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GRECE,
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ARCHIVES 2005 DE LA GRECE

Vendredi 14 janvier 2005 : La Cour suprême a jugé jeudi qu'une association musulmane de la ville de Xanthi, en Thrace, dans le nord-est du pays, n'avait pas le droit de porter de porter le nom d'"Union turque de Xanthi", dont le nom avait été interdit par la justice en 1984. Les juges ont estimé que "l'objectif de cette association est illicite, contraire à l'ordre public grec et au Traité international de Lausanne (1923), car elle essaie de faire apparaître en Grèce une minorité turque alors qu'en vertu de ce Traité, seule une minorité religieuse musulmane est reconnue" ajoutant que "l'usage de l'adjectif "turque" dans l'appellation de cette association ne contribue non seulement pas à la cohabitation paisible entre les citoyens de la région, mais soulève un problème, inexistant jusqu'ici, celui de l'existence supposée d'une minorité "turque" en Grèce".

Mercredi 9 février 2005 : L'ancien ministre socialiste des affaires étrangères, Carolos Papoulias, 75 ans, a été élu par le Parlement dès le premier tour avec une forte majorité de 279 voix sur 296 au poste de président de la République. Seul candidat, il succède au conservateur Costis Stéphanopoulos.

Vendredi 18 février 2005 :
Les autorités grecques ont annoncé jeudi leur intention de ratifier le traité constitutionnel européen, avant le mois de juin 2005.

Mardi 22 février 2005 : Les 102 membres du Saint-Synode ont approuvé samedi les réformes proposées par le primat de Grèce, l'archevêque Christodoulos, à l'issue d'un conseil de 2 jours réuni en urgence. L'objectif est de redorer le blason de l'Eglise, entaché par de nombreux scandales : abus sexuels commis par des évêques (un prélat de 91 ans a été photographié nu dans un lit en compagnie d'une jeune femme), corruption de juges (pour faire libérer des trafiquants de drogue présumés où 8 magistrats ont déjà été sanctionnés), trafic d'antiquités ou encore détournement de fonds. La création d'une commission spéciale, qui se réunira sous la direction du primat de Grèce et en présence de membres de la Cour suprême et du Conseil d'Etat, a été approuvée. L'ancien ministre des Affaires étrangères et actuel chef de l'opposition, Georges Papandréou, et d'autres hommes politiques se sont prononcés pour l'organisation d'un référendum sur le statut de l'Eglise relançant la question d'une séparation de l'Eglise et de l'Etat, qui nécessite une modification de la Constitution grecque. Selon un récent sondage, près de 65 % de la population est favorable à une séparation de l'Eglise et de l'Etat. L'archevêque Christodoulos s'est dit opposé à une telle mesure arguant que "le peuple de l'Eglise ne deviendra pas plus moral avec une séparation de l'Eglise et de l'Etat". Plus de détails : Sexe, drogues, armes et espionnage : Vavilis plonge l'Eglise de Grèce dans l'enfer !

Vendredi 25 février 2005 :
Selon des organisations de défense des animaux, dont le Centre de l'éducation environnementale, près de 20 000 oiseaux, principalement des merles et des grives, qui s'étaient réfugiés dans la vallée de Spercheios, dans le centre du pays, en raison d'importantes chutes de neige, ont été tués la semaine dernière par des braconniers. Les ONG ont dénoncé "des contrôles pour les autorisations de chasse pas suffisamment strictes" et "les garde-chasse trop peu nombreux" rappelant que "la chasse est interdite quand il y a de la neige mais cela n'empêche pas certains chasseurs de tuer des oiseaux".

Lundi 7 mars 2005 : Le Pasok (Panelliniko Socialistiko Kinima, Mouvement socialiste panhellénique, parti social-démocrate, a adopté dimanche à l'unanimité une résolution prônant la séparation de l'Eglise et de l'Etat, une "distinction des rôles" qui n’est pas prévue par la Constitution après une série d'affaires de moeurs, de vénalité et de corruption de magistrats qui touchent le haut clergé. Rappelons que lors de la réforme de la Constitution grecque en 2001, le Pasok alors au pouvoir avait rejeté une proposition de séparation de l'Eglise et de l'Etat.

Samedi 19 mars 2005 : L'Office européen des statistiques, Eurostat, a indiqué que ce pays a présenté des chiffres incorrects depuis 1997, ce qui aurait normalement dû l'empêcher d'adhérer à l'euro en 2001, le chiffre est entâché d'"incohérences récemment communiquées" sur les flux entre la Grèce et le budget européen. Les défauts de paiement de la dette des hôpitaux grecs n'ont pas été correctement pris en compte dans le passé et la classification des dépenses des Jeux olympiques de 2004 pose encore problème, selon Eurostat. La Grèce devra réduire son déficit budgétaire au-delà du pourcentage de 0,6 % du PIB initialement prévu pour 2006, a déclaré la Commission européenne.

