Vendredi 2 janvier 2004 : Une
bombe de forte puissance a explosé jeudi
lors d'un concert pour célébrer la
Nouvelle Année dans la province d'Aceh
faisant 9 morts dont une petite fille d'1
an et un garçon de 7 ans, et 32
blessés. La loi martiale a été
imposée le 19 mai dernier dans cette
province, région très riche en
pétrole, qui compte près de 4 millions
d'habitants, située dans le nord de
l'île de Sumatra, et qui lutte depuis
1976 pour son indépendance. Les combats
ont déjà fait plus de 10 000 morts. Les
forces gouvernementales ont lancé,
depuis mai, une offensive dans cette
zone, où les étrangers et les
journalistes sont interdits d'entrée,
pour écraser la guérilla. Selon des
sources militaires, 2 000 suspects ont
été arrêtés ou se sont rendus tandis
que 1 200 personnes ont été tuées.
Samedi
3 janvier 2004 : Un tremblement de terre de
magnitude 6,1 sur l'échelle de Richter a touché
vendredi les îles de Bali et de Lombok faisant
un mort et plusieurs dizaines de blessés selon
un bilan provisoire. Une vingtaine de maisons a
été détruites.
Samedi
17 janvier 2004 : Selon l'agence de presse
nationale Antara, Said Adnan, soupçonné d'être
un des hauts responsables du mouvement libre
séparatiste d'Aceh, aurait été tué par les
forces gouvernementales lors d'un échange de
tirs dans la région de Bukit Seuntang, dans le
district d'Aceh du Nord.
Mercredi
21 janvier 2004 : Plusieurs explosions ont
secoué mardi l'usine pétrochimique PT Petro
Widada dans la localité de Gresik sur l'île de
Java provoquant un gigantesque incendie qui s'est
propagé aux bâtiments environnants. 2 personnes
sont mortes et une soixantaine d'autres ont été
blessées. La police a procédé à l'évacuation
de plusieurs habitants de la zone. Selon un
responsable de la police, l'explosion serait due
à un court-circuit.
Lundi
26 janvier 2004 : Un responsable du
ministère de l'Agriculture, cité par l'agence
de presse indonésienne "Antara", a
reconnu que le pays était touché par la grippe
aviaire "qui a attaqué des millions de
poulets". Jusque là les autorités avaient
refusé d'admettre cette contamination.
Jeudi
29 janvier 2004 : Ouverture mercredi et jeudi
à Jakarta de la deuxième session de la
commission inter-gouvernementale
bulgaro-indonésienne de coopération économique
et technique, portant sur l'économie, le
tourisme et l'agriculture et la signature d'un
nouvel accord de commerce entre les deux pays.
Lundi 2 fevrier 2004 : Les
autorités ont instauré "les visas
payants" aux touristes de 21 pays
lors de courts séjours. Le montant est
fixé à 10 dollars pour des visites ne
dépassant pas 3 jours et 25 dollars pour
un séjour allant jusqu'à 30 jours. Les
professionnels du tourisme ont critiqué
l'instauration de cette nouvelle mesure.
L'Afrique du Sud, l'Argentine, le
Danemark, les Emirats Arabes Unis,
l'Italie, le Canada, la Pologne, la
Corée du Sud, la Nouvelle-Zélande, la
France, l'Australie, les Etats-Unis, la
Grande-Bretagne, le Japon, l'Allemagne,
la Hongrie, la Norvège, la Suisse,
Taïwan, le Brésil et la Finlande sont
les pays visés par ce visa.
Samedi 7 février 2004 : Un
séisme d'une magnitude de 6,9 sur
l'échelle de Richter a touché vendredi
le village de Nabire dans la province de
Papouasie, qui s'appelle Nouvelle Guinée
à l'Est et Iran Jaya à l'Ouest faisant
22 morts, 600 blessés et détruisant
plusieurs centaines de maisons.
