- Mardi
27 juillet 2004 N° 783/22179
- ISRAEL : La Haute
Cour israélienne a refusé d'autoriser
Mordechaï Vanunu (photo), technicien
nucléaire qui a révélé dans les années 1980
l'étendue du programme nucléaire militaire
israélien, à quitter le pays. Libéré le 21
avril 2004 après avoir passé 18 ans en prison
pour trahison, dont 11 ans en isolement,
Mordechaï Vanunu est interdit de tout contact
avec des étrangers, notamment avec les
journalistes, n'a pas le droit de détenir un
ordinateur, et est privé de passeport. Le
ministre de l'Intérieur lui a interdit de
quitter Israël pendant au moins un an.
Mordechaï Vanunu avait saisi la Haute Cour
estimant que cette restriction de déplacement
portait atteinte à ses droits élémentaires. Il
a déclaré : "Je veux aller à l'étranger
et commencer ma vie d'homme libre. Si Israël est
une démocratie, il devrait m'y autoriser".
Le ministre de la Justice, Yosef Lapid, a menacé
de le renvoyer derrière les barreaux s'il ne
respecte pas les restrictions qui lui sont
imposées. Plus de détails : Mordechaï Vanunu
prisonnier d'opinion détenu en Israël depuis 18
ans ; Le cas Mordechaï Vanunu ; Campagne pour la libération de
Mordechaï Vanunu ; L'arsenal nucléaire d'Israël que n'ont jamais
contrôlé ni l'ONU ni l'AIEA ; Qui expertisera l'arsenal
nucléaire d'Israël ? Israël : armes secrètes ; Israël sommé de signer le Traité
de non-prolifération nucléaire ; Arsenal nucléaire d'Israël en 2002 (données
du SIPRI Stockholm International
Peace Research Institute) ** Le
ministère de la Défense a annoncé lundi avoir
achevé un projet de modification du tracé de la
barrière de sécurité "afin de réduire
les conséquences négatives sur les populations
palestiniennes et ce en conformité avec l'arrêt
de la Cour suprême israélienne (voir notre édition du 1er juillet
2004). Il a annoncé que ce projet sera
soumis dès la semaine prochaine au Premier
ministre Ariel Sharon et au ministre de la
Défense Shaul Mofaz. Selon des responsables de
la sécurité israélienne, le nouveau tracé se
rapprocherait de la frontière de 1967.
LIBAN : Poursuivant à Beyrouth sa
tournée des pays voisins de l'Irak, le Premier
ministre irakien Iyad Allaoui a indiqué lundi
lors d'une conférence de presse avec son
homologue libanais Rafik Hariri que "les
relations futures avec Israël sont déterminées
par 2 questions : l'application des résolutions
internationales et une paix globale et juste qui
soit approuvée par les dirigeants arabes, y
compris les dirigeants palestiniens. L'Irak ne
prendra aucune action unilatérale pour un
règlement avec Israël en dehors de ces 2
cadres" ajoutant "nous avons eu
connaissance d'informations dans la presse arabe
qu'il y a 10 000 Israéliens, et des histoires
selon lesquelles l'Irak serait devenu une base du
renseignement israélien. Tout ceci est
absolument faux. L'Irak et son territoire ne
seront pas une base pour toute action hostile à
quelque pays arabe que ce soit". Selon
certaines informations, des Israéliens seraient
présents dans le Kurdistan irakien. Rappelons
que la générale américaine Janis Karpinski,
ancienne responsable limogée à la suite
d'exactions, tortures et humiliations commises
sur des prisonniers irakiens par des soldats
américains dans la prison d'Abou Ghraïb, avait
affirmé avoir des preuves montrant que des
Israéliens avaient participé à des
interrogatoires de détenus irakiens dans un
autre centre de détention. Les services du
Premier ministre israélien Ariel Sharon ont
démenti ces informations.
