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- Samedi 21 février 2004 : Le
ministre du tourisme, Rhissa Ag Boula,
dirigeant de la rébellion
touarègue et
chef du Front de libération de l'Aïr et
de l'Azaouak (FLAA), limogé la semaine
dernière, a été inculpé jeudi pour
son implication dans le meurtre d'Adam
Amangué, un membre important du parti au
pouvoir, Mouvement national pour la
société de développement (MNSD) abattu
le 26 janvier 2004 de "trois balles
dans la tête tirées à bout
portant" à Tchirozérine, près
d'Agadez. Il a été placé sous mandat
de dépôt. L'avocat de Rhissa Ag Boula,
qui a toujours démenti les faits, a
indiqué qu'il ne savait pas où son
client était détenu.
Jeudi 13 mai 2004 : Le Club de Paris a
annoncé mercredi qu'il allait annuler la
totalité de la dette du Niger, soit 104
millions de dollars. Il a également
décidé de procéder à des
"allègements additionnels octroyés
de manière bilatérale", pour 48
millions de dollars en raison
"d'importants efforts en matière de
réformes économiques et
structurelles" réalisés par le
Niger. ** La
présidence de la Commission nationale
électorale indépendante (CENI) a
annoncé que les élections municipales
prévues le 29 mai prochain seront
"reportées en vue de préserver la
paix sociale et pour plus
d'équité". Les partis politiques
avaient adressé le 2 mai 2004 une lettre
au président Mamadou Tandja demandant le
report des élections "afin de mieux
les préparer et de garantir leur
transparence".
Samedi 7 août 2004 : Les
criquets pélerins ont dévasté près de
20 000 hectares de terres faisant
craindre la famine. Les autorités sont
en pénurie d'insecticides. Le Maroc,
l'Algérie, la Libye, la Tunisie, la FAO
et d'autres pays ont promis de fournir au
Niger plus de 120 000 litres de produits
chimiques pour lutter contre l'invasion
de criquets pélerins. 80 % des 10
millions d'habitants du Niger vivent de
l'agriculture et les deux-tiers de la
superficie du pays sont recouverts par le
désert.
Samedi 14 août 2004 : Moussa
Kaka, directeur de la radio privée
Saraounya FM et correspondant de Radio
France internationale (RFI) à Niamey, la
capitale, a été arrêté jeudi pour
avoir diffusé sur l'antenne de Saraounya
FM l'interview d'un chef rebelle
présumé, soupçonné d'être impliqué
dans une attaque perpétrée mercredi et
qui a fait 3 morts et 15 blessés dans la
région d'Agadez (centre). Reporters
sans frontières
(RSF) a dénoncé cette arrestation et
demandé la libération immédiate de
Moussa Kaka. Les journalistes nigériens
ont souligné dans un communiqué
conjoint que "la liberté de la
presse ne devait pas souffrir entre le
droit de l'opinion de savoir et la
recherche d'informations par les
enquêteurs. Les événements qui se
déroulent actuellement ont un caractère
public et les journalistes ont
l'obligation de protéger leurs
sources."
Jeudi 2 septembre 2004 : Les ministres des
transports du Bénin et du Nigéria
co-gestionnaires de l'OCBN (Organisation
commune Bénin-Niger des chemins de fer)
ont décidé de confier la société à
des fonds privés en raison des graves
problèmes financiers qu'elle connaît à
la suite de mauvaises gestions
successives (NDLR. 1 million de dollars
de dettes en 2001).
