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ZIMBABWE,
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Lundi 2 juin 2008 : Arthur Mutambara, chef de d'une faction du Mouvement démocratique pour le changement (MDC), parti de Morgan Tsvangirai, a été arrêté dimanche 1er juin 2008 à son domicile d'Hararé, la capitale, accusé de diffusion de fausses nouvelles et d’outrage à magistrat". Dans une tribune libre publiée dans un quotidien privé proche de l'opposition "The Standard", Arthur Mutambara avait accusé le président Robert Mugabé "d’avoir ruiné le Zimbabwe et la justice d’être aux ordres du pouvoir". L’opposition a annoncé que 2 de ses meetings ont été interdits samedi 31 mai 2008 par la police alors qu’il y a 2 jours, le Chef d’Etat-major de l’armée a officiellement appelé les militaires à voter pour le président Mugabe.

Samedi 7 juin 2008 : La police a arrêté vendredi 6 juin 2008 le chef du Mouvement pour le changement démocratique (MDC), Morgan Tsvangirai, pour la deuxième fois en 3 jours, l'empêchant de se rendre en tournée électorale dans le sud-ouest du pays pour le second tour de l'élection présidentielle qui doit avoir lieu le 27 juin 2008. ** Le gouvernement a ordonné à toutes les organisations humanitaires présentes de le pays de suspendre leurs activités jusqu'à nouvel ordre, affirmant que "le gouvernement est le seul distributeur de l'aide alimentaire". Le Secrétaire général adjoint aux affaires humanitaires, John Holmes, a indiqué dans une déclaration qu’il était déplorable que le Gouvernement du Zimbabwe ait donné pour instruction à toutes les organisations privées volontaires et organisations non gouvernementales de suspendre toutes les opérations de terrain jusqu’à nouvel ordre.

Lundi 9 juin 2008 : La Haute Cour de Justice, saisie vendredi 6 juin 2008 par l'opposition du Mouvement démocratique pour le changement (MDC) après le refus par la police d'autoriser des rassemblements dans les bidonvilles de la capitale Hararé, a décidé samedi 7 juin 2008 que "les rassemblements seraient autorisés et que la police ne devait pas les interrompre". L'opposition accuse le président Robert Mugabe de mener une "campagne de terreur" avant le second de l'élection présidentielle prévue le 27 juin 2008 en procédant à l'arrestation de nombreux militants de l'opposition, dont leur chef, Morgan Tsvangirai, arrêté 2 fois en 2 jours et empêché d'animer ses meetings.

Mardi 10 juin 2008 : L'adjoint du procureur général, Johannes Tomana, cité par le quotidien d'Etat "The Herald" a affirmé lundi 9 juin 2008 que toutes les personnes soupçonnées d'avoir participé à des violences politiques resteraient désormais "en détention jusqu'à leur procès". L'organisation de défense des droits de l'homme Human Rights Watch (HWR) a confirmé dans un rapport regroupant 70 entretiens, que près de 36 meurtres à caractère politique et plus de 2 000 victimes de violences depuis les élections du 29 mars 2008 ont été recensés. HWR estime que ces violences ont "réduit à néant" tout espoir de scrutin équitable lors du second tour de l'élection présidentielle prévue le 27 juin 2008. La directrice pour l'Afrique de HRW, Georgette Gagnon, a accusé "le président Robert Mugabe et son gouvernement de porter l'entière responsabilité de ces crimes". L'Union européenne et les Etats-Unis ont formellement demandé au Secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-Moon, d'envoyer une équipe d'observateurs "pour surveiller la situation des droits de l'homme et empêcher des violences supplémentaires" et afin que le second tour de l'élection présidentielle "se déroule librement et de manière équitable".

Mercredi 11 juin 2008 : Le chef de l'opposition, du Mouvement démocratique pour le changement (MDC), Morgan Tsvangirai, qui doit affronter le président sortant Robert Mugabe lors du second tour de l'élection présidentielle prévue le 27 juin 2008, a accusé mardi 10 juin 2008 au cours d'une conférence de presse donnée à Hararé la capitale le président Mugabé "d'avoir donné son accord tacite à une brutalité financée par l'Etat", affirmant que le Zimbabwe est dirigé par une "junte militaire". Morgan Tsangirai a indiqué que depuis les élections générales du 29 mars 2008, la violence à l'encontre de l'opposition a augmenté, précisant que 66 militants du MDC ont été tués, 200 portés disparus, 3 000 hospitalisés et 25 000 personnes déplacées par cette vague de violences.

