- SOMMAIRE
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birmanie, 58e anniversaire bombe atomique
hiroshima, 58e anniversaire bombe atomique
nagasaki, ouverture saison chasse dauphins
-
- Mercredi
8 janvier 2003 : Le ministre en charge de la
politique technologique et scientifique s'est dit
favorable à l'adoption d'un traité
international visant à interdire le clônage
humain.
Lundi 10 février 2003 : Le premier
ministre Junichiro Koizumi (voir le site du premier ministre) a
annoncé la destruction d'un stock d'un million
de mines anti-personnel. Cette mesure fait suite
à la signature en 1997, avec 137 autres pays, de
la Convention d'Ottawa sur l'interdiction de
l'emploi, du stockage, de la production et du
transfert des mines antipersonnel et sur leur
destruction. (Plus d'infos sur les mines antipersonnel). J.
Koizumi a invité la communauté internationale
à procéder de même. Le Japon a été autorisé
à garder un stock de 15 000 mines à des fins de
recherches et d'entraînement.
Jeudi 27 février 2003 : Le
président français Jacques Chirac a annulé la
visite qu'il devait effectuer dans ce pays en
mars prochain "en raison de la conjoncture
mondiale actuelle".
Samedi 15 mars 2003 : Ouverture
dimanche à Tokyo du 3ème Forum Mondial de l'eau.
Samedi 22 mars 2003 : JOURNEE MONDIALE DE L'EAU -
KYOTO : Au 3ème Forum mondial de l'eau, qui s'est
ouvert le 13 mars dernier, les participants se
sont penchés sur le problème des barrages
géants qui selon certains provoquent des exodes
massifs de populations, contrarient la nature,
détruisent les écosystèmes de régions
entières, pour d'autres, constituent un
sacrifice nécessaire pour produire suffisamment
d'électricité destinée aux plus démunis
.Lundi 24 mars 2003 : Le 3ème Forum mondial de l'eau s'est
achevé dimanche. Les 96 pays qui y participaient
ont renouvelé leur volonté de réduire le
nombre de personnes sans eau potable d'ici 2015
sans toutefois exposer les moyens pour y
parvenir. 1 milliard 400 000 personnes n'ont pas
accès à l'eau.
Jeudi 27 mars 2003 : Les autorités ont refusé
de fermer l'ambassade d'Irak à Tokyo comme le
leur demandait Washington "pour ne pas
rompre ses relations diplomatiques avec
l'Irak".
Samedi 29 mars 2003 : Ce pays a
procédé vendredi à la mise en orbite de deux
satellites espions chargés de surveiller la
Corée du Nord.
Vendredi 18 avril 2003 : 800 obus
non explosés datant probablement de la Seconde
Guerre Mondiale ont été trouvés sur un
chantier à Yokohama. Ces obus vont être
déplacés. La zone n'a pas été évacuée, la
police estimant qu'il n'y a aucun risque
d'explosion, les obus n'ayant pas de
détonateurs.
Samedi 26 avril 2003 : La peine de
mort (par pendaison) a été requise contre le
gourou de la secte Aoum,
commanditaire présumé de l'attentat au gaz sarin perpétré
dans le métro de Tokyo en 1995 et qui avait fait
12 morts et plus de 5000 blessés. 9 membres de
la secte ont déjà été condamnés à mort. Il
ont fait appel de leur condamnation. Les
sentences de mort ne sont pas appliquées tant
que tous les recours juridiques n'ont pas été
épuisés. Ils peuvent durer jusqu'à 20 ans.
Lundi 19 mai 2003 : Les négociations de paix
entre le gouvernement indonésien et les rebelles
séparatistes de la province d'Aceh qui ont
repris samedi à Tokyo, pour tenter de faire
appliquer l'accord de paix historique conclu le
19 décembre dernier à Genève en Suisse, ont
échoué.
Mardi 27 mai 2003 : La région de Sendaï dans
le nord du pays a été touché lundi par un fort
séisme de magnitude 6,7 sur l'échelle de
Richter faisant au moins 100 blessés.
