- SOMMAIRE
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Mercredi 25 mai 2005 :
- La
Direction générale de l'aviation civile
française (DGAC) a annoncé mardi que
"la France, les Pays-Bas, l'Allemagne et la
Suisse ont décidé de lever conjointement
l'interdiction de vol décrétée depuis le
milieu du mois de mai 2005 contre la compagnie
aérienne turque Onur Air".
Dans son communiqué, la DGAC précise :
"Cette décision est le fruit de discussions
menées en commun avec les autorités turques, à
l'issue desquelles la compagnie et ces mêmes
autorités se sont engagées à mettre en oeuvre
un plan d'action pour améliorer la sécurité
des vols". Les Pays-Bas avaient été le
premier pays à interdire le 12 mai 2005 le
décollage et l'atterrissage des avions d'Onur
Air sur leur territoire, pour des raisons de
sécurité. Voir notre édition du 14 mai 2005 (Turquie) et notre
édition du 16 mai 2005 (France - Transport -
Air)
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- CONSTITUTION
- NON : Selon un sondage de l'Institut
Ifop réalisé pour
l'hebdomadaire "Paris Match", 54 % des
Français affirment qu'ils voteront
"Non" au référendum sur le projet de Constitution européenne, du 29 mai
2005. 78 % des personnes interrogées estiment
qu'ils sont aujourd'hui sûrs de leurs choix.
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- CONSTITUTION
- OUI - DROITE : Bernadette Chirac, Première
dame de France en visite mardi à l'hôpital de
la Pitié-Salpétrière, à Paris,
en compagnie du ministre de la Santé, Philippe Douste-Blazy, a mis en
garde contre un "non" au référendum
sur le projet de Constitution européenne du 29 mai
2005 qui "fragilisera - pensons déjà à
ça - la position du chef de l'Etat quand il ira
dans des sommets internationaux, n'importe où
dans le monde." Poursuivant : "La
France qui a dit non à l'Europe, je ne veux pas
y croire. Jusqu'au dernier moment, je crois au
oui." L'épouse du Président de la
République, Jacques Chirac, a
également déclaré : "La place de la
France dans l'Europe et dans le monde dépend
beaucoup de la réponse" qui sera donnée
dimanche. Philippe Douste-Blazy, dont Bernadette
Chirac a affirmé être "très admirative à
son égard", le considérant comme "un
très grand ministre" a déclaré qu'il ne
voyait "pas comment la France peut se
rapetisser, s'isoler. Au contraire, la France a
besoin de jouer dans la cour des grands. Ce
qu'elle fait aujourd'hui grâce au président de
la République." Philippe Douste-Blazy est
désormais un candidat de choix à Matignon (Premier ministre) où l'on
s'attend au départ de Jean-Pierre Raffarin
début juin 2005.
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- CONSTITUTION
- OUI - GAUCHE : L'ancien Premier ministre socialiste Lionel
Jospin, qui appelle à ne pas "prendre
l'Europe en otage", a rappelé mardi soir,
que le "non" constitue une
"impasse" alors que le "oui"
est un "levier". Précisant : "La
démarche que je préconise, que je propose aux
Français, c'est d'abord de voter le traité pour
que l'Europe ne soit pas affaiblie et que la
France ne soit pas isolée et puis ensuite de se
concentrer justement sur l'essentiel,
c'est-à-dire faire confiance à la France et à
ses alliés pour peser de tout son poids, pour
faire bouger les politiques européennes, parce
que là sont les questions essentielles" ;
"Il faut parler croissance, il faut parler
emploi, il faut mener une grande politique de
recherche, il faut défendre nos intérêts
commerciaux, on le voit face à la Chine, il faut
jouer un rôle dans la mondialisation pour la
réguler mieux" ; "C'est sur ces
politiques concrètes qu'il faut se battre"
; "Il est bien évident que si on a une
majorité anti-libérale en France à partir de
2007 ce sera bien sûr plus facile de le
faire". Lionel Jospin a dénoncé les
"tenants du non", de "l'extrême
droite à l'extrême gauche" en passant par Laurent Fabius, (socialiste partisan du 'non')
déclarant : "Qu'est-ce qu'on va en faire si
les Français s'exprimaient dans ce sens ? On va
les mélanger dans un shaker ? On va l'agiter ?
On va demander au président de la République,
que l'on veut paraît-il sanctionner par
ailleurs, de présenter ce shaker du 'non' à nos
partenaires européens sidérés ?" ;
"Je pense qu'une telle attitude non
seulement va isoler la France mais même va nous
laisser incompris par les autres
Européens".
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- SUITE
CONSTITUTION - OUI - GAUCHE : Noël
Mamère, député Vert de Gironde, qui
s'est prononcé en faveur du "OUI" au
référendum constitutionnel qui aura lieu le 29
mai 2005, "participe activement" à la
campagne des Verts pour le "OUI".
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- CONSTITUTION
- NON - DROITE : Le Front National partisan
du 'non' propose aux internautes qui
"désirent rire un peu durant la campagne du
référendum", l'intégralité de l'Appel de Cochin, signé
par Jacques Chirac" devenu fervent partisan
du 'oui'.
