- SOMMAIRE
Sénégal, Afrique,
archives, 2005, actualite, monde, senegal,
afrique, pays, dakar, ziguinchor, casamance,
mouvement, forces, democratiques, casamance,
president, abdoulaye, wade, lutte, criquets,
pelerins, premier-ministre, macky, sall, andre,
parant, nomination, ambassadeur, senegal,
gaspard, onokoko, comite, national, campagne,
mondiale, armes, legeres, interdiction,
violences, afriques, proliferation, armes,
legeres, fidh, federation, internationale,
ligues, droits, homme, fuite, hissene, habre,
mandat, arret, international, declaration, union,
africaine, egalite, equite, genre, charte,
africaine, droits, homme, peuples, cadhp
Vendredi 15 avril 2005 : Le
président de la Fédération internationale des
ligues des droits de l'Homme (FIDH) et avocat
au barreau de Dakar, Sidiki Kaba, a présenté
jeudi à Dakar, la capitale, le rapport annuel de la FIDH (format
pdf) qui révèle que le Soudan, la République
démocratique du Congo (RDC) et la Côte d'Ivoire
figurent en tête des pays concernés par les
violations des droits de l'Homme en Afrique.
Sidiki Kaba a précisé : "En Afrique, la
culture d'impunité s'installe de plus en plus,
et elle est source de plusieurs violences".
Pour Amourlaye Touré, président du Mouvement
ivoirien des droits de l'Homme (MIDH), qui a
précisé avoir encore reçu des menaces en
début d'année (2005) : "Il faut du courage
et un brin de folie" pour défendre les
droits de l'Homme en Côte d'Ivoire, "vu la
situation délicate de ces droits". Le
rapport souligne également que sur le continent
africain, les défenseurs des droits de l'Homme
sont victimes d'actes d'intimidation, de
diffamation et de menaces récurrents notamment
au Cameroun, en Guinée-Bissau, en Mauritanie et
en RDC, ou ils font face à l'adoption de
législations restrictives visant à neutraliser
la société civile comme en Ethiopie, au Rwanda
et au Zimbabwe. Le document précise également
que 1 154 défenseurs des droits de l'Homme et
près de 200 organisations non-gouvernementales
(ONG) ont été visés en 2004 par des actes de
répression dans près de 90 pays, soit plus du
double par rapport à 2003.
Samedi 23 avril 2005 : S'exprimant
à Dakar, la capitale, lors d'une conférence de
presse des ressortissants togolais au Sénégal
sur la situation politique de leur pays, le
secrétaire aux Relations extérieures de la
Rencontre africaine pour la défense des droits
de l'homme (RADDHO),
Aboubacry Mbodj, a estimé qu'il fallait libérer
l'ancien Premier ministre togolais, Kodjo Agbéyomé, détenu
depuis le 8 avril 2005 dans une prison de Kara
(environ 425 km au nord de Lomé, la capitale du
Togo) et qui vit dans des conditions
inacceptables. Aboubacry Mbodj a révélé que
l'ancien homme de confiance du régime de
Gnassingbé Eyadéma ne bénéficie pas de soins
de santé, parce que "le médecin qui
devrait le soigner ne fait pas son travail
estimant qu'il n'a pas été payé". Kodjo
Agbéyomé était un pilier du
Rassemblement du Peuple Togolais (RPT au
pouvoir). En juin 2002, il avait soutenu Maurice
Dahuku Péré, ancien président de l'Assemblée
Nationale, ancien secrétaire général du RPT,
qui voulait une réforme des instances du parti
du général Eyadéma, décédé. Après avoir
publié un sévère réquisitoire sur le régime
en place, il démissionne de son poste de Premier
ministre et entame un exil en France qui a duré
près de 3 ans.
Mercredi 27 avril 2005 : 14
députés du Parti démocratique sénégalais
(PDS, au pouvoir) ont démissionné de leur parti
et créé lundi à Dakar leur propre groupe
parlementaire dénommé "Forces de
l'Alternance". Ils dénoncent "le
manque de transparence, de démocratie interne et
d'équité" au sein du groupe parlementaire
du parti largement majoritaire au parlement.
Retour
Sénégal
Retour
sommaire Sénégal 2005
Retour
sommaire
-
-
|
-
QUOTIDIEN
INDEPENDANT
( ! ) Liens en bleu
CONDITIONS
D'UTILISATION
-
|