Mercredi 30 mars 2005 : Selon Vassilis Manginas, chef de la commission des affaires étrangères et de la défense du Parlement, la ratification de la Constitution européenne aura lieu au mois d'avril 2005 devant le Parlement.

Samedi 16 avril 2005 : CONSTITUTION : Le parlement monocaméral a renvoyé à mardi 19 avril 2005, pour des raisons de procédure, sa ratification prévue de la Constitution européenne, initialement annoncée pour ce vendredi.

Mercredi 20 avril 2005 : CONSTITUTION : Le Parlement a ratifié mardi soir à une forte majorité de 268 voix pour, 17 contre et 15 abstentions, le projet de Constitution européenne, faisant de la Grèce le cinquième pays à donner son feu vert au traité. Pour entrer en vigueur, le traité constitutionnel doit être ratifié par voie parlementaire ou référendaire dans chacun des 25 pays membres de l'Union européenne.

Jeudi 12 mai 2005 : Le pays a été paralysé mercredi par une grève générale de 24 heures à l'appel des grandes confédérations syndicales, notamment les transports aériens et maritimes après le refus du gouvernement de déclarer férié le 11 mai, date à laquelle avaient été reportées les célébrations du 1er mai.

Samedi 14 mai 2005 : Le Parlement a rejeté jeudi une motion de l'opposition en faveur de l'organisation d'un référendum sur la Constitution européenne, validant ainsi la ratification par les parlementaires du traité constitutionnel européen. 123 députés sur 300 ont voté en faveur de l'organisation d'un référendum. 151 ont voté contre. 180 votes auraient été nécessaires pour valider l'organisation d'un référendum. 1 député s'est abstenu et 25 étaient absents. La Lituanie, la Hongrie, la Slovénie, l'Italie, la Grèce, l'Autriche, la Slovaquie et l'Allemagne sont les 8 pays européens sur les 25 à avoir ratifié le traité constitutionnel européen. Un référendum se tiendra en France le dimanche 29 mai 2005.

Jeudi 9 juin 2005 : La Grèce devra rendre à l'Union européenne (UE) sous 4 ans 518 millions d'euros de fonds communautaires accordés pour des ouvrages publics entre 2000 et 2004. Leur mauvaise gestion est en cause. Le pays devra aussi "réattribuer" à des travaux en cours 220 millions d'euros versés pour le financement d'ouvrages jugés non conformes.

Lundi 14 novembre 2005 : Plusieurs dizaines de milliers de personnes ont manifesté samedi dans la capitale Athènes pour dénoncer la politique sociale du gouvernement. A l'appel du Front de lutte syndicale (Pame) proche du parti communiste (KKE), les manifestants réclament les 35 heures de travail hebdomadaire, 1 300 euros de salaire minimum et 1 050 euros de retraite minimum. Ils ont également exigé le départ à la retraite à 55 ans pour les femmes et à 60 ans pour les hommes, contre respectivement 60 et 65 ans actuellement.
Samedi 5 novembre 2005 : La télévision publique NET, citant des sources gouvernementales, a annoncé samedi que le Premier ministre Costas Caramanlis a reporté sine die sa visite qu'il devait faire en Turquie à la fin du mois de novembre, la première d'un Premier ministre grec depuis 1959, déclarant que ce voyage a été annulé en raison de la "position inélastique" de la Turquie sur Chypre et les "remarques contreproductives" des responsables turcs.

Jeudi 17 novembre 2005 :
Le porte-parole du gouvernement, Theodoros Roussopoulos, a déclaré que "la Grèce ne se retirerait pas d'Afghanistan", ajoutant qu'elle "devait respecter ses obligations face à l'ONU" et ce, malgré les manifestations du "Comité anti-guerre" organisées mardi devant le ministère de la Défense à Athènes contre la présence de soldats grecs au sein de la mission de l'OTAN en Afghanistan. Les manifestants estiment qu'en envoyant des soldats en Afghanistan, le "gouvernement partage la culpabilité et la responsabilité pour les crimes de Bush". Environ 200 soldats grecs ont été envoyés en Afghanistan "pour soutenir les réseaux de construction de routes et apporter des services humanitaires et publics".

Mardi 13 décembre 2005 : Une bombe a explosé lundi près du ministère grec de l'Economie, à une centaine de mètres du Parlement, au centre d’Athènes, la capitale. 2 personnes ont été légèrement blessées. La police évoque la possibilité d’un attentat.

Jeudi 15 décembre 2005 : A l'appel de la Confédération générale des travailleurs grecs (GSEE) qui regroupe plus de 500 000 adhérents, et la Fédération des fonctionnaires (ADEDY) forte de 200 000 membres, une grève générale a paralysé tout le pays. Les syndicats protestent contre le projet de budget pour 2006 qui doit être prochainement discuté au Parlement, et un projet de réforme des entreprises du secteur public.

Vendredi 23 décembre 2005 : Une bombe a explosé jeudi soir devant le ministère grec du Développement à Athènes ne faisant que des dégâts matériels. L'attentat n'a pas été revendiqué.



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