Vendredi 24 septembre 2004 : L'ex-ministre
du Développement social, de la
Protection de l'enfant et de la Promotion
de la femme, Bagna Aïssata Fall, a
vivement déploré dimanche à Niamey, la
capitale, l'absence d'un Code de la
famille au Niger, plus de 40 ans après
l'indépendance du pays, déclarant :
"On a voulu diaboliser le Code de la
famille en faisant croire aux Nigériens
qu'on voulait donner trop de pouvoir aux
femmes et qu'on voulait à la limite les
dépraver". Un projet de Code la
famille avait été élaboré en 1992
mais s'était heurté aux associations
islamiques qui l'avaient totalement
rejeté. Elle a ajouté "Nous
défendons ce code parce que nous voulons
une femme nigérienne émancipée, cette
émancipation qui lui permet de sortir
d'abord de son carcan parce que la femme
qui n'a pas été à l'école n'a pas la
possibilité de comprendre ce qui lui est
offert comme ouverture vers
l'extérieur".
Lundi 11 octobre 2004 : Ouverture
lundi à Nyamey la capitale du sommet
extraordinaire des chefs d'Etat et de
gouvernement des pays membres de l'Union
économique et monétaire Ouest africaine
(UEMOA).
Le président sénégalais, Abdoulaye
Wade, a annoncé qu'il participera à ce
sommet.
Mercredi 17 novembre 2004 : 5,3
millions de Nigériens étaient appelés
aux urnes mardi pour le premier tour de
l'élection présidentielle où
s'opposent 6 candidats dont le président
sortant Mamadou Tandja du Mouvement
national pour la société de
développement (MNSD). 1 600 observateurs
nationaux et internationaux surveillent
ce scrutin. Si aucun des candidats n'est
déclaré vainqueur, un second tour de la
présidentielle aura lieu le 4 décembre
2004 en même temps que les élections
législatives.
Lundi 22 novembre 2004 : 11
bergers de l'ethnie peule ont été tués
et une trentaine d'autres blessés lors
d'une "expédition punitive"
menée dans la nuit de vendredi à samedi
par des sédentaires de l'ethnie haoussa
du département de Gaya, dans le
sud-ouest du pays.
Mardi 23 novembre 2004 : A
l'issue des négociations ce week-end
avec le parti du président Tanja, le
Mouvement national pour la société de
développement (MNSD), la Convention
démocratique et sociale (CDS) s'est
engagée samedi à Niamey à soutenir le
président sortant Mamadou Tanja, lors du
second tour de la présidentielle prévue
le 4 décembre 2004. Le candidat de la
CDS, Mahamane Ousmane, est arrivé
troisième au premier tour avec 17 % des
voix. Le président Tanja, arrivé en
tête au premier tour avec 40 % des
suffrages, sera opposé à Mahamadou
Issoufou, candidat du Parti nigérien
pour la démocratie et de socialisme
(PNDS), qui a obtenu 24,6 % des voix.
Lundi 6 décembre 2004 : 5
millions d'électeurs étaient appelés
aux urnes samedi pour le second tour de
l'élection présidentielle qui oppose le
président sortant Mamadou Tandja,
candidat du mouvement national pour la
Société de Développement, grand
favori, et le socialiste Mahamadou
Issoufou, du Parti nigérien pour la
démocratie et le socialisme (PNDS), qui
avait obtenu 24,60 % lors du premier tour
de scrutin le 16 novembre 2004. Mamadou
Tandja (40,67 % des voix au premier tour)
est assuré de la victoire bénéficiant
du soutien de 4 de ses rivaux : celui du
président de l'Assemblée nationale,
Mahamane Ousmane (17,43 %), Moumouni
Djermakoye Adamou (6,07 %), Amadou
Cheiffou (6,35 %) et Hamid Algabid (4,89
%).
Jeudi 23 décembre 2004 : Les
députés de l'opposition ont boycotté
mardi la cérémonie d'investiture du
président réélu Mamadou Tandja
pour protester contre l'arrestation et la
condamnation, le 16 décembre 2004, de
Sanoussi Tambari Jackou, 64 ans, leader
du Parti nigérien pour l'autogestion
(PNA, opposition), élu député le 14
décembre, condamné 2 jours plus tard à
un mois de prison ferme et 50 000 francs
CFA d'amende pour "injure envers une
communauté ethnique" lors d'un
débat sur les ondes d'une radio privée
à Niamey en violation de son immunité
parlementaire.
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