LES ARCHIVES MAI 2008 DE L'ITALIE

Jeudi 1er mai 2008 : Gianfranco Fini (format pdf), dauphin du futur premier ministre, Silvio Berlusconi, dont le Parti du Peuple de la liberté (PDL) a remporté les élections législatives des 13 et 14 avril 2008, a été élu mercredi 30 avril 2008 au quatrième tour par 335 voix sur les 611 députés présents, la majorité requise étant de 306 voix. Gianfranco Fini est le premier homme politique issu de l’ancien parti néofasciste, Mouvement social italien (MSI), à accéder à une fonction aussi haute de l’Etat italien, le président de la Chambre des députés étant la troisième personnalité dans la hiérarchie des institutions. NDLR. La version italienne du livre de Nicolas Sarkozy “Témoignages” a été préfacée par Gianfranco Fini.

Jeudi 8 mai 2008 : Le président Giorgio Napolitano a officiellement chargé, mercredi 7 mai 2008, Silvio Berlusconi de former un nouveau gouvernement, le 62e depuis la fin de la Seconde guerre mondiale. Silvio Berlusconi a annoncé la composition de son gouvernement composé de 21 membres dont 4 femmes. Franco Frattini, commissaire européen à la Justice et aux Affaires intérieures, a été nommé ministre des Affaires étrangères.

Vendredi 9 mai 2008 : Le nouveau chef du gouvernement, Silvio Berlusconi, a prêté serment, avec les 21 membres de son gouvernement, jeudi 8 mai 2008, devant le président de la République Giorgio Napolitano. Silvio Berlusconi, 71 ans, a souligné "la nécessité d'entreprendre des réformes impopulaires pour éviter une récession" et a promis de résoudre "la crise des déchets à Naples". ** L’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), dont le siège est à Rome, organise du 3 au 5 juin 2008 une Conférence de haut niveau sur la sécurité alimentaire mondiale et les défis du changement climatique et des bioénergies. Les Chefs d’Etat et de gouvernement et les ministres examineront la situation alimentaire mondiale et la flambée des prix alimentaires, la manière dont le changement climatique se répercute sur l’agriculture, et comment l’agriculture peut contribuer à atténuer le changement climatique. L’objectif de cette conférence est d’aider les pays et la communauté internationale à trouver des solutions durables en identifiant les politiques, stratégies et programmes requis pour préserver la sécurité alimentaire mondiale.

Lundi 12 mai 2008 : 1 000 policiers ont été mobilisés pour le Salon du Livre de Turin samedi 10 mai 2008, théâtre d'une importante manifestation contre Israël, invité d'honneur. 10 000 manifestants, moins de 5 000 selon la police, ont répondu à l'appel du collectif "Free Palestine". A l'annonce des protestations "Boycottez Israël, soutenez la Palestine" le président de la République Giorgio Napolitano, avait décidé d'inaugurer le salon du livre qui a choisi d'honorer les écrivains israéliens à l'occasion du 60e anniversaire de la création de l'Etat hébreu. Les manifestants entendaient dénoncer "la terreur continue et les raids quotidiens qui ont tué ces dernières années 5 050 Palestiniens en majorité des civils, femmes et enfants, et détruit 32 000 maisons". Plusieurs écrivains, intellectuels, artistes et "Free Palestine" organisent lundi 12 et mardi 13 mai 2008 à l'université de Turin un séminaire intitulé "les démocraties occidentales et le nettoyage ethnique de la Palestine". Silvio Berlusconi, nouveau chef du gouvernement, avait déclaré que les Italiens étaient "le peuple le plus proche d'Israël" et que les protestataires du Salon représentaient "0,00%" de la population. Dario Fo, prix Nobel de littérature 1997, a soutenu les manifestants qui ont "soulevé le problème de l'absence de la question palestinienne" au salon et en reprochant aux organisateurs de ne pas avoir invité d'écrivains palestiniens. Tariq Ramadan a déclaré avoir "honte de cette classe politique et de ces médias, honte de ces citoyens de service, courtisans courbés sans dignité". David Grossman, Aharon Appelfeld, Amos Oz, Abraham B. Yehoshua, auteurs israéliens figurent parmi les invités du Salon du Livre de Turin.

