- SOMMAIRE
Egypte, Afrique,
archives, 2008, actualite, monde, egypte,
afrique, pays, Le caire, capitale, umhuriyat Misr
al-Arabiyah, Hosni, Moubarak, premier ministre,
Ahmed Nazief, gamal moubarak, Charm El Cheikh,
Guide suprême, Frères Musulmans, Maamoun
Hodeiby, destruction, bulldozers, mur, bande de
gaza, egypte, denrees alimentaires, medicaments,
carburant, blocus, bande de gaza, israel,
penurie, souffrance, peuple palestinien, ligue
arabe, amr moussa, secretaire general ligue
arabe, deterioration, situation, territoires
palestiniens, agressions continues, civils
palestiniens, session, le caire, organisation de
la conference islamique, restriction, libertes,
chaines satellitaires arabes, sanctions, offense,
dirigeants, symboles nationaux, symboles
religieux, arrestations, membres, freres
musulmans, principal, groupe opposition, interdit
mais tolere, revision constitutionnelle, non
participation, elections, partis, base
religieuse, navire de guerre, americain, global
patriot, tirs, canal de suez, bateaux, vendeurs
ambulants
- Lundi
9 juin 2008 : Le président palestinien
Mahmoud Abbas est arrivé dimanche 8 juin 2008 au
Caire, la capitale. Il sera reçu lundi par le
président Hosni Moubarak pour des
entretiens portant sur les efforts à fournir
pour parvenir à un accord de cessez-le-feu entre
les mouvements palestiniens et Israël et
l'ouverture du dialogue avec le Hamas. ** Le
parlement a adopté samedi 7 juin 2008 un projet
de loi interdisant l'excision féminine
sauf qu'il y a une "nécessité
médicale". La loi renforce les sanctions à
l'encontre des exciseurs les punissant par 3 mois
à 2 ans de réclusion ou à une amende de 1 000
à 5 000 livres égyptiennes (190 à 940 dollars)
et entre en vigueur immédiatement. En juin 2007,
le ministère égyptien de la Santé et de la
Population avait publié un décret qui
interdisait à tous les médecins de pratiquer
l'excision. ** Lancien
premier ministre égyptien, de 1978 à 1980,
Moustapha Khalil, qui avait accompagné
lex-président Anouar el Sadate, lors de
sa visite historique à Jérusalem en 1977, puis
conduit la délégation égyptienne à Camp
David, lors des pourparlers qui ont mené à la
signature, en 1979, de laccord de Camp David entre
Israël et lEgypte, sous l'égide du
président américain, Jimmy Carter, Prix Nobel de la Paix 2002, le premier
entre lEtat hébreu et un pays arabe, est
décédé samedi 7 juin 2008 à l'âge de 88 ans
des suites dune longue maladie.
Samedi 14 juin 2008 : Le
général de réserve israélien, Amos Gilad,
haut responsable du ministère de la Défense,
est arrivé mercredi 12 juin 2008 au Caire la
capitale pour négocier avec lEgypte les
termes dun accord sur une trêve dans la
Bande de Gaza, contrôlée par le Hamas, après
quIsraël eut renoncé à lancer à ce
stade une opération militaire denvergure
dans le territoire palestinien. Il doit
rencontrer des responsables égyptiens dont le
chef des renseignements Omar Souleimane, qui
espère parvenir à un échange de prisonniers
afin dobtenir la libération dun
soldat israélien, Gilad Shalit, détenu par 2
mouvements palestiniens de résistance depuis 2
ans.
Mardi 17 juin 2008 : Selon
l'organisation de défense des droits de l'homme,
Amnesty International, les
autorités égyptiennes ont renvoyé par charter
à Asmara en Erythrée, depuis le 11 juin 2008,
près de 700 demandeurs d'asile érythréens, où
selon l'organisation, ils risquent d'être
torturés. Des sources proches des services de
sécurité égyptiens ont confirmé que les
autorités projetaient d'en rapatrier un millier
d'autres par la force.
Mercredi 18 juin 2008 : Le
porte-parole du ministère égyptien des Affaires
étrangères, Hossam Zaki, a annoncé mardi 17
juin 2008 qu'à l'issue de plusieurs semaines de
négociations entre Israël et des représentants
des combattants palestiniens du Hamas, Mouvement de la Résistance
Islamique qui contrôlent la Bande
de Gaza depuis le 15 juin 2007, une trêve
entrera en vigueur jeudi 18 juin 2008 entre les
parties qui "se sont engagées à cesser
toutes les hostilités et toutes les activités
militaires l'une contre l'autre", selon le
communiqué égyptien.
Jeudi 19 juin 2008 :L'Institut "International Crisis
Group" a indiqué
dans un rapport publié mercredi 18 juin 2008 à
Bruxelles en Belgique, siège de l'organisation,
intitulé "Les Frères musulmans d'Egypte :
Confrontation ou intégration" (en anglais :
Egypts Muslim Brothers:
Confrontation or Integration?, format
pdf), que "le succès de la Société des
Frères Musulmans aux élections de novembre à
décembre 2005 a provoqué une véritable onde de
choc dans le système politique égyptien. Les
Frères musulmans, dont les activités sociales
ont longtemps été tolérées, mais dont le
rôle dans la politique officielle est
strictement limitée, a remporté un nombre sans
précédent de 20 % des sièges parlementaires
dans les élections de 2005. En réponse, les
autorités égyptiennes ont commencé à
réprimer ce mouvement, harcelés les concurrents
potentiels et inversé son processus de
réforme". Le régime égyptien a limité la
participation du mouvement dans les différents
scrutins, restreint leur capacité à fonctionner
au Parlement, arrêté des milliers de partisans
et poursuivi les principaux dirigeants et
financiers du groupe devant les tribunaux
militaires. Il a également modifié la
Constitution par référendum en date du 26 mars
2007, afin de formaliser l'interdiction de longue
date des Frères Musulmans dans la vie politique
et faciliter la mise en place d'une législation
répressive. La réforme de la Constitution
stipule linterdiction de toute activité
politique basée sur la religion, écartant la
possibilité pour les Frères musulmans de se
constituer en parti, ce qui est indispensable
pour présenter un candidat à la
présidentielle. L'article 179 permet également
aux autorités des arrestations, des fouilles
domiciliaires ou des écoutes téléphoniques
sans mandat judiciaire. Le président peut aussi
déférer un terroriste présumé devant une cour
martiale. "International Crisis Group"
demande au gouvernement égyptien "de
permettre Frères musulmans, le principal groupe
d'opposition du pays, de jouer un rôle sur la
scène politique" estimant que "les
Frères musulmans sont trop puissants et trop
représentatifs pour qu'il y ait une stabilité
ou une véritable démocratisation sans qu'un
moyen de les intégrer dans le domaine politique
ne soit trouvé". La confrérie islamiste
est officiellement interdite en Egypte depuis
1954 mais relativement tolérée.
"International Crisis Group" est une
organisation non gouvernementale indépendante à
but non lucratif qui emploie plus de 140
personnes réparties sur cinq continents. Elle se
consacre à la prévention et la résolution des
conflits par la conception danalyses de
terrain et une sensibilisation à haut niveau.
Retour
Egypte
Retour
sommaire Egypte 2008
Retour
sommaire
-
-
|
-
QUOTIDIEN
INDEPENDANT
( ! ) Liens en bleu
CONDITIONS
D'UTILISATION
-
|