SOMMAIRE

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LES ARCHIVES 2006 DE L'OUGANDA

Mardi 3 janvier 2006 : Un juge de la Haute Cour de justice de Kampala a ordonné la libération immédiate sous caution du principal opposant ougandais Kizza Besigye qui comparait depuis lundi matin pour viol, pour lequel il risque la peine de mort, terrorisme et détention illégale d'armes, estimant que sa détention était illégale. Malgré une décision de justice ordonnant sa mise en liberté provisoire sous caution d'un montant de 4 200 euros, Kizza Besigye est incarcéré depuis le 14 novembre 2005.
 
Mardi 14 février 2006 : L'hebdomadaire "Sunday Vision" a révélé dans son édition du dimanche 12 février 2006 que le président Yoweri Museveni a ordonné aux Forces de défense du peuple ougandais (UPDF, Uganda Peoples Defence Force) "d'intensifier leurs opérations contre les rebelles de l'Armée de résistance du Seigneur (LRA, Lord's Resistance Army) pour que les personnes déplacées puissent revenir à la maison". La LRA, dont les agissements sont dénoncés par les organisations de défense des droits de l'homme, s'opposent depuis plus de 20 ans au gouvernement en place. Les combats ont fait des centaines de milliers de morts et plus de 1,4 million de déplacés. Le Tribunal pénal international (TPI) a délivré en octobre dernier un mandat d'arrêt contre cinq principaux commandants de la LRA. Plus de détails : La protection des enfants au nord de l'Ouganda ; Amnesty International : Le gouvernement doit traiter de toute urgence le problème des attaques contre les populations civiles ; 30 000 enfants kidnappés par la rébellion en Ouganda
Vendredi 24 février 2006 : 10,4 millions d'électeurs se sont rendus aux urnes jeudi 23 février 2006 pour participer aux premières élections générales multipartites depuis 26 ans. Le président sortant Yoweri Museveni est donné favori du scrutin. L'opposition a affirmé que le déploiement de 12 000 réservistes de l'armée à travers le pays "vise à intimider les électeurs qui ne soutiendraient pas le président sortant Yoweri Museveni". Le gouvernement a quant à lui répliqué qu'il s'agissait d'une précaution face aux violences sporadiques qui ont émaillé la campagne électorale.
 
Samedi 25 février 2006 : Le président sortant Yoweri Museveni arriverait largement en tête de l'élection présidentielle qui s'est tenu jeudi 23 février 2006 selon des chiffres officiels annoncés vendredi par la Commission électorale et portant sur le dépouillement 5 % des bulletins. Le président Museveni obtiendrait 59,5 % des voix contre 37,2 % à son principal rival et ancien allié Kizza Besigye.
 
Lundi 27 février 2006 : Le président Yoweri Museveni a remporté l'élection présidentielle du 23 février 2006 avec 59,28 % des suffrages contre 37,36 % à son rival, le chef del'opposition Kizza Besigye.
 
Vendredi 10 mars 2006 : Le toit d'une église évangéliste s'est effondré mercredi 8 mars 2006 à Mulago, après un violent orage, faisant 26 morts et 90 blessés parmi les fidèles.
 
Samedi 1er avril 2006 : Le quotidien britannique "The Independent" a publié le rapport de l'ONU transmis par le responsable des Nations Unies pour les affaires humanitaires, Jan Egeland, qui révèle que "le taux de morts violentes dans le nord de l'Ouganda est trois fois plus élevé qu'en Irak. L'insurrection, qui a commencé il y a vingt ans dans cette région, a déjà coûté 1,7 milliard de dollars (1,42 milliard d'euros)". Le rapport souligne que "l'on dénombre au moins 146 morts par semaine, soit 0,17 mort violente pour 10 000 habitants, par jour. En comparaison, le taux en Irak est de 0,052 mort pour 10 000 habitants depuis le début de l'invasion américaine". Le rapport s'indigne également : "25 000 enfants ont été enlevés depuis le début de l'insurrection : les garçons enrôlés comme soldats ; et les filles forcées à se prostituer. Plus de 2 millions de personnes ont dû être déplacées et vivent aujourd'hui dans des camps gérés par le gouvernement".