Samedi 31 mai 2003 : La FIDH a publié
la semaine dernière à Paris un rapport
intitulé "La Peine de mort au Japon, une
pratique indigne d'une démocratie", dans
lequel elle dénonce l'application de la peine de
mort au Japon, qui est "contraire à la
dignité humaine". Depuis 1993, 43 détenus
ont été pendus au Japon et 56 autres condamnés
attendent dans les couloirs de la mort. Le manque
d'équité dans les procès est également mis en
avant. La FIDH dénonce notamment "la
pratique du "Daiyo Kangoku", qui permet
la détention de suspects dans les commissariats
de police pendant 23 jours où des aveux,
recueillis par la force, servent de base à
l'acte d'accusation." La FIDH note
également les conditions de détention de ces
condamnés à mort sujet à "des traitements
cruels, inhumains et dégradants". Ils sont
également soumis à l'isolement dans une cellule
de 5m2. Ils n'apprennent la date de leur
exécution, par pendaison, que le matin même. Le
ministre de la Justice peut ordonner l'exécution
de la peine dans les 6 mois suivant la
condamnation. L'organisation précise que
"cette règle n'est jamais respectée et
certains condamnés à mort ont passé plusieurs
dizaines d'années en prison en se demandant
chaque matin s'ils vont ou non être pendus"
et de citer le cas de Sakae Menda, "qui a
passé 34 ans en prison avant d'être
acquitté". La FIDH appelle le Conseil de
l'Europe à suspendre pour un an renouvelable le
statut d'observateur du Japon et à proposer de
promouvoir l'abolition de la peine capitale dans
ce pays à l'occasion de la prochaine session de
l'assemblée parlementaire du 23 au 27 juin
prochain. Elle demande aussi à l'Union
européenne d'inclure systématiquement la
question de la peine de mort dans le dialogue
avec le Japon, à tous les niveaux.
Mardi 10 juin 2003 : Les
autorités ont décidé ce week-end de modifier
leur constitution afin de pouvoir répondre
militairement en cas d'agression nord-coréenne.
Mercredi 11 juin 2003 : 70 pays
donateurs réunis depuis 2 jours à Tokyo ont
convenu d'apporter une aide de 4,5 milliards de
dollars au Sri Lanka à la condition que les
rebelles Tamouls et le gouvernement sri-lankais
s'engagent à respecter le cessez-le-feu, conclu
en février 2002 sous l'égide de la Norvège, et
parviennent à un accord de démilitarisation.
Vendredi 4 juillet 2003 : Le
parlement devrait adopter vendredi un projet de
loi qui permettrait au gouvernement d'envoyer
d'un millier de soldats en Irak pour des
opérations d'aide humanitaire et de
reconstruction du pays "hors des zones de
combat". Les soldats japonais pourront
utiliser leurs armes pour se protéger et
protéger les personnes travaillant à la
reconstruction de l'Irak. Selon l'article 9 de la
constitution imposée par les Etats-Unis en 1946,
le "peuple japonais renonce pour toujours à
la guerre et à la menace ou à lemploi de
la force pour résoudre les disputes
internationales. Afin datteindre cet
objectif, le Japon sengage à ne jamais
détenir darmées de terre, de mer et de
l'air, ni dautre potentiel de guerre."
Samedi 5 juillet 2003 : Le Japon a
annoncé le gel de toute aide économique à la
Birmanie tant que l'opposante et Prix Nobel de la
Paix Aung San Suu Kyi ne serait pas libérée. ** Le
parlement a adopté vendredi le projet de loi
visant à l'envoi d'un millier de soldats en Irak
pour des opérations d'aide humanitaire et de
reconstruction du pays "hors des zones de
combat" après d'âpres discussions. En
effet, le projet ne recevait pas l'approbation de
tous les députés car il s'agit du plus
important déploiement de forces japonaises
depuis la fin de la Seconde guerre mondiale.
Samedi 19 juillet 2003 : Le premier
ministre Tony Blair est arrivé vendredi à
Tokyo. Il doit rencontrer samedi le premier
ministre Junichiro Koizumi pour des discussions
portant essentiellement sur la crise résultant
de la reprise du programme nucléaire par la
Corée du Nord. C'est la troisième visite du
premier ministre britannique au Japon depuis sa
nomination en 1997. Tony Blair se rendra ensuite
à Séoul, Pékin, Shangaï et Hong Kong.
