- SOMMAIRE
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Madagascar
: La grande île secrète de
Françoise Raison-Jourde, Pierrot Men
(Photographies)
- 8 janvier 2002 : De
violents affrontements ont éclaté hier
matin à Antananarivo, la capitale, entre
les forces de l'ordre et les partisans du
maire du capitale, Marc
Ravalomanana qui se dit vainqueur au
premier tour des présidentielles du 16
décembre et qui refuse la tenue d'un
second tour. Plusieurs
personnes ont été blessées et des
voitures ont été incendiées par les
manifestants.
- 9 janvier 2002 : Nouvelle
manifestation ce matin à Antananarivo
des partisans du maire Marc Ravalomanana
qui veulent que leur candidat soit
reconnu vainqueur des présidentielles
dès le premier tour.
- 10 janvier 2002 :
Environ 100 000 personnes ont manifesté
à Antananarivo pour faire élire leur
candidat au premier tour. Les
manifestants ont demandé à la haute
cour de faire toute la lumière sur ces
élections. Pour les observateurs
nationaux, et d'après leur décompte des
voix, le président Ratsiraka aurait
perdu dès le premier tour. Marc
Ravalomanana aurait remporté
l'lélection avec plus de 52 % des
suffrages.
- 11 janvier 2002 :
Des milliers de personnes ont encore
manifesté jeudi matin pour que leur
candidat soit reconnu vainqueur au
premier tour. Le président Ratsiraka a
lancé un appel au calme dans l'attente
de la publication des résultats.
- 12 janvier 2002 :
Alors que les manifestations se
poursuivent, le maire d'Antanarivo a
demandé à ses partisans de suspendre
provisoirement les manifestations qui
ébranlent depuis plusieurs jours la
capitale dans l'attente des résultats
qui doivent être donnés par la cour
constitutionnelle.
- 17 janvier 2002 : La
haute cour constitutionnelle a autorisé
un nouveau décompte des voix des deux
candidats qui s'opposent aux
présidentielles du 11 décembre dernier
dont les résultats sont fortement
contestés par l'opposition.
- 19 janvier 2002 : Après
une semaine d'interruption, les
manifestations en faveur du maire
d'Antananarivo ont repris. Les
manifestants demandent à ce que le
président Ratsiraka soit disqualifié
pour entraves au code électoral.
- 22 janvier 2002 : Des
dizaines de milliers de personnes ont
manifesté hier dans la capitale pour
apporter leur soutien à Marc
Ravalomanana.
- 24 janvier 2002 :
Des milliers de personnes ont de nouveau
manifesté hier à Antananarivo pour
soutenir leur candidat.
- 26 janvier 2002 : La
haute cour constitutionnelle a donné
hier le résultat des élections
présidentielles du 11 décembre : aucun
des candidats n'a eu assez de voix pour
passer dès le premier tour. Un second
tour sera donc organisé dans les 30
jours suivant cette décision. Marc
Ravalomanana, qui s'est déclaré
vainqueur dès le première tour, a
rejeté cette décision et a appelé à
une nouvelle manifestation pour
aujourd'hui.
- 29 janvier 2002 : A
l'appel du maire d'Antananarivo, la
grève générale a largement été
suivie paralysant tout le pays. Un
million de personnes sont descendues dans
la rue pour protester contre la décision
de la haute cour constitutionnelle
d'organiser un second tour des
présidentielles. Les partisans de Marc
Ravalomanana estiment en effet que
d'après leur décompte des voix leur
candidat est vainqueur au premier tour.
- 31 janvier 2002 : Le
pays est toujours paralysé par la grève
générale à l'appel du maire
d'Antananarivo qui s'estime vainqueur des
présidentielles dès le premier tour et
refuse l'organisation d'un second
scrutin.
- 1er février 2002 :
4ème jour de grève générale. La
capitale est totalement paralysée. Les
entreprises commencent à s'inquiéter.
Marc Ravalomanana a demandé à la
communauté internationale d'envoyer des
observateurs pour décompter les voix.
- 2 février 2002 : Marc
Ravalomanana a déclaré que la grève
générale qui paralyse le pays pourra
être levée dès que des observateurs
internationaux seront dépêchés sur
l'île afin de vérifier les décomptes
du 1er tour des présidentielles. Le
trafic aérien a été réouvert à cet
effet.