Mercredi
18 février 2004 : Un tremblement de terre
d'une magnitude de 5,6 sur l'échelle de Richter
a touché l'île de Sumatra faisant 5 morts et
une dizaine de blessés selon un premier bilan.
Jeudi
19 février 2004 : Une épidémie de fièvre dengue touche ce
pays. Depuis le mois de janvier, 91 personnes
sont mortes, 4 500 sont hospitalisées.
Lundi
23 février 2004 : Un tremblement de terre
d'une magnitude de 5,9 sur l'échelle de Richter
a touché dimanche l'île de Sumatra provoquant
des dégâts matériels importants.
Mercredi 10 mars 2004 : La
fièvre dengue continue de se propager.
Toutes les provinces du pays sont
maintenant touchées. 400 personnes sont
mortes depuis le début de l'année. 28
000 personnes ont été infectées depuis
le mois de janvier 2004. Plus de détails
sur la fièvre dengue : La fièvre dengue ; Le rapport de l'OMS
sur la fièvre dengue ; La répartition
géographique de la fièvre dengue. ** La
Cour suprême a réduit à 18 mois la
peine d'emprisonnement de 3 ans infligée
au chef religieux musulman Abou Bakar
Bachir, soupçonné de diriger le réseau
islamiste régional Jamaah Islamiyah (JI)
et d'être impliqué dans les attentats
de Bali perpétré le 14 octobre 2002.
Compte tenu de son temps déjà passé en
prison, il devrait être libéré dans
les prochains mois.
Vendredi
12 mars 2004 : Le ministre de la
Sécurité, Susilo Bambang Yudhoyono, qui
souhaite se présenter à l'élection
présidentielle contre la présidente sortante
Megawati Sukarnoputri, a présenté jeudi sa
démission, accusant la présidente "de
tenter de le marginaliser" ajoutant
"qu'il lui est difficile d'accomplir ses
devoirs".
Jeudi 1er avril 2004 : Une
peine de 10 ans de prison a été requise
mercredi à l'encontre du général
Rudolf Butar Butar, commandant du
district militaire de Jakarta Nord,
accusé de crimes contre l'humanité. Il
est accusé de ne pas avoir empêché ses
subordonnés d'ouvrir le feu des civils.
En septembre 1984, des soldats ont tiré
sur des protestants musulmans qui
réclamaient la libération d'activistes
musulmans dans le port de Tanjung Priok.
L'incident a fait 14 morts.
Lundi 5 avril 2004 : 147
millions de personnes sont appelées aux
urnes lundi pour des élections
législatives où le Golkar, parti de
l'ancien président Suharto, est donné
vainqueur sur le parti de la présidente
Sukarnoputri, Parti démocratique
indonésien de lutte (PDI-P). Un scrutin
important avant le 5 juillet où les
Indonésiens devront élire leur
président, pour la première fois au
suffrage direct.
Mardi
6 avril 2004 : 147 millions d'habitants se
sont rendus aux urnes lundi pour un scurtin
législatif où s'affrontaient 24 partis. Selon
des sondages, l'ex parti du président Suharto,
le Golkar, serait vainqueur face au parti de la
présidente Sukarnoputri, Parti démocratique
indonésien de lutte (PDI-P). De nombreux
problèmes d'organisation ont été relevés :
matériel de vote en nombre insuffisant, cartes
d'électeurs délivrées à des enfants ou à des
morts. En Papouasie ou aux Moluques, le scrutin a
été reporté de quelques jours, le matériel de
vote et les bulletins de vote n'ayant pas été
acheminé à temps. Le dépouillement va
commencer. Les résultats officiels seront
annoncés à la fin du mois.
Lundi
26 avril 2004 : Des affrontements entre
Musulmans et Chrétiens ont éclaté à Ambon,
capitale des Moluques faisant 12 morts et une
soixantaine de blessés. Plusieurs bâtiments,
dont le siège de l'ONU, ont été incendiés.