IRAK : Le colonel Moussab
al-Aouadi, directeur des Affaires tribales, et
ses 2 gardes du corps ont été assassinés par
des hommes armés alors qu'il quittait son
domicile à Bagdad. ** Un kamikaze
s'est fait exploser avec son véhicule près
d'une base militaire américaine à Mossoul. 3
Irakiens ont été tués dans l'explosion. 3
soldats américains et 2 irakiens ont été
blessés. ** Le
diplomate égyptien, Mohammed Mamdouh Helmi Qutb
a été libéré. Selon un responsable du
ministère égyptien des Affaires étrangères,
"les négociations ont été
fructueuses". L'Egypte aurait notamment
accepté de ne plus envoyer de troupes
supplémentaires en Irak. ** 2
Pakistanais employés par les forces américaines
et 1 chauffeur irakien ont été enlevés par un
groupe armé. ** Un groupe
islamiste lié au réseau terroriste Al-Qaïda,
les Brigades d'Abou Hafs al-Masria, a menacé
"de faire trembler la terre en Italie"
dans un communiqué diffusé lundi sur Internet,
si le gouvernement de Silvio Berlusconi n'ordonne
pas le retrait de ses troupes. ** Des hommes
armés ont ouvert le feu lundi à Bassorah sur le
véhicule d'Irakiennes employées à l'aéroport,
utilisé par l'armée britannique. 2 ont été
tuées et 2 autres blessées.
OMAN : Le Sultanat d'Oman a
commandé 20 hélicoptères (européen) de
transport de troupes NH 90 au consortium NHIndustries,
contrôlé par Eurocopter (62,5%),
Agusta (32%) et Stork Fokker (5,5%). Eurocopter,
est une filiale à 100% du groupe EADS (European
Aeronautic Defence and Space Company EADS
NV).
INDONESIE : La
Commission électorale a rendu public lundi les
résultats du premier tour de l'élection
présidentielle qui s'est tenue le 5 juillet 2004
pour la première fois au suffrage universel
direct. L'ex-général Susilo Bambang Yudhoyono,
ancien ministre de la sécurité, a remporté le
scrutin avec 33,57 % des suffrages, soit près de
40 millions des voix et affrontera au second tour
qui se tiendra le 20 septembre 2004, la
présidente sortante Mégawati Sukarnoputri qui a
recueilli 26,60 % des suffrages soit environ 31,5
millions de voix. A quelques heures de l'énoncé
du scrutin, un attentat à la bombe a été
perpétré contre les bâtiments de la Commission
électorale (KPU) dans le centre de Jakarta la
capitale. Aucune victime n'est à déplorer.
AFGHANISTAN : Le
président Hamid Karzaï a annoncé lundi sa
candidature à l'élection présidentielle du 9
octobre 2004. Ahmed Zia Massoud, ambassadeur
d'Afghanistan en Russie et frère de l'ancien
chef de la résistance, le Commandant Massoud, le
"lion du Panchir" assassiné le 9
septembre 2001, et Karim Khalili, le chef de
l'ethnie hazara, ont été choisis comme
vice-présidents. La loi électorale prévoit que
tous les candidats, à l'exception du président,
démissionnent de leurs fonctions.
CHINE : 52 personnes impliquées
dans un vaste réseau de trafic de bébés ont
été condamnés à des peines de prison diverses
pour avoir revendu 118 nourrissons. Les chefs de
ce réseau, Xie Deming et Cui Wenxian, ont été
condamnés vendredi à la peine capitale. 4
autres ont été condamnés à la peine de mort
avec sursis, et 5 à la prison à perpétuité.
Selon l'agence de presse Chine Nouvelle la police
a précisé qu'il s'agissait de la plus
importante affaire de trafic de bébés depuis
1949. Rappelons que la politique chinoise de
contrôle des naissances interdit aux familles
des villes d'avoir plus d'un enfant.