- 5 février 2002 : 2ème
semaine de grève générale à l'appel
de Marc Ramanonana qui se dit vainqueur
des présidentielles du 16 décembre dès
le premier tour.
- 6 février 2002 : Le
maire d'Antananarivo, Marc Ravalomanana
poursuit son bras de fer et a demandé à
ce que la capitale soit ville morte
aujourd'hui. Son appel a été
partiellement suivi. Selon la Banque
Mondiale chaque jour de grève générale
coûte environ 8 millions de dollars.
- 7 février 2002 :
10è jour de grève générale à
Antananarivo. Les manifestants accusent
le président Ratsiraka d'avoir truqué
les résultats des élections.
- 8 février 2002 :
500 000 personnes ont encore manifesté
hier dans la capitale. Les pertes
entraînées par les grèves qui
paralysent le pays depuis plus de 10
jours (environ 12 à 14 millions de $ par
jour) risquent d'acculer le pays à une
très grave crise. Les petites
entreprises ferment jour après jour. Une
centaine d'emplois sont également
supprimées quotidiennement.
- 9 février 2002 : Le
président Ratsiraka a annoncé que le
second tour de l'élection
présidentielle aura bien lieu le 24
février prochain malgré la grève
générale qui touche le pays depuis
près de 11 jours.
- 12 février 2002 : Malgré
la médiation du secrétaire général de
l'OUA,
Marc Ravalomanana a annoncé qu'il allait
boycotter le second tour des
présidentielles qui doivent s'ouvrir le
24 février et a demandé à la
population de poursuivre manifestations
et grève générale.
- 14 février 2002 : Le
secrétaire général de l'OUA, Amr Essy,
est parvenu à un accord entre le
président Ratsirak et l'opposant, maire
d'Antananarivo, Marc Ravalomanana qui ont
finalement accepté de se rencontrer
hier. Un comité conjoint sera créé
dans le but de déboquer la situation
quant aux résultats du 1er tour des
présidentielles du 17 décembre.
- 19 février 2002 :
500 000 personnes ont manifesté en
faveur de leur candidat Marc Ravalomanana
qu'ils estiment vainqueur au 1er tour et
refusent un second tour alors que les
négociations, sous l'égide de l'OUA,
entre le président Ratsiraka et le maire
d'Antananarivo ont été ajournées.
- 20 février 2002 : Le
second tour des présidentielles qui
devait se tenir le 24 février a été
annulé. La cour constitutionnelle fixera
dans les prochains jours une nouvelle
date.
- 23 février 2002 : Le
maire d'Antanarivo, Marc Ravalomanana,
s'est autoproclamé président hier matin
dans le stade municipal de la capitale
devant 100 000 de ses partisans. Le
président Ratsiraka a aussitôt
décrété l'état de nécessité
nationale. L'OUA et la France ont
condamné cette prise de pouvoir
qualifiée de "coup de force".
- 25 février 2002 : Plusieurs
centaines de manifestants ont érigé des
barrages autour de la maison de Marc
Ravalomanana dans la crainte de son
arrestation par les autorités.
- 26 février 2002 : Des
affrontements ont eu lieu dans plusieurs
villes du pays. Des centaines de
Français ont manifesté hier matin
devant l'ambassade de France pour
protester contre la déclaration de la
France qui avait qualifié
l'autoproclamation du candidat de
l'opposition, Marc Ravalomanana, de
"coup de force". Ils ont
accusé la France d'avoir "formé,
mis en place et maintenu au pouvoir le
dictateur Ratsiraka.
- 27 février 2002 :
Marc Ravalomanana a nommé hier son
premier ministre en la personne de
Jacques Sylla, avocat et ancien ministre
des Affaires Etrangères. Il a reçu pour
mission de former un nouveau
gouvernement.
- 28 février 2002 : De
violents affrontements ont opposé hier
les partisans de Marc Ravalomanana à
ceux du président Ratsiraka à
Antananarivo. 2 ministres du gouvernement
du président Ratsiraka ont donné leur
démission.
- 1er mars 2002 : Le
président Ratsiraka a instauré hier
soir la loi martiale dans la capitale
Antananarivo à partir d'aujourd'hui et a
créé un poste de gouverneur militaire
pour la capitale qui détiendra tous les
pouvoirs détenus par le président. Les
affrontements entre partisans de M
Ravalomanana et ceux de D Ratisraka ont
fait 2 blessés graves.