Lundi 3 avril 2006 : Le Secrétaire général adjoint aux affaires humanitaires et Coordonnateur des secours d'urgence, Jan Egeland, qui a débuté jeudi 30 mars 2006 une tournée en Afrique de 9 jours qui le conduira également au Soudan et au Tchad, a rencontré le président Yoweri Museveni pour évoquer la situation dans le nord de l'Ouganda. Les 2 hommes ont noté qu'il fallait "améliorer les conditions dans les camps pour les populations déplacées et faire plus pour protéger les civils, notamment en travaillant avec les experts militaires fournis par l'ONU, qui ont une grande expérience de la protection et du maintien de la paix" souligne un communiqué de presse du Bureau de la coordination des affaires humanitaires (OCHA). Près de 2 millions de personnes dans le Nord de l'Ouganda ont été déplacées par le conflit qui oppose, depuis plus de 19 ans, le gouvernement et l'Armée de résistance du Seigneur (Lord's Resistance Army, LRA qui figure sur la liste noire des organisations terroristes aux Etats-Unis). Lire notre édition du samedi 1er avril 2006 (Ouganda). La Cour pénale internationale (CPI) avait émis, le 13 octobre 2005, des mandats d'arrêt à l'encontre de 5 chefs de la LRA, pour tortures, mutilations, violences sexuelles et meurtres contre le chef de la LRA Joseph Kony et 4 de ses lieutenants : Vincent Otti, Okot Odiambo, Raska Lukwiya et Dominic Ongwen.

Samedi 13 mai 2006 : Le président Yoweri Museveni, au pouvoir depuis 1986, vainqueur de l'élection présidentielle du 23 février 2006 avec 60 % des voix, a prêté serment vendredi 12 mai 2006 à Kampala la capitale, pour un nouveau mandat de 5 ans, au cours d'une cérémonie à laquelle ont assisté une dizaine de dirigeants africains.
 
Vendredi 7 juillet 2006 : Alors qu'une équipe gouvernementale est au sud Soudan, dans la ville de Jouba afin d'entreprendre des négociations de paix avec les dirigeants de l'Armée de résistance du Seigneur (LRA), qui mènent depuis 20 ans une guerre contre le gouvernement ougandais, le président Yoweri Museveni a annoncé mardi 4 juillet 2006 qu'il accorderait "l'amnistie totale" à Joseph Kony, chef de la rébellion de l'Armée de résistance du seigneur, si les pourparlers de paix aboutissent. L'Armée de résistance du Seigneur figure sur la liste noire des organisations terroristes aux Etats-Unis. Lire notre édition du samedi 1er avril 2006 (Ouganda). La Cour pénale internationale (CPI) avait émis, le 13 octobre 2005, des mandats d'arrêt à l'encontre de 5 chefs de la LRA, pour tortures, mutilations, violences sexuelles et meurtres contre le chef de la LRA Joseph Kony et 4 de ses lieutenants : Vincent Otti, Okot Odiambo, Raska Lukwiya et Dominic Ongwen.
 
Samedi 5 août 2006 : L'Armée de résistance du Seigneur (LRA) a annoncé vendredi 4 août 2006 un cessez-le-feu unilatéral et immédiat. Près de 2 millions de personnes dans le Nord de l'Ouganda ont été déplacées et des dizaines de milliers d'autres ont été tuées par le conflit qui oppose, depuis plus de 19 ans, le gouvernement et l'Armée de résistance du Seigneur (Lord's Resistance Army, LRA qui figure sur la liste noire des organisations terroristes aux Etats-Unis). Lire notre édition du samedi 1er avril 2006 (Ouganda). La Cour pénale internationale (CPI) avait émis, le 13 octobre 2005, des mandats d'arrêt à l'encontre de 5 chefs de la LRA, pour tortures, mutilations, violences sexuelles et meurtres contre le chef de la LRA Joseph Kony et 4 de ses lieutenants : Vincent Otti, Okot Odiambo, Raska Lukwiya et Dominic Ongwen.
 