RUSSIE : Un tribunal de Moscou a
lancé un mandat d'arrêt contre Léonid
Nevzline, un proche associé de Mikhaïl
Khodorkovski, l'ancien patron du groupe
pétrolier Ioukos. Réfugié en Israël depuis
2003, Léonid Nevzline est accusé d'avoir
commandité le meurtre d'un couple en 2002 et
d'être le commanditaire de plusieurs autres
tentatives de meurtre sur des concurrents de
Ioukos. Un mandat d'arrêt international contre
Léonid Nevzline pour fraude fiscale portant sur
27 millions de roubles (930 000 dollars) et
détournements de biens pour plus de 3 milliards
de roubles (103 millions de dollars) avait été
lancé en janvier 2004.
TCHETCHENIE : Selon
l'organisation de défense des droits de l'homme
russe, Memorial, plus de
250 personnes ont été enlevées depuis le
début de l'année en Tchétchénie, 114 d'entre
elles sont toujours portées disparues. Selon
l'organisation, les forces de sécurité russes
et les milices tchétchènes pro russes sont
responsables de ces enlèvements.
KOSOVO : L'organisation de défense
des droits de l'homme américaine, Human
Rights Watch (HRW), a publié lundi un rapport de 66
pages dans lequel elle accuse "la KFOR et la police
internationale de l'ONU d'avoir manqué de façon
catastrophique à leur devoir de protéger les
minorités" lors des émeutes éthniques
entre Serbes et Albanaphones qui ont frappé
cette province en mars 2004 au cours desquelles
un millier de maisons et d'églises orthodoxes
avaient été détruites. 4 000 personnes,
essentiellement des Serbes, avaient été
déplacées.
SUISSE : Ouverture lundi à Genève
d'une réunion de l'Organisation Mondiale du Commerce OMC (en
anglais WTO World Trade Organization) où les 146
Etats-membres devront tenter de parvenir avant le
31 juillet 2004 à un accord sur la réduction
des droits de douane sur les importations et la
disparition des subventions à l'exportation des
produits agricoles à l'exportation, après
l'échec du sommet de Cancun au Mexique
qui s'est tenu du 10 au 14 septembre 2003. ** La
Sous-Commission de la promotion et de la
protection des droits de l'homme, principal
organe d'experts de la Commission des droits de
l'homme, a ouvert lundi à Genève sa 56ème
session qui se tiendra jusqu'au 13 août 2004.
Elle devrait examiner les questions concernant
l'administration de la justice, l'Etat de droit
et la démocratie ; les droits économiques,
sociaux et culturels ; la prévention de la
discrimination et la protection des peuples
autochtones et des minorités ; les droits des
femmes, la lutte contre l'esclavage et les
questions soulevées par la lutte contre le
terrorisme. Voir le communiqué de l'ONU.
REPUBLIQUE TCHEQUE : Le
président de la République Vaclav Klaus a
nommé Stanislav Gross au poste de Premier
ministre. Il occupe actuellement les postes de
vice-premier ministre et de ministre de
l'Intérieur et sera, à l'âge de 34 ans, le
plus jeune premier ministre dans l'histoire du
pays. Il remplacera Vladimir Spidla qui a
démissionné faute de soutien au sein de son
Parti social démocrate (CSSD). Le nouveau
premier ministre doit maintenant former un
gouvernement d'union nationale déclarant que
"son cabinet sera jeune et énergique, et ne
manquera pas d'élan pour aborder directement les
problèmes du pays".