- 2 mars 2002 :
Malgré l'instauration de la loi martiale
jeudi, le président auto-proclamé Marc
Ravalomanana a présenté hier son
gouvernement qui compte 16 ministres et
une secrétaire d'état. Ses partisans
continuent de manifester et dresser des
barrages.
- 5 mars 2002 : 13
ministres nommés par le président
auto-proclamé Marc Ravalomanana ont pris
hier leurs fonctions dans leurs bureaux,
accompagnés par des milliers de
manifestants. L'armée n'est pas
intervenue.
- 6 mars 2002 :
Alors que les ministres du nouveau
gouvernement nommé par le président
autoproclamé poursuivent leur
installation dans les ministères, 5
gouverneurs des 6 provinces du pays,
fidèles au président Ratsiraka, ont
regroupé leurs provinces sous une seule
entité et ont désigné Toamasina (fief
du président sortant Ratsiraka) à l'est
d'Antananarivo comme leur capitale.
- 8 mars 2002 : 200
officiers et 22 généraux ont rencontré
hier matin le président autoproclamé
Ravalomanana et se sont mis sous ses
ordres.
- 9 mars 2002 : Le
ministre de l'intérieur désigné par le
président auto-proclamé marc
Ravalomanana a pris ses fonctions dans
son ministère hier. Les 150 soldats
présents sur place l'ont laissé faire.
- 12 mars 2002 :
Les locaux d'un comité de soutien au
président auto-proclamé Marc
Ravalomanana a été attaqué à la
grenade provoquant la mort de 2 personnes
: une femme qui assistait à la réunion
et l'auteur de l'attaque qui a été
lynché par la foule.
- 13 mars 2002 : L'OUA
a tenté un nouveau rapprochement entre
les deux présidents et a préconisé de
nouvelles élections et la mise en place
d'un gouvernement réconciliation
nationale qui se chargerait de la mise en
place de ces élections.
- 14 mars 2002 : 2
personnes ont été tuées lors
d'affrontements entre partisans des deux
présidents dans la ville de Toamasina.
Un couvre-feu a été décrété. Les
aéroports de cette ville et celui de
Sambava ont été fermés jusqu'à nouvel
ordre.
- 16 mars 2002 : Des
afffrontements entre manifestants, qui
tentaient de s'approcher du bureau du
premier ministre afin d'y installer le
premier ministre, Jacques Sylla, nommé
par le président auto-proclamé Marc
Ravalomanana, et la police ont fait un
mort et une quarantaine de blessés.
- 18 mars 2002 : Le
président Ratsiraka a refusé hier les
propositions du représentant de l'OUA
qui préconisait la formation d'un
gouvernement d'union national chargé de
préparer un nouveau scrutin.
- 20 mars 2002 : Une
rencontre est prévue sous 24 à 48H
entre le président sortant Ratsiraka et
le président auto-proclamé Ravalomanana
à la demande des forces armées restées
encore neutres dans ce conflit.
- 22 mars 2002 : Le
porte-parole du président sortant Didier
Ratsiraka a annoncé que le 2è tour des
présidentielles qui devait avoir lieu
dimanche a été reporté au 28 avril
prochain. La rencontre entre les deux
présidents reste encore impossible faute
de divergences importantes entre les deux
camps.
- 27 mars 2002 :
Les affrontements entre les partisans du
président auto-proclamé Marc
Ravalomanana et les forces de l'ordre ont
fait 3 morts à 600 km au sud de la
capitale.
- 30 mars 2002 : 20
personnes sont mortes hier après avoir
ingurgité de l'alcool frelaté
clandestin dans un quartier pauvre de la
capitale Antananarivo. Une quarantaine
d'autres ont été hospitalisées, dont 7
seraient dans le coma. ** Le président
Ratsiraka a déclaré qu'il allait lutter
pour l'unité nationale, a dénoncé
"un risque de guerre civile" et
a qualifié son rival et ses partisans de
"horde néo-fasciste". La
communauté internationale a demandé au
président Ratsiraka de lever les
barrages érigés pour asphyxier la
capitale.
