SOMMAIRE
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Rappel des faits :

Le réseau de télévision américain CBS a diffusé mercredi 28 avril 2004 les photos de prisonniers irakiens maltraités et humiliés par des soldats américains dont des femmes. Le général Mark Kimmitt, chef adjoint des opérations militaires en Irak, a annoncé lors d'une conférence de presse depuis Bagdad mercredi la mise en cause de 6 militaires. Une enquête avait été diligentée en janvier 2004 à la suite du témoignage d'un soldat qui avait signalé ces maltraitances en fournissant des photos. Voir notre édition du 22 mars 2004 (Irak).

Lundi 23 février 2009 : La prison d'Abou Ghraïb, près de Bagdad, qui a pris le nom de "Prison centrale de Bagdad", sous contrôle américain, mondialement célèbre après que le réseau de télévision américain CBS ait révélé le mercredi 28 avril 2004, les photos de prisonniers irakiens, maltraités, torturés et humiliés par des soldats américains, dont des femmes, a été officiellement inaugurée samedi 21 février 2009 et rendue aux autorités irakiennes après une entière rénovation. Elle peut accueillir 12 000 détenus. 14 000 prisonniers irakiens sont aux mains des Américains dans d'autres prisons en Irak. Conformément à l'accord de sécurité (Status Of Forces Agreement, SOFA), qui donne une base juridique à la présence militaire américaine après l'expiration du mandat de l'ONU au 31 décembre 2008, qui prévoit le retrait total des troupes américaines d’Irak d’ici à fin 2011, signé entre l'Irak et les Etats-Unis, le 12 décembre 2008, 50 prisonniers irakiens sont libérés tous les jours. L'accord avait été approuvé le 16 novembre 2008 par le gouvernement irakien avec les voix de 27 des 28 ministres présents. 10 des 38 membres du Conseil des ministres étaient absents et s'étaient faits excuser. Le parlement avait adopté le texte jeudi 27 novembre 2008 avec 148 voix pour, sur les 198 députés présents, et 35 contre. Copyright www.fil-info-france.com/

Vendredi 15 mai 2009 : Le président Barack Obama a déclaré, mercredi 13 mai 2009 dans un discours prononcé à Washington, qu'il s'opposait à la publication d'une série de 44 photos montrant des sévices qui auraient été pratiqués par des soldats américains dans des prisons en Irak ou en Afghanistan sous la présidence de George W. Bush. Barack Obama a estimé que la publication de ces photos, ordonnée par la justice, "ne servirait qu'à enflammer les théâtres de combat, à mettre en danger les forces américaines et à compliquer notre tâche dans des endroits comme l'Irak et l'Afghanistan". Le président américain avait pourtant annoncé vendredi 24 avril 2009 que le Pentagone allait rendre publique, avant le 28 mai 2009, "des centaines" de photos prouvant que des sévices et tortures ont été pratiquées par du personnel américain sur des prisonniers dans les prisons d'Irak et d'Afghanistan, sous l'administration du président George W. Bush. Cette mesure intervient après un procès intenté en 2004 par l'Union des libertés civiles américaine ACLU, American Civil Liberties Union, à la suite duquel le Pentagone a autorisé la diffusion de ces photos. Les organisations de défense des droits de l'homme ont critiqué cette décision.

Mardi 18 août 2009 : La femme soldat américaine, Lynndie England, condamnée à 3 ans de prison aux Etats-Unis le mardi 27 septembre 2005 pour "complot", "mauvais traitements sur détenus" et "indécence" sur des prisonniers irakiens à la prison d'Abou Ghraïb près de Bagdad, qui devait discuter au cours d'un Forum d'anciens combattants organisé vendredi 14 août 2009 à la Bibliothèque du Congrès à Washington, de sa biographie, écrite par Gary S. Winkler et qui s'intitule "Torturés : Lynndie England, Abou Ghraïb et les photographies qui ont choqué le monde", a dû annuler sa prestation en raison de "menaces" et de "vives protestations". David Moore, vétéran de la guerre du Vietnam, qui organisait la rencontre, a déclaré que cette annulation "montre que "la liberté d'expression aux Etats-Unis est bien morte". David Moore a également annulé 3 autres conférences : une sur le harcèlement sexuel au sein de l'armée, une autre sur l'activiste anti-guerre Cindy Sheehan, dont le fils Casey a été en Irak et une avec le procureur qui a instruit l'affaire Lynndie England et qui doit sortir un livre l'année prochaine. La jeune femme, accusée de sévices sur des prisonniers irakiens à la prison d'Abou Ghraib, en Irak, avait fait la une des journaux qui ont révélé des photos la montrant tenant un prisonnier en laisse, ou posant tout sourire devant des prisonniers irakiens nus placés en pyramide. Elle s'est excusée pour ces photos affirmant avoir "été manipulée par son petit ami, le caporal Charles Graner, qui prenait les photos" et dont elle a eu un enfant. Elle fait partie des 11 soldats à avoir été reconnus coupables de méfaits à Abou Ghraïb. Blogger, webmaster : Conditions d'utilisations Fil-info-France ?