BELGIQUE : Lors d'un Conseil des
Affaires générales et relations extérieures,
lundi à Bruxelles, les ministres des Affaires
étrangères des 25 pays de l'Union européenne,
ont sommé le gouvernement soudanais "de
faire cesser immédiatement les violations des
droits de l'Homme dans la région du Darfour,
sous peine de sanctions imminentes" sans
préciser lesquelles, et de respecter
l'engagement pris le 3 juillet 2004 auprès du
secrétaire général de l'ONU Kofi Annan de
contrôler les milices arabes, les Janjawids,
améliorer la sécurité et étendre l'accès de
l'aide humanitaire au Darfour. Les ministres se
sont dits dans leur communiqué final
"extrêmement préoccupés par les
informations faisant état de la poursuite de
violations massives de l'Homme perpétrées par
les milices arabes à l'encontre des populations
noires du Darfour, notamment le viol
systématique des femmes".
ROYAUME-UNI : Selon un reportage à Bagdad de Michael
Howard publié lundi par The Guardian à
Londres, relatant la viste dans une prison
américaine du ministre irakien des Droits de
l'homme, le kurde Bakhtiar Amin, à Saddam
Hussein, Président irakien déchu, ce dernier
serait "déprimé et démoralisé" au
point d'écrire un poème sur "Bush"
sans que l'on sache s'il s'agit de l'actuel
Président américain ou de son père. Le premier
prisonnier d'Irak semble être "en bonne
santé et détenu dans de bonnes conditions"
dans une cellule de 3 mètres sur 4 dans une
prison militaire américaine secrète. Il
bénéficie de l'air conditionné mais ne peut
pas rencontrer les autres prisonniers, ni lire
les journaux ou regarder la télévision. Il
dispose de 145 livres, en majorité des romans et
des guides de voyage donnés par la Croix-Rouge.
FRANCE : L'avocat
maître Jacques Trémolet de Villers, conseiller
de Jean-Charles Marchiani, ancien préfet du Var,
a indiqué que son client a reçu une
convocation, pour le 2 août, du juge du pôle
financier du Tribunal de Grande Instance TGI de
Paris, Philippe Courroye qui souhaite
l'interroger dans le cadre de l'affaire Falcon,
vendeur d'armes vers l'Angola, alors sous
embargo. Plus de détails dans notre
édition du 28 janvier 2004 ** Premier
rendez-vous avec son homologue Marc Ravalomanana
- depuis la crise politique qui avait agité le
pays en 2002 - du président Jacques Chirac ce mardi
à Madagascar pour une
courte visite de travail marquant la volonté de
réconciliation de Paris. Le Président de la
République française et le Président
Ravalomanana poursuivront le dialogue sur la
stabilité et la prospérité de la zone de
l'Océan indien, dans la perspective du prochain
sommet de la COI (Commission de l'Océan indien), prévu
au premier semestre 2005. ** Marie-Léonie
Leblanc, 23 ans qui avait inventé une agression
antisémite dans le RER D le 9 juillet 2004 s'est
présentée au tribunal correctionnel de
Cergy-Pontoise, dans le Val d'Oise pour son
procès. La jeune femme avait affirmé que 6
jeunes maghrébins et africains avaient peint des
croix gammées sur son ventre, coupé ses cheveux
et jeté à terre sa poussette et son bébé,
après l'avoir dépouillée de ses biens dans le
RER D, sans l'intervention des passagers,
dénoncés publiquement comme étant des lâches
par les principaux dirigeants de la classe
politique. La fausse agression, médiatisée à
outrance par les institutions juives dont le
CRIF, Conseil Représentatif des Juifs de
France et sa représentante au sein du
gouvernement, Nicole Guedj,
secrétaire d'Etat aux Droits des victimes, qui
l'a reçue le lundi 12 juillet, avait suscité
une vague d'indignation en France, du Président
de la République Jacques Chirac au Congrès
Juif Mondial qui dénonçait une
agression antisémite insoutenable, jetant la
