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LES ARCHIVES 2008 DE LA COREE DU NORD

Vendredi 4 janvier 2008 : Une association humanitaire sud-coréenne, "Good Friend Organization", a annoncé jeudi 3 janvier 2008 qu'un homme, dont le nom n'a pas été communiqué, présenté en tant que membre du Parlement nord-coréen, et ancien héros du travail nord-coréen, responsable d'une coopérative agricole, a été condamné à mort pour avoir détourné des produits agricoles d'une exploitation non autorisée, et exécuté par balles avec 2 de ses collègues le 5 décembre dans la ville de Pyongsong, à 30 kilomètres au nord de la capitale Pyongyang.

Samedi 5 janvier 2008 : Les autorités nord-coréennes ont affirmé vendredi 4 janvier 2008 avoir fourni un inventaire de leur programme d’armement nucléaire, conformément à l’accord international conclu en février qui prévoyait la remise de ce document avant le 31 décembre 2007. Washington avait déclaré que la Corée du Nord n'avait pas encore remis ce document.

Vendredi 1er février 2008 : Sung Kim, directeur du bureau des affaires coréennes du département d'Etat américain, est arrivé jeudi 31 janvier 2008 à Pyongyang la capitale pour tenter de persuader les autorités nord-coréennes de déclarer tous ses programmes nucléaires.

Jeudi 7 février 2008 : Christopher R. Hill, secrétaire d'Etat américain adjoint aux Affaires asiatiques, a indiqué mercredi 6 février 2008 lors d'un témoignage devant une commission du Congrès que la Corée du Nord a terminé la désactivation de ses installations nucléaires, ajoutant toutefois que la Corée du Nord n'avait pas encore présenté aux négociateurs une déclaration "complète et exacte" de ses divers programmes nucléaires.

Samedi 29 mars 2008 : Le porte-parole du ministère des Affaires étrangères a annoncé que la Corée du Nord a procédé vendredi 28 mars 2008 à des tirs d'essai de missiles de courte portée, "un exercice de routine", selon le ministère. Pyongyang menace de reporter son processus de dénucléarisation, conclu par un accord le 13 février 2008, "si les Etats-Unis continuent d’affirmer de façon insistante que ce qui n’existe pas existe et qu’ils retardent le règlement de la question nucléaire" rappelant "très clairement que nous ne développons pas de programme à base d’uranium enrichi et que nous n’avons pas fourni une assistance nucléaire à quelque pays que ce soit".

Mercredi 2 avril 2008 : L'agence de presse officielle Korean Central News Agency (KCNA) a annoncé lundi 31 mars 2008 que la Corée du Nord (République populaire démocratique de Corée, RPDC) a accusé les Etats-Unis et et la Corée du Sud d'avoir mené plus de 200 opérations d'espionnage aérien à son encontre en mars 2008.

Vendredi 4 avril 2008 : Les autorités nord-coréennes ont annoncé mercredi 2 avril 2008 qu’elles cessaient tout dialogue avec la Corée du Sud et fermaient sa frontière aux Sud-Coréens à la suite du refus de Séoul en Corée du Sud de présenter ses excuses après des propos du général en chef sud-coréen Kim Tae-young, interprétés par la Corée du Nord comme une allusion à une attaque militaire préventive. Kim Tae-young aurait indiqué que Séoul lancerait des frappes contre les installations nucléaires nord-coréennes si le régime communiste montrait des signes indiquant qu’il comptait attaquer le Sud au moyen d’armes nucléaires.

Mardi 15 avril 2008 : Le quotidien officiel du régime communiste, Rodong Sinmun, a publié dans son édition du lundi 14 avril 2008 une déclaration du gouvernement qui présente le nouveau président sud-coréen, Lee Myung-Bak comme "un homme d’affaires qui gère les questions entre la Corée du Nord et du Sud comme le ferait un marchand de commerce". Et d'ajouter que Pyongyang ne ferait "jamais des affaires" avec des personnes "perfides".

Lundi 28 avril 2008 : La flamme olympique est arrivé lundi 28 avril 2008 à Pyongyang la capitale où son passage de 12 kilomètres sera accueilli par des centaines de milliers de personnes, selon un communiqué officiel.

Lundi 12 mai 2008 : Le diplomate américain, Sung Kim, directeur des affaires coréennes au département d'Etat américain, à la tête d'une délégation décidée à poursuivre les négociations sur la dénucléarisation de la péninsule nord-coréenne, entreprise au terme d'un accord signé en 2007 avec les parties engagées (Corée du Nord, Corée du Sud, Etats-Unis, Japon, Chine, Russie) a regagné la Corée du Sud, samedi 10 mai 2008, avec 7 cartons contenant près de 18 000 pages de documents datant de 1986 et comprenant des comptes-rendus de fonctionnement d'un réacteur de 5 mégawatts et des opérations de traitement du combustible du complexe de Yongbon, où la Corée du Nord a produit du plutonium.

