- Jeudi
21 avril 2005 N° 1013/22409
- EQUATEUR : Le
parlement a destitué mercredi le président Lucio Gutierrez (photo)
avec les voix de 60 des 62 parlementaires
présents (sur un total de 100). Il a ensuite
nommé le vice-président Alfredo Palacio comme
nouveau chef de l'Etat, conformément aux
mécanismes de succession. Cette destitution
intervient après une série de manifestations
réclamant sa démission en signe de protestation
à une réforme de la Cour de justice. Une marche
sévèrement réprimée par la police a fait un
mort et plusieurs blessés légers. Mercredi
matin, le commandant de la police, le général
Jorge Poveda, avait annoncé sa démission
"irrévocable", refusant d'être
"mêlé aux affrontements entre
Equatoriens". Julio Augusto Garcia,
photographe chilien de l'agence VOCINA, est mort
asphyxié à la suite des grenades lacrymogènes
que les forces anti-émeute ont lancées pour
disperser les manifestants qui exigeaient encore
lundi la démission du Président Lucio
Gutierrez. Voir notre édition du 18 avril 2005
ARGENTINE : Le Président, Nestor Kirchner, a signé
au cours d'une cérémonie à la Maison Rose, le
Palais Présidentiel, plusieurs contrats faisant
partie du programme national d'éducation pour la
construction et réparation d'établissements
scolaires dans toute l'Argentine. Il a souligné
que pour son gouvernement "l'éducation
n'est pas une dépense publique mais un
instrument pour la transformation de la
société". Il a invité les gouverneurs des
provinces et les maires municipaux à créer un
budget destiné à l'édification et à
l'entretien des écoles et lycées.
ETATS-UNIS : L'organisation
de défense des droits de l'homme, Human Rights
Watch (HRW) a publié le vendredi 15
avril 2005 un rapport de 91 pages, intitulé
"Toujours en danger : les assurances
diplomatiques ne protègent pas de la
torture" (Still at Risk Diplomatic Assurances
No Safeguard Against Torture), révèle
que "sur la base de fragiles
"assurances diplomatiques", "les
gouvernements dEurope et dAmérique
du Nord envoient de plus en plus de suspects vers
des pays qui commettent des abus en matière des
droits humains" ajoutant "la pratique
de plus en plus répandue des gouvernements
occidentaux - notamment les Etats Unis, le
Canada, le Royaume Uni et les Pays Bas - consiste
à chercher à obtenir des garanties en matière
de traitement humain des détenus afin de pouvoir
transférer des personnes soupçonnées
dactivités terroristes vers des pays
connus pour pratiquer la torture". Le
rapport détaille une douzaine de cas impliquant
des tentatives de transferts ou des transferts
effectués en direction de pays où la torture
est une pratique courante. Le rapport note
également que "les Etats offrant de telles
assurances comprennent certains des régimes qui
commettent le plus dabus en matière des
droits humains au monde : Syrie, Egypte et
Ouzbékistan. Des transferts ont également été
réalisés ou envisagés vers le Yémen, le
Maroc, la Tunisie, lAlgérie, la Russie et
la Turquie où certaines personnes (par exemple
des islamistes présumés, des Tchétchènes ou
des Kurdes) sont pris pour cibles et sont soumis
à des sévices particulièrement violents. Le
Rapporteur spécial des Nations Unies sur la
torture, le Commissaire aux droits humains du
Conseil de lEurope et lExpert
indépendant des Nations unies sur les droits
humains et le contre-terrorisme ont averti que
"le fait dutiliser des garanties est
une façon de mettre à mal linterdiction
mondiale de la torture". ** Les
survivants, les proches des victimes, et des
hommes politiques, se sont réunis mardi à
Oklahoma City pour marquer le 10ème anniversaire
de l'attentat d'Oklahoma City où le 19 avril
1995, 168 personnes avaient été tuées et 800
autres blessées dans l'explosion d'une
camionnette piégée qui a éventré le Murrah Federal Building, le
principal bâtiment fédéral administratif de
cette ville. L'ancien président Bill Clinton, en
exercice lors de l'attentat, s'est adressé à la
foule devant le monument commémoratif, qui est
composé de 168 sièges vides en bronze
représentant les 168 morts de l'attentat.
