SOMMAIRE

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La Saga du Timor-Oriental, préface de Monseigneur Jacques Gaillot de José Ramos-Horta, Armand Guillain
Indonésie : La Démocratie invisible - Violence, magie et politique à Java de Romain Bertrand
Bali, l'île inspirée de Dominique Senay
Majestueuse Indonésie de Collectif
Parcs nationaux en Indonésie de Janet Cochrane, Gerald Cubitt (Photographies)
Les forêts en Asie du Sud-Est: Recul et exploitation : le cas de l'Indonésie de Frédéric Durand
La vraie cuisine asiatique toute simple : Indonésie, Malaisie, Singapour, Vietnam de Ken Hom, Jean Cazals (Photographies), Sylvie Girard-Lagorce (Traduction)

 

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LES ARCHIVES 2003 DE L'INDONESIE

Mardi 14 janvier 2003 : Le tribunal de Tanggerang a condamné lundi à la peine de mort un ressortissant néerlandais qui dirigeait deux centres de fabrication de pilules d'ecstasy. Lors d'une opération de police, 2,5 millions de pilules avaient été saisies ainsi que 4 tonnes de produits chimiques en provenance des Pays-Bas. Il y a six mois la présidente Megawati Sukarnoputri avait demandé à la justice d'être plus sévère à l'encontre des trafiquants de drogue.

Lundi 10 février 2003 : Le gouvernement indonésien et les rebelles indépendantistes de la province d'Aceh ont convenu de commencer la démilitarisation de la région. Cette mesure intervient après la signature d'un accord de paix le 9 décembre 2002 à Genève. (Voir les archives de décembre)

Lundi 17 février 2003 : Selon plusieurs organisations de défense de l'environnement, la forêt tropicale d'Indonésie, la 2ème du monde, pourrait disparaître d'ici 15 à 20 ans de certaines îles. Selon le directeur des zones protégées du Ministère des Forêts 18 % des forêts protégées ont disparu. Pilleurs de bois, coupes sauvages des paysans en quête de terres cultivables détruisent petit à petit les forêts. 5,9 millions d'hectares ont déjà disparu. La moitié du parc de Tanjung Putting dans le centre de Kilimantan, sur l'île de Bornéo, a été déboisée soit près de 40 000 hectares. L'Indonésie perd chaque année 2 millions d'hectares de forêts selon un rapport des associations écologistes publié en 2002. Malheureusement l'exploitation illégale des forêts n'est pas prête de s'arrêter tant que la corruption régnera au sein des responsables civils et des forces de sécurité, qui moyennant quelques billets, laissent faire les contrevenants.

Lundi 10 mars 2003 : Des centaines de milliers de personnes ont prié pour la paix et contre une guerre en Irak à l'appel des Musulmans modérés dans la seconde ville du pays, Surabaya. Ils estiment qu'une guerre en Irak "pourrait avoir de graves conséquences sur les équilibres religieux en Indonésie". Les Islamistes ont déjà appelé à "s'en prendre à tous les intérêts américains de l'archipel".

Vendredi 21 mars 2003 : Deuxième pays musulman au monde par sa population, l'Indonésie considère les attaques contre l'Irak "non des crimes contre l'Islam, mais des crimes contre l'humanité".

Lundi 31 mars 2003 : De nombreuses manifestations ont eu lieu dans tout le pays, 2ème pays musulman par sa population, appelant au boycott des produits américains.

Lundi 28 avril 2003 : Un attentat à la bombe a été perpétré dimanche dans l'aéroport international de Djakarta faisant 11 blessés. La police impute l'attentat au groupe islamiste Jeemah Islamiyah, soupçonné d'être l'instigateur de l'attentat de Bali, le 12 octobre 2002, qui a fait 180 morts et plusieurs centaines de blessés, et dont le procès du chef spirituel de ce mouvement, Abu Bakar Bashir, a débuté la semaine dernière.