Samedi 31 mai 2008 : La Corée du Nord a procédé vendredi 30 mai 2008 au lancement de 3 missiles à courte portée dans la Mer Jaune au large du comté de Jeungsan, à 40 kilomètres à l'ouest de Pyongyang. Un communiqué officiel précise que ce tir "fait partie d'exercices militaires normaux destinés à tester la performance des missiles et à améliorer leurs capacités opérationnelles".

Mercredi 11 juin 2008 : Le directeur des affaires coréennes au département d’Etat américain Sung Kim s’est rendu à Pyongyang mardi 10 juin 2008 afin de discuter avec des responsables nord-coréens des prochaines étapes de la dénucléarisation de la Corée du Nord.

Mercredi 25 juin 2008 : Selon l'agence officielle de presse, KCNA, "la normalisation des relations entre la République populaire démocratique de Corée (RPDC) et le Japon est dans l'intérêt des deux pays et des deux peuples". KCNA a condamné "les tentatives de la droite japonaise de bloquer l'établissement des relations entre la RPDC et le Japon" précisant que la normalisation des relations entre les 2 pays font partie de l'accord de pourparlers à 6 (Chine, Corée du Nord, Corée du Sud, Etats-Unis, Japon, Russie) conclu le 13 février 2007 aux termes duquel la Corée du Nord s'engage à arrêter définitivement son programme nucléaire en échange d'une aide énergétique.

Vendredi 27 juin 2008 : La Corée du Nord a rendu publique jeudi 26 juin 2008 une déclaration détaillant ses programmes nucléaires. Les Etats-Unis ont indiqué qu'il s'agissait "d'un pas dans la bonne direction" tout en se disant "très sceptique" à l'égard de la Corée du Nord. Le président américain George W. Bush a indiqué que son administration allait lever les sanctions commerciales prises à l'encontre de Pyongyang en vertu de la loi sur le commerce avec l'ennemi, et notifier le Congrès de son intention de retirer dans les 45 jours la Corée du Nord de la liste noire du Département d'Etat des organisations terroristes.

Samedi 28 juin 2008 : Les autorités nord-coréennes ont procédé à la destruction vendredi 27 juin 2008 d'une tour de refroidissement de son réacteur nucléaire de Yongbyon, d'une hauteur de 30 mètres, en présence d'un responsable du département d'Etat américain et de techniciens américains. 16 journalistes des 5 pays qui participent aux négociations avec la Corée du Nord sur sa dénucléarisation (Chine, Etats-Unis, Japon, Corée du Sud et Russie) ont été autorisés à assister à la démolition. Aucune conférence de presse n'a été organisée et les télévisions n'ont pas été autorisées à filmer autre chose que la destruction. Le premier ministre japonais Yasuo Fukuda a estimé hier que la destruction de la tour constitue un "premier pas" vers la dénucléarisation.

Mardi 1er juillet 2008 : Le Programme alimentaire mondial (PAM) a annoncé lundi 30 juin 2008 avoir signé un nouvel accord avec la République populaire démocratique de Corée (RPDC) qui lui permettra de fournir une aide alimentaire à plus de 5 millions de personnes qui souffrent de la faim dans le pays.

Samedi 5 juillet 2008 : Les autorités nord-coréennes ont menacé vendredi 4 juillet 2008 de suspendre leur programme de démantèlement de leur programme nucléaire tant que "ses partenaires n'auront pas rempli leurs engagements". Pyongyang affirme avoir désactivé 80 % des ses capacités nucléaires et n'avoir reçu que 40 % de l'aide énergétique promise lors d'un accord conclu le 13 février 2007 qui promettait la livraison d'un million de tonnes de pétrole et d'une normalisation des relations avec les Etats-Unis.

Samedi 12 juillet 2008 : Un soldat nord-coréen a abattu, vendredi 11 juillet 2008, une touriste sud-coréenne de 53 ans qui avait pénétré dans une zone interdite, conduisant Séoul à suspendre un programme touristique en Corée du Nord. C’est le premier accident de ce genre à survenir au mont Geumgang, qui est ouvert aux touristes sud-coréens depuis en 1998.