L'auteur de l'attentat, un jeune Américain du
nom de Timothy McVeigh, 33 ans, vétéran de la
guerre du Golfe et proche des milieux néo-nazis,
a été condamné à mort en 1997 et exécuté en
2001. Sa mort a été la première exécution
fédérale depuis 1963 aux Etats-Unis. Son
complice Terry Nichols a été condamné à la
prison à vie sans possibilité de libération.
ONU : L'Organisation
des Nations Unies a annoncé la suspension des
activités du conseiller de Kofi Annan pour la
Corée du Nord, le Canadien Maurice Strong, qui
serait personnellement impliqué par l'enquête
sur le scandale du programme "Pétrole contre
nourriture" de l'ONU en Irak. Plus de
détails : Maurice Strong est un homme à
surveiller
IRAN : La télévision d'Etat a
annoncé mercredi qu'un avion de ligne de la
compagnie Saha Airlines, a pris feu en
atterrissant sur l'aéroport de Téhéran, la
capitale, provoquant la mort de 50 passagers.
LIBAN : Une grenade a été lancée
d'une voiture sur la foule dans le quartier à
majorité musulmane de Cola, à Beyrouth la
capitale faisant 3 blessés.
IRAK : Une voiture piégée a
explosé près du quartier général du parti du
Premier ministre irakien sortant Iyad Allaoui,
tuant 2 policiers et en blessant 3 autres. ** Le
président Djalalh Talabani a annoncé mercredi
au cours d'une conférence de presse qu'une
cinquantaine de corps d'hommes, de femmes et
d'enfants ont été repêchés dans le Tigre,
près de Soueira, à une quarantaine de
kilomètres au sud de Bagdad indiquant qu'il
pourrait s'agir des otages de Madaien."Nous
avons les noms de ceux qui ont été tués, et
des criminels qui ont commis ces crimes, le
Premier ministre va s'occuper de cette
affaire". Maidaien avait été la cible
d'une opération de la police irakienne à la
suite de l'annonce par les "rebelles
sunnites" d'une prise d'otage où aucun
otage n'avait été retrouvé. **
3 attentats à la voiture piégée
ont été perpétrés à Bagdad mercredi à
l'intervalle de quelques heures, faisant 2 morts
et 16 blessés. ** Près de 2
semaines après la nomination du chiite Ibrahim
Jaafari au poste de Premier ministre, les
négociations visant à former un gouvernement
issu des élections du 30 janvier 2005, bloquent
sur la prétention du Premier ministre sortant
Iyad Allaoui à y obtenir un grand ministère,
comme celui de l'Intérieur. L'Alliance unifiée
irakienne (AUI) estime que ce poste doit revenir
à un Sunnite.
BANDE DE GAZA : Après 38
ans d'occupation israélienne, un porte-parole
militaire israélien a annoncé mercredi que
l'armée israélienne a commencé à retirer des
équipements "logistiques et des
infrastructures de ses bases" de la bande de
Gaza, préparant son retrait de ce territoire
palestinien, prévu pour l'été 2005.
ITALIE : Le chef du
gouvernement Silvio Berlusconi a
officiellement remis sa démission au président
de la République, Carlo Azeglio Ciampi, qui en
tant que chef de l'Etat et selon la Constitution
italienne est chargé de la recevoir. Silvio
Berlusconi avait pourtant annoncé lundi qu'il ne
démissionnerait pas. Il a déclaré : "Il y
a 2 semaines environ, lors des élections
régionales, le pays a envoyé un signal de
malaise qui, en raison de sa dimension, a une
signification claire. J'ai compris ce message et
j'entends y donner une réponse
appropriée". Lors des
élections régionales du 3 avril 2005, la
coalition de droite au pouvoir a perdu 6 des 8
régions qu'elle détenait au profit de
l'opposition de centre-gauche .
