'Athènes, Dora Bakoyannis, à 100 jours des Jeux Olympiques, en visite promotionnelle lundi à Paris, a assuré que "90 % des sites sont prêts" ajoutant avoir dépensé 3 fois le budget de Sydney : 666 millions d'euros uniquement pour la sécurité, les athlètes israéliens et français seront accompagnés de gardes du corps. Aucun projet d'attentat n'a encore été découvert ou déjoué.




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