Mardi
27 avril 2004 : Après les affrontements
meurtriers de ce week-end à Ambon entre
Chrétiens et Musulmans qui ont fait 23 morts et
plus de 120 blessés, les brigades mobiles de la
police ont été déployées sur le terrain où
des patrouilles ont été organisées pour
seconder le millier d'hommes déjà sur place. Un
bataillon de 500 militaires est également
attendu. Ce sont les premiers affrontements
violents depuis la conclusion d'un accord de paix
entre les deux communautés en 2002. En 1999, des
affrontements inter-religieux avaient fait 5 000
morts et des centaines de milliers de déplacés.
Samedi 1er mai 2004 : 15
personnes ont été blessées vendredi à
Ambon, la capitale des Moluques, où les
affrontements entre Chrétiens et
Musulmans se poursuivaient. 37 personnes
ont déjà trouvé la mort en 6 jours
malgré le déploiement des forces
sécurité. Entre 1999 et 2002, des
affrontements entre Chrétiens et
Musulmans avaient fait plus de 5 000
morts. L'évêque d'Ambon a lancé un
appel à la Communauté internationale et
aux Nations Unies pour "la
sauvegarde des droits des populations
d'Ambon de vivre en sécurité dans leur
ville" et faire pression sur le
gouvernement indonésien "pour qu'il
mette fin aux conflits entre Chrétiens
et Musulmans et aux incendies et aux
destructions d'habitations et de
structures publiques".
Mercredi
5 mai 2004 : 2 personnes ont été
tuées et 4 autres blessées par l'explosion
mardi d'une bombe de forte puissance contre un
bâtiment commercial de la ville de Pekanbaru,
sur l'île de Sumatra.
Jeudi
6 mai 2004 : Le Golkar, parti de
l'ancien dictateur Suharto, a remporté les
élections législatives avec 21,6 % des voix. Le
parti de la présidente Megawati Sukarnoputri,
Parti démocratique d'Indonésie, arrive en
deuxième position avec 18,5 % des voix. Le
Golkar va disposer de 128 des 550 sièges du
parlement. Aucun parti n'ayant la majorité, un
gouvernement de coalition devrait être nommé
après l'élection présidentielle du 5 juillet
2004.
Vendredi
14 mai 2004 : Les autorités ont annoncé
la levée de la loi martiale instaurée le 19 mai
2003 dans la province d'Aceh, tout en indiquant
que l'offensive d'envergure contre les rebelles
séparatistes de cette province qui réclame son
indépendance depuis 1976 dans une guerre civile
qui a déjà fait plus de 10 000 morts, serait
maintenue.
Mercredi
26 mai 2004 : Une bombe a explosé mardi
sur un marché chrétien faisant 1 mort et 13
blessés à Ambon la capitale des Moluques. La
police a désamorcé une autre bombe près d'une
église. C'est le troisième attentat en 3 jours.
Le mois dernier des violences inter-religieuses
avaient fait plus de 40 morts. Des lieux de
culte, des centaines de maisons et des écoles
avaient été également incendiés. Le chef de
la police a parlé de "provocation pour
tenter de relancer les troubles".
Jeudi
27 mai 2004 : Une importante mine
canadienne, International Nickel Indonesia,
située dans la province de Sulawesi du Sud, a
demandé une protection à la police suite à des
menaces d'attaques terroristes fournies par les
services de renseignements canadiens et
australiens. Selon les médias australiens, le
directeur de la mine et les expatriés qui y
travaillent ont tous reçu des menaces de mort.
Mercredi
26 mai 2004 : Une bombe a explosé mardi
sur un marché chrétien faisant 1 mort et 13
blessés à Ambon la capitale des Moluques. La
police a désamorcé une autre bombe près d'une
église. C'est le troisième attentat en 3 jours.
Le mois dernier des violences inter-religieuses
avaient fait plus de 40 morts. Des lieux de
culte, des centaines de maisons et des écoles
avaient été également incendiés. Le chef de
la police a parlé de "provocation pour
tenter de relancer les troubles".