ANNEE 2008

Lundi 2 juin 2008 : Le chef des opérations de détention de l’armée américaine en Irak, le général Douglas Stone, a affirmé dimanche 1er juin 2008 "avoir amélioré les conditions de détention" dans les 2 prisons qu'elle gère encore, Camp Cropper près de Bagdad et Camp Bucca, dans le sud du pays, et "une politique de transparence dans ses prisons en Irak". 21 000 personnes y sont détenues. La presse internationale avait mis au jour les sévices, tortures et humiliations infligées aux détenus irakiens dans la prison d'Abou Ghraib près de Bagdad.

Mercredi 16 mai 2007 N° 1660/2305

ETATS-UNIS/IRAK : Le seul officier américain, inculpé fin avril 2006 de mauvais traitements infligés à des prisonniers, d'entrave à la justice, manquement au devoir, fausses déclarations aux enquêteurs et conduite déplacée pour un officier, dans le scandale de la prison irakienne d'Abou Ghraïb, près de Bagdad, le lieutenant-colonel Steven Jordan, 51 ans, qui dirigeait le centre des interrogatoires de l'armée américaine à Abou Ghraïb, a comparu mardi 15 mai 2007 à l'audience du tribunal militaire de Fort McNair à Washington. Les avocats de Steven Jordan ont fait valoir que les enquêteurs n'avaient pas correctement informé leur client de ses droits. Le président du tribunal a jugé cet argument recevable et a diminué la peine de prison encourue par l'accusé, la faisant passer de 22 à 16 ans. Le procès a été reporté au 20 août 2007 avec une nouvelle audience préliminaire le 10 juillet 2007.

Mardi 25 juillet 2006 N° 1407/22803

ETATS-UNIS/IRAK : Dans un rapport de 53 pages, rendu public dimanche 23 juillet 2006 et intitulé "Pas de sang, pas de bavure : Récits de soldats sur les sévices infligés aux détenus en Irak" (en anglais : "No Blood, No Foul: Soldiers’ Accounts of Detainee Abuse in Iraq"), l'organisation de défense des droits de l'homme Human Rights Watch (HRW) a révélé que les prisonniers détenus par les forces américaines en Irak ont continué d'être torturés de façon systématique et autorisée après le scandale d'Abou Ghraïb ( ! photos choquantes) en 2004. La torture était, selon John Sifton, auteur du rapport, "une pratique bien établie et apparemment autorisée dans les procédures de détention et d'interrogatoires" américaines en Irak. Outre les témoignages de soldats américains, HRW affirme avoir fondé son rapport sur "des memorandums et des déclarations faites sous serment qui proviennent de dossiers classifiés". Les victimes, notamment les détenus de Camp Nama, une "installation interdite d'accès près de l'aéroport de Bagdad", n'étaient pas enregistrées auprès du Comité international de la Croix-Rouge, constituant une violation du droit international. Les sévices en question se traduisaient par de multiples "techniques brutales autorisées par le commandement militaire" et même requises par la hiérarchie pour obtenir du renseignement. "Ces témoignages contredisent les affirmations du gouvernement américain selon lesquelles la torture et les sévices en Irak n'étaient pas autorisés et constituaient des exceptions", souligne John Sifton. Le rapport de Human Rights Watch paraît au moment précis où les responsables de l’Administration Bush et les dirigeants du congrès mènent un débat passionné sur l’applicabilité des Conventions de Genève au traitement des détenus. Il démontre de façon saisissante les abus qui surviennent lorsque ces normes internationales élémentaires ne sont pas respectées. Lire le communiqué de presse d'Human Rights Watch
(Source Fil-info-France)