- 5 avril 2002 : La
pénurie commence à se faire sentir dans
la capitale Antananarivo qui est bloquée
depuis le 22 février par les partisans
de Didier Ratsiraka et malgré les appels
de la communauté internationale pour la
levée des barrages.
- 6 avril 2002 : Le
président auto-proclamé Marc
Ravalomanana a appelé ses partisans à
lever "par la force" les
barrages qui étranglent la capitale qui
commence à souffrir de la pénurie
alimentaire.
- 8 avril 2002 : Profitant
d'un incendie allumé volontairement dans
leur prison à Antananarivo, 48
prisonniers se sont évadés. 21 ont
été repris. Le président
auto-proclamé Marc Ravalomanana a
accusé publiquement son adversaire, le
président sortant Didier Ratsiraka,
d'être à l'origine de ces incendies.
- 9 avril 2002 :
Des militaires ont ouvert le feu hier à
Antananarivo sur des partisans du
président auto-proclamé Marc
Ravalomanana qui marchaient vers la
maison d'un proche du président
Ratsiraka. Il y a eu plusieurs blessés.
- 13 avril 2002 : De
violents affrontements ont opposé hier
les partisans du président Ratsiraka aux
partisans du président auto-proclamé
tentaient de marcher sur la maison du
gouverneur de Fianarantsoa faisant 30
morts et une centaine de blessés. Selon
un témoin, les partisans du président
Ratsiraka terrorisent les populations en
tirant toutes les nuits des coups de feux
faisant croire qu'ils sont attaqués par
les partisans de Marc Ravalomanana. Les
populations restent terrées dans leur
maison. Les marchés ont même été
supprimés.
- 15 avril 2002 : SENEGAL
: Le président Wade a
décidé de jouer les médiateurs pour
tenter de trouver une solution à la
crise à Madagascar. Il a invité les
deux "présidents" la semaine
prochaine à Dakar.
- 17 avril 2002 : SENEGAL
: Les deux
"présidents" de Madagascar
sont arrivés hier soir à Dakar pour
avoir des entretiens avec le président
Wade qui tente de désamorcer la crise
politique qui frappe l'île. ** 2
femmes ont été tuées hier lors
d'affrontements entre les partisans des
deux camps à Fianarantsoa dans le centre
du pays.
- 18 avril 2002 : La
Cour Suprême a annulé les résultats de
l'élection présidentielle de décembre
dernier. ** Le général Randrianaivo,
partisan du président Ratsiraka, blessé
mardi lors d'échanges de tirs, a été
abattu hier de 7 balles dans la tête
dans sa chambre d'hôpital à
Fianarantsoa par des hommes masqués. SENEGAL
: Le président sortant
Ratsiraka et le président auto-proclamé
Marc Ravalomanana ont été entendus hier
séparément à Dakar par les chefs
d'état du Sénégal, de la Côte
d'Ivoire, du Bénin et du Mozambique.
Marc Ravalomana pourrait accepter la
tenue d'une nouvelle élection.
- 19 avril 2002 : SENEGAL
: Le président sortant
Ratsiraka et le président auto-proclamé
Ravalomanana de Madagascar ont signé à
Dakar un accord qui prévoit le
décomptage des voix du scrutin
présidentiel de décembre dernier. Si
aucun des 2 candidats n'obtient la
majorité requise pour être élu au
premier tour, un référendum devra se
tenir dans les 6 mois pour choisir le
président. Dans l'attente du
référendum un gouvernement d'union
nationale sera mis en place où M.
Ratsiraka sera président et M.
Ravalomanana vice-président. Ils
choisiront d'un commun accord le premier
ministre.
- 20 avril 2002 : Faisant
suite à l'accord signé jeudi avec le
président sortant Ratisraka sous
l'égide du Sénégal, le président
auto-proclamé Marc Ravalomanana a
déclaré hier qu'il resterait président
tant que la commission électorale n'aura
pas promulgué les résultats de la
présidentielle de décembre et a appelé
à la levée immédiate des barrages.
- 23 avril 2002 : Le
président auto-proclamé Ravalomanana a
demandé aux partisans du président
sortant Ratsiraka de lever immédiatement
les barrages comme stipulé dans l'accord
signé à Dakar jeudi dernier.