Jeudi
27 mai 2004 : Une importante mine
canadienne, International Nickel Indonesia,
située dans la province de Sulawesi du Sud, a
demandé une protection à la police suite à des
menaces d'attaques terroristes fournies par les
services de renseignements canadiens et
australiens. Selon les médias australiens, le
directeur de la mine et les expatriés qui y
travaillent ont tous reçu des menaces de mort.
Mercredi
16 juin 2004 : SUEDE : La Chambre
d'instruction des affaires internationales a
indiqué mardi que 3 dirigeants du Mouvement
indonésien Aceh libre (Gerakam Aceh Merdeka,
GAM, séparatiste) exilés en Suède ont été
arrêtés mardi et 2 d'entre eux placés en garde
à vue pour "violations du droit
international". Ces arrestations font suite
à une plainte contre le GAM déposée il y a
presque un an en Suède par l'ancien ministre
indonésien des Affaires étrangères Ali Alatas
au nom de Jakarta. Notons que la Suède n'expulse
pas ses propres ressortissants et n'instruit que
les délits et crimes commis sur son territoire.
L'Indonésie veut prouver que les opérations
armées du GAM sont dirigées depuis Alby, une
banlieue de Stockholm où résident la plupart de
ses membres en exil. Le GAM lutte depuis 1976
pour l'indépendance de la province d'Aceh,
située dans le nord de l'île de Sumatra, zone
riche en pétrole et gaz naturel qui compte près
de 4 millions d'habitants. Les combats ont déjà
fait plus de 10 000 morts.
Vendredi
2 juillet 2004 : Le secrétaire d'Etat
américain Colin Powell est arrivé jeudi à
Jakarta où se déroule une réunion régionale
des ministres des Affaires étrangères portant
essentiellement sur le programme nucléaire
nord-coréen et la lutte contre le terrorisme.
Samedi
3 juillet 2004 : En marge du forum régional
de l'ASEAN
(Association of Southeast Asian Countries,
Association des pays d'Asie du Sud-Est) qui se
tient à Jakarta, le secrétaire d'Etat
américain Colin Powell a rencontré vendredi son
homologue de Corée du Nord Pael Nam Sun pour
tenter de résoudre le désaccord concernant le
programme nucléaire nord-coréen. C'est la
première réunion entre hauts représentants
américains et nord-coréens depuis 2002, début
de la crise entre les 2 pays. La Corée du Nord a
annoncé "qu'elle ne considèrerait plus les
Etats-Unis comme un ennemi permanent si
Washington mettait un terme à sa politique
hostile vis-à-vis de Pyongyang" et
réaffirmé "leur volonté de mettre un
terme à la crise nucléaire par la voix du
dialogue et des actions simultanées".
Lundi
5 juillet 2004 : 155 millions d'Indonésiens
sont appelés aux urnes lundi pour élire, pour
la première fois dans leur histoire, leur
président au suffrage universel direct. 5
candidats se disputent le poste : la présidente
sortante, Megawati Sukarnoputri, 57 ans, fille de
Sukarno, père
fondateur du pays, Susilo Bambang Yudhoyono, 54
ans, ex-ministre de la sécurité, le général
Wiranto, ancien chef de l'armée indonésienne et
ministre de la Défense, aux commandes lors de
l'attaque du Timor-Oriental par l'armée
indonésienne, Amien Rais, ancien chef de
Muhammadiyah, deuxième plus grande organisation
islamique du pays, et Hamzah Haz, ancien
vice-président de Mme Sukarnoputri. Selon des
sondages, Susilo Bambang Yudhoyono sortirait
vainqueur avec 40 % des voix. Les autres
candidats ne dépasseraient pas la barre des 15
%.