Lundi 12 mai 2003 : Ouverture à Denpasar sur l'île Bali du procès d'une trentaine de personnes soupçonnées d'avoir participé à l'attentat aux voitures piégées perpétré à Bali le 12 octobre 2002, imputé au groupe islamiste, Jemaah Islamiah, et qui avait fait près de 200 morts pour la plupart des étrangers. Le suspect principal, un homme de 40 ans, soupçonné d'avoir fourni la voiture, est inculpé de complicité d'actes terroristes et risque la peine de mort. 3000 policiers ont été mobilisés pour assurer la sécurité pendant le procès.

Lundi 19 mai 2003 : La présidente Mégawati Sokarnoputri a annoncé l'instauration de la loi martiale, à effet immédiat, dans la province d'Aceh et la préparation d'une offensive militaire de grande envergure contre les séparatistes. La province d'Aceh, région très riche en pétrole, qui compte près de 4 millions d'habitants, située dans le nord de l'île de Sumatra, lutte depuis 1976 pour son indépendance. Les combats ont déjà fait plus de 10 000 morts. Le 5 mai dernier, la présidente Sukarnoputri avait lancé un ultimatum, fixé au 12 mai, aux indépendantistes pour qu'ils stoppent leur lutte armée.

Mardi 20 mai 2003 : Après l'instauration de la loi martiale, à effet immédiat, dans la province d'Aceh, l'armée indonésienne a commencé à se déployer pour lancer une offensive d'envergure contre les rebelles séparatistes de cette province qui réclame son indépendance depuis 1976 dans une guerre civile qui a déjà fait plus de 10 000 morts. Le porte-parole de l'armée a déclaré lundi que "cette guerre contre les séparatistes sera la plus importante opération militaire jamais organisée depuis l'invasion du Timor oriental en 1979."

Mercredi 21 mai 2003 : L'armée, qui a lancé lundi sa plus vaste offensive militaire dans la province séparatiste d'Aceh, sur l'île de Sumutra, a reçu ordre "d'exterminer tous les rebelles qui refusent de déposer les armes". Au moins 180 écoles ont été incendiées mardi dans 6 régions de la province. L'armée a accusé les rebelles d'être à l'origine de ces incendies qui voient là une manière de lutter contre le pouvoir indonésien à travers son système éducatif.

Jeudi 22 mai 2003 : L'offensive militaire contre les séparatistes de la province d'Aceh se poursuivaient mercredi. 18 villageois ont été tués lors des combats. Près de 200 écoles ont été incendiées. Le mouvement séparatiste "GAM" (Mouvement Aceh Libre) et l'armée indonésienne s'accusent mutuellement d'être à l'origine de ces attentats. Des troupes d'élite ont été déployées sur toute l'île pour protéger les infrastructures scolaires.

Vendredi 30 mai 2003 : Selon un bilan fourni par l'état-major, 108 personnes ont été tuées lors de l'offensive militaire menée depuis près d'une semaine par les forces indonésiennes dans la province d'Aceh sur l'île de Sumatra contre les séparatistes du mouvement "Aceh Libre". (Voir notre édition du 19 mai). Selon les chiffres de l'armée, la plupart des victimes serait des rebelles. Or la Croix Rouge indique que de nombreux enfants figurent parmi les victimes. La population se plaint de l'armée qui empêche les organisations humanitaires de leur livrer de l'aide alimentaire. L'armée interdit aux ONG de distribuer de l'aide pour tenter de rompre tout lien entre les rebelles et les civils. Selon l'armée, les civils donnent asile et nourriture aux rebelles. Entre 5 et 10 000 personnes ont été forcées à l'exil. Près de 200 000 pourraient les suivre.

Mardi 3 juin 2003 Le procès de Imam Samudra, informaticien de 30 ans, soupçonné d'être le cerveau des attentats de Bali perpétrés le 12 octobre 2002 contre une discothèque de l'île qui a fait 202 morts et plus de 300 blessés, s'est ouvert lundi à Bali sous haute protection. Il risque la peine de mort. (Voir notre édition du 14 octobre 2002 et suivantes.)

