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LES ARCHIVES DU SRI LANKA AVRIL 2009

Jeudi 2 avril 2009 : Le ministère de la Défense a indiqué mercredi 1er avril 2009 que le gouvernement n'appellerait pas à un cessez-le-feu avec les Tigres de libération de l'Eelam tamoul (LTTE) quelles que soient les circonstances mais qu'il peut avoir des " pauses" lorsque les civils traversent les lignes de combat. L'armée sri lankaise mène une importante opération militaire contre les LTTE dans le district de Mullaittivu où des milliers de civils sont pris au piège. Ils seraient au nombre de 250 000 selon les organisations humanitaires. Copyright www.fil-info-france.com/

Jeudi 9 avril 2009 : S'exprimant dans une tribune dans les colonnes du quotidien britannique, "The Guardian", le Secrétaire général adjoint des Nations Unies aux affaires humanitaires, John Holmes, a appelé mercredi 8 avril 2009 "le gouvernement sri lankais, les rebelles des Tigres de libération de l'Eelam tamoul (LTTE) et la communauté internationale à agir avant qu'il ne soit trop tard pour éviter un bain de sang dans le nord du Sri Lanka" où "l'armée sri lankaise a poussé les Tigres de libération de l'Eelam tamoul dans une zone si petite que tout tir ou bombardement provoque inévitablement des victimes parmi les 150 000 à 190 000 civils coincés dans cette zone". John Holmes a reproché aux LTTE de refuser aux civils de partir. Il a appelé à "une accalmie humanitaire temporaire" pour permettre aux organisations humanitaires de pénétrer dans cette zone de combats et permettre aux civils qui le souhaitent de quitter les lieux. Copyright www.fil-info-france.com/

Lundi 13 avril 2009 : Le président Mahinda Rajapakse "a ordonné dimanche 12 avril 2009 un cessez-le-feu de 48 heures à l'occasion du Nouvel An tamoul qui débute lundi 13 avril 2009 pour permettre aux civils piégés dans la zone des combats de célébrer la nouvelle année et à l'aide humanitaire d'atteindre les milliers de civils pris en otage dans ce conflit dans le nord du pays avec les rebelles séparatistes des Tigres de libération de l'Eelam tamoul (LTTE), qui luttent depuis juillet 1983 pour obtenir un Etat indépendant dans le nord et l'est de l'île. Les LTTE sont classés sur la liste des organisations terroristes par les Etats-Unis, l'Union européenne et l'Inde. L'ONU estime qu'entre 150 000 à 190 000 civils sont pris au piège dans la zone de conflit et reproche aux LTTE d'empêcher les civils de fuir cette zone. Mahinda Rajapakse avait annoncé jeudi 26 mars 2009 lors d'un rassemblement politique qu'il "allait anéantir totalement très bientôt" les LTTE. Une importante opération militaire avait débuté en janvier 2009. Selon les informations recueillies par le Haut commissariat de l'ONU aux droits de l'Homme, malgré la désignation par le gouvernement de zones "sûres" ou "à l'abri des tirs" pour les civils, des bombardements répétés ont eu lieu à l'intérieur de ces zones. Selon le HCDH, plus de 2 800 civils auraient été tués et plus de 7 000 blessés depuis le 20 janvier 2009, nombre d'entre eux dans les zones dites sûres. On estime aussi que des centaines d'enfants auraient été tués et plus de 1 000 blessés, selon le communiqué du HCDH. Alors que le gouvernement affirme qu'il n'utiliserait plus d'armes lourdes dans les zones sûres, près de 500 morts et 1 000 blessés ont été enregistrés dans ces zones, la grande majorité touchés par des armements lourds. Copyright www.fil-info-france.com/

Mardi 14 avril 2009 : Le ministère sri-lankais des Affaires étrangères, qui a convoqué lundi 13 avril 2009, l'ambassadeur de Norvège pour protester officiellement contre le manque de protection de son ambassade dans la capitale Oslo en Norvège qui a été prise d'assaut par des partisans des Tigres de libération de l'Eelam tamoul (LTTE) pour réclamer un cessez-le-feu au Sri Lanka, a annoncé que "la Norvège ne pourrait plus servir d'intermédiaire entre lui et les Tigres de libération de l'Eelam tamoul (LTTE)". Copyright www.fil-info-france.com/

Vendredi 17 avril 2009 : Vijay Nambiar, chef de cabinet du Secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-Moon, est arrivé jeudi 16 avril 2009 à Colombo la capitale pour une mission de 2 jours visant à trouver une solution pour les dizaines de milliers de civils pris au piège dans la zone de conflit. Copyright www.fil-info-france.com/