Jeudi 15 mai 2008 : La Chambre des députés a accordé sa confiance avec 335 voix pour et 275 contre, au nouveau premier ministre, Silvio Berlusconi, et à son gouvernement lors d'un vote qui s'est tenu mercredi 14 mai 2008. Le Sénat doit se prononcer jeudi 15 mai 2008.

Jeudi 22 mai 2008 : Le chef du gouvernement, Silvio Berlusconi, a nommé, mercredi 21 mai 2008, lors de son premier Conseil des ministres qui s'est tenu exceptionnellement à Naples, un secrétaire d'Etat spécialement chargé de la crise des ordures, l'actuel chef de la protection civile, Guido Bertolaso, pour "résoudre le problème de l'enfouissement des déchets". Des tonnes d'ordures se sont accumulées dans les rues de Naples, dans le sud du pays, depuis le 21 décembre 2007, à la suite de la saturation des décharges et de la fermeture par la justice de plusieurs centres de tri contrôlés par la mafia, qui dirige ce juteux commerce du recyclage des déchets. Silvio Berlusconi a annoncé que les sites des décharges seraient déclarés "zones militaires" et protégés comme tels par des membres des forces armées. Il a précisé que 5 nouveaux sites ont été désignés dans la région de Naples et seront utilisés comme décharges". Les personnes qui incitent aux désordres contre la création de décharges risqueront jusqu'à 5 ans de prison tandis que ceux qui empêchent leur aménagement risqueront de 3 mois à un an de prison. Plusieurs milliers de personnes ont manifesté à Naples pour dénoncer la politique de Silvio Berlusconi, en matière d'immigration mais aussi sur la gestion de la crise des déchets.

Lundi 26 mai 2008 : Des émeutes ont éclaté à Chiaiano, une banlieue populaire de Naples, après l'annonce que cette zone avait été choisie pour abriter une décharge qui pourrait accueillir plus de 700 000 tonnes d'ordures. Une douzaine de personnes a été blessée. Le nouveau chef du gouvernement, Silvio Berlusconi, a nommé, mercredi 21 mai 2008, lors de son premier Conseil des ministres qui s'est tenu exceptionnellement à Naples, un secrétaire d'Etat spécialement chargé de la crise des ordures, l'actuel chef de la protection civile, Guido Bertolaso, pour "résoudre le problème de l'enfouissement des déchets". Des tonnes d'ordures se sont accumulées dans les rues de Naples, dans le sud du pays, depuis le 21 décembre 2007, à la suite de la saturation des décharges et de la fermeture par la justice de plusieurs centres de tri contrôlés par la mafia, qui dirige ce juteux commerce du recyclage des déchets. Silvio Berlusconi a annoncé que les sites des décharges seraient déclarés "zones militaires" et protégés comme tels par des membres des forces armées. Il a précisé que 5 nouveaux sites ont été désignés dans la région de Naples et seront utilisés comme décharges". Les personnes qui incitent aux désordres contre la création de décharges risqueront jusqu'à 5 ans de prison tandis que ceux qui empêchent leur aménagement risqueront de 3 mois à un an de prison.

Mercredi 28 mai 2008 : Le président iranien Mahmoud Ahmadinejad effectuera une visite en Italie du 3 au 5 juin pour assister à la Conférence internationale sur les problèmes de la sécurité alimentaires qui se déroulera au siège de l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO).

Samedi 31 mai 2008 : Le chef du gouvernement, Silvio Berlusconi, a indiqué vendredi 30 mai 2008 à Naples qu'il se donnait 3 ans pour résoudre "définitivement" la crise des déchets et qu'il n'hésiterait pas à utiliser l'armée pour mettre en oeuvre les mesures d'urgence. Il a promis qu'il retournerait à Naples "toutes les semaines tant que le problème ne serait pas résolu". Silvio Berlusconi avait nommé mercredi 21 mai 2008, lors de son premier Conseil des ministres un secrétaire d'Etat spécialement chargé de la crise des ordures, l'actuel chef de la protection civile, Guido Bertolaso, pour "résoudre le problème de l'enfouissement des déchets". Des tonnes d'ordures se sont accumulées dans les rues de Naples, dans le sud du pays, depuis le 21 décembre 2007, à la suite de la saturation des décharges et de la fermeture par la justice de plusieurs centres de tri contrôlés par la mafia, qui dirige ce juteux commerce du recyclage des déchets. Silvio Berlusconi a annoncé que les sites des décharges seraient déclarés "zones militaires" et protégés comme tels par des membres des forces armées.

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