- 24 avril 2002 :
Les partisans de Dider Ratsiraka ont
refusé de lever les barrages routiers
qui paralysent Antananarivo.
- 27 avril 2002 : Le
président sortant Ratsiraka a d'ores et
déjà rejeté le nouveau décompte des
voix de la présidentielle de décembre
et a appelé à maintenir les barrages
routiers.
- 29 avril 2002 :
Après une visite
privée d'une semaine en France, le
président sortant Ratsiraka, de retour
dans son pays, a déclaré qu'il
n'accepterait pas le nouveau décompte du
scrutin présidentiel de décembre et
appelé au maintien des barrages routiers
qui étranglent Antananarivo.
- 30 avril 2002 : La
Haute Cour constitutionnelle a divulgué
le résultat de l'élection
présidentielle du 17 décembre après un
nouveau décompte des voix : le
président auto-proclamé Marc
Ravalomanana a remporté cette élection
avec près de 51,46 % des voix. Le
président sortant Ratsiraka a aussitôt
déclaré qu'il n'acceptait pas ce
résultat et qu'il allait proclamer
l'indépendance de sa province.
- 2 mai 2002 : Le
président Marc Ravalomanana a décidé
de reporter son investiture officielle
qui devait avoir lieu vendredi en raison
de l'opposition du président Ratsiraka
et dans l'attente d'un émissaire de
l'OUA attendu sur place et qui tentera de
dénouer la situation. Le gouverneur
d'Antsiranana a déclaré l'indépendance
de sa province.
- 3 mai 2002 :
Les partisans de Didier Ratsiraka ont
demandé la mise en place d'un
gouvernement de transition. 4 des 6
provinces ont proclamé leur
indépendance : Antsiranana , Toamasina,
Toliara, Mahajanga.
- 7 mai 2002 :
Marc Ravalomanana a été investi
président hier au cours d'une
cérémonie dans le stade d'Antananarivo
en présence de 100 000 personnes. Le
président sortant Didier Ratsiraka a
refusé de reconnaître la légitimité
du président et maintient les barrages
autour de la capitale.
- 15 mai 2002 : Le
président Ravalomanana a présenté par
décret la composition de son nouveau
gouvernement dans lequel ne figure qu'un
seul partisan du président Ratsiraka.
- 18 mai 2002 :
Le président Marc
Ravalomanana a annoncé hier qu'il était
prêt à envoyer l'armée pour faire
lever les barrages qui étranglent la
capitale Antananarivo. Par ailleurs 29
personnes ont été tuées lors du
passage d'une tempête tropicale à
Toamasina dans le nord-est du pays
provoquant de graves inondations et des
dégâts importants.
- 22 mai 2002 : Le
président Marc Ravalomanana prépare
l'armée en vue de lever les barrages
dressés par son rival, l'ex-président
Didier Ratsiraka, qui refuse toujours la
victoire de l'ex-maire d'Antananarivo.
- 23 mai 2002 : Le
ministre de la défense a annoncé que
l'armée utilisera la force si, d'ici à
dimanche, les partisans du président
sortant Ratsiraka, n'ont pas levé les
barrages.
- 28 mai 2002 : Le
président Marc Ravalomanana a ordonné
la prise d'assaut de la Primature, siège
du Premier Ministre, toujours occupé par
l'ancien premier ministre, Tantely
Andrianarivo, fidèle au président
sortant Ratsiraka, qui a été arrêté
pendant près de 6H, puis reconduit à
son domicile et placé sous surveillance.
Le premier ministre élu par Marc
Ravalomanana, Jacques Scylla, s'est
ensuite installé dans les bureaux.
L'armée a par ailleurs commencé à
lever les barrages qui paralysent l'île.
- 30 mai 2002 : L'armée
a annoncé qu'elle va passer à
l'offensive en vue de détruire tous les
barrages qui paralysent le pays. Le
ministre de la défense a annoncé que
"les négociations n'étaient plus
possible avec les militaires rebelles et
mutins de tous grades" et a annoncé
que la situation redeviendrait normale
avant le 26 juin (date de la
célébration de l'indépendance).
- 1er juin 2002 :
L'armée a attaqué les militaires
pro-Ratsiraka qui protégeaient
l'aéroport de Mahajanga dans le
nord-ouest du pays. Ces derniers ont
riposté et repoussé cette attaque.
