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ARCHIVES PALESTINE DECEMBRE 2009


Mardi 1er décembre 2009 : Dans un message adressé à l'occasion de la Journée internationale de solidarité avec le peuple palestinien, le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-Moon a jugé "essentiel qu'un Etat de Palestine souverain soit réalisé". Il a indiqué : "Il y a 62 ans, l'Assemblée générale de l'ONU, dans sa résolution 181, a émis la vision de deux Etats. L'Etat d'Israël existe. L'Etat de Palestine n'existe pas. Le peuple palestinien continue de se battre pour son droit inaliénable à l'autodétermination". Il a ajouté que "la création d'un tel Etat devrait se faire sur la base des frontières de 1967 accompagnée d'échanges de territoires et d'une solution sur la question des réfugiés". Ban Ki-Moon s'est dit profondément préoccupé par le fait que les pourparlers entre Israël et l'Organisation de Libération de la Palestine (OLP) soient suspendues depuis près d'un an. Il a déclaré : "Je soutiens l'engagement clair et les efforts des Etats-Unis pour obtenir une reprise de négociations sérieuses sur les questions liées au statut final, dont la sécurité des Israéliens et des Palestiniens, les frontières, les réfugiés et Jérusalem". Blogger, webmaster : Conditions d'utilisations Fil-info-France ?

Mercredi 2 décembre 2009 : En visite en Israël, le Coordonnateur spécial des Nations Unies pour le processus de paix au Moyen-Orient, le Britannique Robert H. Serry, a réitéré mardi 1er décembre 2009 l'appel du secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-Moon, à un arrêt immédiat des démolitions, des évictions et de l'installation de colons israéliens dans les quartiers palestiniens de Jérusalem-Est occupée. Il a déclaré au cours d'une visite dans le quartier de Sheikh Jarrah à Jérusalem-Est, devant une maison qui était occupée par des colons : "Des actes provocateurs de la sorte créent inévitablement des tensions, réduisent la confiance et ont souvent des conséquences humaines tragiques et rendent plus difficile la reprise des négociations et la réalisation de la solution à 2 Etats". Blogger, webmaster : Conditions d'utilisations Fil-info-France ? ** SUEDE : ISRAEL/PALESTINE : La Suède, pays qui assure la présidence tournante de l'Union européenne, devrait soumettre aux ministres des Affaires étrangères de l'Union européenne lors d'une réunion de 2 jours qui s'ouvrira le lundi 7 décembre 2009 une résolution qui appelle à la création "d'un Etat palestinien indépendant, démocratique, viable et contigu composé de la Cisjordanie, de Gaza et ayant Jérusalem-Est comme capitale", demande à "toutes les parties de s'abstenir d'actions provocatrices" et souligne que le Conseil de l'Union européenne "n'a jamais reconnu l'annexion de Jérusalem-Est". Le ministère israélien des Affaires étrangères a immédiatement réagi à cette information, révélée par le quotidien israélien "Haaretz", déclarant : "Le processus conduit par la Suède compromet la capacité de l'Union européenne à participer comme médiateur important dans le processus politique entre Israël et les Palestiniens". Blogger, webmaster : Conditions d'utilisations Fil-info-France ?