Mercredi 27 août 2008 : L'agence officielle de presse, KCNA, a annoncé mardi 26 août 2008, que la Corée du Nord a interrompu le démantèlement de ses installations nucléaires, n'excluant pas de remettre en service son principal réacteur, en représailles au refus américain de la retirer de sa liste des Etats soutenant le terrorisme.

Jeudi 4 septembre 2008 : L'agence de presse sud-coréenne, Yonhap, a annoncé mercredi 3 septembre 2008 que la Corée du Nord (République populaire démocratique de Corée, RPDC) a commencé à réactiver son principal réacteur nucléaire à Yongbyon. Après avoir accepté de geler son programme nucléaire, la Corée du Nord avait annoncé mardi 26 août 2008, avoir interrompu le démantèlement de ses installations nucléaires, n'excluant pas de remettre en service son principal réacteur, en représailles au refus américain de la retirer de sa liste des Etats soutenant le terrorisme.

Jeudi 25 septembre 2008 La Corée du Nord a expulsé mercredi 24 septembre 2008 les inspecteurs de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) du site de retraitement de son complexe nucléaire de Yongbyon et a retiré tous les scellés apposés par l'Agence.

Vendredi 26 septembre 2008 : Le vice secrétaire d'Etat américain Christopher Hill, a indiqué jeudi 25 septembre 2008 que la Corée Nord refusait tout contact avec les Etats-Unis portant sur le démantèlement de ses sites nucléaires. La Corée du Nord a annoncé le 26 août 2008 avoir suspendu le démantèlement de ses installations nucléaires décidé lors des discussions menées depuis 2003 avec 5 autres pays (Chine, Corée du Sud, Etats-Unis, Japon, Russie) et expulsé mercredi 24 septembre 2008 les inspecteurs l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) du site de retraitement de son complexe nucléaire de Yongbyon et a retiré tous les scellés apposés par l'Agence, accusant les Etats-Unis de ne pas tenir leur engagement de retirer la Corée du Sud de la liste des Etats soutenant le terrorisme, un classement qui l'empêche de bénéficier d'aides américaines et bloque les prêts d'organisations internationales.

Lundi 29 septembre 2008 : S'exprimant samedi 27 septembre 2008 devant l'Assemblée générale de l'ONU à New York aux Etats-Unis, le vice-ministre des affaires étrangères de la Corée du Nord (République populaire démocratique de Corée, RPDC), Pak Kil Yon, que "les Etats-Unis ont maintenant suspendu le retrait de la Corée du Nord de leur liste des Etats soutenant le terrorisme sous prétexte de vérification, après avoir pourtant déclaré que la RPDC n'était pas un Etat soutenant le terrorisme". Le vice-ministre a ajouté : "L'insistance des Etats-Unis à une inspection unilatérale de la RPDC est une exigence de voyou pour désarmer unilatéralement la RPDC, l'autre partie en conflit, en ignorant son engagement à la dénucléarisation de la totalité de la péninsule coréenne". Pak Kil Yon a conclu : "Maintenant que les Etats-Unis ont rompu l'accord, la RPDC prend inévitablement des contre-mesures sur la base du principe de 'l'acte pour l'acte'. La RPDC continuera à faire tous les efforts sincères vers la dénucléarisation de la totalité de la péninsule coréenne mais ne restera pas indifférente à une tentative d'insulter notre dignité et de violer notre souveraineté".

Jeudi 2 octobre 2008 : Christopher Hill, vice secrétaire d'Etat pour l'Asie orientale et le Pacifique, est arrivé mercredi 1er octobre 2008 à Pyongyang la capitale dans le but de convaincre les autorités nord-coréennes de reprendre son programme de dénucléarisation. Pyongyang avait annoncé le 26 août 2008 avoir suspendu le démantèlement de ses installations nucléaires décidé lors des discussions menées depuis 2003 avec 5 autres pays (Chine, Corée du Sud, Etats-Unis, Japon, Russie) et expulsé mercredi 24 septembre 2008 les inspecteurs l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) du site de retraitement de son complexe nucléaire de Yongbyon et a retiré tous les scellés apposés par l'Agence, accusant les Etats-Unis de ne pas tenir leur engagement de retirer la Corée du Nord de la liste des Etats soutenant le terrorisme, un classement qui l'empêche de bénéficier d'aides américaines et bloque les prêts d'organisations internationales.

