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Madagascar
: La grande île secrète de
Françoise Raison-Jourde, Pierrot Men
(Photographies)
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- Vendredi 6 mars 2009 : La
police a empêché les partisans de
l'ancien maire déchu de la capitale
Antananarivo, Andry Rajoelina, de
manifester jeudi 5 mars 2009 pour la
seconde journée consécutive. Plusieurs
groupes de jeunes ont affronté les
forces de l'ordre. L'UNICEF Fonds
des Nations Unies pour l'Enfance a
condamné, dans un communiqué publié 5
mars 2009, "les menaces et
intimidation (exercées) mercredi par
certains groupes d'individus contre des
élèves et des enseignants" dans au
moins 2 écoles secondaires
d'Antananarivo le mercredi 4 mars 2009.
Le communiqué précise que selon la Convention
des droits de l'enfant de l'ONU,
chaque enfant de moins de 18 ans a le
droit au respect de sa personne et a un
bien-être physique et psychosocial dans
le cadre familial, communautaire et
éducatif. Ajoutant que chaque enfant
doit être protégé contre les actes de
violence et d'intimidation. Chaque enfant
a le droit a l'éducation.
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Lundi 9 mars 2009 :
Les soldats du CAPSAT, Corps
d'armée des personnels et des services
administratif et technique, situé dans
le district de Soanierana, à une dizaine
de kilomètres du centre la capitale,
Antananarivo, se sont mutinés dimanche 8
mars 2009 et affirmé qu'ils "ne
répondront plus aux ordres de leurs
supérieurs (...)" ajoutant :
"Nous avons été formés pour
protéger les biens et les personnes, pas
pour tirer sur les gens. Nous sommes avec
la population".Copyright
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Mardi 10 mars 2009
: Le chef de l'opposition, et
maire destitué de la capitale
Antananarivo, Andry Rajoelina, qui
s'oppose au président Marc Ravalomanana, a
déclaré ce samedi quil se cachait
en lieu sûr, craignant une arrestation.
Il serait sous la protection de la France
dans son ambassade à Antananarivo.
Plusieurs centaines de partisans du
président Marc Ravalomanana ont
manifesté mardi 10 mars 2009 devant
l'ambassade de France à Antananarivo
pour protester contre cette protection. ** Le
ministre de l'Intérieur, le vice-amiral
Mamy Ranaivoniarivo, en poste depuis
février 2009, a présenté sa démission
mardi 10 mars 2009 après la mutinerie
dimanche 8 mars 2009 des soldats du
CAPSAT, Corps d'armée des personnels et
des services administratif et technique,
situé dans le district de Soanierana, à
une dizaine de kilomètres du centre la
capitale, Antananarivo. Un Conseil de
sous-officiers de l'armée malgache avait
demandé au ministère de la Défense la
démission du ministre, dénonçant
notamment les "violences
perpétrées sur la population" et
le "recrutement de milices et de
mercenaires étrangers". Copyright
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Mercredi 11 mars
2009 : S'exprimant à la
télévision nationale mardi 10 mars
2009, le chef d'état-major de l'armée,
le général Edmond Rasolofomahandry, a
fixé aux "décideurs
politiques" un ultimatum de "72
heures" pour mettre fin au conflit
qui oppose le maire destitué
d'Antananarivo, Andry Rajoelina, au
président Marc Ravalomanana
qui a admis des "erreurs" dans
ce dossier. Le ministère français des
Affaires étrangères a indiqué qu'Andry
Rajoelina "a quitté la
résidence" diplomatique où il
s'était réfugié craignant d'être
arrêté, et "est maintenant sous la
protection des Nations Unies". Des
manifestations de soutien au maire et au
président se sont terminées en
affrontements entre partisans des 2 camps
faisant au moins une vingtaine de
blessés. Copyright
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Samedi 14 mars 2009
: Des soldats dissidents
rassemblés devant le siège du
gouvernement qui avaient exigé, jeudi 12
mars 2009, la nomination dun
nouveau premier ministre issu des rangs
du chef de lopposition Andry
Rajoelina, sont entrés vendredi 13 mars
2009 avec des chars dans la capitale,
Antananarivo pour repousser d'éventuels
mercenaires recrutés par le président Marc Ravalomanana.