Vendredi 2 juin 2006 N° 1362/2258

ETATS-UNIS/IRAK/ABOU GHRAIB : Après 16 heures de délibération, après son procès qui s'est ouvert le 22 mai 2006, le jury de la cour martiale de Fort Meade, dans l'Etat du Maryland, composé de 4 officiers et 4 soldats, a prononcé l'acquittement du sergent Santos A. Cardona, 31 ans, en ne le reconnaissant coupable que d'un seul chef d'accusation sur les 7 qui pesaient contre lui. Le sergent Santos A. Cardona était accusé d'avoir maltraité des prisonniers, d'avoir manqué à son devoir, d'agression et d'avoir laissé son chien, sans muselière, terroriser des détenus en 2003 et en 2004 dans la prison d'Abou Ghraïb ( ! photos choquantes) à Bagdad en Irak. Il risquait jusqu'à 16 ans et demi de prison. Le jury l'a reconnu coupable d'avoir menacé avec un chien des détenus irakiens. Il risque un maximum de 3 ans et demi de prison et un renvoi de l'armée ou une rétrogradation. 10 soldats américains ont déjà été condamnés pour les humiliations révélées par des photos-chocs de détenus nus, empilés, cagoulés, tenus en laisse ou menacés par des chiens à la prison d'Abou Ghraïb en Irak. Le comité contre la torture des Nations unies avait rappelé le vendredi 19 mai 2006,que l'usage de chiens pendant les interrogatoires constituait une violation des traités signés par les Etats-Unis. Plus de détails : Lire notre édition du 23 mai 2006 (Etats-Unis)
(Source Fil-info-France)

Mardi 23 mai 2006 N° 1353/2249

ETATS-UNIS : Le procès du sergent Santos Cardona, âgé de 32 ans, l'un des dirigeants de la prison de Guantanamo, s'est ouvert lundi 22 mai 2006 devant la Cour martiale, jugé pour sévices présumés sur des prisonniers irakiens à la prison irakienne d'Abou Ghraïb ( ! photos choquantes). Il est accusé de les avoir maltraités, d'avoir manqué à son devoir, d'agression et d'avoir terrorisé des détenus avec son chien sans muselière en 2003 et en 2004. Il risque jusqu'à 16 ans de prison. Rappelons que le 28 avril 2004, la presse a diffusé une série de photos montrant les mauvais traitements, sévices et actes de torture infligés aux prisonniers irakiens par des militaire américains. Plus de détails : Lire notre édition du 7 mars 2006 ; Le rapport d'Amnesty International en date du 6 mars 2006 : "Au-delà d’Abou Ghraib : la détention et la torture en Irak" (en anglais : Beyond Abu Ghraib : Detention and Torture in Iraq)
(Source Fil-info-France)

Samedi 29 avril 2006 N° 1333/22729

ETATS-UNIS/IRAK : Le lieutenant-colonel Steven Jordan, ancien responsable à la prison irakienne d'Abou Ghraïb ( ! photos choquantes), près de Bagdad, la capitale, chargé des interrogatoires, à la fin de l'année 2003, accusé d'avoir contraint des prisonniers à se mettre nus et de les avoir menacés avec des chiens d'attaque, a été inculpé pour cruauté et mauvais traitements. Plus de détails : Rapport d'Amnesty International du 6 mars 2006 "Au-delà d’Abou Ghraib : la détention et la torture en Irak" (en anglais : Beyond Abu Ghraib: Detention and Torture in Iraq) ; Lire notre édition du 7 mars 2006
(Source Fil-info-France)

Mardi 14 mars 2006 N° 1293/22689

ETATS-UNIS : Le procès en cours martiale du sergent Michael Smith, 24 ans, maître-chien de l'armée américaine inculpé de sévices sur des détenus à la prison irakienne d'Abou Ghraïb s'est ouvert lundi au Maryland. Il est accusé d'avoir utilisé son chien pour harceler et menacer des détenus en les forçant à uriner et déféquer sur eux en 2003 et 2004. Il risque jusqu'à 24 ans de prison.
(Source Fil-info-France)