Mardi 21 avril 2009 : Le gouvernement a lancé lundi 20 avril 2009 un ultimatum "au chef suprême" des Tigres de libération de l'Eelam tamoul (LTTE), "Velupillaï Prabhakaran et ses lieutenants" leur donnant 24 heures pour se rendre. L'armée sri lankaise mène depuis le mois de janvier 2009 une importante opération militaire contre les Tigres de libération de l'Eelam tamoul (LTTE), qui luttent depuis juillet 1983 pour obtenir un Etat indépendant dans le nord et l'est de l'île, dans le district de Mullaittivu où des milliers de civils sont pris au piège. Les LTTE sont classés sur la liste des organisations terroristes par les Etats-Unis, l'Union européenne et l'Inde. L'ONU estime qu'entre 150 000 à 190 000 civils sont pris au piège dans la zone de conflit et reproche aux LTTE d'empêcher les civils de fuir cette zone. Mahinda Rajapakse avait annoncé jeudi 26 mars 2009 lors d'un rassemblement politique qu'il "allait anéantir totalement très bientôt" les LTTE. Copyright www.fil-info-france.com/

Jeudi 23 avril 2009 : Le ministère de la Défense a annoncé mercredi 22 avril 2009 que les Tigres "étaient sur le point de perdre la guerre". L'armée sri lankaise a lancé en 2006 une vaste offensive contre les Tigres de libération de l'Eelam tamoul (LTTE), qui luttent depuis juillet 1983 pour obtenir un Etat indépendant dans le nord et l'est de l'île. En janvier 2009, elle a pris le contrôle de Kilinochchi, la capitale politique de la rébellion tamoule dans le nord du Sri Lanka et le passage stratégique reliant le Sri Lanka à l'île de Jaffna. Cette déclaration intervient après que le porte-parole des Tigres, Velayudam Dayanidi, alias "Daya Master", se soit rendu. Des combats intenses se poursuivaient provoquant la fuite de près de 60 000 civils. Des dizaines de milliers d'autres sont pris au piège, selon un communiqué du Bureau de la coordination des affaires humanitaires (OCHA) qui précise que plus de 81 000 personnes sont réfugiées dans des camps, depuis le début de l'exode qui a commencé en octobre 2008. Depuis le 1er avril 2009, aucune aide n'a pu être acheminée et un convoi de 1 200 tonnes d'assistance qui devait partir de Trincomalee vers la zone "protégée" n'a pas pu le faire en raison des combats. L'ONU estime qu'entre 150 000 à 190 000 civils sont pris au piège dans la zone de conflit et reproche aux LTTE d'empêcher les civils de fuir cette zone. Mahinda Rajapakse avait annoncé jeudi 26 mars 2009 lors d'un rassemblement politique qu'il "allait anéantir totalement très bientôt" les LTTE. Les LTTE sont classés sur la liste des organisations terroristes par les Etats-Unis, l'Union européenne et l'Inde. Une importante opération militaire avait débuté en janvier 2009. Selon les informations recueillies par le Haut commissariat de l'ONU aux droits de l'Homme, malgré la désignation par le gouvernement de zones "sûres" ou "à l'abri des tirs" pour les civils, où les journalistes sont interdits d'accès, des bombardements répétés ont eu lieu à l'intérieur de ces zones. Selon le HCDH, plus de 2 800 civils auraient été tués et plus de 7 000 blessés depuis le 20 janvier 2009, nombre d'entre eux dans les zones dites sûres. On estime aussi que des centaines d'enfants auraient été tués et plus de 1 000 blessés, selon le communiqué du HCDH. Alors que le gouvernement affirme qu'il n'utiliserait plus d'armes lourdes dans les zones sûres, près de 500 morts et 1 000 blessés ont été enregistrés dans ces zones, la grande majorité touchés par des armements lourds. Copyright www.fil-info-france.com/

Samedi 25 avril 2009 : Les combattants des Tigres de libération de l'Eelam tamoul (LTTE), qui luttent depuis juillet 1983 pour obtenir un Etat indépendant dans le nord et l'est de l'île, sont encerclés par l'armée sri lankaise sur une zone de 10 kilomètres carrés, avec leur chef, Velupillai Prabhakaran, dans le nord-est de l'île. 15 000 civils seraient bloqués dans cette zone. 81 000 civils ont fui les combats depuis le début de l'exode qui a commencé en octobre 2008. Le gouvernement a rejeté toute trêve humanitaire et a refusé l'envoi d'une équipe humanitaire de l'ONU. 6 500 civils ont probablement été tués et 14 000 blessés depuis le début de l'année 2009, date de commencement de l'opération militaire. Depuis le 1er avril 2009, aucune aide n'a pu être acheminée et un convoi de 1 200 tonnes d'assistance qui devait partir de Trincomalee vers la zone "protégée" n'a pas pu le faire en raison des combats. L'ONU estime qu'entre 150 000 à 190 000 civils sont pris au piège dans la zone de conflit et reproche aux LTTE d'empêcher les civils de fuir cette zone. Mahinda Rajapakse avait annoncé jeudi 26 mars 2009 lors d'un rassemblement politique qu'il "allait anéantir totalement très bientôt" les LTTE qui sont classés sur la liste des organisations terroristes par les Etats-Unis, l'Union européenne et l'Inde. ** John Holmes, Secrétaire général adjoint aux affaires humanitaires de l'ONU, doit arriver samedi 25 avril 2009 au Sri Lanka pour une mission de 3 jours pour discuter avec les autorités de la situation humanitaire dans le nord du pays où s'affrontent les forces gouvernementales et les rebelles des Tigres de libération de l'Eelam tamoul (LTTE).Copyright www.fil-info-france.com/