Les services de la présidence ont
démenti que le chef de l'Etat ait fait
appel à des mercenaires, précisant
seulement que 2 conseillers sud-africains
et 2 conseillers israéliens se
trouvaient à Madagascar pour apprendre
aux forces de l'ordre à utiliser un
nouvel équipement anti-émeutes. Marc
Ravalomanana a appelé vendredi la police
et l'armée à rester unies dans
l'exercice de leurs fonctions dans la
neutralité dans l'actuelle crise
politique. Copyright
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Lundi 16 mars 2009
: Andry Rajoelina, maire
destitué de la capitale
Antananarivo, a annoncé samedi 14 mars
2009 qu'il "commandait"
l'armée et qu'il "dirigeait"
désormais le pays à la tête d'une
"Haute autorité de transition"
chargée d'organiser des élections
"libres et équitables" d'ici 2
ans. Il
a lancé un ultimatum de 4 heures au
président Marc Ravalomanana
pour qu'il démissionne. Ce dernier a
réaffirmé dimanche 15 mars 2009 qu'il
ne démissionnerait "jamais" et
était prêt à organiser un référendum
pour mettre un terme à la crise
politique. Copyright www.fil-info-france.com/
Mardi 17 mars 2009
: Des chars ont pris d'assaut
lundi 16 mars 2009 le palais
présidentiel. Le président Marc Ravalomanana ne
se trouvait pas dans le bâtiment mais
dans un autre palais situé à une
dizaine de kilomètres de la capitale,
Antananarivo. Des centaines de ses
partisans se sont rassemblés autour du
palais où il est retranché et bloqués
les routes d'accès pour empêcher toute
attaque. Le chef de l'opposition, Andry
Rajoelina, a appelé les forces de
l'ordre à arrêter le président
Ravalomanana. Copyright
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Mercredi 18 mars
2009 : Après le coup
d'Etat militaire perpétré lundi 16 mars
2009 contre le palais présidentiel
d'Antananarivo la capitale, l'armée a
remis les pleins pouvoirs mardi 17 mars
2009 au chef de l'opposition, Andry
Rajoelina, qui s'est déclaré
"président de transition" et
promis "une élection
présidentielle anticipée d'ici 24
mois". Il a assuré ne pas savoir
où était le président déchu, Marc Ravalomanana
qui n'était pas à son palais de la
capitale, mais celui situé à une
quinzaine de kilomètres, protégé par
une centaine de soldats de sa garde
présidentielle. Copyright
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Jeudi 19 mars 2009
: La Haute Cour
constitutionnelle a officiellement
confié au chef de l'opposition, et maire
déchu de la capitale Antananarivo, Andry
Rajoelina, "les attributions du
président de la République énoncées
par les dispositions de la
Constitution" et "validé le
transfert des pleins pouvoirs. La Haute
Cour précise qu'Andry Rajoelina exercera
le pouvoir pour une durée de 24 mois au
maximum. Le président de la SADC, Southern
African Development Community Communauté de
développement dAfrique australe,
dont Madagascar est membre, le président
sud-africain, Kgalema Motlanthe, a
indiqué que l'organisation se réunira
jeudi 19 mars 2009 au Swaziland et a
indiqué que "l'Afrique du Sud et la
SADC n'encourageront jamais le transfert
anticonstitutionnel du pouvoir d'un
gouvernement élu démocratiquement au
sein de ses Etats membres". Copyright
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Vendredi 20 mars
2009 : Le "président
de transition", Andry Rajoelina, qui
a obtenu les pleins pouvoirs de l'armée
après un coup d'Etat militaire qui a
destitué le président élu, Marc Ravalomanana, a
suspendu jeudi 19 mars 2009 de
l'Assemblée nationale et du Sénat, et
annoncé la mise en place de 2
institutions de remplacement : la
"Haute Autorité pour la
transition" et le "Conseil pour
le redressement économique et
social". La SADC, Southern
African Development Community Communauté de
développement dAfrique australe a
déclaré qu'elle "ne reconnaît pas
Rajoelina comme président car sa
nomination viole non seulement la
Constitution de Madagascar mais aussi les
principes internationaux comme les
protocoles de la SADC, de l'Union
africaine et des Nations Unies". La
communauté internationale se questionne
sur ce changement "non
démocratique" selon les Etats-Unis.
La Norvège a décidé de geler son aide
bilatérale estimée à 10,3 millions
d'euros par ans. Copyright
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Samedi 21 mars 2009
: Le porte-parole adjoint du
Département d'Etat américain, Robert
Wood, a annoncé vendredi 20 mars 2009
que "les Etats-Unis ont condamné le
processus par lequel Marc Ravalomanana a
été contraint à la démission des
fonctions de président de la République
de Madagascar et l'installation par la
suite d'Andry Rajoelina comme chef de
l'Etat de facto, en le qualifiant comme
antidémocratique et contraire au règne
de la loi" et suspendu leur
"aide non humanitaire" à
Madagascar. Copyright www.fil-info-france.com/
Lundi 23 mars 2009
: Le "président de
transition", Andry Rajoelina (34
ans), qui a obtenu les pleins pouvoirs de
l'armée après un coup d'Etat militaire
qui a destitué le président élu, Marc Ravalomanana, a
prêté serment samedi 21 mars 2009 à
Antananarivo la capitale, où le
couvre-feu imposé depuis le 27 janvier
2009 a été levé. Dans son discours
d'investiture, Andry Rajoelina a promis
à la population "la fin de la
dictature" et de la "gabegie
dans la gestion des affaires de
l'Etat". Copyright
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Mardi 24 mars 2009 : A
l'appel des partisans du président
déchu, Marc Ravalomanana, plusieurs
milliers de personnes se sont
rassemblées lundi 23 mars 2009 dans la
capitale, Antananarivo, pour dénoncer
"l'accession au pouvoir illégale
d'Andry Rajoelina".
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Jeudi 26 mars 2009 : Plusieurs
dizaines de milliers de personnes sont
descendues dans les rues de la capitale,
Antananarivo, mercredi 25 mars 2009 pour
exprimer leur soutien au président
déchu, Marc Ravalomanana,
réfugié au Swaziland. Des affrontements
sont survenus entre partisans des 2
camps. Copyright www.fil-info-france.com/
Lundi 30 mars 2009 : La
police est intervenue samedi 28 mars 2009
à Antananarivo, la capitale, avec des
gaz lacrymogènes et des tirs de
sommation, contre des manifestants,
partisans de l'ancien président déchu, Marc Ravalomanana,
faisant une trentaine de blessés. Les
manifestants ont lancé un appel à la
grève générale dès lundi 30 mars 2009
en réponse à cette intervention
policière. Copyright www.fil-info-france.com/
Mardi 31 mars 2009 : Environ
20 000 partisans du président déchu, Marc Ravalomanana,
ont manifesté lundi 30 mars 2009 à
Antananarivo la capitale pour exiger le
retour de leur président. Copyright
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