Jeudi 3 décembre 2009 : ISRAEL/PALESTINE : La directrice exécutive du Centre HaMoked, organisation israélienne de défense de l'Individu, Dalia Kerstein, a indiqué mercredi 2 décembre 2009 selon des statistiques obtenues du ministère de l'Intérieur grâce à la législation sur la liberté d'information, que le nombre de Palestiniens privés de leur statut de résidents à Jérusalem a atteint en 2008 le chiffre record de 4 577 personnes, des "proportions inquiétantes", selon elle. Dalia Kerstein a précisé que le chiffre pour 2008 représentait plus de la moitié du total des permis de résidence révoqués depuis plus de 40 ans. Sabine Haddad, porte-parole du ministère israélien de l'Intérieur a indiqué : "Pour être résident de Jérusalem, une personne doit établir la preuve qu'Israël est son lieu principal de résidence, faute de quoi il faut rectifier le registre de la population. Elle a ajouté : "Début 2008, il a été décidé de recenser l'ensemble des habitants qui ne vivent pas en Israël et sont pourtant toujours enregistrés comme résidents du pays, en foi de quoi le registre de la population sera rectifié". La loi israélienne prévoit que toute personne s'étant absentée d'Israël pendant 7 ans ou ayant adopté une nationalité étrangère perd son statut de résident du pays. Cette politique israélienne est dénoncée régulièrement par les Etats-Unis, l'Union européenne et l'ONU. Cette politique consiste notamment à démolir les habitations bâties sans permis de construire israéliens, à évincer les Palestiniens des logements dont ils ne peuvent pas prouver qu'ils sont propriétaires et à développer les logements pour les Juifs à Jérusalem-Est. La directrice exécutive du Centre HaMoked, Dalia Kerstein, indique que "la campagne 2008 du ministère de l'Intérieur s'inscrit dans le cadre plus général d'une politique dont le but est de limiter la population palestinienne et de maintenir une majorité juive à Jérusalem, alors que son avenir est censé être déterminée par des négociations, précisant qu'à l'heure actuelle, 250 000 Arabes vivent encore à Jérusalem-Est et dans sa banlieue, contre 200 000 Juifs. Selon les statistiques obtenues du ministère israélien de l'Intérieur par HaMoked, et qui portent sur la période courant de 1967 à 2008 - à l'exception de l'année 2002 -, un total de 8 269 Palestiniens se sont vu retirer leur statut de résidents à Jérusalem. Aucun chiffre n'est disponible pour l'année en cours. Selon un document interne à l'Union européenne cité mercredi 2 décembre 2009 par le quotidien israélien "Haaretz" (lire l'édition de Fil-info-France du 2 décembre 2009 (Suède/Israël/Palestine), l'Etat d'Israël dénie aux Palestiniens les permis de construire qu'ils sollicitent. Dans le même temps, selon ce même document européen, la municipalité de Jérusalem ne consacre que 10 % de son budget à ses 35 % d'administrés arabes, qui ne bénéficient pas des mêmes prestations que les habitants juifs, notamment dans les domaines de la santé et de l'éducation. Le quotidien Haaretz rapporte que de 1967 à 2007 inclus, 8 558 Palestiniens ont été privés de leur titre de résidents. Blogger, webmaster : Conditions d'utilisations Fil-info-France ?