Mardi 6 juillet 2004 : Après
dépouillement d'environ 1,3 % des 150 millions
de bulletins de votes, le général à la
retraite Susilo Bambang Yudhoyono arriverait en
tête de la première élection présidentielle
au suffrage universel direct qui s'est tenu
lundi. Selon les premiers résultats partiels,
Susilo Bambang Yudhoyono obtiendrait 33 % des
voix. La présidente sortante Megawati
Sukarnoputri recueillerait 28 % des suffrages, et
un autre ancien militaire, le général Wiranto,
arriverait troisième avec 22 %. Si aucun
candidat n'obtient 50 % des suffrages, un second
tour sera organisé le 20 septembre 2004.
Mercredi
7 juillet 2004 : Après le dépouillement
d'un quart des bulletins, la Commission
électorale a indiqué que le général à la
retraite Susilo Bambang Yudhoyono a recueilli 34
% des suffrages au premier tour de l'élection
présidentielle de lundi, la première au
suffrage universel direct, contre 27 % à la
présidente sortante, et 22 % pour un autre
général à la retraite, Wiranto.
Mardi
20 juillet 2004 : Des hommes ont ouvert le
feu dimanche lors d'un office dans l'église de
Palu, près de la ville de Poso dans la province
de Sulawesi, dans l'est du pays, tuant une femme
prêtre et 4 fidèles. La police a dit ignorer le
mobile du crime. En 1999 la ville de Poso avait
été touchée par des affrontements
inter-religieux entre Chrétiens et Musulmans qui
avaient fait 2 000 morts.
Mardi
27 juillet 2004 :La Commission électorale a
rendu public lundi les résultats du premier tour
de l'élection présidentielle qui s'est tenue le
5 juillet 2004 pour la première fois au suffrage
universel direct. L'ex-général Susilo Bambang
Yudhoyono, ancien ministre de la sécurité, a
remporté le scrutin avec 33,57 % des suffrages,
soit près de 40 millions des voix et affrontera
au second tour qui se tiendra le 20 septembre
2004, la présidente sortante Mégawati
Sukarnoputri qui a recueilli 26,60 % des
suffrages soit environ 31,5 millions de voix. A
quelques heures de l'énoncé du scrutin, un
attentat à la bombe a été perpétré contre
les bâtiments de la Commission électorale (KPU)
dans le centre de Jakarta la capitale. Aucune
victime n'est à déplorer.
Vendredi 10 septembre 2004 :
Une voiture piégée a
explosé devant l'ambassade d'Australie
à Djakarta la capitale faisant 9 morts
dont 3 policiers et plus de 180 blessés.
La Jemaah Islamiyah, organisation
islamiste liée au réseau terroriste
d'Al-Qaïda, a revendiqué l'attentat
pour son engagement en Irak avec les
forces d'occupation américaines.
L'Indonésie et l'Australie sont en
pleine campagne électorale. L'Australie
pour des législatives le 9 octobre 2004
où la participation de l'Australie à la
guerre en Irak est le sujet principal
abordé entre le Premier ministre
John Howard,
qui brigue un quatrième mandat, et le
candidat socialiste, travailliste Mark
Latham, qui a fait du retrait des 850
soldats australiens en Irak son cheval de
bataille. En Indonésie, la présidente
sortante Megawati Sukarnoputri est
opposée à son ministre chargé de la
Sécurité, Bambang Susilo Yudhoyono,
pour une élection présidentielle
prévue pour le 20 septembre 2004.
Megawati Sukarnoputri, qui se trouvait au
sultanat de Bruneï pour assister à un
mariage royal, a écourté son séjour
pour rentrer à Djakarta. Le 5 août
2003, l'hôtel Mariott qui abrite les
touristes étrangers avait été la cible
d'un attentat qui avait fait 12 morts. En
2002, 200 personnes, dont 88
ressortissants australiens, avaient été
tués dans 2 attentats visant deux
boîtes de nuit de l'île touristique de
Bali. Ces 2 attentats avaient été
également revendiqués par la Jemaah
Islamiyah.
