- CUBA
: Un deuxième groupe d'une trentaine
de prisonniers a été transféré à la prison
de Guantanamo. De nombreuses voix se sont
élevées dans la communauté internationale sur
les conditions de détention de ces prisonniers
rappelant aux Etats-Unis qu'il faut respecter les
principes de la convention de Genève de 1949
selon laquelle "toute personne capturée
pendant une guerre doit être traité
humainement". Dans une lettre adressée au
gouvernement américain, Amnesty International a
demandé à ce que "toutes les personnes
détenues par les Etats-Unis à la suite des
opérations militaires en Afghanistan (soient)
traitées humainement, en totale conformité avec
les normes internationales". Le secrétaire d'état à la
défense, Ronald Rumsfeld, a quant à lui
déclaré : "Pour la plupart, nous avons
l'intention de les traiter d'une manière
raisonnablement conforme à la Convention de
Genève".
-
- MALAWI
: Réunis à Blantyre, les
représentants de la Communauté de
Développement d'Afrique Australe (SADC) ont mis
en garde le président du Zimbabwe, Robert
Mugabé, et l'ont appelé à organiser les 9 et
1O mars prochain un scrutin présidentiel libre
et équitable.
-
- AFGHANISTAN
: L'aviation américaine continue ses
bombardements intensifs sur l'est du pays et la
région de Zhawar où se seraient retranchés des
membres d'al-Qaïda.** L'ONU a
appelé hier à Kaboul la communauté
internationale à financer le nouveau
gouvernement afghan. Selon l'ONU, l'Afghanistan
n'aurait reçu que 2 millions de $ sur les 20
millions de $ promis lors de la conférence de
Bonn.
-
- ISRAEL
: L'armée israélienne a de nouveau
procédé hier matin à la destruction de 9
maisons palestiniennes dans un quartier de
Jérusalem-est. L'Union européenne a vivement
critiqué ces destructions estimant que ces
actions "ne favorisaient nullement la
recherche de la paix". Amnesty International
a pour sa part déclaré que "cet acte de
punition collective est une grave violation du
droit international".
-
- NIGERIA
: Une jeune femme de 35 ans qui avait
été condamnée à mort par lapidation l'année
dernière pour adultère (le crime d'adultère
est puni par la peine de mort) a fait appel de
cette décision. Elle avait eu un enfant en
février 2001 alors qu'elle était divorcée et
non remariée. Selon la charia, loi islamique,
une femme mariée, et ensuite divorcée, commet
un adultère si elle a des relations sexuelles
sans s'être remariée. Le tribunal islamique de
la province de Sokoto qui statue sur cet appel a
ajourné le procès jusqu'au 15 mars. Depuis deux
ans, une douzaine d'états du nord Nigéria ont
adopté la charia qui inclut dans son système
judiciaire la mort par lapidation ou par
amputation. Si l'appel de cette jeune femme est
rejeté, ce sera la première fois qu'une
sentence de mort par lapidation sera exécutée.
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