Jeudi 5 juin 2003 : Les combats qui opposent depuis le 19 mai les forces gouvernementales aux séparatistes de la province d'Aceh dans l'île de Sumatra ont provoqué le déplacement de 25 000 personnes. L'armée a forcé les habitants à quitter leurs villages et les a implantés dans des zones contrôlées par les rebelles. L'armée a averti les villageois. S'ils refusent de partir, ils seront considérés comme complices des rebelles et seraient traités comme tels. 200 000 personnes pourraient être concernés par ces déplacements forcés.

Lundi 16 juin 2003 : Pour lutter contre la déforestation qui touche l'île de Bornéo, une ville de la partie américaine de Bornéo oblige depuis le mois de mars, les couples qui viennent se marier à apporter un jeune plant d'arbre pour reboiser la région. Selon l'association de protection de la nature "Robin des Bois", Bornéo perd chaque année 10 000 km2 de forêts tropicales qui sont entièrement pillées de ses bois précieux par de grandes compagnies internationales. Les terres une fois déboisées sont soumises à l'agriculture intensive pour cultiver l'eucalyptus ou le palmier à huile. Selon le ministre indonésien de la forêt, de 500 000 à 700 000 hectares de forêts ont été transformés en plantations en 15 ans. Plus de liens : la déforestation en Indonésie ; l'exploitation forestière illégale en Indonésie (format PDF) ; les forêts tropicales humides ; un arbre qui tombe fait plus de bruit qu'une forêt qui pousse ; forêts vierges, droits des autochtones, commerce du bois ; qu'est-il advenu de Bruno Manser ?

Jeudi 24 juillet 2003 : Les ministres des Affaires étrangères de l'ASEM (Asia Europe Meeting), composée des 15 pays de l'Union européeene, 7 des 10 membres de l'Association des Nations d'Asie du Sud-Est (ASEAN), (le Cambodge, le Laos et la Birmanie n'étant pas inclus) sont réunis mercredi et jeudi à Bali pour discuter de la Birmanie.

Mercredi 30 juillet 2003 : Le procureur a requis la peine de mort contre Imam Samudra, informaticien de 30 ans, soupçonné d'être le cerveau des attentats de Bali perpétrés le 12 octobre 2002 contre une discothèque de l'île qui a fait 202 morts et plus de 300 blessés. Le procès d'Imam Samudra s'est ouvert le 2 juin à Bali sous haute protection. (Voir notre édition du 14 octobre 2002 et suivantes.)

Mardi 5 août 2003 : William Nessen, journaliste américain indépendant de 46 ans, arrêté le 24 juin dernier, condamné à 40 jours de prison pour avoir violé la loi sur les visas, a été libéré dimanche. Il avait fait une fausse déclaration stipulant qu'il était "journaliste économique" alors qu'il avait rencontré pendant 3 semaines des rebelles de la province d'Aceh.

Mercredi 6 août 2003 : Une voiture piégée a explosé mardi devant un grand hôtel (Marriott) du quartier des affaires de la capitale Jakarta faisant, selon un bilan provisoire, 13 morts et 149 blessés. La police n'exclut pas que l'organisation Jemaah Islamiya, liée au réseau d'Al-Qaïda d'Oussama Ben Laden, soit à l'origine de l'attentat d'autant que le jugement concernant l'attentat de Bali qui avait fait plus de 200 morts en octobre dernier doit être rendu jeudi. Le procès d'un chef religieux accusé d'avoir fomenté un complot visant à assassiner la présidente Mégawati Sukarnoputri doit également s'ouvrir cette semaine à Jakarta.

Jeudi 7 août 2003 : Après l'attentat à la voiture piégée mardi devant l'hôtel de luxe Marriott à Jakarta qui a fait 14 morts et plus de 150 blessés, le ministre des Affaires étrangères, Hassan Wirayudha, a indiqué que la France et l'Australie avaient proposé leur aide dans l'enquête. L'attentat a été revendiqué mercredi par le mouvement fondamentaliste Jamah Islamiya, lié au réseau d'Al-Qaïda d'Oussama Ben Laden, "un avertissement sanglant adressé à la présidente Sukarnoputri" selon le communiqué. Le tribunal de Jakarta doit rendre jeudi son verdict contre Amrozi Abali, un des participants aux attentats de Bali qui risque la peine de mort. Selon les premiers éléments de l'enquête, l'attentat est similaire en de nombreux points à l'attentat de Bali.