suspicion sur les jeunes Arabes des banlieues
françaises de l'immigration, demandant "la
mise en place d'un plan d'urgence dans ces
banlieues" assurant : "Il en va de
l'avenir de la France". Selon le psychiatre
désigné qui l'a examinée le 13 juillet,
Marie-Léonie Leblanc n'est pas malade
mentalement mais le médecin a relevé, outre un
manque d'affection chronique, un très fort
besoin de reconnaissance "quel que soit le
prix à payer". Poursuivie pour
"dénonciation de délit imaginaire",
le président du tribunal, Jean Idrac-Virebent,
lui demandant si elle ne se doutait pas que
l'orientation antisémite de ses propos allait
"déchaîner les passions", elle a
répondu "non". A la question d'un
avocat : pourquoi a-t-elle désigné des
maghrébins et des noirs ? Marie-Léonie Leblanc
a répondu "Quand je regarde la télé, ce
sont toujours eux qui sont accusés". Dans
cette justice spectacle il ne manquait plus qu'un
geste très exceptionnel, et après une heure de
débats, le président a suspendu l'audience pour
changer de salle afin de permettre à la presse
venue très nombreuse d'assister au débat. Luc
Pelerin, procureur de la République (ministère
public) a réclamé une peine de 6 mois de prison
avec sursis et 2 000 euros d'amende, requièrant
une mise à l'épreuve pendant 3 ans avec
obligation de soins. Le délit de
"dénonciation imaginaire" est puni de
6 mois de prison et 7 500 euros d'amende maximun.
Marie-Léonie Leblanc qui avait selon l'un de ses
avocats, maître Christophe Deltombe "capté
des signaux de la société, ces malaises
ambiants" a finalement été condamnée à 4
mois de prison avec sursis, assortie de 2 ans de
mise à l'épreuve et d'une obligation de soins
psychiatriques. Elle devra également verser un
euro à la SNCF, qui réclamait des dommages et
intérêts symboliques. Plus de
détails : DOSSIER COMPLET ; Les pompiers pyromanes de
lantisémitisme ** Le Parti socialiste PS
(opposition) a fermement condamné lundi l'action
des militants anti-OGM. Dimanche 25 juillet,
José Bové, leader de la Confédération paysanne accompagné
de 1 500 militants anti-OGM, (organismes
génétiquement modifés), avait symboliquement
fauché dimanche vers midi une parcelle d'un
hectare de maïs transgénique située sur la
commune de Menville (Haute-Garonne). Le PS, par
la voix de son porte-parole, le député Julien Dray a
déclaré : "Nous sommes pour un contrôle
très strict de tout ce qui est essai ou
tentative de recherche. Cela doit se faire dans
la transparence. Mais il ne peut pas y avoir,
notamment de la part d'élus, des interventions
de ce type-là" ; "Les socialistes
n'ont jamais participé à ce genre
d'action" ; "En aucune manière nous ne
soutenons ces actions (...) Nous ne pensons pas
que cette forme provocatrice est la bonne. Elle
est peut-être constitutive d'une identité
politique pour certains, elle n'est pas la
nôtre" ; "C'est aux élus de donner
l'exemple et de respecter la loi. S'il faut
changer la loi, s'il faut qu'il y ait une loi qui
interdise, il faut mener les débats
politiques". Une allusion directe "à
l'action de désobéissance civile", auquel
ont participé le député-maire Verts de
Bègles, Noël Mamère, et le
député européen des Verts, Gérard Onesta. NDLR. Le 12
février 1997, Alain Juppé, Premier
ministre, (droite) annonce l'interdiction en
France de la mise en culture de semences de maïs
transgénique et le 27 novembre 1997, Lionel Jospin, Premier
ministre, (gauche) annonce l'autorisation de la
mise sur le marché du maïs transgénique. Le
parti socialiste PS et les Verts (écologistes)
au pouvoir en 1997 ont introduit les OGM
(organismes génétiquement modifiés) en France
développés par les multinationales
agrochimiques et dont la dissémination est
irréversible, notamment pour l'agriculture
