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Cote d'Ivoire, Albert Tevoedjre
Juge en
Côte d'Ivoire : Désarmer la Désarmer la
violence de Épiphane Zoro-Bi
La
restauration du multipartisme
end'Houphouët-Boigny en
Côte-d'Ivoire, ou La double mort
d'Houphouët-Boigny de Diégou
Bailly
- Félix
Houphouët et la Côte-d'Ivoire de Marcel
Amondji
- LES ARCHIVES AVRIL 2004 DE
LA COTE D'IVOIRE
- Vendredi 2 avril 2004 : Le
ministre de la Sécurité intérieure,
Martin Bléou, a déclaré jeudi que
"des forces parallèles en uniforme
étaient responsables des exactions
commises à Abidjan" le 25 mars
dernier lors d'affrontements entre les
forces de l'ordre et les manifestants. Il
a demandé la mise en place de
patrouilles mixtes composées de soldats
français et des hommes de la Micedi
(Mission de la CEDEAO en Côte d'Ivoire).
** La
RADDHO
(Rencontre Africaine pour la Défense des
droits de l'homme), basée au Sénégal,
a demandé la création d'un tribunal
pénal international chargé de juger
"les crimes commis en Côte d'Ivoire
depuis l'année 1999" pour mettre un
terme "au cycle infernal de violence
et d'impunité" qui prévaut dans le
pays.
Mardi
6 avril 2004 : Une cérémonie officielle
a été organisée lundi à Abidjan pour
entériner l'arrivée des Casques Bleus de l'ONU
au sein de la mission de l'ONUCI (Opération des
Nations unies en Côte d'Ivoire). Les troupes
françaises ne sont pas intégrées au sein de
cette mission au contraire des 1 400 hommes de la
CEDEAO (Communauté économique des Etats
d'Afrique de l'Ouest). Le 27 février 2004 le
Conseil de sécurité de l'ONU a voté à
l'unanimité la résolution 1528 prévoyant
la création de l'ONUCI et le déploiement en
Côte d'Ivoire de 6 240 casques bleus, dont 200
observateurs militaires, 120 officiers
d'état-major et 350 membres de la police civile.
Vendredi
9 avril 2004 : Le Haut-Commissaire aux
droits de l'homme par intérim, Bertrand
Ramcharan, a nommé jeudi les membres de la
Commission internationale indépendante chargée
d'enquêter sur les violations des droits de
l'homme commises lors des manifestations de
l'opposition des 25 et 26 mars derniers, où un
décret du président Laurent Gbagbo interdisait
tout rassemblement ou manifestation de rue
jusqu'au 30 avril. L'armée avait ouvert le feu
sur les manifestants. Un bilan officiel avait
fait état de 27 morts, l'opposition en avait
recensé 300. La commission sera composée de
Vera Duarte, Coordonnateur du Comité national
des droits de l'homme et ancien juge de la Cour
suprême du Cap-Vert, Eugène Nindorera, ancien
ministre des droits de l'homme du Burundi, et
Franca Sciuto (Italie), Présidente de la
Fondation Rainforest, ancienne
présidente du Comité exécutif international
d'Amnesty International et membre de la
Commission d'enquête internationale de 2001 pour
la Côte d'Ivoire. ** Les Forces
Nouvelles, ex-mouvement rebelle, et les partis
d'opposition ont demandé la création d'un
tribunal pénal international chargé de juger
toutes les atteintes aux droits de l'homme
commises depuis le mois d'octobre 2000. Seul le
Conseil de sécurité de l'ONU peut créer
unilatéralement un tel tribunal se basant sur le
fait que ce tribunal pourrait contribuer au
rétablissement de la paix.
Jeudi
15 avril 2004 : La Commission d'enquête
internationale chargée d'établir les faits et
les responsabilités sur les événements des 25
et 26 mars 2004 doit arriver jeudi à Abidjan
pour évaluer les actions de la mission des
Nations Unies chargée du processus de
désarmement et de l'application des accords de
Marcoussis.
Lundi
19 avril 2004 : Les ex-rebelles des Forces
Nouvelles ont annoncé qu'ils étaient prêts à
reprendre leur place au sein du gouvernement
qu'ils avaient quittée début mars sous
certaines conditions et notamment le respect de
la liberté de manifestation, un accès
équitable aux médias publics et la sécurité
des civils. Le droit à manifester avait été
interdit par décret par le président Gbagbo et
avait abouti, le 25 mars 2004 à Abidjan à de
violents affrontements lors d'une manifestation.
37 morts avaient été recensés officiellement.
D'après les partis d'opposition, il y aurait eu
au moins 300 victimes.
Mercredi
21 avril 2004 : Selon un communiqué de
l'ONU, plusieurs victimes des événements du 19
septembre 2002, se sont rassemblés mardi dans la
cathédrale Saint Paul d'Abidjan et ont entamé
une grève de la faim pour obtenir un
élargissement du mandat de la Commission
d'enquête internationale indépendante créée
par l'ONU pour enquêter sur les circonstances
des morts et des violations des droits de l'homme
qui ont eu lieu lors des manifestations à
Abidjan, les 25 et 26 mars 2004. Les grévistes
de la faim demandent un élargissement du mandat
de la Commission aux violations des droits de
l'homme commises en Côte d'Ivoire depuis le 19
septembre 2002 où une tentative de coup d'état
avait été perpétrée alors que le président Laurent Gbagbo était en
visite officielle en Italie. Le général Robert
Gueï, qui selon les autorités étaient à
l'origine de ce putsch, et déjà l'auteur d'un
coup d'état en décembre 1999, a été tué dans
l'attaque. Le ministre de la défense, Emile
Bogadoudou, a été abattu lorsque sa résidence
a été prise d'assaut.
Jeudi
22 avril 2004 : Le directeur général de
la police, Yapo Kouassi, a lancé mercredi un
"appel pressant à témoin" à la suite
de la disparition à Abidjan, le 16 avril 2004,
du journaliste franco-canadien Guy-André
Kieffer, 54 ans, marié et père de trois enfants
qui devait se rendre au Ghana où il n'est jamais
parvenu. Spécialisé dans les matières
premières, notamment le cacao, ainsi que les
affaires économiques et financières, il était
correspondant de La Lettre du continent, lettre
confidentielle spécialisée sur l'Afrique.
- Lundi
26 avril 2004 : Entre 15 à 20 000
"jeunes Patriotes", qui soutiennent le
président Laurent Gbgabo, ont manifesté
dimanche à Abidjan pour demander aux soldats de
l'ONU de procéder d'ici un mois au désarmement
des miliciens armés. Ils ont également demandé
à pouvoir manifester à Bouaké fief des
ex-rebelles.
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