- 4 juin 2002 : Les
partisans de Marc Ravalomanana
poursuivent leurs offensives dans le pays
pour tenter de briser les barrages
érigés par les partisans du président
sortant Ratsiraka qui refuse d'accepter
sa défaite. 2 grandes villes du nord-est
et leurs aéroports ont été pris
d'assaut. Une soixantaine de personnes
ont été tuées.
- 5 juin 2002 :
Les affrontements se poursuivent entre
partisans du président officiellement
proclamé, Marc Ravalomanana et le
président sortant Ratsiraka. Il y a eu
environ 16 morts en 3 jours. L'OUA a
réclamé la tenue immédiate d'un sommet
spécial pour "tenter de stopper ce
début de guerre civile."
- 10 juin 2002 : SENEGAL
: Sur l'invitation du
président Wade et du président gabonais
Omar Bongo, les deux présidents de
Madagascar sont arrivés à Dakar samedi
pour tenter de régler la profonde crise
politique qui ruine l'île. Ils se sont
rencontrés dimanche après-midi en
tête-à-tête. Aucune information n'a
filtré sur leur entretien. Aucune
solution n'a jusqu'ici été trouvée
pour désamorcer la crise.
- 11 juin 2002 : SENEGAL
: Aucune
avancée significative n'a pu être faite
lundi après la rencontre du président
Ravalomanana et du président sortant
Ratsiraka sur la crise à Madagascar.
- 14 juin 2002 : Le
président sortant Ratsiraka a quitté
jeudi le pays et s'est envolé pour Paris
dans un Airbus affrété par le
gouvernement français. Il a toutefois
promis de revenir. L'armée fidèle au
président "officiel"
Ravalomanana a réussi à briser le
blocus de la capitale et à reprendre 3
provinces sur 6.
- 15 juin 2002 : Le
président sortant Ratsiraka est arrivé
vendredi à Paris pour un séjour
"privé d'une durée
illimitée". Les troupes du
président proclamé Ravalomanana ont
réussi à s'emparer, sans rencontrer de
résistance, de deux villes portuaires
importantes, Mahajanga et Toléara tandis
que le président Ravalomanana a appelé
à la réconciliation nationale
déclarant que sa "victoire à la
présidentielle du 16 décembre n'est
plus négociable". Les partisans du
président Ratsiraka se sont déclarés
très "désappointés" par la
fuite de leur leader.
- 17 juin 2002 : Le
président Marc Ravalomanana a dissous
dimanche le gouvernement pour une raison
encore indéterminée et a renommé
Jacques Scylla premier ministre avec la
charge de former un nouveau gouvernement
de réconciliation nationale qui devra
inclure, comme le stipulait l'accord
conclu à Dakar le 9 juin dernier, un
nombre égal de partisans du président
sortant Didier Ratsiraka.
- 18 juin 2002 : De
nombreux affrontements entre partisans de
Marc Ravalomanana et de Didier Ratsiraka
ont eu lieu dimanche et lundi dans le
nord-ouest de l'île, à Ambanja. Selon
de nombreux témoins, sur l'île de Nosy
Be, aux mains des partisans de Dider
Ratsiraka, plusieurs civils et 6
militaires ont été retrouvés morts,
abattus après avoir été torturés.
- 19 juin 2002 : Le
président Marc Ravalomanana a nommé son
troisième gouvernement qui comprendra 32
membres au lieu de 27 dans lequel, et
contrairement à ce qu'il avait
déclaré, n'apparaît aucun ministre
partisan du président Ratsiraka, qui
sont inconnus du monde politique. La
majorité des membres du dernier
gouvernement sont reconduits dans leurs
fonctions.
- 20 juin 2002 : Un
avion privé affrété à Paris,
transportant une équipe d'une douzaine
de mercenaires recrutés par le
président sortant Ratsiraka (toujours en
visite privée en France depuis le 14
juin) et se dirigeant vers Madagascar
pour tenter d'y reprendre le pouvoir, a
été détourné vers la Tanzanie à la
demande des autorités françaises, et a
été bloqué sur l'aéroport de
Dar-es-Salaam avant de repartir sur
Paris. Rappelons que doit s'ouvrir demain
une réunion de l'OUA
pour tenter de trouver une solution
politique à la crise malgache.