Vendredi 8 août 2003 : Le tribunal de Jakarta a rendu jeudi son verdict contre Amrozi, mécanicien de 40 ans, un des participants aux attentats de Bali. Reconnu coupable d'avoir préparé et aidé à l'exécution des attentats, il a été condamné à la peine de mort.

Lundi 11 août 2003 : Des combats ont opposé ce week-end les forces gouvernementales aux séparatistes musulmans du GAM, (Gerakan Aceh Merdeka, mouvement "Aceh Libre") faisant 18 morts parmi les combattants musulmans. Le GAM lutte depuis 25 ans pour que la province d'Aceh, dans le nord de l'île de Sumatra, devienne un état indépendant. Jakarta refuse toute indépendance de cette province riche en hydrocarbures. Le conflit a fait près de 10 000 morts pour la plupart des civils.

Mardi 12 août 2003 : Tous les hôtels de la capitale Jakarta ont été placés en état d'alerte maximum dans la crainte de nouveaux attentats. Mardi dernier, un attentat avait été perpétré contre un hôtel de luxe faisant 14 morts et 149 blessés. La police a saisi, lundi, lors d'une opération d'arrestations de militants de la Jemaah Islamiyah, un document listant des attentats qui allaient être commis au cours des prochains mois contre des hommes politiques, compagnies pétrolières, grands magasins, hôtels.

Mercredi 13 août 2003 : Le Parquet de Jakarta a requis mardi 15 ans de prison à l'encontre de Abou Bakar Bachir, dignitaire religieux de 64 ans, chef présumé du réseau islamiste Jamaah Islamiyah, accusé de vouloir renverser le gouvernement. Abou Bakar Bachir réfute ces accusations. Le verdict sera rendu dans un mois.

Lundi 18 août 2003 : Le pays a fêté dimanche la fête d'indépendance (17 août 1949) sous haute sécurité après l'attentat qui a frappé le 5 août dernier l'hôtel de luxe Marriott à Jakarta et qui a fait 12 morts et 150 blessés. 230 000 policiers et l'armée ont été déployés à l'entrée des centres commerciaux, des hôtels et des bâtiments publics.

Mercredi 3 septembre 2003 : Le chef religieux musulman Abou Bakar Bachir soupçonné d'être le chef du mouvement Jaamah Islamyiah lié à Al-Qaïda impliqué dans les attentats de Bali perpétré le 14 octobre 2002, accusé de "complot", a été condamné à 4 ans ans de prison pour insuffisance de preuves. Il risquait la peine de mort. Il a juste été reconnu coupable d'avoir tenté d'organiser un complot contre le gouvernement en place mais qu'il n'en était pas l'organisateur. Les juges ont également estimé ne pas avoir de preuves suffisantes attestant qu'il est le chef du mouvement Jaamah Islamyiah.

Jeudi 11 septembre 2003 : Imam Samudra, informaticien de 30 ans, soupçonné d'être le cerveau des attentats de Bali perpétrés le 12 octobre 2002 contre une discothèque de l'île qui a fait 202 morts et plus de 300 blessés, dont le procès s'est ouvert à Bali le 3 juin, a été condamné à la peine de mort. Imam Samudra s'est dit prêt "à mourir en martyre".

Mercredi 17 septembre 2003 : La Cour d'appel de Jakarta a confirmé mardi la peine de mort requise en août à l'encontre d'Amrozi, mécanicien de 40 ans, un des participants aux attentats de Bali, reconnu coupable d'avoir préparé et aidé à l'exécution des attentats. Les condamnés à mort sont fusillés en Indonésie. ** Selon des chiffres officiels, un millier de personnes (rebelles, civils et forces gouvernementales) a été tué dans la province d'Aceh au nord de l'île de Sumatra au cours de l'opération lancée il y a 4 mois contre la guerilla séparatiste.