Vendredi 11 août 2006 : L'Armée de résistance du Seigneur (LRA) a annoncé mercredi 9 août 2006 qu'elle se retirait des négociations de paix qui avaient repris brièvement avec le gouvernement tant que celui-ci n'aura pas déclaré "une cessation unilatérale des hostilités". La LRA avait annoncé le 4 août 2006 "un cessez-le-feu unilatéral contre l'armée ougandaise". Près de 2 millions de personnes dans le Nord de l'Ouganda ont été déplacées et des dizaines de milliers d'autres ont été tuées par le conflit qui oppose, depuis plus de 19 ans, le gouvernement et l'Armée de résistance du Seigneur (Lord's Resistance Army, LRA qui figure sur la liste noire des organisations terroristes aux Etats-Unis). Lire notre édition du samedi 1er avril 2006 (Ouganda). La Cour pénale internationale (CPI) avait émis, le 13 octobre 2005, des mandats d'arrêt à l'encontre de 5 chefs de la LRA, pour tortures, mutilations, violences sexuelles et meurtres contre le chef de la LRA Joseph Kony et 4 de ses lieutenants : Vincent Otti, Okot Odiambo, Raska Lukwiya et Dominic Ongwen.

Lundi 14 août 2006 : Raska Lukwiya, l'un des chefs de l'Armée de résistance du Seigneur (LRA, Lord's Resistance Army, LRA qui figure sur la liste noire des organisations terroristes aux Etats-Unis) recherchés par la Cour pénale internationale (CPI) pour crimes de guerre, a été abattu par l'armée gouvernementale dans le village d'Obem, dans le nord du pays. Les négociations de paix entre le gouvernement et la LRA doivent reprendre la semaine prochaine à Juba, dans le sud du Soudan. ** La Force de défense du peuple ougandais (UPDF) et des militaires américains ont débuté un exercice humanitaire conjoint de deux semaines dans l'est du pays, visant à la gestion d'une catastrophe.

Vendredi 25 août 2006 : Le ministère de l'Education a publié une nouvelle circulaire adressée aux chefs d'établissement du primaire et du secondaire, aux institutions tertiaires, collèges et écoles polytechniques, exigeant l'interdiction des châtiments corporels. Cette mesure intervient après que des blessures graves infligées à des élèves aient été signalées. Le document ajoute que "dans le cas où ces directives sont ignorées, ou violées, les coupables seront tenus criminellement responsables de leurs actions. Ils devront faire face à la loi". Les châtiments corporels avaient été abolis en Ouganda dans les années 1990, après qu'un instituteur avait battu son élève juqu'à ce que mort s`en suive. Mais cette interdiction a toujours été violée.

Lundi 28 août 2006 : Le gouvernement et les rebelles de l'Armée de Résistance du Seigneur (LRA) ont signé samedi 26 août 2006 un accord qui prévoit la fin de la guerre civile en Ouganda, débuté en 1980, qui a fait des dizaines de milliers de morts et 2 millions de déplacés.

Samedi 30 septembre 2006 : Les rebelles de l'Armée de résistance du Seigneur (LRA) se sont retirés des discussions de paix en cours au Soudan. Ils accusent l'armée ougandaise d'encercler des unités rebelles rassemblées dans des camps de regroupement d'Owiny Ki-Bul au Sud Soudan, proches de la frontière entre le Sud Soudan et l’Ouganda, où ils doivent rester pendant toute la durée des négociations, aux termes de l'accord de cessez-le-feu conclu le 26 août 2006. Les négociations visent à mettre fin à 20 ans de guerre civile dans le nord de l'Ouganda, qui ont fait des dizaines de milliers de morts et deux millions de réfugiés.
 