Vendredi 13 juin 2008 : Tendai Biti, secrétaire général du Mouvement démocratique pour le changement (MDC), principal mouvement d'opposition, dont son chef, Morgan Tsvangirai, doit affronter, le 27 juin 2008, au second tour de l'élection présidentielle, le président Robert Mugabe, qui brigue un sixième mandat, a été arrêté jeudi 12 juin 2008 à l'aéroport d'Harare, alors qu'il rentrait d'exil volontaire d'Afrique du Sud. Il a été inculpé de "trahison", chef d'accusation pour lequel il risque la peine de mort, et de "communication et publication de fausses nouvelles portant préjudice à l'Etat". Tendai Biti aurait annoncé la victoire de son parti avant la publication des résultats officiels. ** Le Sous-Secrétaire général aux affaires politiques Haïlé Menkerios se rendra au Zimbabwe du 16 au 20 juin 2008 pour participer à des discussions sur la situation politique dans le pays et le second tour de l'élection présidentielle prévue le 27 juin 2008.

Lundi 16 juin 2008 : S'exprimant samedi 14 juin 2008, pendant l’enterrement d’un ancien combattant de la guerre de libération des années 1970, le président Robert Mugabe a déclaré que "de son vivant", le pays ne sera pas gouverné par "des traîtres" (NDLR. "Traître" désigne le principal parti d’opposition, le Mouvement démocratique pour le changement (MDC), accusés d’être au service de l’ancienne puissance coloniale britannique, elle-même soupçonnée de vouloir reprendre le contrôle du pays. Le second tour de l'élection présidentielle est prévu pour le 27 juin 2008. Le leader de l'opposition du MDC, Morgan Tsvangirai, a été arrêté pour la cinquième fois en 10 jours, alors qu'il tentait de faire campagne dans le centre du pays. ** Le Fonds des Nations Unies pour l'enfance (UNICEF) a demandé samedi 14 juin 2008 aux autorités du Zimbabwe la reprise immédiate des programmes d'aide destinés aux enfants, interrompus sur ordre du président Mugabé le 5 juin 2008. 500 000 enfants sont concernés par ces programmes.

Mardi 17 juin 2008 : La police a perquisitionné lundi 16 juin 2008 au domicile du secrétaire général du Mouvement démocratique pour le changement (MDC), principal mouvement d'opposition, dont son chef, Morgan Tsvangirai, doit affronter, le 27 juin 2008, au second tour de l'élection présidentielle, le président Robert Mugabe, Tendai Biti, arrêté jeudi 12 juin 2008 à l'aéroport d'Harare, alors qu'il rentrait d'exil volontaire d'Afrique du Sud. Il a été inculpé de "trahison", chef d'accusation pour lequel il risque la peine de mort, et de "communication et publication de fausses nouvelles portant préjudice à l'Etat". Tendai Biti aurait annoncé la victoire de son parti avant la publication des résultats officiels. Il devait comparaître en justice lundi 16 juin 2008, mais la police ne l’a pas présenté.

Vendredi 20 juin 2008 : Tendai Biti, secrétaire général du Mouvement démocratique pour le changement (MDC), a été inculpé jeudi 19 juin 2008 devant un tribunal d"Harare de "subversion", "complot" pour truquer le résultat des élections générales du 29 mars (2008) en versant des pots-de-vin à des agents électoraux, "publication de fausses nouvelles" et "insultes au président", selon l'acte d'inculpation. Alors que le second tour de l'élection présidentielle doit avoir lieu le 27 juin 2008, les autorités zimbabwéennes multiplient les arrestations de membres de l'opposition. La Télévision d'Etat a refusé jeudi 19 juin 2008 de diffuser on clip de campagne promettant la fin du "terrorisme politique". Pour la première fois la Communauté de développement de l'Afrique australe (SADC, qui regroupe 14 pays) a estimé que les violences à l'encontre de l'opposition ne laissent craindre que "les élections au Zimbabwéenne (soient) ni libres ni équitables, en raison de la situation politique et économique actuelle dans le pays".

Lundi 23 juin 2008 : A l'issue d'une réunion de la direction de son parti, le chef de l'opposition, du Mouvement démocratique pour le changement (MDC), Morgan Tsvangirai, qui doit affronter le président sortant Robert Mugabe lors du second tour de l'élection présidentielle prévue le 27 juin 2008, a annoncé dimanche 22 juin 2008 qu'il se retirait du scrutin "qui est une parodie de processus électoral, entachée de violence et illégitime". Il a ajouté : "200 000 personnes ont été déplacées, plus de 86 partisans du MDC tués, plus de 20 000 maisons brûlées et plus de 10 000 personnes blessées dans une orgie de violence". Le parti au pouvoir, l'Union nationale africaine du Zimbabwe-Front patriotique (Zanu-PF), a estimé qu'en se retirant, le MDC voulait éviter "l'humiliation d'une défaite".