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- REFERENDUM
CONSTITUTION - INFORMATIONS : Jusqu'au
vendredi 27 mai 2005, 8 partis politiques sont
autorisés à faire campagne : PS-PRG, parti socialiste PS (OUI)
de François Hollande, parti radical de gauche PRG (OUI)
de Jean-Michel Baylet, le parti
communiste français, PCF (NON)
présidé par Robert Hue, (secrétaire général
Marie George Buffet), les Verts (OUI) de
Yann Wehrling, l'Union pour un mouvement
populaire UMP (OUI) de
Nicolas Sarkozy, l'Union pour la démocratie
française, UDF (OUI) de
François Bayrou, le Mouvement pour la France MPF (NON)
de Philippe De Villiers, le Rassemblement pour la
France RPF (NON) de Charles Pasqua et
le Front National FN (NON) de
Jean-Marie Le Pen.
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- JUSTICE
- CRISE : Le "procès satirique" et
symbolique du Garde des Sceaux, ministre de la
Justice, Dominique Perben, organisé
par les sections locales du Syndicat de la magistrature (SM), du Syndicat
des avocats de France (SAF) et
de la Ligue des droits de l'Homme, s'est
déroulé mardi à la Maison de l'avocat de Bordeaux, en
Gironde. Dominique Perben était jugé par
contumace (absence du prévenu) pour
"atteinte aux droits de l'Homme" suite
à "ses réformes de la législation pénale
entreprises depuis 2002". Le ministre de la
Justice est accusé d'avoir "fait de la
prison la seule réponse pénale adéquate",
d'avoir "remis en cause les principes du
procès équitable avec la multiplication des
procédures du plaider coupable" et
"porté atteinte aux droits la défense en
généralisant les procédures d'exception".
La "hiérarchisation outrancière des
parquets" a été dénoncée à ce procès
qui avait été censuré une première fois le
mercredi 18 mai 2005 sur décision du président
du Tribunal de Grande Instance TGI de Bordeaux,
et à la demande du procureur de la République
de la Ville, Bertrand de Loze. (Lire notre édition du jeudi 19 mai
2005) Dominique Perben,
"défendu" par l'avocat bordelais
Raymond Blet, a été symboliquement condamné à
une "interdiction définitive du territoire
judiciaire".
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- ECONOMIE
- OCDE : La reprise économique prévue par
l'Organisation pour la coopération et
le développement économique (OCDE) ne
s'est pas concrétisée et a dû revoir à la
baisse ses prévisions de croissance économique
pour ses 30 pays membres, dont la France. Les
prévisions de croissance de 2,9 % et 3,1 % en
novembre pour les années 2005 et 2006 ont été
revues à 2,6 % et 2,8 %. L'OCDE prévoit sur une
croissance du PIB français de seulement 1,4% en
2005. Le taux de chômage (10,2 % actuellement)
devrai rester stable à 10 % de la population
active.
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- EMPLOI
- SOLIDARITE : Patrick Mayo, 50 ans,
cadre au chômage, parti de Fontainebleau
(Seine-et-Marne) le 20 avril 2005, a réussi sa
"Marche pour l'emploi des seniors" de 1
000 kilomètres qu'il effectue sans moyen à
travers la France dans le but de "porter le
message des revendications des seniors, laissés
pour compte en matière d'emploi". Il est
arrivé avec son équipe de soutien à Strasbourg le mardi
24 mai 2005 devant le siège du Parlement européen. Il sera
à Paris, le mardi 25 mai 2005, pour un
"rendez-vous" devant devant le siège
du MEDEF (partonat
français).
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- RACISME
- EMEUTES RACIALES : Des émeutes raciales ont
éclaté dans le quartier Saint-Jacques, à Perpignan,
(Pyrénées-Orientales) en
réprésailles au lynchage de Mohamed Bey-Bachir,
29 ans, par 4 gitans qui ont roué de coups le
Maghrébin avant de le poursuivre pour l'achever
à coups de barre de fer à l'intérieur d'un
restaurant où il s'était réfugié. Jean-Paul Alduy (Sénateur-Maire
UMP de Perrpignan) avait évoqué dimanche 22 mai
2005 "un lynchage barbare ignoble à la
suite d'une banale altercation autour d'une place
de parking". Sur place, toutes les polices,
municipales et nationales sont mobilisées pour
tenter de désamorcer une situation jugée
"explosive". Les leaders communautaires
appellent au calme. Les voitures de police et le
véhicule du procureur de la République,
Jean-Pierre Dreno, ont été accueillis par des
pierres. Jean-Pierre Dreno a déclaré : "La
vengeance est inadmissible. La justice fait son
travail. Les 3 meurtriers présumés ont été
arrêtés 3 heures après les faits. Il faut que
ceux qui connaissent les éléments criminels
témoignent, les faits sont trop graves pour que
la loi du silence continue dans n'importe quelle
communauté". Aucun couvre feu ni état
d'urgence à Perpignan - où des coups de feu ont
été entendus et des vitrines de magasins ont
été endommagées au centre ville en vue de
pillage - n'ont été décrétés par la Préfecture de la région
Languedoc-Roussillon. La brigade anti-criminalité BAC demeure
mobilisée à la recherche d'hommes armés.
Mohamed Bey-Bachir sera inhumée en Algérie.
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