Dieudonné M'Bala M'Bala est né le 11 février 1966 à Fontenay-aux-Roses d'une mère bretonne sociologue et d'un père camerounais expert-comptable. Il a 3 enfants. Il fait ses débuts en 1990 avec Elie Semoun, artiste juif. Ils montent tous les deux leur premier spectacle en 1991, au Café de la Gare. Pascal Légitimus devient leur metteur en scène. En 1995, il crée sa maison d'édition, "Merlin Editions". En 1996, il se produit une nouvelle fois avec Dieudonné dans "Elie et Dieudonné en garde à vue". Ils triomphent 6 mois au Palais des Glaces puis en province. En 1993, Dieudonné crée sa production "Bonnie Production". En 1997, Dieudonné se sépare d'Elie Semoun. il fait ses débuts au cinéma avec un film d'Alain Chabat (Les Nuls), "Didier". En 1997, il se présente aux élections législatives, dans la commune à Dreux en Eure-et-Loire où il mène un virulent combat contre le parti de Jean-Marie Le Pen, le Front National. Il obtient 7,74 % des suffrages. En 1998, il se présente aux élections régionales dans le Centre où il obtient 4,74% des suffrages avec la liste "Les Utopistes". En 1999, il joue le rôle principal dans le film de Valérie Lemercier "Le derrière". Le 30 novembre 2000, il devient officiellement candidat des "Utopistes" et de la liste des "Motivé-e-s" à l'élection présidentielle de 2002. Il se retire avant le premier tour n'ayant pu obtenir les 500 signatures nécessaires. En 2002 Dieudonné interprète le rôle de "Caius Céplus" dans le film d'Alain Chabat "Astérix et obelix,mission Cléopâtre".


Affiche du spectacle "Le divorce de Patrick"

En juin 2003, il comparaît pour "apologie d'actes de terrorisme" après avoir affirmé en février 2002 qu'il préférait "le charisme de Ben Laden à celui de George Bush". Il est relaxé en juillet.

ANNEE 2008

Mardi 30 décembre 2008 : SPECTACLE ET REVISIONNISTE : Après avoir décerné au nom de la liberté d'expression le prix de "l'infréquentabilité et de l'insolence" à Robert Faurisson, 80 ans, ancien professeur d'université contestant la réalité du génocide juif, en marge d'un spectacle donné au Zénith de Paris, vendredi 26 décembre 2008, l'humoriste noir Dieudonné fait l'objet d'une enquête préliminaire du Parquet de Paris qui a "pour objet de déterminer si les délits de contestation de crime contre l'humanité commis au cours de la Seconde guerre mondiale ou d'injures antisémites ont été perpétrés". Devant une salle comble, Dieudonné a brisé un tabou, en invitant l'homme le plus poursuivi de France par les organisations juives et dont les milices juives du Bétar-Tagar avaient tenté de tuer le 16 septembre 1989. Robert Faurisson qui a été victime de plus de 10 agressions physiques dont l'une nécessitant une longue opération chirurgicale, est monté sur scène pour une ovation surréaliste de la part d'un public multiracial et averti, où l'on pouvait distinguer la présence du leader noir antisioniste Kémi Seba, parmi d'autres personnalités de premier plan. Robert Faurisson continue, malgré toutes les pressions et condamnations, de nier l'existence des chambres à gaz nazies et le chiffre officialisé des 6 millions de morts juifs. Enfin, Robert Faurisson a déclaré "être traité" dans propre son pays (la France) en "Palestinien". Les réactions des organisations juives dont le Conseil représentatif des institutions juives de France CRIF, la Ligue Internationale Contre le Racisme et l'Antisémitisme LICRA et l'Union des étudiants juifs de France UEJF, ainsi que les personnalités juives de gauche comme de droite ont été immédiates pour dénoncer une "mascarade odieuse" et un "comportement scandaleux". NDLR. La France a adopté le 13 juillet 1990, sur fond de la profanation du cimetière juif de Carpentras, la loi dite Sirat, Fabius et Gayssot, nom des 3 personnalités juives à son origine, qui interdit la publication des recherches objectives sur le génocide juif, sous peine de prison et de fortes amendes et dommages et intérêts. La loi Gayssot a été copiée presque mot pour mot sur le modèle israélien adopté en juillet 1986 par la Knesset, le parlement de l'Etat juif. L'auteur Rixon Stewart déclarera : "Comme ils disent : 'celui qui contrôle le passé contrôle le présent', et notre perception des événements passés définit la façon dont nous voyons le monde autour de nous actuellement. Les Sionistes comprennent cela et savent que l'idée d'"Holocauste" est cruciale pour leur pouvoir. Voilà pourquoi des mesures aussi draconiennes sont utilisées contre ceux qui posent trop de questions." Plus de détails : Vidéo Dieudonné - Faurisson au Zénith de Paris le vendredi 26 décembre 2008.

