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Mercredi 2 décembre 2009 : Selon les résultats préliminaires publié par le Tribunal suprême électoral, le candidat de l'opposition, Portirio Lobo Sosa, a remporté, après le dépouillement avec 60 % des bulletins, l'élection présidentielle qui s'est tenue le dimanche 29 novembre 2009. Le Venezuéla, le Brésil, l’Argentine, l’Equateur, la Bolivie, le Paraguay, l’Uruguay et le Guatemala ont fait savoir qu’ils ne reconnaîtraient pas l’élection. Ils dénoncent la création d’un "précédent" dans la région, estimant que cette élection "légitimise un coup d'Etat" perpétré le 28 juin 2009 à l'encontre d'un président, Manuel Zelaya légitimement élu. Le Congrès doit se prononcer le mardi 2 décembre 2009 sur son retour au pouvoir jusqu'à la fin de son mandat, le 27 janvier 2010. Blogger, webmaster : Conditions d'utilisations Fil-info-France ?

Jeudi 3 décembre 2009 :
Le Congrès s'est prononcé mercredi 2 décembre 2009 contre le retour au pouvoir du président Manuel Zelaya, destitué à la suite d'un coup d'Etat perpétré le 28 juin 2009 qui a mis au pouvoir Roberto Micheletti. L'élection présidentielle qui s'est tenue dimanche 29 novembre 2009 a vu la victoire du candidat de l'opposition, Portirio Lobo Sosa. Il prendra ses fonctions le 27 janvier 2010. Roberto Micheletti, qui s'était retiré de la présidence le temps de l'élection présidentielle, reprendra ses fonctions jeudi 3 décembre 2009. Manuel Zelaya a appelé la communauté internationale à ne pas reconnaître l'élection présidentielle, dénonçant "un scrutin illégitime et illégal imposé par la dictature militaire avec le soutien des Etats-Unis". Blogger, webmaster : Conditions d'utilisations Fil-info-France ?

Samedi 5 décembre 2009 : Dans un entretien accordé jeudi 3 décembre 2009 à la radio chilienne, Radio Cooperativa, le président destitué par un coup d'Etat militaire le 28 juin 2009, Manuel Zelaya Rosalès, réfugié depuis le 24 septembre 2009 à l'ambassade du Brésil à Tégucigalpa la capitale, a déclaré que le Congrès ne peut pas refuser son retour au pouvoir, affirmant : "La seule chose qu'ils demandent est de ratifier le coup d'Etat au Honduras. Je suis le président élu par le peuple et le Congrès ne peut pas me déposer. C'est un abus de pouvoir qui n'est pas dans le cadre de leurs fonctions et pouvoirs". Blogger, webmaster : Conditions d'utilisations Fil-info-France ?

Vendredi 11 décembre 2009 : Le président Manuel Zelaya, qui s'apprêtait mercredi 9 décembre 2009, à quitter l'ambassade du Brésil à Tégucigalpa la capitale où il est réfugié depuis le 21 septembre 2009, pour se rendre au Mexique qui lui offre l'accueil, a refusé de partir, car le gouvernement en place à la suite du coup d'Etat militaire du 28 juin 2009, lui accordera un sauf-conduit que "s'il signe une lettre de démission et "demande l'asile politique à l'étranger". Manuel Zelaya a indiqué à la chaîne de télévision Telesur qu'il ne demande l'asile à aucun pays ajoutant qu'un "éventuel départ du Honduras devra se faire en tant que président du peuple hondurien". Blogger, webmaster : Conditions d'utilisations Fil-info-France ?

Mardi 15 décembre 2009 : Le nouveau président du Honduras, Porfirio Lobo, élu le dimanche 29 novembre 2009, a appelé, lors d'une réunion rassemblant dans un hôtel de Tegucigalpa la capitale des représentants des milieux politiques, économiques et commerciaux, agricoles et culturels, à un "dialogue national". Le président destitué par un coup d'Etat, Manuel Zelaya et ses partisans du Front de résistance contre le Coup d'Etat, n'ont pas été invités à cette réunion. Porfirio Lobo a souligné qu'il voulait dialoguer avec Manuel Zelaya mais que "les autorités actuelles devaient pour ce faire accorder leur aide pour l'organisation d'une telle rencontre". Manuel Zelaya est réfugié depuis le 21 septembre 2009 à l'ambassade du Brésil à Tegucigalpa. Alors qu'il s'apprêtait mercredi 9 décembre 2009, à quitter l'ambassade du Brésil pour se rendre au Mexique qui lui offre l'accueil, Manuel Zelaya a refusé de partir, car le gouvernement en place à la suite du coup d'Etat militaire du 28 juin 2009, lui accordera un sauf-conduit que "s'il signe une lettre de démission et "demande l'asile politique à l'étranger". Manuel Zelaya a indiqué à la chaîne de télévision Telesur qu'il ne demande l'asile à aucun pays ajoutant qu'un "éventuel départ du Honduras devra se faire en tant que président du peuple hondurien". Blogger, webmaster : Conditions d'utilisations Fil-info-France ?




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