Samedi 11 mars 2006 N° 1291/22687

IRAK : Les quelque 4 500 détenus de la prison irakienne d'Abou Ghraïb ( ! photos choquantes), près de Bagdad, la capitale, sous contrôle américain, vont être "transférer d'ici les 3 prochains mois vers un autre centre de détention à Camp Cropper, près de l'aéroport de Bagdad, a indiqué jeudi 10 mars 2006 le porte-parole américain chargé des centres de détention, le lieutenant-colonel Keir-Kevin Curry, qui a ajouté que la prison d'Abou Ghraib sera ensuite fermée. Rappelons que le 28 avril 2004, la presse a diffusé une série de photos montrant les mauvais traitements, sévices et actes de torture infligés aux prisonniers irakiens par des militaire américains. Plus de détails : Lire notre édition du 7 mars 2006 ; Le rapport d'Amnesty International en date du 6 mars 2006 : "Au-delà d’Abou Ghraib : la détention et la torture en Irak" (en anglais : Beyond Abu Ghraib : Detention and Torture in Iraq)
(Source Fil-info-France)

Jeudi 16 février 2006 N° 1271/22667

AUSTRALIE : La télévision publique australienne SBS (Special Broadcasting Service) a diffusé des photos inédites "qui montrent toute l'horreur des mauvais traitements infligés à des détenus à la prison d'Abou Ghraib, en Irak". Selon la chaîne de télévision australienne, "ces photos font actuellement l'objet d'une bataille juridique aux Etats-Unis afin d'empêcher leur publication". Et d'ajouter : "Prises en même temps que les fameuses photos d'Abou Ghraib, qui avaient fait l'objet d'une fuite dans la presse en 2004, ces images montrent de nouveaux abus : homicide, torture et humiliation sexuelle". SBS conclut : "L'ampleur des mauvais traitements révélée par ces photos laisse penser que la torture et les abus qui ont eu lieu à Abou Ghraib en 2004 étaient vraiment pires que ce qui est actuellement su".
(Source Fil-info-France)

ANNEE 2005

Mardi 15 novembre 2005 N° 1191/22587

ETATS-UNIS : Le magazine "Time" a révélé dans son édition de dimanche, publiant plusieurs documents, dont le rapport d'autopsie rédigé par le Département de la Défense, que "des agents de la CIA ont apparemment cherché à dissimuler les circonstances de la mort d'un "prisonnier fantôme" irakien alors qu'il était interrogé à la prison d'Abou Ghraib. Le "Time" indique que le prisonnier, Manadel al-Jamadi, avait été enlevé par des commandos de marine américains (SEAL) le 4 novembre 2003, après avoir été suspecté de détenir des explosifs et d'avoir participé à un attentat contre un centre de la Croix-Rouge à Bagdad, faisant 11 morts. Il avait été incarcéré à Abou Ghraib comme "prisonnier non répertorié" ou "prisonnier fantôme". Il est mort après une heure et demie d'interrogatoires de "blessures infligées par des coups violents" et d'"asphyxie", selon les documents obtenus par Time. Des photos de soldats américains souriants, accroupis sur le cadavre de Jamadi, faisaient partie des clichés qui ont conduit à la révélation fin avril 2004 du scandale des abus commis à Abou Ghraib fin 2003. Plus de détails : Photos des humiliations subies par les prisonniers irakiens à la prison d'Abou Graïb à Bagdad en Irak. ( ! ) Lien déconseillé aux personnes sensibles ; Un an après Abou Ghraib, la torture perdure

Jeudi 29 septembre 2005 N° 1151/22547

ETATS-UNIS : La jeune femme soldat, Lynndie England, 22 ans, jugée mardi 27 septembre 2005 pour "complot", "mauvais traitements sur détenus" et "indécence", a été condamnée à 3 ans de prison. La jeune femme, accusée de sévices sur des prisonniers irakiens à la prison d'Abou Ghraib, en Irak, avait fait la une des journaux qui ont révélé des photos montrant Lynnie England tenant un prisonnier en laisse, ou posant tout sourire devant des prisonniers irakiens nus placés en pyramide. Elle s'est excusée pour ces photos affirmant avoir "été manipulée par son petit ami, le caporal Charles Graner, qui prenait les photos" et dont elle a eu un enfant.
(Source Fil-info-France)

Samedi 14 mai 2005 1033/22429

Janis Karpinski, ex-général de réserve américaine qui avait dirigé la prison irakienne d'Abou Ghraïb ( ! photos choquantes) à Bagdad en Irak, dégradée le 5 mai 2005 au rang de colonel sur décision du président américain George W. Bush, après avoir été reconnue coupable de manquement au devoir et vol par une enquête militaire, a accusé le général Geoffrey Miller, ancien commandant de la prison militaire sur la base américaine de Guantanamo à Cuba jusqu’au moment où il fut envoyé à Abou Ghraïb avec l’ordre "d’augmenter l’efficacité des opérations d’emprisonnement", d'être l'initiateur de méthodes utilisées pour humilier les détenus irakiens. Janis Karpinski n'a pas exclu, dans une interview exclusive accordée à la chaîne de télévision ABC News, que des abus y soient encore commis.
(Source Fil-info-France)

