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BOSNIE HERZEGOVINE,
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FIL INFO BOSNIE HERZEGOVINE 2005


Samedi 12 février 2005 : Un tribunal de la "Republika Srpska", entité serbe de Bosnie, a acquitté 11 anciens policiers serbes bosniaques accusés de crimes de guerre commis contre des Croates lors de la guerre de Bosnie (1992-1995). Ils avaient été inculpés pour avoir illégalement maintenu en détention un prêtre catholique croate et ses parents. Leur procès avait commencé en mai 2004 devant un tribunal de Banja Luka, chef-lieu des territoires serbes de Bosnie. Le juge a estimé qu'il "n'y a aucune preuve pour justifier l'accusation dont ils ont fait l'objet" ajoutant "le sort de la famille est inhumain et représente un crime inadmissible, mais ne fait pas l'objet de ce procès, car (les victimes) ont été transportées par des inconnus vers une destination inconnue".

Lundi 14 février 2005 : La Mission de l'ONU au Kosovo (MINUK) a autorisé le président serbe Boris Tadic à effectuer une visite au Kosovo, la première d'un président serbe depuis celle de Slobodan Milosevic en 1997 dans cette province depuis qu'elle est sous administration de l'ONU. Boris Tadic doit rencontrer l'administrateur de l'ONU pour le Kosovo, Soren Jessen-Peters. Environ 150 000 Serbes ont fui le Kosovo en 1999 après les bombardements de l'OTAN et le retrait des forces de sécurité serbes. Entre 80 000 et 100 000 y vivent toujours dans des conditions difficiles, dans les enclaves, protégées par les troupes de l'OTAN.

Mardi 15 février 2005 : Le président serbe Boris Tadic a achevé lundi une visite historique de 2 jours au Kosovo où il a dénoncé la situation des Serbes dans cette province à majorité albanaise et a demandé l'aide de la communauté internationale. Il a déclaré : "Si des gens sont tués parce qu'ils ont une autre religion, c'est une violation du fondement même des valeurs européennes. Nous voulons un avenir européen et dans ce sens nous avons besoin de l'aide de la communauté européenne". Lors d'un entretien dimanche avec le chef de la mission de l'ONU au Kosovo (MINUK) Soren Jessen-Petersen, il a demandé des garanties supplémentaires de sécurité pour les Serbes du Kosovo".

Mercredi 9 mars 2005 : Le Premier ministre du Kosovo Ramush Haradinaj, 35 ans, en poste depuis décembre 2004, ex-chef de la guérilla albanaise, inculpé mardi de 108 crimes de guerre contre des civils serbes au Kosovo par le Tribunal pénal international pour l'ex-Yougoslavie (TPIY), a démissionné mardi de ses fonctions et a accepté de se rendre, dès mercredi, à La Haye pour faire face aux accusations. Ramush Haradinaj a proposé pour le remplacer Bajram Kosumi, responsable de son parti, l'Alliance pour l'avenir du Kosovo (AAK). Le Premier ministre kosovar est le premier homme politique albanais de haut rang à être inculpé par le TPIY tout en étant dans l'exercice de ses fonctions.

Jeudi 10 mars 2005 : Inauguration mercredi à Sarajevo du premier tribunal chargé de juger les crimes de guerre et qui prendra la relève du Tribunal pénal international pour l'ex-Yougoslavie ((TPIY)), instauré en 1993, qui doit être fermé en 2010. Une ancienne caserne a été transformée en tribunal avec l'aide de la communauté internationale pour un coût de 20 millions d'euros. Le président du TPIY Theodor Meron et la procureure Carla del Ponte ont assisté à l'inauguration. Mme Del Ponte a déclaré à cette occasion : "Si on ne punit pas ceux qui ont commis des crimes, on retire aux générations futures les fondations de la justice". ** Le Premier ministre du Kosovo, Ramush Haradinaj, 35 ans, ex-chef de la guérilla albanaise, qui a démissionné mardi après avoir été inculpé pour crimes de guerre par le Tribunal Pénal pour l'Ex-Yougoslavie, s'est rendu à La Haye aux Pays-Bas où siège le TPIY. Il a été placé immédiatement en détention. A La Haye, le bureau du procureur du TPIY n'a pas encore dévoilé le contenu de l'acte d'accusation.

Jeudi 2 juin 2005 : Un ancien maire de Bosnie, Branko Grujic, soupçonné de crimes de guerre pendant le conflit en Bosnie (1992-1995), s'est rendu mercredi aux autorités serbes.

Mercredi 14 septembre 2005 : Rasim Ljajic, le ministre serbo-monténégrin chargé de la Coopération avec le tribunal de La Haye, a indiqué mardi que Sredoje Lukic, un ancien haut responsable serbe recherché par le Tribunal pénal international pour l'ex-Yougoslavie (TPIY), s'est rendu aux autorités serbes. En fuite depuis la fin des années 1990, Sredoje Lukic a été inculpé par le TPIY en 2000 pour crimes contre l'humanité lors du massacre de civils musulmans à Visegrad (Bosnie orientale) et dans sa région. Sredoje Lukic est le quinzième criminel de guerre présumé recherché par le Tribunal pénal international à se rendre aux autorités depuis octobre 2004.

Mardi 22 novembre 2005 : L'Union européenne a autorisé lundi l'ouverture des négociations pour un accord de stabilisation et d'association avec ce pays, qui a célébré lundi le dixième anniversaire de l'accord de Dayton, qui a mis fin à 3 ans et demi d'une guerre qui a fait plus de 200 000 morts et 2 millions de réfugiés. L'accord de Dayton a été signé sur la base militaire américaine de Dayton, dans l’Ohio, aux Etats-Unis le 21 novembre 1995, après 21 jours de négociations. Intitulé "plan de paix pour la Bosnie" il a été signé entre les délégations serbe, croate et bosniaque, dirigées respectivement par Slobodan Milosevic, Franjo Tudjman et Alija Izetbegovic. Le gouvernement américain était représenté directement par le Secrétaire d’État adjoint Richard Holbrooke. Le 14 décembre 1995, le plan établi à Dayton a été solennellement entériné à Paris lors d’une Conférence internationale. L’accord de Dayton est un document de 150 pages et de 102 cartes. ** L'envoyé spécial de l'ONU, l'ex-président finlandais Martti Ahtisaari, est arrivé lundi à Pristina, la capitale du Kosovo, où il doit ouvrir les négociations sur le statut final de la région administrée par les Nations Unies depuis la fin du conflit entre forces yougoslaves et séparatistes albanais.

Samedi 26 novembre 2005 : Le commissaire européen à l'Elargissement Olli Rehn a ouvert officiellement ce vendredi à Sarajevo des négociations portant sur un accord de stabilisation et d'association à l'Union européenne, première étape vers une adhésion.



 

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