Lundi 20 septembre 2004 : 155
millions d'électeurs sur 212 millions
d'habitants sont appelés aux urnes lundi
pour le second tour du scrutin
présidentiel, pour la première fois au
suffrage universel direct, qui opposera
la présidente sortante Megawati
Sukarnoputri au général à la retraite
Susilo Bambang Yudhoyono, qui a promis de
lutter contre la corruption et de
relancer l'économie. Lors du premier
tour le 5 juillet, Susilo Bambang
Yudhoyono avait obtenu 33,6 % des
suffrages, devançant Megawati
Sukarnoputri, qui en avait recueilli 26,6
%. Plus de 500 observateurs
internationaux et 40 000 autres locaux
sont déployés pour surveiller la
régularité des opérations de vote.
Mardi 21 septembre 2004 : Selon
la Commission électorale, qui donnent
des résultats encore provisoires, et
après le décompte de près de 10 % des
suffrages, le général à la retraite
Susilo Bambang Yudhoyono, ancien ministre
de la Sécurité, recueille 58,8 % des
voix contre 41,1 % pour la présidente
sortante Megawati Sukarnoputri.
Mardi 5 octobre 2004 : La
commission électorale a confirmé
lélection de l'ancien général
Susilo Bambang Yudhoyono lors du scrutin
présidentiel du 20 septembre 2004 où
cet ancien ministre de la sécurité a
obtenu 60,6 % des suffrages contre 39,4 %
pour la présidente sortante, Megawati
Sukarnoputri. Il sagissait de la
première élection présidentielle
directe dans le pays.
Lundi 18 octobre 2004 : Le
chef religieux Abou Bakar Bachir, chef
présumé du mouvement Jemaah Islamiyah
(JI), soupçonné être lié au réseau
Al-Qaïda, a été inculpé pour les
attentats perpétrés le 4 octobre 2002
à Bali et qui avaient fait 202 morts et
plus de 300 blessés. Il encourt 20 ans
de prison pour "complot ayant mis en
danger ou coûté la vie à des
personnes". Vendredi le Parquet de
Jakarka l'avait inculpé pour son rôle
présumé dans l'attentat perpétré le 5
août 2003 contre l'hôtel Mariott de la
capitale Jakarta et qui avait fait 12
morts.
Jeudi 21 octobre 2004 : Premier
président à être élu au suffrage
universel direct aux élections du 20
septembre 2004, pour un mandat de 5 ans,
Susilo Bambang Yudhoyono a prêté
serment devant le Parlement à Jakarta,
la capitale. Dans son discours
d'investiture, il a promis de conduire
lui-même la lutte contre la corruption.
L'ex général à la retraite avait
obtenu 60,6 % des suffrages contre 39,4 %
pour la présidente sortante, Megawati
Sukarnoputri.
Samedi 23 octobre 2004 : Le
nouveau président Susilo Bambang
Yudhoyono a installé les 36 membres de
son cabinet jeudi au Palais d'Etat à
Jakarta. Il les a avertis qu'il
n'hésiterait pas à renvoyer les membres
du gouvernement reconnus coupables de
corruption par le tribunal. Le nouveau
cabinet de Susilo Bambang Yudhoyono est
composé de 3 ministres de Coordination,
de 19 ministres, de 10 ministres d'Etat
et secrétaires d'Etat, d'un secrétaire
de cabinet, d'un président de la
Commission nationale de planification
pour le développement et d'un procureur
général. Il comprend également 5
ministres de l'administration de la
présidente sortante, Megawati
Sukarnoputri dont celui des Affaires
étrangères, Hassan Wirajuda, et celui
de l'Energie, Purnomo Yusgiantoro.
Mardi 26 octobre 2004 : La grippe aviaire
aurait tué depuis le début du mois des
milliers de poulets sur l'île de Java,
dans le district de Pandeglang. Les
autorités locales ont annoncé le
lancement d'une campagne de vaccination
des volailles. 31 personnes sont mortes
affectées par la grippe du poulet depuis
décembre 2003 en Thaïlande et au
Vietnam.