Lundi 28 juillet 2003 : Le
parlement a accepté, après des discussions
très vives, l'envoi de troupes en Irak pour des
opérations d'aide humanitaire et de
reconstruction du pays "hors des zones de
combat". Les soldats japonais pourront
utiliser leurs armes pour se protéger et
protéger les personnes travaillant à la
reconstruction de l'Irak. Selon l'article 9 de la
constitution imposée par les Etats-Unis en 1946,
le "peuple japonais renonce pour toujours à
la guerre et à la menace ou à lemploi de
la force pour résoudre les disputes
internationales. Afin datteindre cet
objectif, le Japon sengage à ne jamais
détenir darmées de terre, de mer et de
l'air, ni dautre potentiel de guerre."
Ce sera le premier déploiement militaire
japonais depuis la fin de la Seconde Guerre
Mondiale. ** Un séisme de magnitude
6,2 sur l'échelle de Richter a touché samedi le
nord du pays faisant plus de 200 blessés,
provoquant le déraillement d'un train et
l'effondrement de plusieurs maisons.
Mercredi 6 août 2003 : Cérémonie
de commémoration du 58ème anniversaire du
bombardement d'Hiroshima en présence du premier
ministre Junichiro Koizumi . Plus de détails sur l'attaque
d'Hiroshima, Chronologie de l'attaque d'Hiroshima ; histoire de la bombe atomique ; Hiroshima, pourquoi ? ; Truman et la bombe atomique ; La ville d'Hiroshima ; Hiroshima et Nagasaki. 200 000
personnes ont péri lors du largage de la
première bombe atomique américaine sur
Hiroshima. Le 9 août une seconde bombe est
larguée sur Nagasaki. Sur les 240 000 habitants,
75 000 ont été tués, au moins 60 000 blessés.
Mercredi 13 août 2003 : Selon
l'agence de presse Kyodo Tsushin, les
négociations multipartites portant sur le
programme nucléaire nord-coréen, et réunissant
la Corée du Nord, la Corée du Sud, la Chine, le
Japon, la Russie et les Etats-Unis, se tiendront
le 26 août à Pékin. Elles devraient durer 3
jours.
Mercredi 27 août 2003 : En visite
à Tokyo, le ministre israélien des affaires
étrangères, Silvan Shalom, a demandé aux
autorités japonaises de suivre Washington et de
geler les avoirs bancaires de l'aile politique du
Hamas. Il a également demandé à Tokyo, en tant
que pays donateur, de "faire pression sur
les Palestiniens pour qu'ils reviennent à la feuille de route".
Selon un porte-parole des affaires étrangères
japonaises, seuls les avoirs de l'aile militaire
du Hamas sont gelés.
Samedi 20 septembre 2003 : Le Parti
Libéral Démocrate (PLD) au pouvoir doit
réélire samedi son président. Le premier
ministre Junichiro Koïzumi est donné favori
devant 3 adversaires, Shizuka Kamei, Takao Fujii
et Masahiko Komura.
Lundi 22 septembre 2003 : Le premier
ministre Junichiro Koïzumi a été réélu à la
tête du PLD, Parti Libéral Démocrate. Un
remaniement ministériel devrait intervenir ce
lundi.
Vendredi 26 septembre 2003 : Après sa
réélection à la tête du PLP (Parti Libéral
Démocrate au pouvoir depuis 1955) le week-end
dernier, le premier ministre Koizumi a décidé
de dissoudre la Chambre des représentants et de
convoquer des élections législatives
anticipées pour le 9 novembre. ** Un
tremblement de terre de forte puissance a touché
l'île d'Okkaido faisant au moins 120 blessés
selon un premier bilan et provoqué le
déraillement d'un train.
Samedi 27 septembre 2003 : Le
tremblement de terre de forte puissance qui a
touché vendredi l'île d'Okkaido a fait 1 mort
et plus de 300 blessés. 40 000 personnes ont dû
être évacuées. 15 000 foyers sont privés
d'électricité.
Lundi 29 septembre 2003 : Ouverture
de la 3ème Conférence de Tokyo sur le
développement de l'Afrique (TICAD, Tokyo
International Conference on African Development)
avec pour thème : "le soutien au
NEPAD" (Nouveau partenariat pour le
développement de l'Afrique) où doivent
participer une vingtaine de chefs d'état
africains. Les 5 co-organisateurs de la
conférence ont appelé l'Afrique "à
chercher sa propre voie sans tenir compte de la
mondialisation" soulignant par exemple que
"sur les 60 millions de dollars que rapporte
par an la commercialisation du café les
producteurs africains n'empochent que 5 millions
de dollars, les 55 autres revenant aux pays
occidentaux."