VATICAN : La communauté
internationale toute entière a salué mercredi
la nomination du successeur du Pape Jean-Paul II, en la
personne de Joseph Ratzinger qui a pris le nom de
Benoît XVI. La Chine
a demandé au nouveau pape "de rompre les
liens diplomatiques du Vatican avec Taïwan pour
créer les conditions d'une amélioration des
relations entre Pékin et le Saint-Siège". Le
ministre israélien des Affaires étrangères Silvan Shalom a exprimé
quant à lui l'espoir que Benoît XVI continuera,
comme Jean Paul II, à "lutter fermement
contre l'antisémitisme sous toutes ses
formes". Des groupes de pression juifs
américains et canadiens, dont le Centre
Simon Wiesenthal, ont salué avec prudence
l'élection du cardinal allemand, faisant
remarquer son appartenance aux Jeunesses
hitlériennes (Hitlerjugend) pendant la Deuxième
Guerre mondiale, espérant qu'il "poursuive
le rapprochement avec les Juifs entrepris par son
prédécesseur". Un autre groupe, l'Anti-Defamation
League, a estimé que Joseph Ratzinger a
"expié" pour ses liens passés avec
les Jeunesses hitlériennes. "Le fait qu'il
vienne d'Europe est important, car il apporte
avec lui la compréhension et le souvenir de
l'histoire douloureuse de l'Europe et de
l'expérience des Juifs d'Europe au XXe
siècle". Plusieurs voix se sont élevées
contre cette nomination : Joy Barnes, de la
Conférence pour l'ordination de femmes,
considère le cardinal comme "un diviseur de
l'Eglise". En Italie, Arcigay, la principale
association italienne de défense des
homosexuels, estime que le cardinal Ratzinger est
"le champion de l'orthodoxie et du
conservatisme" ajoutant : "Il a réduit
au silence toute voix se démarquant d'une vision
médiévale de la foi catholique". En
Allemagne, le théologien contestataire Hans Küng a qualifié
l'élection du cardinal Ratzinger d'"immense
déception pour d'innombrables personnes". Au
Portugal, l'ancien président socialiste Mario
Soares s'est dit "déçu". "C'est
un pape très conservateur, je ne prévois pas
que l'Eglise connaisse l'ouverture que beaucoup
prévoyaient". Nombreux s'étonnent
également que l'on est choisi un Pape aussi
"vieux". Joseph Ratzinger, 78 ans, est
le plus vieux pape depuis Clément XII en 1730.
Il n'a pas de problème de santé chronique connu
mais a été hospitalisé au moins 2 fois depuis
le début des années 90. En septembre 1991, il a
souffert d'une hémorragie cérébrale qui a
temporairement affecté la partie gauche de son
champ de vision, a noté le journaliste John Allen.
SUISSE : La Commission des droits de l'homme de
l'ONU, réunie à Genève pour sa 61ème
session, a adopté, par 26 voix contre 17 et 10
abstentions, une résolution demandant à tous
les Etats d'abolir la peine de mort. Ceux qui la
maintiennent doivent instituer un moratoire sur
les exécutions et ne pas l'appliquer aux moins
de 18 ans ni aux malades psychiques. Le texte
déplore le fait que les moratoires imposés aux
exécutions capitales ont été récemment levés
dans plusieurs pays. Il se déclare alarmé de
constater qu'il arrive que la peine de mort soit
prononcée à l'issue de procès qui ne se sont
pas déroulés dans le respect des normes
internationales. Les Etats-Unis, la Chine,
l'Arabie saoudite, l'Egypte, l'Erythrée,
l'Ethiopie, la Guinée, l'Indonésie, le Japon,
la Malaisie, la Mauritanie, le Pakistan, Qatar,
le Soudan, le Swaziland, le Togo et le Zimbabwe
ont voté contre. Selon Amnesty International, au
moins 3797 personnes ont été exécutées en
2004 dans 25 pays, dont 3400 en Chine. Plus de la
moitié des pays dans le monde, soit un total de
120 pays, ont supprimé la peine de mort dans
leur législation ou dans la pratique. 24 pays
peuvent être considérés comme abolitionnistes
en pratique puisqu'ils conservent la peine de
mort dans la loi, mais n'ont pas ordonné
d'exécutions depuis 10 ans ou plus. ** Entre 500
et 600 paysans ont manifesté mercredi matin à
Lucerne devant le siège du groupe laitier Emmi
pour protester contre la baisse du prix du lait.
