SOMMAIRE

RWANDA, archives 2007, rwanda, paul, kagame, violations, droit, homme, police, autorites, rwandaises, génocide, 1994, tribunal, penal, international, rwanda, TPIR, Célestin, Kabanda, MDR, Mouvement, Démocratique, Républicain, Faustin, Twagiramungu, radio, mille, collines, medias, haine, proces, bernard, makusa, Juvénal, Habyarimana, président, burundais, Cyprien, Ntaryamira, Front, patriotique, rwandais, FPR








2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012


LES ARCHIVES 2007 DU RWANDA

Lundi 22 janvier 2007 : L'organisation de défense des droits de l'homme, Human Rights Watch (HWR) a publié lundi 22 janvier 2007 un rapport d'une vingtaine de pages intitulé "Meurtres dans la partie est du Rwanda", qui demande à la police et aux autorités judiciaires rwandaises "de garantir une application rapide et efficace de la loi pour traiter les meurtres récents de participants au système judiciaire pour le génocide connu sous le nom de gacaca" après le meurtre de plusieurs rescapés du génocide de 1994. Selon HWR, "les meurtres de rescapés du génocide coûtent des vies humaines et sont une menace pour l’exécution de la justice. La façon de traiter cette menace, c’est une application rapide et efficace de la loi, et non des meurtres commis en représailles. Ceux-ci ont été rares dans le passé, mais s’ils deviennent plus fréquents, ils pourraient encourager un nouveau cycle de violence". Les autorités rwandaises ont indiqué que 16 rescapés du génocide avaient été tués en 2005 et en septembre 2006. Mais les groupes de rescapés évaluent leur nombre à une vingtaine par an au cours des dernières années. Human Rights Watch conclut : "Une enquête efficace et indépendante sur ces morts des detenus est essentielle. Dans toute société, les morts survenues sous la garde de représentants des forces d’ordre doivent être soumises à l’examen le plus minutieux. Les policiers tout comme les citoyens doivent rendre compte des crimes qu’ils auraient commis".

Lundi 5 mars 2007 : Un ancien policier rwandais, Wenceslas Haruna Ngendahayo, a été condamné à 30 ans de prison, pour son rôle dans le génocide de 1994, lors d'une tribunaux populaires "gacaca" siégeant à Muhanga à 50 kilomètres au sud de Kigali, la capitale.

Samedi 7 avril 2007 : L’ancien président rwandais Pasteur Bizimungu a été libéré de prison vendredi 6 avril 2007, après avoir été grâcié par son successeur Paul Kagamé. Pasteur Bizimungu était incarcéré depuis 2002. Il avait été condamné en juin 2004 à une peine de 15 ans de prison pour menace à la sécurité nationale, corruption et incitation aux divisions ethniques. Il avait toujours proclamé son innocence. Pasteur Bizimungu, qui est de l'ethnie hutu, avait dirigé le Rwanda après le génocide de 1994. Il a démissionné en 2000, suite à un différend avec le dirigeant du Front patriotique rwandais, Paul Kagamé.

Jeudi 19 avril 2007 : Dans une requête adressée mercredi 18 avril 2007 devant la Cour internationale de Justice siégeant à La Haye aux Pays-Bas, le Rwanda a déposé une plainte contre la France estimant que les mandats d'arrêts du juge français Jean-Louis Bruguière contre des proches du président Paul Kagame "violaient sa souveraineté".

Vendredi 11 mai 2007 : Le gouvernement a lancé mardi 8 mai 2007 une campagne, qui devrait durer 2 ans, visant à la destruction de 11 millions de plantations de caféiers contaminés par des agents pathogènes. Les arbres détruits seront remplacés par 44 millions d'autres de type "amélioré pour une croissance rapide", sur des périmètres aménagés par l'Etat, selon un communiqué de l'Office de commercialisation de café (OCIR-CAFE), qui précise que la production annuelle du café au Rwanda est en chute progressive depuis 1986. Le Rwanda produisait environ 43 000 tonnes de café par an. Ce chiffre est tombé à seulement 18 000 tonnes, en 2006.