Lundi 27 avril 2009 : Les combattants des Tigres de libération de l'Eelam tamoul (LTTE) ont annoncé un cessez-le-feu unilatéral "pour répondre aux appels lancés par la communauté internationale et l'ONU suite à la crise humanitaire engendrée par l'opération militaire du gouvernement contre les LTTE depuis janvier 2009 qui a provoqué un exode des populations civiles. Le gouvernement sri lankais a rejeté ce cessez-le-feu. 150 000 à 190 000 civils seraient pris au piège dans la zone de conflit, selon des chiffres de l'ONU. Depuis le 1er avril 2009, aucune aide n'a pu être acheminée et un convoi de 1 200 tonnes d'assistance qui devait partir de Trincomalee vers la zone "protégée" n'a pas pu le faire en raison des combats. Copyright www.fil-info-france.com/

Mardi 28 avril 2009 : John Holmes, Secrétaire général adjoint aux affaires humanitaires de l'ONU, qui effectue depuis le samedi 25 avril 2009 une mission de 3 jours au Sri Lanka pour discuter avec les autorités de la situation humanitaire dans le nord du pays où s'affrontent les forces gouvernementales et les rebelles des Tigres de libération de l'Eelam tamoul (LTTE) , a déclaré lundi 27 avril 2009, après avoir rencontré de hauts responsables du gouvernement, que le président Mahinda Rajapakse a refusé l'envoi d'une équipe humanitaire dans les "zones de guerre" où sont bloqués près de 50 000 civils, affirmant que "les conditions de sécurité n'étaient pas réunies pour qu'une équipe de l'ONU se rende" sur place. Copyright www.fil-info-france.com/

Mercredi 29 avril 2009 : Le ministre suédois des Affaires étrangères, Carl Bildt, qui devait effectuer mercredi 29 avril 2009 une visite au Sri Lanka pour exiger du gouvernement "un cessez-le-feu humanitaire" dans l'est du pays où l'armée sri lankaise tente d'anéantir les Tigres de libération de l'Eelam tamoul (LTTE), bloquant des milliers de civils, s'est vu refuser un visa sans aucune explication. 150 000 à 190 000 civils seraient pris au piège dans la zone de conflit, selon des chiffres de l'ONU. Depuis le 1er avril 2009, aucune aide n'a pu être acheminée et un convoi de 1 200 tonnes d'assistance qui devait partir de Trincomalee vers la zone "protégée" n'a pas pu le faire en raison des combats. La Suède a rappelé son chargé d'affaires au Sri Lanka pour consultations. La République tchèque, qui assure la présidence tournante de l'Union européenne, a estimé qu'il s'agissait d'une "grave erreur lamentable", qui aura des "répercussions" sur ses relations avec l'Europe. Copyright www.fil-info-france.com/ ** Le Secrétaire général adjoint aux affaires humanitaires, John Holmes, en mission pour 3 jours au Sri Lanka depuis le samedi 25 avril 2009, a déclaré mardi 28 avril 2009 après une rencontre avec le président Mahinda Rajapakse, que le Sri Lanka est "aux prises avec 2 crises parallèles. La première touche "des dizaines de milliers de personnes prises au piège dans un petit territoire dans le nord, parce que les Tigres de libération de l'Eelam tamoul (LTTE) refusent de les laisser partir". "La seconde crise touche les camps surpeuplés où se trouvent près de 200.000 personnes qui ont fui les combats, nombre d'entre eux dans de très mauvaises conditions ". Il a demandé au président sri lankais "un accès humanitaire accru à cette zone". John Holmes a décidé d'allouer 10 millions de dollars supplémentaires du Fonds central d'intervention d'urgence (CERF) aux efforts d'assistance au Sri Lanka, espérant que les donateurs réagiraient aussi rapidement. Copyright www.fil-info-france.com/

Jeudi 30 avril 2009 : John Holmes, secrétaire général adjoint des Nations Unies pour les affaires humanitaires et coordonnateur des secours d'urgence, de retour d'une visite de 3 jours au Sri Lanka a affirmé mercredi 28 avril 2009 que plus 171 000 civils srilankais avaient quitté la zone de conflit dans l'est du pays où l'armée sri lankaise mène une importante opération visant à anéantir les Tigres de libération de l'Eelam tamoul (LTTE). 50 000 personnes restent toujours bloqués en raison des combats. Le gouvernement a rejeté l'appel à la trêve humanitaire demandée par l'ONU. Copyright www.fil-info-france.com/

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