Les manifestants indiquent que "la
réduction de prix convenue n'est pas le
résultat de négociations équitables, mais
celui du diktat des centrales laitières et des
grands distributeurs. Pour une exploitation
moyenne, cette baisse de 2,7 centimes (NDLR.
Franc suisse) par kilo de lait correspond à une
perte de salaire de 10 %.
ARMENIE : Lors de
l'inauguration d'une conférence internationale
à Erevan, la capitale, consacrée à l'histoire
des massacres de 1915, le Président Robert
Kotcharian, a appelé le gouvernement turc,
mercredi, à "la reconnaissance du génocide est
importante pour empêcher de futurs
génocides". Selon Erevan, 1,5 million
d'Arméniens ont été massacrés par l'armée
turque entre 1915 et 1917, à la suite d'un
soulèvement. La Turquie soutient de son côté
que le nombre de victimes s'élève plutôt à
300 000. Plus de détails : Le génocide arménien, un crime
imprescriptible ;
FRANCE : Une femme de 31 ans ayant
reconnu avoir joué un rôle
"involontaire" dans l'incendie mortel
d'un hôtel parisien faisant office de meublé
pour des immigrés en grande précarité, la
semaine dernière a été mise en examen et
écrouée mardi soir. Le dernier bilan fait état
de 24 morts. La dernière victime de l'incendie
de l'hôtel Paris-Opéra est une femme ayant
accouché quelque temps auparavant d'un enfant
mort-né, "sans doute consécutivement"
à l'incendie. Selon l'Assistance
publique (AP-HP), 27 personnes demeuraient
hospitalisées mardi matin. Le bilan était
toujours qualifié de provisoire. Voir notre édition du 16 avril 2005 ** La
Société nationale Corse-Méditerranée (SNCM) a de
facto été mise en "lock out" après 9
jours de grève des marins CGT qui ont décidé
mercredi soir de poursuivre leur mouvement,
malgré une proposition de rencontre jeudi à
Paris au Ministère de l'Equipement, des
Transports, de l'Aménagement du territoire, du
Tourisme et de la Mer. La grève
à la SNCM a été déclenchée dans le cadre
d'un mouvement national de protestation contre le Registre international français (RIF).