Mardi 24 juin 2008 : Le chef de l'opposition, Morgan Tsvangirai, du Mouvement démocratique pour le changement (MDC), principal mouvement d'opposition, après avoir annoncé dimanche 22 juin 2008 qu'il se retirait du second tour de l'élection présidentielle du 27 juin 2008, s'est réfugié lundi 23 juin 2008 à l’ambassade des Pays-Bas à Hararé, craignant pour sa sécurité. Il a appelé à un report de l'élection. La police a mené un raid dans les locaux du MDC et arrêté une soixantaine de personnes. ** Le Secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-Moon, a demandé lundi 23 juin 2008 aux autorités du Zimbabwe un report du second tour de l'élection présidentielle estimant : "Il y a eu trop de violence et trop d'intimidation. Effectuée dans de telles conditions, l'élection manquerait de légitimité".

Mercredi 25 juin 2008 : Le président Robert Mugabe, au pouvoir depuis 1978, a déclaré mardi 24 juin 2008 lors d'un rassemblement devant ses partisans dans le nord d'Hararé la capitale, que le second tour de l'élection présidentielle sera maintenu au 27 juin 2008 malgré l'annonce du candidat de l'opposition, Morgan Tsvangirai, du Mouvement démocratique pour le changement (MDC), de se retirer du scrutin. Le ministre de la Justice, Patrick Chinamasa, a indiqué un peu plus tôt que le retrait du chef du MDC est "nul et non avenu", affirmant que Morgan Tsvangirai aurait dû annoncer son retrait au moins 21 jours avant le premier tour, le 29 mars 2008. Le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-Moon, avait demandé lundi 23 juin 2008 aux autorités du Zimbabwe un report du second tour de l'élection présidentielle en raison des violences et des campagnes d'intimidation.

Samedi 28 juin 2008 : 5,9 millions de personnes étaient appelées aux urnes vendredi 27 juin 2008 pour le second tour de l'élection présidentielle qui oppose le président sortant, Robert Mugabe, au pouvoir depuis 1978, et le chef de l'opposition du Mouvement démocratique pour le changement (MDC), Morgan Tsvangirai. Ce dernier a appelé ses partisans à voter pour Robert Mugabe "plutôt que de mettre leur vie en danger". Le pouvoir a mené, depuis le 29 mars 2008, date du premier tour, une campagne d'intimidation et de répression à l'encontre de l'opposition. Le chef de l'opposition avait annoncé dimanche 22 juin 2008 qu'il se retirait du scrutin "qui est une parodie de processus électoral, entachée de violence et illégitime". Il a ajouté : "200 000 personnes ont été déplacées, plus de 86 partisans du MDC tués, plus de 20 000 maisons brûlées et plus de 10 000 personnes blessées dans une orgie de violence". Réfugié dans l'ambassade des Pays-Bas à Hararé, Morgan Tsvangirai a appelé la communauté internationale à rejeter les résultats d’une "imposture" organisée par "une dictature en quête désespérée d’un semblant de légitimité". Il a conclu : "Quiconque reconnaîtra cette élection niera la volonté du peuple zimbabwéen".

Lundi 30 juin 2008 :
Le président sortant, Robert Mugabe, a été investi dimanche 29 juin 2008 pour un sixième mandat alors que le chef du Mouvement démocratique pour le changement (MDC), Morgan Tsvangirai, avait annoncé le dimanche 22 juin 2008 son retrait du scrutin, "qui est une parodie de processus électoral, entachée de violence et illégitime". Il a ajouté qu'après le premier tour du scrutin, le 29 mars 2008, "200 000 personnes ont été déplacées, plus de 86 partisans du MDC tués, plus de 20 000 maisons brûlées et plus de 10 000 personnes blessées dans une orgie de violence". La commission électorale n'a pas tenu compte de ce retrait et son nom a été maintenu sur les bulletins de vote. Le taux de participation a été de 42,37 %. Dans un discours retransmis à la Télévision d'Etat, Robert Mugabe, a remercié le "peuple" pour sa "victoire écrasante". La mission d'observateurs du Parlement panafricain (PAP) a dénoncé un scrutin "ni libre ni équitable", appelant à de nouvelles élections. Des équipes de la Communauté de développement d'Afrique australe (SADC, qui regroupe 14 pays) et de l'Union Africaine étaient également présentes. Aucun observateur occidental n'a été accrédité pour le scrutin. Le premier ministre kenyan Raila Odinga a de nouveau appelé l'Union Africaine à envoyer des troupes au Zimbabwe, qualifiant le président Mugabe de "honte pour l'Afrique".




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