Mercredi 3 décembre 2008 : SUISSE : L'humoriste français Dieudonné a bien été traité de "nègre" lors d'un débat télévisé et non un sketch diffusé sur une chaîne nationale suisse le jeudi 27 novembre 2008. Lors de l'émission " Tard pour Bar " de la TSR ( Télé suisse romande ) animé par Michel Zendali, dont le thème était " Peut-on rire de tout ? " un participant, Pascal Bernheim, après que l’humoriste romand au crâne rasé, Frédéric Recrosio, ait évoqué un problème d'odeur dans l'expression de Dieudonné, a surenchéri spontanément en ajoutant " ben c’est un nègre ". Le Secrétaire général de l'Organisation de défense de la Liberté d'expression et d'Opinion basée à Paris, SOS-Reporters.org, Pascal Mourot, s'est dit "très choqué" et "profondément attristé" par la réflexion manifestement naturelle de Pascal Bernheim et de l'absence de réaction immédiate du public invité sur le plateau de télévision". "Certes, Pascal Bernheim s'est excusé beaucoup plus tard, hors émission, mais faut-il croire à ses excuses circonstantielles et opportunistes ? " s'interroge le Secrétaire général de SOS-Reporters qui précise que "c'est à la victime seule, Dieudonné, d'accepter ou non ses excuses." Pascal Mourot ajoute : "Pascal Bernheim n'a pas simplement proféré publiquement l'expression " c'est un nègre " connue pour viser à rabaisser ou à dénigrer les Noirs, il a commis un délit de racisme réprimé par l'article 261 bis du code pénal suisse". (...) "Pascal Bernheim est, je crois, le chef " multimédia " de Radio Suisse Romande, je comprends donc mal comment il pourrait tranquillement poursuivre des activités publiques avec de tels préjugés raciaux !" (...) "Que pensent ses collègues, Jean-Paul Persiali, ingénieur et Patrick Nussbaum, directeur de l'information, ainsi que tous les auditeurs noirs et africains ?" (...) "L'injure raciale de Pascal Bernheim, qui ne doit pas être banalisée, arrive bien mal en Suisse, siège européen de l'ONU qui fête le 60e anniversaire de la Déclaration universelle des Droits de l'homme". (...) "Comme il y a eu la Shoah chez les Juifs, il y a eu l'esclavage chez les Noirs, deux terribles crimes contre l'humanité auxquels il ne faut ajouter aucune nouvelle injure" a conclu Pascal Mourot. En réaction, une pétition en ligne " contre la banalisation des propos racistes " a été lancée. Plus de détails en vidéo : Dieudonné traité de nègre par Pascal Bernheim à la TSR Télé suisse romande.

Lundi 27 octobre 2008 : RACISME - MARSEILLAISE SIFFLEE : L'humoriste et militant noir Dieudonné, exclu à Paris du show business pour ses positions antisionistes, a déclaré (à une date non précisée) sur le blog "Théâtre danse" hébergé par "Fluctuat", à propos de la Marseillaise sifflée lors du match France-Tunisie joué le 14 octobre 2008 à Paris au Stade de France : "Pour moi c'est la résultat de 20 ans de SOS-Racisme". "Pousser tous les jeunes Français d'origine africaine à haïr la France, ce qu'ils nous ont poussé à faire, à nous sentir en fait les victimes du Front National, (...) et donc du drapeau français, et voilà le résultat, c'est ce qui s'est passé dans le stade de France, c'est SOS-Racisme, le MRAP et la LICRA, voilà, ils ont réussi à faire une génération de gens hostiles. On nous a appris dès notre plus jeune âge à haïr le Français du Front National, à le haïr ce petit Français, il fallait..., hé bien le résultat c'est ça. Je pense que c'est une erreur" conclut Dieudonné. Dans une vidéo réalisée par Florence Lemaire et Edouard Orosco, Dieudonné pense également que le théâtre de la Main d'Or qu'il dirige et qui est situé dans le 11e arrondissement de Paris, est devenu "un espace intense de liberté d'expression". Dieudonné estime que nous sommes dans une époque charnière et que "Sarkozy" (NDLR. Premier Président de la République a assister à Paris au dîner annuel du CRIF le 13 février 2008) est le premier et le dernier d'un système qui s'effondre, (...) en tout cas il est celui qui permet d'accélérer les choses et c'est tant mieux". Enfin, Dieudonné annonce pour le 26 décembre 2008 au Zénith de Paris où il donnera son spectacle "J'ai fait l'con", une nouvelle "polémique promotionnelle".

Mardi 1er avril 2008 : SUISSE : L’humoriste noir Dieudonné a invité les membres de la Coordination intercommunautaire contre l’antisémitisme et la diffamation CICAD à "venir assister gratuitement" à son spectacle, à la Salle Centrale Madeleine" pour son "Best of 2", la "deuxième série des meilleurs sketches de sa carrière en solo", les vendredi 4 avril et samedi 5 avril 2008 à Genève (Suisse)

(Source Fil-info-France)


Quelques citations de Dieudonné :

"Je me bats contre les frontières religieuses, ethniques, géographiques".

"Ceux qui souffrent le plus du racisme, ce ne sont pas les Juifs, mais les Noirs et les Arabes. Il est plus facile de se moquer de l’intégrisme musulman que de l’intégrisme israélien."

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