Vendredi 29 octobre 2004 : Le
chef religieux musulman Abou Bakar Bachir
(66 ans), relaxé en 2003 de l'accusation
de diriger le réseau islamiste Jemaah Islamiyah
(JI), a comparu jeudi devant le tribunal
du district de Jakarta-Sud, pour son
rôle présumé dans les attentats de
Bali et contre l'hôtel Marriott de
Jakarta sous la protection d'environ 300
policiers et hommes de sécurité. Il a
clamé son innocence. Il risque la peine
de mort.
Jeudi 4 novembre 2004 : Alors
que le gouvernement du nouveau président
indonésien, Susilo Bambang Yudhoyono,
doit décider le 19 novembre 2004 s'il
renouvelle pour 6 mois l'état d'urgence
dans la province d'Aceh dans le nord de
l'île de Sumatra, riche en
hydrocarbures, 36 personnes ont été
tuées ce week-end lors d'affrontements
avec les forces gouvernementales. Le
gouvernement de la présidente sortante
Megawati Sukarnoputri avait lancé en mai
2003 une vaste offensive dans la province
d'Aceh visant à "exterminer tous
les rebelles qui refusent de déposer les
armes". 2 300 combattants du GAM
(Gerakan Aceh Merdeka, Mouvement Aceh
Libre) ont été tués. Le GAM lutte
depuis 1976 contre le gouvernement pour
instaurer un état indépendant. Un
accord de cessez-le-feu avait été
conclu le 9 décembre 2002 mais les
combats avaient repris le 19 mai 2003.
Les autorités avaient instauré la loi
martiale. Le 16 juin 2003 un décret
présidentiel a interdit l'accès de la
province à tous les étrangers. Le
conflit d'Aceh a fait plus de 10 000
morts depuis 1976 et a été marqué par
de nombreuses atrocités. Human
Rights Watch (HRW) a,
dans un rapport rendu
public le 27 septembre
2004, dénoncé la torture utilisée
systématiquement par les forces de
sécurité indonésiennes contre tous les
suspects arrêtés soupçonnés de
soutenir les indépendantistes d'Aceh.
Lundi 15 novembre 2004 : 19
personnes ont trouvé la mort vendredi
lors d'un tremblement de terre qui a
touché l'est de l'île, une centaine
d'autres ont été blessées. Plus de 100
maisons ont été détruites et 800
autres fortement endommagées.
Samedi 27 novembre 2004 : Un
violent séisme d'une magnitude de 6,4
sur l'échelle de Richter a touché
vendredi la ville de Nabire dans la
province de Papua, faisant 11 morts et 75
blessés. 150 bâtiments dont des
mosquées, des églises et des écoles,
ont été détruits selon un responsable
de la police.
Samedi 4 décembre 2004 : Le
président de l'OPEP (Organisation
des pays exportateurs de pétrole),
Purnomo Yusgiantoro, ministre indonésien
de l'Energie et des Ressources
minérales, a annoncé vendredi qu'il
démissionnerait de ses fonctions de
secrétaire général de l'organisation
à la fin de son mandat en décembre pour
se "consacrer davantage à son
pays".
Lundi
13 décembre 2004 : Une bombe artisanale a
explosé dimanche sur un marché de la ville de
General Santos, à environ 1 000 km au sud de
Manille, faisant au moins 15 morts et 58
blessées. La police a entièrement bouclée la
zone.
Lundi
27 décembre 2004 : Le commandant des forces
militaires indonésiennes (TNI), le général
Endriartono Sutaro, a annoncé dans un
communiqué publié samedi à la base militaire
de Halim Perdanakusumah à Jakarta, "avoir
décidé de clouer au sol l'ensemble des avions
et d'annuler les missions aériennes par mauvais
temps" après 2 accidents d'hélicoptères
survenus suite au mauvais temps selon la thèse
officielle jeudi et vendredi qui ont fait 19
morts parmi les militaires.