- 21 juin 2002 : Après
l'échec d'une tentative de coup d'état
organisée depuis la France par le
président sortant Ratsiraka, et déjoué
par les services de renseignements
français, le président Ravalomanana
promet de faire juger Didier Ratsiraka
devant la Cour Internationale de Justice
pour avoir détruit volontairement et
systématiquement les infrastructures du
pays.
- 22 juin 2002 :
Selon le porte-parole du président
malgache Ravalomanana, un second commando
d'une quarantaine de mercenaires en
provenance d'Afrique du Sud a atterri sur
l'île avec pour but d'assassiner le
président. Plusieurs attaques à
l'explosif contre des infrastructures ont
dès lors été commises avec notamment
le plastiquage de pylônes électriques
provoquant une coupure d'électricité
dans la capitale Antananarivo.
- 24 juin 2002 : Le
président sortant Didier Ratsiraka est
revenu à Madagascar dans la nuit de
samedi à dimanche après avoir
participé au sommet de l'OUA à
Adis-Abeba. Il a déclaré à son
arrivée que "la crise se résoudra
par la négociation". Les troupes du
président élu Ravalomanana contrôlent
4 des 6 provinces de l'île et se sont
emparés de 2 villes importantes
contrôlées par les partisans de Didier
Ratsiraka, Ambanja et Antiranana.
- 25 juin 2002 :
L'armée fidèle à Marc Ravalomanana se
dirige sur Antiranana,
une des deux villes encore aux mains des
partisans du président sortant Didier
Ratsiraka. Le président Ravalomanana a,
dans un interview au journal français
"La Croix" demander au
gouvernement français.
- 27 juin 2002 : Alors
que le pays célébrait hier le 42ème
anniversaire de son indépendance,
l'ambassadrice des Etats-Unis à
Antananarivo a officiellement reconnu
Marc Ravalomanana en temps que président
légitime de Madagascar. La majorité des
pays bailleurs de fonds avait envoyé un
représentant à l'occasion de cette
fête de l'indépendance, sauf la France.
Jacques Chirac a préféré envoyé un
message dans lequel il plaide "en
faveur d'une solution de sortie de crise
acceptée par tous basée sur un dialogue
constructif". Le président sortant
Didier Ratsiraka a fêté la fête
nationale à Tamatave avec ses partisans.
Samedi 27 juillet 2002 : Les
bailleurs de fonds internationaux ont
alloué une aide de 2 milliards 300
millions de dollars sur 4 ans pour aider
ce pays à sortir de la crise économique
qui touche le pays après le conflit
entre le président sortant Ratsiraka et
le président auto-proclamé, puis
reconnu, Marc Ravalomanana.
Vendredi 2 août 2002 : 62
personnes d'un village situé à 450 km
au sud-est d'Antananarivo, la capitale,
sont mortes en une semaine frappées par
une grippe aigue dont le virus n'a pas pu
être identifié. Les vieillards, femmes
et enfants sont les plus touchés par ce
nouveau virus. Les services de santé ont
pris des mesures pour éviter la
propagation du virus.
Samedi 3 août 2002 : 62
personnes d'un village situé à 450 km
au sud-est d'Antananarivo, la capitale,
sont mortes en une semaine frappées par
une grippe aigue dont le virus n'a pas pu
être identifié. Les vieillards, femmes
et enfants sont les plus touchés par ce
nouveau virus. Les services de santé ont
pris des mesures pour éviter la
propagation du virus.
Jeudi 8 août 2002 : Une
équipe de l'OMS
est arrivée à Fianarantsoa pour
enquêter sur une épidémie de grippe,
dont le virus est pour l'instant encore
non identifié, et qui a déjà tué 150
personnes. Des prélèvements de tissus
vont être effectués sur les victimes
pour tenter de déterminer l'origine du
virus.
Samedi 10 août 2002 : Selon
l'équipe médicale de l'OMS, envoyée
sur l'île la semaine dernière,
l'épidémie qui frappe surtout l'est du
pays aurait déjà fait plus de 300
morts, beaucoup de Malgaches ne signalant
pas la mort de l'un des leurs et les
inhumant selon les rites traditionnels.
Plus de 5000 personnes auraient
contracté le virus qui n'a pu être
identifié et qui s'assimile à une
grippe.
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