Cette loi, votée la semaine dernière par le
Parlement, permet aux armateurs d'embaucher
jusqu'à 75 % de marins non-européens à bord
des navires RIF ne bénéficiant pas d'aides
fiscales et 65 % sur les autres. Voir notre édition du 19 avril 2005 (FRANCE - CONFLIT -
NAVIGATION - MER) ** MEDIAS -
APPEL URGENT A LA SOLIDARITE :
Fil-info-France, otage de la misère, a besoin
d'une aide très urgente pour un nouveau local
habitable. Près de 550 euros (lire quatre cent
cinquante) ont été recueillis sur 5 000
espérés pour effectuer un déménagement forcé
pour cause de vente vers un local d'habitation
qui demeure à trouver. "Espérés"
étant en grand mot s'inquiète-t-on à la future
rédaction SDF (sans domicile fixe). Merci
d'avance pour toute forme d'aide. Nous
recherchons une maison même en ruines. Plus de
détails : Numéro-Spécial ; Questions-réponses aux lectrices,
lecteurs ; APPEL
URGENT A LA SOLIDARITE AUPRES DES RADIOAMATEURS
- TUNISIE
: Eric Goldstein, directeur de
recherches de l'organisation américaine de
défense des droits de l'homme, Human Rights
Watch (HRW) qui présentait mercredi,
pour la première fois à Tunis, un rapport de 39
pages, intitulé "Tunisia : Crushing the Person,
Crushing a Movement"
(Ecraser lhomme, Ecraser un mouvement),
demandant de "mettre un terme à la
politique qui vise à écraser les prisonniers
politiques en les jetant dans des cellules
disolement pendant des années et des
année", a indiqué que la Tunisie avait
"promis de cesser immédiatement l'isolement
cellulaire pour ses prisonniers islamistes et de
faire contrôler ses prisons". HRW ajoute :
"Le gouvernement interdit aux détenus
placés en isolement tout contact avec le reste
de la population carcérale, y compris au moment
de leurs exercices quotidiens dans la cour de la
prison. Ces détenus sont exclus de tous les
programmes culturels, éducatifs ou de formation
professionnelle. Leur communication avec le monde
extérieur et leur accès aux livres sont
également fortement restreints et les visites
familiales sont limitées tout au plus à une
seule brève visite par semaine, généralement
à travers un grillage de séparation. La
pratique tunisienne disolement prolongé ne
viole pas seulement les normes internationales
relatives au traitement des prisonniers mais elle
viole également la loi tunisienne, laquelle
autorise lisolement cellulaire comme forme
de châtiment pour une période maximum de 10
jours". Tous les prisonniers placés en
isolement prolongé sont des islamistes, pour la
plupart dirigeants du parti
interdit Nahdha. Après avoir pourtant
toléré le mouvement Nahdha pendant ses
premières années au pouvoir, le Président Zine
el-Abidine Ben Ali a déclenché, en 1990, une
répression à l'encontre du parti qui s'est
poursuivie jusqu'à ce jour. Le gouvernement
tunisien soutient que Nahdha est un mouvement
extrémiste qui cherchait à instaurer un Etat
fondamentaliste. Plus de détails : Tunisie : HWR : Des prisonniers
politiques placés en isolement cellulaire
pendant des années ; Les prisons tunisiennes
MAROC : Dans un entretien diffusé
mercredi par la télévision publique
"TVM", le ministre de la Communication
et porte-parole du gouvernement, Nabil
Benabdellah, a annoncé la mise en place d'un
plan en 6 points destiné à combattre la
corruption qui "ronge la société
marocaine" dans le cadre de l'adoption par
le Conseil de gouvernement, le 31 mars 2005, de
la convention internationale de lutte contre la
corruption. Le Maroc avait ratifié cette
convention le 31 octobre 2004.
TAIWAN : Des dizaines de milliers de
médecins sont descendus dans les rues de Taïpei
la capitale pour protester contre les dernières
mesures décidées par le ministère de la Santé
pour réduire le déficit de loffice
national de lAssurance santé (BNHI),
notamment la diminution de la part des frais
médicaux remboursés. Lai Chih-hsiang,
secrétaire général du ministère de la Santé,
qui défend la politique menée par le
gouvernement en matière de santé déclarant :
"Nous sommes sur une pente dangereuse.
Cest une question dautodiscipline. Il
sagit dencourager les fournisseurs de
services de santé à réduire leurs dépenses
plutôt que dattirer davantage de
patients". Lai Chih-hsiang a cité le cas
d'hôpitaux qui distribuent des boîtes-repas aux
patients en salle dattente ou qui envoient
une limousine chercher à leur domicile ceux qui
doivent subir une dialyse conclutant "Il
ny a pas de raison que les contribuables
paient pour les campagnes marketing des
hôpitaux".
La citation du jour : "La
prison de la pensée pousse désormais ses murs
jusque dans nos maisons". Pascal MOUROT
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