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GUINEE
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ARCHIVES 2008 DE LA GUINEE
EQUATORIALE
Mardi 4 mars 2008 : Le
président Teodoro Obiang Nguema a dissous
le parlement lundi 3 mars 2008 et convoqué des
élections législatives anticipées pour le 4
mai 2008, date des élections municipales afin
"d'éviter les gaspillages".
Lundi 31 mars 2008 : Le
procureur général a annoncé samedi 29 mars
2008 avoir lancé un mandat d'arrêt
international à l'encontre de Mark Thatcher,
fils de l'ex-Premier ministre britannique Margaret Thatcher, accusé
d'avoir participé à une tentative de coup
d'Etat en mars 2004. Mark Thatcher, arrêté en
Afrique du Sud le 23 août 2004, assigné à
résidence au Cap pour son implication présumée
dans une tentative de coup d'Etat en Guinée
équatoriale contre le président Teodoro Obiang
Nguema, avait plaidé coupable d'avoir
"involontairement" contribué au
financement de cette tentative de coup d'Etat. Le
fils de l'ex-Premier ministre britannique avait
été inculpé en août 2004 de violation de la
Loi sur l'assistance militaire à l'étranger,
qui interdit toute participation à une activité
mercenaire ou para-mercenaire (entraînement,
recrutement, financement). En échange de la
reconnaissance de sa culpabilité, Mark Thatcher
n'a été condamné qu'à une peine
d'emprisonnement de 5 ans avec sursis et une
amende de 3 millions de rand (385 000 euros).
Suite à cet accord passé avec la justice
sud-africaine, il va pouvoir quitter l'Afrique du
Sud.
Lundi 5 mai 2008 : Environ 270
000 électeurs sont appelés aux urnes dimanche 4
mai 2008 pour des élections législatives et
municipales. Le Parti Démocratique de Guinée
Equatoriale (PDGE) du président Teodoro Obiang Nguema Mbasogo, qui
dirige le pays depuis 1979 après un coup d'Etat
militaire, est donné vainqueur. La Convergence pour la démocratie
sociale (CPDS), principale formation de
l`opposition, qui ne compte que 2 députés dans
l'actuel parlement, ne cesse de dénoncer des
"fraudes" électorales depuis 1991 et
l'instauration du "multipartisme". Elle
a contesté les résultats de chaque scrutin.
Mardi 8 juillet 2008 : Le
mercenaire britannique Simon Mann, accusé de
tentative de coup d'Etat contre le président de
Guinée équatoriale Teodoro Obiang Nguema en mars
2004, a été condamné lundi à 34 ans et 4 mois
de prison par le tribunal de Malabo, et à une
amende de 100 millions de francs CFA (150 000
euros). Thomas Mann est également interdit de
séjour en Guinée équatoriale pendant 20 ans
après avoir purgé sa peine.
Mercredi 9 juillet 2008 : Le premier
ministre, Ricardo Mangué Obnama Nfubea, a
présenté lundi 7 juillet 2008 sa démission au
président Teodoro Obiang Nguema, ainsi que
celle de son gouvernement en place depuis 2006,
en raison "d'un impératif
constitutionnel". Le chef de l'Etat a
accepté ces démissions, estimant que ce
gouvernement "a été l'un des pires jamais
formé, mêlé à des scandales de corruption et
à des tentatives de déstabilisation du
pays".
Jeudi 18 septembre 2008 : Le
Secrétaire général Ban Ki-moon a nommé
mercredi l'ancien Conseiller juridique de l'ONU,
Nicolas Michel, de la Suisse, au poste de
Conseiller spécial et Médiateur du différend
frontalier entre la Guinée équatoriale et le
Gabon.
Lundi 3 novembre 2008 : Les
autorités ont annoncé avoir accordé 2,5
millions d'euros d'aide à Cuba et Haïti,
touchés par les ouragans Gustav et Ike à la fin
août et en septembre 2008. La Guinée
équatoriale, qui était parmi les pays les plus
démunis de la planète il y a un peu plus de 10
ans, est actuellement classée au 3ème rang des
producteurs de pétrole d'Afrique subsaharienne,
après le Nigeria et l'Angola.
Samedi 22 novembre 2008 : Le
rapporteur spécial de l'ONU sur la torture, Manfred Nowak, qui a
achevé mardi 18 novembre 2008 une mission
d'observation de 10 jours en Guinée
équatoriale, a indiqué dans son rapport
préliminaire que "la torture est
systématiquement pratiquée" dans tout le
pays contre les personnes qui refusent de
coopérer avec la police, des détenus politiques
ainsi que des personnes soupçonnées de crimes
de droit commun, en particulier dans les
commissariats de police à Bata et à Malabo.
Manfred Nowak a fait état de coups sur
différentes parties du corps, sur la plante des
pieds et les fesses, avec des bâtons de police
et des câbles solides en caoutchouc. Des
décharges électriques sont provoquées par des
câbles de démarrage de voitures attachés aux
victimes par le moyen de pinces. Selon Manfred
Nowak, la torture est appliquée pour arracher
des aveux ou des informations des détenus, mais
parfois aussi seulement pour les intimider et les
punir et leur extorquer de l'argent. Le
rapporteur spécial de l'ONU a également
déploré les lieux de garde à vue qui sont
"dans un état déplorable" avec
"des cellules sales, humides" et qui
"manquent d'installations sanitaires et de
matelas. Il n'y a pas de toilettes et les
détenus urinent dans des bouteilles et font
leurs besoins dans des sacs en plastique. Il a
également précisé que beaucoup de personnes
sont détenues en garde de vue bien au-delà du
délai de 72 heures stipulé par la loi. Certains
détenus sont attachés avec des chaînes
pratiquement 24 heures par jour. Manfred Nowak
indique ne pas avoir eu accès aux installations
militaires et dénoncé un système judiciaire
complètement corrompu et où l'impunité est
totale. (Reproduction
interdite)
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