Mardi 30 septembre 2003 : Lors de la
3ème Conférence de Tokyo sur le développement
de l'Afrique (TICAD, Tokyo
International Conference on African Development)
, le Japon a annoncé qu'il annulait la totalité
de la dette, vis-à-vis de Tokyo, de tous les
pays africains classés "pays pauvres très
endettés" (PPTE).
Samedi 11 octobre 2003 : Le Premier
ministre Junichiro Koïzumi a dissous vendredi la
chambre basse du Parlement. Des élections
législatives anticipées devraient se tenir le 9
novembre prochain.
Jeudi 16 octobre 2003 : A 48 heures
d'une escale du président américain Bush au
Japon, le premier ministre Junichiro Koïzumi a
annoncé qu'il allait débloquer une aide de 1,5
milliards de dollars pour la reconstruction de
l'Irak.
Samedi 18 octobre 2003 : Le
président américain Bush a entamé vendredi par
le Japon, une tournée en Asie qui le conduira
dans 6 pays (Thaïlande, pour le sommet
Asie-Pacifique (APEC), Singapour, l'Indonésie,
l'Australie, et enfin Hawaï le 23 octobre). Il a
été reçu par le premier ministre Junichiro
Koïzumi.
Mercredi 22 octobre 2003 : Les
autorités nippones ont indiqué avoir été
prévenues du tir de missile nord-coréen de
lundi ajoutant qu'elles avaient décidé de
"ne pas réagir pour l'instant",
estimant que ce tir ne met en danger la
sécurité du Japon.
Vendredi 31 octobre 2003 : La saison de la "chasse" aux
dauphins - ! - s'est
ouverte. Elle durera du 1er septembre 2003
jusqu'au 31 mars 2004. Près de 20 000 dauphins - !
- (le quota annuel autorisé par le
gouvernement japonais) vont être massacrés (ils
sont frappés à mort). Ils seront ensuite
dépecés et la viande de chaque mammifère sera
vendue pour 20 000 yens (environ 160 euros). Un
groupe d'écologistes américains de
l'association Sea Shepherd - !
- qui tente de faire cesser le
massacre de dauphins dans la ville de Taiji a
fait une vidéo des massacres qui est passée à
la télévision provoquant l'indignation du
public. La chasse aux dauphins n'est pas régie
par les règles internationales car elle se
déroule en eaux japonaises. Plus de détails : Massacre de dauphins au
Japon ; Les dauphins sont en danger. - !
- Avertissement aux personnes sensibles
!
Mardi 11 novembre 2003 :La
coalition du premier ministre Junichiro Koïzumi
a remporté les élections législatives de ce
week-end. M. Koïzumi a été réélu premier
ministre et doit former un nouveau gouvernement
d'ici le 19 novembre.
Vendredi 14 novembre 2003 : Après
l'attentat à la voiture piègée à Nassyriyah
en Irak qui a fait 28 morts, le porte-parole du
gouvernement, Yasuo Fukuda, a indiqué jeudi que
"le déploiement prévu des troupes
japonaises en Irak pour des missions pacifiques,
est impossible dans la situation actuelle".
Le Premier ministre Junichiro Koizumi a
pour sa part estimé que "la reconstruction
en Irak est un problème qui concerne l'ensemble
de la communauté internationale",
soulignant que le Japon "restait décidé à
aider à reconstruire l'Irak à condition que la
situation le permette. Nous ne pouvons pas
baisser les bras à cause du terrorisme."
NDLR. Le Japon par sa Constitution pacifiste ne
peut participer à des opérations de combats.
