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Lundi 9 juin 2008 : Le président palestinien Mahmoud Abbas est arrivé dimanche 8 juin 2008 au Caire, la capitale. Il sera reçu lundi par le président Hosni Moubarak pour des entretiens portant sur les efforts à fournir pour parvenir à un accord de cessez-le-feu entre les mouvements palestiniens et Israël et l'ouverture du dialogue avec le Hamas. ** Le parlement a adopté samedi 7 juin 2008 un projet de loi interdisant l'excision féminine sauf qu'il y a une "nécessité médicale". La loi renforce les sanctions à l'encontre des exciseurs les punissant par 3 mois à 2 ans de réclusion ou à une amende de 1 000 à 5 000 livres égyptiennes (190 à 940 dollars) et entre en vigueur immédiatement. En juin 2007, le ministère égyptien de la Santé et de la Population avait publié un décret qui interdisait à tous les médecins de pratiquer l'excision. ** L’ancien premier ministre égyptien, de 1978 à 1980, Moustapha Khalil, qui avait accompagné l’ex-président Anouar el Sadate, lors de sa visite historique à Jérusalem en 1977, puis conduit la délégation égyptienne à Camp David, lors des pourparlers qui ont mené à la signature, en 1979, de l’accord de Camp David entre Israël et l’Egypte, sous l'égide du président américain, Jimmy Carter, Prix Nobel de la Paix 2002, le premier entre l’Etat hébreu et un pays arabe, est décédé samedi 7 juin 2008 à l'âge de 88 ans des suites d’une longue maladie.

Samedi 14 juin 2008 : Le général de réserve israélien, Amos Gilad, haut responsable du ministère de la Défense, est arrivé mercredi 12 juin 2008 au Caire la capitale pour négocier avec l’Egypte les termes d’un accord sur une trêve dans la Bande de Gaza, contrôlée par le Hamas, après qu’Israël eut renoncé à lancer à ce stade une opération militaire d’envergure dans le territoire palestinien. Il doit rencontrer des responsables égyptiens dont le chef des renseignements Omar Souleimane, qui espère parvenir à un échange de prisonniers afin d’obtenir la libération d’un soldat israélien, Gilad Shalit, détenu par 2 mouvements palestiniens de résistance depuis 2 ans.

Mardi 17 juin 2008 : Selon l'organisation de défense des droits de l'homme, Amnesty International, les autorités égyptiennes ont renvoyé par charter à Asmara en Erythrée, depuis le 11 juin 2008, près de 700 demandeurs d'asile érythréens, où selon l'organisation, ils risquent d'être torturés. Des sources proches des services de sécurité égyptiens ont confirmé que les autorités projetaient d'en rapatrier un millier d'autres par la force.

Mercredi 18 juin 2008 : Le porte-parole du ministère égyptien des Affaires étrangères, Hossam Zaki, a annoncé mardi 17 juin 2008 qu'à l'issue de plusieurs semaines de négociations entre Israël et des représentants des combattants palestiniens du Hamas, Mouvement de la Résistance Islamique qui contrôlent la Bande de Gaza depuis le 15 juin 2007, une trêve entrera en vigueur jeudi 18 juin 2008 entre les parties qui "se sont engagées à cesser toutes les hostilités et toutes les activités militaires l'une contre l'autre", selon le communiqué égyptien.

Jeudi 19 juin 2008 :L'Institut "International Crisis Group" a indiqué dans un rapport publié mercredi 18 juin 2008 à Bruxelles en Belgique, siège de l'organisation, intitulé "Les Frères musulmans d'Egypte : Confrontation ou intégration" (en anglais : Egypt’s Muslim Brothers: Confrontation or Integration?, format pdf), que "le succès de la Société des Frères Musulmans aux élections de novembre à décembre 2005 a provoqué une véritable onde de choc dans le système politique égyptien. Les Frères musulmans, dont les activités sociales ont longtemps été tolérées, mais dont le rôle dans la politique officielle est strictement limitée, a remporté un nombre sans précédent de 20 % des sièges parlementaires dans les élections de 2005. En réponse, les autorités égyptiennes ont commencé à réprimer ce mouvement, harcelés les concurrents potentiels et inversé son processus de réforme". Le régime égyptien a limité la participation du mouvement dans les différents scrutins, restreint leur capacité à fonctionner au Parlement, arrêté des milliers de partisans et poursuivi les principaux dirigeants et financiers du groupe devant les tribunaux militaires. Il a également modifié la Constitution par référendum en date du 26 mars 2007, afin de formaliser l'interdiction de longue date des Frères Musulmans dans la vie politique et faciliter la mise en place d'une législation répressive. La réforme de la Constitution stipule l’interdiction de toute activité politique basée sur la religion, écartant la possibilité pour les Frères musulmans de se constituer en parti, ce qui est indispensable pour présenter un candidat à la présidentielle. L'article 179 permet également aux autorités des arrestations, des fouilles domiciliaires ou des écoutes téléphoniques sans mandat judiciaire. Le président peut aussi déférer un terroriste présumé devant une cour martiale. "International Crisis Group" demande au gouvernement égyptien "de permettre Frères musulmans, le principal groupe d'opposition du pays, de jouer un rôle sur la scène politique" estimant que "les Frères musulmans sont trop puissants et trop représentatifs pour qu'il y ait une stabilité ou une véritable démocratisation sans qu'un moyen de les intégrer dans le domaine politique ne soit trouvé". La confrérie islamiste est officiellement interdite en Egypte depuis 1954 mais relativement tolérée. "International Crisis Group" est une organisation non gouvernementale indépendante à but non lucratif qui emploie plus de 140 personnes réparties sur cinq continents. Elle se consacre à la prévention et la résolution des conflits par la conception d’analyses de terrain et une sensibilisation à haut niveau.




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