biologique. QUESTION ? A qui profitent les OGM ? ** Selon la
direction de la CNAM (AMELI,
Caisse Nationale d'Assurance Maladie des
travailleurs salariés), 1 970 emplois devraient
être supprimés d'ici 2005 dans les caisses
primaires d'assurance-maladie. Le Secrétaire
d'Etat à l'Assurance maladie, auprès du
ministre de la Santé et de la Protection
sociale, Xavier Bertrand, avait
déclaré, le 30 juin à l'Assemblée nationale, que
"l'augmentation de la productivité, liée
notamment au déploiement de la
télétransmission et le non-remplacement d'une
partie des départs à la retraite permettraient
de dégager 200 millions d'euros d'économies
d'ici à 2007" dans les CPAM. **
TELEVISION : ARTE, la chaine de télévision
culturelle, européenne et franco-allemande
propose depuis hier lundi, un feuilleton
documentaire exceptionnel, véritable
reconstitution des jeux antiques en Grèce. Pour
rendre hommage à l'esprit olympique à
l'approche des Jeux d'Athènes, des sportifs
amateurs venus de différents pays d'Europe ont
décidé de se livrer à une compétition
originale. Répartis en 5 équipes de 6
athlètes, ils s'entraînent aux disciplines
antiques dans l'esprit de l'époque et pendant 2
semaines, ils vont sentraîner et vivre le
quotidien des athlètes du IV ème siècle avant
J-C, avant de saffronter sur le stade
antique dOlympie. Il s'agit d'un voyage
dans le passé qui est le résultat d'un
formidable travail archéologique. Voir le programme du 26 au 30
juillet et du 2 au 5 août 2004 à 20h15
ETATS-UNIS : La Convention
nationale du parti démocrate s'est
ouverte lundi à Boston où près de 40 000
participants sont attendus. John Kerry sera
officiellement investi candidat du parti.
COLOMBIE : L'évêque de Yopal à
environ 360 km au nord-est de la capitale Bogota
a été enlevé dimanche par des membres
présumés de l'Armée de Libération Nationale
ELN (extrême-gauche). Selon la conférence
épiscopale colombienne, depuis 1984, 50
religieux (archevêques, prêtres et
missionnaires) ont été assassinés et 25 autres
enlevés. 70 pasteurs protestants ont également
été assassinés. L'Eglise catholique est
médiateur dans le processus de négociations en
cours entre le gouvernement colombien et les
mouvements rebelles. La guerre civile qui touche
ce pays depuis 1964 a fait plus de 200 000 morts
en Colombie et 3 millions de déplacés. 3 000
personnes sont également enlevées chaque
année.
AFRIQUE DU SUD : Accusé en
début d'année 2004 d'être un agent double
"à la solde du régime
ségrégationniste" selon des personnalités
du Congrès national africain (ANC, au
pouvoir) proches du vice-président Jacob Zuma, le
Procureur national de la République d'Afrique du
Sud, Bulelani Ngcuka, a présenté sa démission
au président Thabo Mbeki. Le procureur avait mis
en cause en septembre 2003 le vice-président
Zuma dans une affaire de corruption en marge d'un
contrat de ventes d'armes, mais avait été
désavoué peu de temps après par un rapport
d'enquête. Les partis politiques de l'opposition
estiment que "le procureur Ngcuka, membre
important de l'ANC, et dont la femme est ministre
des Mines et de l'Energie, avait été forcé de
démissionner pour avoir fait du trop bon
travail".
MAURITANIE : Le
président Maaouiya Ould Taya a procédé
dimanche à un important remaniement ministériel
au cours duquel 9 des 22 ministres qui composent
le gouvernement ont été remplacés dont le
ministre de l'Intérieur et celui des Finances,
sur proposition du Premier ministre Sghaer Ould
M'Barek nommé en juillet 2003.
- La
citation du jour : "Le
cerveau recèle l'arbre de l'intelligence et
l'enseignement de la vie en est l'ultime
arrosoir". Pascal Mourot
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