Selon l'article 9 de la constitution imposée par
les Etats-Unis en 1946, le "peuple japonais
renonce pour toujours à la guerre et à la
menace ou à lemploi de la force pour
résoudre les disputes internationales. Afin
datteindre cet objectif, le Japon
sengage à ne jamais détenir
darmées de terre, de mer et de l'air, ni
dautre potentiel de guerre." Le
Parlement avait voté le 28 juillet une loi
spéciale autorisant l'envoi d'un millier de
soldats en Irak pour des missions humanitaires,
logistiques et médicales mais interdisant
l'acheminement de ses troupes dans des zones de
combat. Les soldats japonais pourront utiliser
leurs armes pour se protéger et protéger les
personnes travaillant à la reconstruction de
l'Irak. Si l'envoi de troupes japonaises se
confirme, ce sera le premier déploiement
militaire japonais depuis la fin de la Seconde
Guerre Mondiale.
Samedi 15 novembre 2003 : Le Premier
ministre Junichiro Koizumi a reçu vendredi le
secrétaire d'état à la Défense Donald
Rumsfeld auquel il a apporté tout son soutien en
Irak confirmant qu'aucune troupe japonaise ne
serait envoyée dans le pays dans l'immédiat.
Environ un millier de personnes a manifesté à
Tokyo pour protester contre la visite de Donald
Rumsfeld et l'envoi de troupes en Irak.
Mercredi 19 novembre 2003 : Après les
menaces lancées par le réseau Al-Qaïda à
l'encontre des Etats-Unis et ses alliés
(Grande-Bretagne, Italie, Australie et Japon), le
ministre des affaires étrangères a invité ses
ressortissants à l'étranger à "faire
preuve de la plus grande prudence" les
appelant à "à éviter les lieux pouvant
être des cibles, à être prudent dans les
endroits bondés et de faire attention à ce qui
les entoure afin d'éviter d'éventuels attentats
ou quelque autre problème".
Lundi 1er décembre 2003 : Alors que
le pays enregistre ses deux premiers morts, le
premier ministre Junichiro Koïzumi a confirmé
samedi que malgré ces pertes, le Japon
poursuivra ses efforts pour la reconstruction de
l'Irak et maintiendra l'envoi de troupes alors
que l'opinion publique est de plus en plus
opposée à cette mesure. Selon un sondage 1
Japonais seulement sur 10 y est favorable.
Vendredi 5 décembre 2003 : Le premier
ministre japonais Junichiro Koizumi a approuvé
l'envoi d'environ 1100 soldats en Irak estimant
qu'un "certain niveau de sécurité pouvait
être assuré aux environs de Samawa, au sud de
l'Irak, où les troupes japonaises doivent être
envoyées" selon le quotidien "Yomiuri
Shimbun". Le Conseil des Ministres doit
approuver dès lundi cet envoi de troupes
"qui devrait se faire avant la fin de
l'année" selon le premier ministre.
Mercredi 10 décembre 2003 : Le
gouvernement a officiellement annoncé l'envoi de
soldats non combattants en Irak. Selon l'article
9 de la constitution imposée par les Etats-Unis
en 1946, le "peuple japonais renonce pour
toujours à la guerre et à la menace ou à
lemploi de la force pour résoudre les
disputes internationales. Afin datteindre
cet objectif, le Japon sengage à ne jamais
détenir darmées de terre, de mer et de
l'air, ni dautre potentiel de guerre."
Ce sera le premier déploiement militaire
japonais depuis la fin de la Seconde Guerre
Mondiale.
Samedi 13 décembre 2003 : A
l'occasion d'un sommet commémorant 30 ans de
relations, Tokyo et les 10 pays membres de l'ASEAN
(Association des Nations d'Asie du Sud-Est
regroupant la Birmanie, Brunei, le Cambodge,
l'Indonésie, le Laos, la Malaisie, les
Philippines, Singapour, la Thaïlande et le
Vietnam) ont décidé de la création d'une
Communauté de l'Asie de l'Est orientée vers
l'avenir (...) qui aura pour but de maintenir les
traditions et valeurs asiatiques tout en
respectant les règles et les principes
universels". Les 11 Etats se sont engagés
à "promouvoir davantage les échanges des
biens et des services à travers l'ouverture et
l'élargissement des marchés".
Lundi 15 décembre 2003 : La chaîne
de télévision TV Asahi a indiqué dimanche que
"les pourparlers à 6 (NDLR. Corée du Nord,
du Sud, Japon, Russie, Chine et Etats-Unis)
portant sur le programme nucléaire nord-coréen
sont repoussés à l'année prochaine "pour
des raisons techniques". La rencontre aurait
dû se dérouler du 17 au 19 décembre.
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