Jeudi 7 juin 2007 :
Un journaliste ougandais, Robert Mukombozi, journaliste d'investigation du quotidien gouvernemental (rwandais), "The New Times", accusé d'espionnage par les autorités rwandaises, s'est réfugié à la résidence de l'ambassadeur des Etats-Unis à Kigali pour échapper à une arrestation. Il a indiqué avoir été renvoyé de son poste quelques jours auparavant, pour avoir fait des "allégations fantaisistes" à l'égard du lieutenant-colonel Joseph Nzabamwita, le chef des services de sécurité externes du Rwanda.

Mercredi 13 juin 2007 : Pour la première fois dans l'histoire du Tribunal pénal international pour le Rwanda (TPIR), le procureur en chef, Hassan Bubacar Jallow, a déposé une requête pour renvoyer devant la justice rwandaise le dossier d'un ancien inspecteur de police judiciaire rwandais pendant le génocide de 1994, dans la commune de Kivumu, dans l'ancienne préfecture de Kibuye, dans le nord-ouest du Rwanda. Officiellement mis en accusation le 3 juillet 2001, le prévenu est poursuivi notamment pour génocide, complicité de génocide et extermination.

Samedi 23 juin 2007 : Le procureur général du Rwanda, Martin Ngoga, a annoncé vendredi 22 juin 2007 sur les ondes de la radio gouvernementale, Radio Rwanda, qu'Isaac Kamali, qui travaillait au ministère des Travaux publics pendant le génocide de 1994 et résidait à Kigali, a été arrêtés aux Etats-Unis mercredi 20 juin 2007 avec un passeport français. Le Rwanda, qui a rompu ses relations diplomatiques avec la France en novembre 2006, accuse l'Etat français d'avoir joué un rôle dans le génocide de 1994 et de vouloir en protéger les auteurs.

Vendredi 27 juillet 2007 : La loi abolissant la peine de mort pour tous les crimes, y compris ceux de génocide a été promulguée mercredi 25 juillet 2007. L'abolition de la peine capitale était l'une des conditions posées par le Tribunal pénal international pour le Rwanda (TPIR) pour transférer devant la justice rwandaise des accusés devant initialement être jugés par le tribunal international pour leur participation présumée au génocide de 1994.

Lundi 20 août 2007 : Un militant rwandais des droits de l'Homme, membre de la Ligue rwandaise pour la promotion et la défense des droits de l’Homme (LIPRODHOR), François-Xavier Byuma, condamné le 27 mai 2007 à 19 ans de prison après avoir été reconnu coupable, entre autres, d’"association de malfaiteurs" et "coups" contre une femme tutsie pendant le génocide de 1994, a vu sa peine confirmée en appel par un tribunal de Kigali. François-Xavier Byuma est également président de l'association "Turengere Abana", ("Protégeons les enfants") qui, dans un rapport, affirme que le juge Sudi Imanzi, président du tribunal gacaca de Biryogo, est impliqué dans un viol perpétré sur une fillette.




Retour Rwanda

Retour sommaire

 

 


QUOTIDIEN
INDEPENDANT

( ! ) Liens en bleu
CONDITIONS D'UTILISATION



> Retour à l'index ?
> Fil info par email ?
> Fil info sur votre site ?
> Rechercher sur ce site ?

HIER PASSIF ?
AUJOURD'HUI ACTIF !
DEVENEZ CORRESPONDANT
de PRESSE (bénévole)
Vous disposerez
librement
de votre page Internet...
Voir conditions
d'obtention
de la carte :
ICI

- Publicité -




 
Rappel : ces deux signes «» placés en bas de chaque page vous permettent de naviguer d'un numéro à un autre.