Vendredi 19 septembre 2003 : Un militant islamiste, Ali Imron, soupçonné d'avoir participé aux attentats de Bali, qui avaient fait 202 morts en octobre dernier, a été condamné jeudi à la réclusion à perpétuité. Il a échappé à la peine de mort. Il est le seul des accusés à avoir regretté son acte et demandé pardon pour son crime.

Vendredi 3 octobre 2003 : Ali Ghufron, alias Mukhlas, 44 ans, soupçonné d'être un haut responsable de la Jamaah Islamiyah, a été condamné à la peine de mort jeudi pour son implication dans les attentats de Bali perpétrés le 12 octobre 2002 contre une discothèque et qui a fait 202 morts. Mukhlas a reconnu son implication mais a nié être directement impliqué dans l'attaque. Il s'est dit prêt à mourir en martyr.

Mercredi 8 octobre 2003 : Ouverture à Bali du 9ème Sommet de l'ASEAN où les 10 pays membres ont convenu d'un pacte de coopération économique qui doit déboucher sur la création d'une zone de libre-échange d'ici 2020 qui touchera près de 500 millions d'habitants. Aucune mention n'a été faite sur la situation en Birmanie de l'opposante Aung San Suu Kyi, placée en résidence surveillée à sa sortie d'hôpital après 4 mois de détention dans un lieu secret, ni sur la crise en Corée du Nord, où le délégué nord-coréen a refusé de s'asseoir à côté de celui du Japon.

Jeudi 9 octobre 2003 : Lors du 9ème Sommet de l'ASEAN à Bali, l'Inde et la Chine, deux puissances nucléaires, ont signé un accord de non agression avec 10 pays du Sud-est asiatique "pour assurer une paix permanente" dans la région. Des accords économiques ont également été signés avec l'Inde, le Japon et la Chine. Lors de la déclaration finale, les pays membres ont appelé à une résolution politique de la crise nucléaire nord-coréenne sans faire aucune référence à la situation de l'opposante birmane Aung San Suu Kyi placée en résidence surveillée à Rangoon.

Lundi 13 octobre 2003 : Des cérémonies en la mémoire des victimes des attentats de Bali perpétrés le 12 octobre 2002 dans une discothèque faisant 202 morts et plus de 300 blessés en provenance de 22 pays ont été organisées dimanche. ** 9 personnes ont été tuées et une dizaine d'autres blessées dans 3 villages côtiers chrétiens sur l'île de Sulawesi lors de l'attaque lancée par la majorité musulmane. Depuis le début des violences en 2000, plus de 1000 personnes ont trouvé la mort.

Jeudi 23 octobre 2003 : Le président Bush a effectué une courte visite de 4 heures à Bali, frappé le 12 octobre 2002 pour un double attentat qui avait fait 202 morts. Plusieurs dizaines de milliers de personnes sont descendues dans les rues de Jakarta pour protester contre la visite du président américain. Il a salué les autorités pour "leur aide dans la lutte contre le terrorisme". Il a dénoncé "un terrorisme qui souille l'Islam" et tenté de convaincre les Musulmans que les Etats-Unis "ne mènent pas une croisade contre l'Islam". Au terme de sa visite, le ministre des Affaires étrangères indonésien, Hassan Wirayuda, a annoncé que Washington allait livrer à Jakarta le "cerveau" présumé de la Jamaah Islamiyah, Hambali, pour qu'il y soit jugé. L'islamiste indonésien a été arrêté le 11 août en Thaïlande et est toujours interrogé par les Américains, dans un pays non précisé. Le président Bush s'est ensuite envolé pour l'Australie.

Mardi 28 octobre 2003 : De violents heurts, qui ont éclaté dimanche sur l'île de Bali, opposant des partisans du Parti du combat démocratique indonésien (PDI-P, parti au pouvoir) à des membres du Golkar, ancienne formation au pouvoir, ont fait deux morts.