Mardi 3 mai 2005 1023/22419

ETATS-UNIS : La soldate américaine Lynndie England, 22 ans, jugée en Cour martiale sur la base de Fort Hood au Texas pour sévices sur des détenus irakiens de la prison irakienne d'Abou Ghraïb à Bagdad, a plaidé coupable pour une série d'accusations, dont mauvais traitement de prisonniers, manquement au devoir et gestes obscènes, lundi, à l'ouverture de son procès. Lors de la publication de photos choquantes, fin avril 2004, sur le traitement de prisonniers irakiens à la prison d'Abou Ghraïb à Bagdad par la presse du monde entier, elle apparaissait montrant le mot "violeur" écrit sur les fesses d'un détenu. Sur un autre cliché, elle tient, tout sourire, un Irakien nu en laisse. Le père de son enfant, né en octobre 2004, le caporal Charles Graner, considéré comme le principal responsable des sévices, a été condamné en janvier à Fort Hood à 10 ans de prison.
(Source Fil-info-France)


ANNEE 2004

Jeudi 26 août 2004 809/22205

ETATS-UNIS : Un rapport interne de l'Armée de Terre sur les sévices et mauvais traitements infligés aux prisonniers irakiens détenus dans la prison d'Abou Ghraïb à Bagdad a été rendu public mercredi. Il a "mis au jour de graves fautes et une perte des valeurs morales", a déclaré le général Paul Kern, chef de la commission d'enquête militaire. 27 agents de l'unité de renseignement de la prison d'Abou Ghraïb ont encouragé ou fermé les yeux sur certains mauvais traitements infligés à des détenus irakiens. 8 autres membres de l'unité ont eu connaissance des sévices mais n'en ont pas informé leur commandement. L'ensemble de ces personnels pourraient subir des sanctions disciplinaires pour ces abus commis entre fin juillet 2003 et début février 2004. Les enquêteurs recommandent également la prise de possibles sanctions à l'encontre de 5 gradés. Il leur est reproché d'avoir créé les conditions propices à la survenue de ces exactions. Le rapport fait une distinction entre les sévices décrits par les photographies à l'origine du scandale, qui seraient le fait d'un nombre réduit de gardiens et de soldats, et les mauvais traitements infligés lors d'interrogatoires. Le rapport accuse "d'autres agences gouvernementales" (terme employé par le Pentagone pour désigner la CIA) : "Il est clair que les pratiques d'interrogatoire prônées par d'autres agences gouvernementales ont conduit à une perte de responsabilité à Abou Ghraïb".
(Source Fil-info-France)

Mercredi 4 août 2004 790/22186

ETATS-UNIS : Lynndie England, réserviste de 21 ans, poursuivie pour sévices infligés à des détenus irakiens à la prison d'Abou Ghraïb, a comparu mardi, à Fort Bragg en Caroline du Nord, avec 5 autres soldats, devant un jury fédéral qui sera chargé de déterminer s'ils doivent ou non passer devant une cour martiale. Lynndie England avait été photographiée souriante aux côtés de détenus nus en position humiliante ( ! ). Accusée de mauvais traitements sur des prisonniers, d'avoir désobéi aux ordres et d'actes indécents, elle encourt jusqu'à 38 ans de prison. Les avocats de la défense ont expliqué que la jeune femme avait suivi les ordres de ses supérieurs et que le gouvernement américain avait fait d'elle un bouc émissaire. Lors de l'audience, un enquêteur militaire a estimé que les soldats impliqués avaient "agi pour rigoler".
(Source Fil-info-France)

Mercredi 23 juin 2004 754/22150

La commissaire ukrainienne aux Droits de l'Homme, Nina Karpatchova, a indiqué mardi que 2 marins ukrainiens, condamnés l'an dernier à 7 ans de prison en Irak pour contrebande de pétrole et récemment transférés dans une prison ukrainienne, avaient été "torturés" à la prison d'Abou Ghraib, près de Bagdad.
(Source Fil-info-France)