Vendredi 10 octobre 2008 : La Corée du Nord a accusé jeudi 9 octobre 2008 la Corée du Sud d'avoir envoyé un bâtiment de guerre en mer Jaune, frontière maritime entre les 2 Corées, qualifiant cet envoi de "provocation" et de "situation critique qui peut dégénérer en affrontement armé". La Corée du Sud considère que la frontière maritime entre le Nord et le Sud de la péninsule passe par la "ligne de séparation" établie unilatéralement par les militaires américains, sous le drapeau de l'ONU, après la guerre de Corée de 1950-1953. Cette frontière n'est pas reconnue par les autorités nord-coréennes. ** L'AIEA, Agence internationale de l'énergie atomique, a annoncé jeudi 9 octobre 2008 que les autorités nord coréennes ont interdit l'accès aux installations du centre de recherche de Yongbyon à ses inspecteurs, ajoutant qu'ils resteront dans la zone tant qu'ils n'auront pas reçu d'informations supplémentaires de la part de la Corée du Nord.

Lundi 13 octobre 2008 : Aussitôt l'annonce faite par les Etats-Unis de retirer la République populaire démocratique de Corée (RPDC, Corée du Nord) de la liste des Etats soutenant le terrorisme, les autorités nord coréennes ont annoncé qu'elles reprenaient leur processus de dénucléarisation.

Mercredi 15 octobre 2008 : Après le retrait de la Corée du Nord de la liste noire des pays soutenant le terrorisme, effectué par les Etats-Unis le samedi 11 octobre 2008, les autorités nord coréennes ont annulé mardi 14 octobre 2008 la circulaire interdisant aux inspecteurs de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) de contrôler les installations du complexe nucléaire de Yongbyon.

Mercredi 12 novembre 2008 : L'agence catholique d'informations asiatiques (UCAN, Union of Catholic Asian News), a annoncé mardi 11 novembre 2008 qu'un prêtre catholique, le franciscain Paul Kim Kwon-soun, célébrera à la fin du mois de décembre 2008, la première messe depuis 60 ans dans un centre de bienfaisance à Pyongyang, la capitale. Le prêtre sera également l'aumônier des employés de la première entreprise conjointe fondée par les 2 Corées. Paul Kim Kwon-soun a reçu un visa touristique qui doit être prolongé tous les 2 mois. Selon l'église catholique, environ 3 000 catholiques résident actuellement en Corée du Nord, pratiquant leur foi uniquement chez eux.

Jeudi 13 novembre 2008 : La Corée du Nord a annoncé mercredi 12 novembre 2008 qu'elle allait fermer sa frontière terrestre avec la Corée du Sud à partir du 1er décembre 2008. Elle accuse la Corée du Sud d'avoir porté la confrontation entre les 2 pays "au-delà du niveau de danger". Le gouvernement sud coréen avait annoncé qu'il adopterait une "ligne plus dure" si la Corée du Nord ne renonçait pas à son programme nucléaire.

Jeudi 11 décembre 2008 : Le Fonds des Nations Unies pour l'Alimentation et l'Agriculture (FAO) et le Programme alimentaire mondiale (PAM) ont publié mardi 9 décembre 2008 un rapport conjoint qui révèle que près de 40 % des Nords-Coréens, soit 8,7 millions d'habitants, pour la plupart des enfants, des femmes enceintes, des mères allaitantes et des personnes âgées, ont besoin d'une aide alimentaire d'urgence, la production agricole ne pouvant pas satisfaire les besoins alimentaires de base de sa population pour 2008. Des experts de la FAO et du PAM, qui avaient effectué une mission en République populaire démocratique de Corée (RPDC, Corée du Nord) du 9 au 24 octobre 2008, ont conclu que "malgré les bonnes conditions météorologiques et le rude labeur des agriculteurs et de nombreux citadins, il n'a pas été possible de surmonter les graves pénuries d'engrais et de carburant. Les perspectives sont sombres pour l'an prochain (NDLR. 2009), avec un déficit important d'aliments de base qui ne seront qu'en partie couverts par les importations commerciales et les avances d'aide alimentaire". Les besoins d'aide alimentaire pour nourrir près de 9 millions de personnes sont estimés à 800 000 tonnes jusqu'à la prochaine récolte en octobre 2009 alors que selon le rapport, la production vivrière totale est de 4,21 millions de tonnes pour la campagne de commercialisation 2008/2009, qui va de novembre 2008 à octobre 2009, soit un déficit d'environ 836 000 tonnes. Ce déficit céréalier est dû en partie à un manque de fertilité des terres causés par des pénuries d'intrants, des phénomènes météorologiques extrêmes et des dysfonctionnements du marché. Le rapport conclut que la production intérieure ne pourra satisfaire les besoins vivriers par habitant qu'à hauteur de 142 kg en moyenne, contre les 167 kg nécessaires pour une alimentation saine, entraînant une réduction des rations alimentaires du système de distribution publique, principale source de nourriture pour environ 70% de la population. (Reproduction interdite)




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