Samedi 21 octobre 2006 : Le Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) a annoncé vendredi 20 octobre 2006 la suspension temporaire de ses convois de rapatriés du nord de l'Ouganda au sud Soudan à la suite d'informations faisant état, hier, de l'assassinat de 38 civils par des hommes armés inconnus dans une série d'attaques au Sud Soudan".
 
Mardi 14 novembre 2006 : Jan Egeland, le coordonateur des Nations Unies aux affaires humanitaires, a rencontré dimanche 12 novembre 2006, à Ri-Kwangba, une localité du sud du Soudan à la frontière entre le Soudan et la République démocratique du Congo (RDC), Joseph Kony, le chef des rebelles de l’Armée de Résistance du Seigneur (ARS, LRA en anglais Lord's Resistance Army), aux fins de relancer les pourparlers de paix. Selon un porte-parole du LRA, Joseph Kony estime que "le plus grand obstacle au processus de paix est constitué par les mandats d’arrêt de la cour pénale internationale". Il a demandé à Jan Egeland d’intervenir pour obtenir la levée de ces mandats. La Cour pénale internationale (CPI) avait émis, le 13 octobre 2005, des mandats d'arrêt à l'encontre de 5 chefs de la LRA, pour tortures, mutilations, violences sexuelles et meurtres contre le chef de la LRA Joseph Kony et 4 de ses lieutenants : Vincent Otti, Okot Odiambo, Raska Lukwiya et Dominic Ongwen.Près de 2 millions de personnes dans le Nord de l'Ouganda ont été déplacées et des dizaines de milliers d'autres ont été tuées par le conflit qui oppose, depuis 1988, le gouvernement et l'Armée de résistance du Seigneur (Lord's Resistance Army, LRA qui figure sur la liste noire des organisations terroristes aux Etats-Unis). Lire notre édition du samedi 1er avril 2006 (Ouganda).
 
Mercredi 15 novembre 2006 : A l'issue de sa rencontre, qu'il a qualifiée de "très sombre" avec Joseph Kony, le chef des rebelles de l’Armée de Résistance du Seigneur, Jan Egeland, Secrétaire général adjoint aux affaires humanitaires, a indiqué qu'il avait exprimé des désaccords avec le chef de la LRA et n'avait pu obtenir la libération des personnes kidnappées. Jan Egeland s'est également entretenu lundi 13 novembre 2006, avec le président de l'Ouganda, Yoweri Museveni, dans la capitale du pays Kampala, de la cessation des hostilités entre le gouvernement et le mouvement rebelle de l'Armée de résistance du Seigneur (LRA), soutenant que les "pourparlers de paix ne pourraient pas se poursuivre indéfiniment" tout en soulignant "la nécessité de maintenir la cessation des hostilités et d'améliorer les conditions de la LRA dans ses lieux de rassemblement, afin que ses membres puissent avoir accès aux services de base et garder un sentiment de sécurité". Interrogé sur l'inculpation de Joseph Kony et des chefs de la LRA par la Cour pénale internationale, le Secrétaire général adjoint a rappelé que "la Cour était indépendante et qu'en définitive le processus de paix irait main dans la main avec la justice". Lire notre édition du 14 novembre 2006 (Ouganda)
 
Mercredi 6 décembre 2006 : Le Secrétaire général de l'ONU, Kofi Annan, a nommé lundi 4 décembre 2006 Joaquim Chissano, ancien président du Mozambique, au poste d'Envoyé spécial pour les zones touchées par l'Armée de résistance du Seigneur (LRA) qui a tué des milliers de civils au cours des 20 dernières années et provoqué le déplacement de près de 2 millions de personnes dans le nord de l'Ouganda. Sa mission de bons offices consistera à "faciliter la recherche d'une solution politique globale afin de régler les causes profondes du conflit dans le nord de l'Ouganda et de remédier aux conséquences des agissements de la LRA dans la région, y compris en RDC, au Sud-Soudan et dans le nord de l'Ouganda".




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