Mardi 4 novembre 2003 : Le ministre de la Justice et des affaires des droits de l'Homme, Yusril Ihza Mahendra, a annoncé lundi que la loi martiale sera prolongée de six mois dans la province d'Aceh "car l'évaluation sur place montre que le gouvernement n'a pas encore réalisé son objectif." Le GAM (Gerakan Aceh Merdeka, Mouvement Aceh Libre) lutte depuis 1976 contre le gouvernement pour instaurer un état indépendant. Un accord de cessez-le-feu avait été conclu le 9 décembre 2002 mais les combats avaient repris le 19 mai 2003. Les autorités avaient instauré la loi martiale. Le 16 juin 2003 un décret présidentiel a interdit l'accès de la province à tous les étrangers. Les combats ont déjà fait plus de 10 000 morts. Rappelons que la province d'Aceh située dans le nord de l'île de Sumatra est une région très riche en pétrole qui compte près de 4 millions d'habitants. ** Des pluies torrentielles se sont abattues dans la nuit de dimanche à lundi sur l'île de Sumatra provoquant la rupture des digues qui ont submergé des camps de vacances dans la ville de Bohorok célèbre pour son parc régional (Leuser) et son centre de protection d'orang-outans. Selon un bilan provisoire, 170 personnes, dont plusieurs Européens, auraient trouvé la mort. Une centaine d'autres sont portées disparues. Selon les responsables locaux et les mouvements écologistes, la déforestation sauvage, au profit d'hommes d'affaires et des membres des services de sécurité, et une urbanisation non contrôlée sont les causes directes de cette catastrophe. Plus de détails : la déforestation en Indonésie ; l'exploitation forestière illégale en Indonésie (format PDF) ; les forêts tropicales humides ; un arbre qui tombe fait plus de bruit qu'une forêt qui pousse ; forêts vierges, droits des autochtones, commerce du bois

Vendredi 7 novembre 2003 : Après la prolongation de la loi martiale pour 6 mois dans la province d'Aceh, où 40 000 soldats indonésiens mènent des opérations contre les rebelles du GAM (Gerakan Aceh Merdeka, Mouvement Aceh Libre qui lutte depuis 1976 contre le gouvernement pour instaurer un état indépendant), 390 des 876 rebelles présumés arrêtés dans la province ont été jugés jeudi à Jakarta et condamnés à des peines allant de 5 à 17 ans de prison. Les organisations de défense des droits de l'homme sont "inquiètes" de ce qui se passe dans la province d'Aceh, interdite à tout étranger, quant au sort des populations civiles et des violations des droits de l'homme commises par les deux belligérants.

Mercredi 3 décembre 2003 : Le chef religieux musulman Abou Bakar Bachir (65 ans) soupçonné d'être le chef du mouvement Jaamah Islamyiah lié à Al-Qaïda impliqué dans les attentats de Bali perpétré le 14 octobre 2002, accusé de "complot" et condamné le 3 septembre 2003 à 4 ans ans de prison pour insuffisance de preuves, a vu sa peine réduite d'un an par la Haute Cour de Jakarta. Le Procureur général d'Indonésie a indiqué qu'il allait faire appel de cette décision.

Jeudi 4 décembre 2003 : La fille aînée de l'ancien président indonésien Suharto, Siti Hardiyanti Rukmana (54 ans) a été désignée mercredi à Jakarta, candidate à la présidentielle par le nouveau parti "Care for the Nation" (PKPB). Siti Hardiyanti Rukmana est la seule des 6 enfants de Suharto à avoir obtenu un poste dans le gouvernement de son père au pouvoir de 1967 (présidence par intérim, puis élu président en 1968) à 1998.

Samedi 6 décembre 2003 : Washington a offert 24 millions de dollars d'aide à ce pays qui servira à couvrir le coût des prochaines élections présidentielles, trois fois supérieur à celles de 1999.

Vendredi 26 décembre 2003 : Après la découverte d'un premier cas de vache folle (ESB, encéphalopathie spongiforme bovine) aux Etats-Unis, les autorités ont annoncé la suspension immédiate et temporaire des importations de boeuf, bison et agneau en provenance de ce pays. Les produits laitiers ne sont pas concernés par cette mesure. Le Japon, la Corée du Sud, Taiwan, Singapour et l'Australie ont déjà suspendu leurs importations.





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