Samedi 29 mai 2004 733/22129

Des "détenues de sécurité" irakiennes ont été victimes d'humiliations et de viols dans la prison d'Abou Ghraib et certaines se sont suicidées ou ont été assassinées par leur famille pour laver le déshonneur, d'après des associations de défense des droits de l'Homme et des témoignages. Selon le Comité international de la Croix-Rouge (CICR), il y avait en octobre 2003 une trentaine de détenues dans la prison d'Abou Ghraib, et seulement 5 début mai. Selon le général Kimmitt, chef adjoint des opérations militaires de la coalition, il y a actuellement 78 détenues en Irak, mais aucune à Abou Ghraib. La plupart des femmes détenues sont accusées d'avoir eu des responsabilités au sein du parti Baas de Saddam Hussein ou de financer la guérilla. Selon Imane Khamas, qui dirige à Bagdad l'ONG International Occupation Watch Center, les témoignages des femmes sont extrêmement difficiles à recueillir car, dans une société traditionnelle comme celle de l'Irak, le viol d'une femme déshonore toute la famille. "Dans notre société, une femme préfère mourir pour laver son honneur que de souiller celui de sa famille de sa tribu", a souligné Mme Khamas. La plupart des femmes détenues sont accusées d'avoir eu des responsabilités dans le parti Baas de Saddam Hussein ou de financer actuellement la guérilla.
(Source Fil-info-France)

Samedi
22 mai 2004 727/22123

Le "Washington Post" a publié vendredi de nouveaux témoignages sur les sévices infligés par l'armée américaine aux prisonniers irakiens de la prison d'Abou Ghraib montrant notamment des détenus irakiens "contraints de marcher à quatre pattes et d'aboyer comme des chiens, de dénoncer l'islam, de consommer du porc ou de l'alcool, de se masturber devant des femmes soldats, ou ont été menacés de viol ou encore de récupérer leur repas dans les toilettes".
(Source Fil-info-France)

Mercredi 19 mai 2004 724/22120
 
Un soldat américain de 24 ans, Jeremy Sivits, doit comparaître mercredi devant une cour martiale à Bagdad dans l'affaire des sévices infligés aux détenus irakiens de la prison d'Abou Ghraib. Il est accusé d'avoir pris la photo de prisonniers irakiens nus ( avertissement ! ) forcés à former une pyramide humaine. 3 chefs d'accusation ont été retenus contre lui : complot, avec 6 autres personnes, visant à maltraiter des détenus ; manquement au devoir pour avoir négligé de protéger des détenus ; mauvais traitements envers un détenu qu'il a obligé à se mettre sur un "tas" de détenus.
(Source Fil-info-France)

Samedi 15 mai 2004 721/22117
 
GRANDE-BRETAGNE : Le quotidien londonien Daily Mirror a présenté vendredi ses excuses pour avoir publié de "fausses" photographies, censées montrer des soldats britanniques exerçant des sévices contre des prisonniers irakiens. Le rédacteur en chef du journal, Piers Morgan, a démissionné. La Direction du journal a déclaré : "il existe à présent suffisamment de preuves faisant penser que ces photographies sont fausses et que le Daily Mirror a été l'objet d'un canular délibéré et malveillant".
(Source Fil-info-France)

Lundi 22 mars 2004 674/22070

Un responsable militaire américain a annoncé qu'après "enquête criminelle", 6 soldats américains ont été accusés de "différents crimes" (NDLR. mauvais traitements) sur des prisonniers irakiens dans la prison d'Abou Ghraib, à Bagdad. "Ils vont être poursuivis pour "conspirations, négligences, cruautés, mauvais traitements et agressions". 13 soldats américains ont comparu depuis mai 2003 devant une cour martiale pour "différents crimes". 7 ont été exclus de l'armée tandis que les autres ont été condamnés à des peines de prison allant de 2 à 6 mois.
(Source Fil-info-France)


Plus de liens :

Photos prises à la prison d'Abou Ghraïb qui révèlent de nouveaux abus, réalisées le 15 février 2006 par une chaîne de télévision australienne, SBS (Special Broadcasting Service)

Etats-Unis : Abou Ghraib, la “partie visible de l’iceberg” par Human Rights Watch - 27 avril 2005 -

Un an après Abou Ghraib, la torture perdure - Amnesty International - 28 avril 2005 -

Human Rights Watch : Abou Ghraib, Darfour: il faut exiger des poursuites en justice - 13 janvier 2005

Amnesty International : ETATS-UNIS : Actes de cruauté et brutalités : crimes de guerre à Abou Ghraïb - 7 mai 2004








 


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