Vendredi 4 décembre 2009 : ONU/ISRAEL/PALESTINE : Après 2 jours de débat, l'Assemblée générale de l'ONU a adopté mercredi 2 décembre 2009 par vote ses 4 résolutions annuelles sur le Comité pour l'exercice des droits inaliénables du peuple palestinien, la Division des droits palestiniens du Secrétariat, le Programme d'information spécial sur la question de la Palestine du Département de l'information du Secrétariat (UNISPAL) et le Règlement pacifique de la question de Palestine. L'Assemblée générale de l'ONU a adopté, mercredi 2 décembre 2009 avec 167 voix pour, 7 contre (Australie, Etats-Unis, Etats fédérés de Micronésie, Iles Marshall, Israël, Nauru et Palaos) et 4 abstentions (Cameroun, Canada, Fidji et Tonga), une première résolution intitulée "Règlement pacifique de la question de Palestine" qui exige de nouveau l'arrêt complet de toutes les activités israéliennes d'implantation dans le territoire palestinien occupé, y compris à Jérusalem-Est ainsi que dans le Golan syrien occupé. Elle demande aussi qu'il soit mis fin à tous les actes de provocation, notamment de la part de colons israéliens, à Jérusalem-Est en particulier sur les sites religieux et leurs alentours. L'Assemblée générale de l'ONU demande également aux parties d'annuler toutes les mesures unilatérales et illégales prises sur le terrain depuis le 28 septembre 2000, soulignant qu'il importe de mettre rapidement un terme à la réoccupation des centres de population palestiniens et de préserver l'unité et l'intégrité de l'ensemble du territoire palestinien, y compris Jérusalem-Est. Les Etats membres ont également adopté une seconde résolution intitulée "Jérusalem" par 163 voix pour, 7 contre (Etats-Unis, Etats fédérés de Micronésie, Iles Marshall, Israël, Nauru, Panama et Palaos) et 5 abstentions (Australie, Cameroun, Côte d’Ivoire, Fidji et Tonga), dans laquelle l'Assemblée rappelle que toute mesure prise par Israël en vue d'imposer ses lois, sa juridiction et son administration sur la ville sainte était illégale et de ce fait, nulle et non avenue et sans validité aucune. Elle appelle ainsi Israël à mettre immédiatement un terme à toutes les mesures illégales et unilatérales dans cette ville. L'Assemblée souligne qu'un règlement global, juste et durable de la question de la ville sainte doit tenir compte des préoccupations légitimes des deux parties, palestinienne et israélienne, et comporter des dispositions assorties de garanties internationales qui assurent la liberté de culte et de conscience de ses habitants, ainsi que l'accès permanent et libre aux lieux saints des personnes de toutes les religions et nationalités. Une troisième résolution portant sur "le Golan syrien", a été adoptée par 116 voix pour, 7 contre (Canada, Etats-Unis, Etats fédérés de Micronésie, Iles Marshall, Israël, Nauru et Palaos) et 51 abstentions dans laquelle l’Assemblée générale de l'ONU constate une fois de plus que le maintien de l’occupation du Golan syrien et son annexion de facto font obstacle à l’instauration d’une paix globale juste et durable dans la région. Elle demande à Israël de reprendre les pourparlers sur la voie des négociations avec la République arabe syrienne et le Liban et de respecter les garanties et engagements déjà convenus. Elle exige une fois de plus qu’en application des résolutions pertinentes du Conseil de sécurité, Israël se retire de tout le Golan syrien occupé jusqu’à la Ligne du 4 juin 1967. L’Observateur permanent de la Palestine auprès de l'ONU, Riyad Mansour, a estimé que l’adoption de l’ensemble de ces résolutions était un message fort de l’Assemblée générale et la réaffirmation de principes très clairs. Il a dénoncé les actes illicites commis par Israël, affirmant notamment que "si la puissance occupante pense nous faire négocier après avoir commis tous ces actes, elle risque d’attendre longtemps". Il a ajouté : "Il est temps pour Israël de respecter le droit international. Ce que fait Israël sur le terrain est beaucoup plus grave que le contenu d’une résolution, et ce sont ces actes-là qui méritent d’être condamnés". Source : ONU Blogger, webmaster : Conditions d'utilisations Fil-info-France ?

Mardi 8 décembre 2009 : BELGIQUE/ISRAEL/PALESTINE : Lors d'une réunion des ministres des Affaires étrangères de l'Union européenne, qui s'est tenue lundi 7 décembre 2009 à Bruxelles, le ministre du Luxembourg, Jean Asselborn, a déclaré : "Nous reconnaissons tous, dans les discours, que Jérusalem-Est est occupée. Et si elle est occupée, elle n'appartient pas à Israël". Il a ajouté : "Je ne comprends pas qu'Israël ne reconnaisse pas que la Palestine est composée de la Cisjordanie, de la bande de Gaza et de Jérusalem-Est". Il a invité l'Europe et les Etats-Unis "à parler un langage clair". Blogger, webmaster : Conditions d'utilisations Fil-info-France ?

Mercredi 9 décembre 2009 : BELGIQUE/ISRAEL/PALESTINE : Les ministres des Affaires étrangères des 27 pays membres de l'Union européenne ont adopté mardi 8 décembre 2009, sur l'initiative de la Suède qui assure la présidence tournante de l'Union européenne jusqu'au 31 décembre 2009, lors d'une réunion qui s'est déroulée à Bruxelles, une déclaration commune dans laquelle ils ont exprimé "leur vive préoccupation" face "au blocage du processus de paix" israélo-palestinien. Ils ont réaffirmé n'avoir jamais reconnu l'annexion de Jérusalem-Est en 1967 par Israël et confirmé leur refus d'accepter les changements de frontières survenus après cette date, "autres que ceux acceptés par les 2 parties". Le document ajoute : "S'il doit y avoir une paix réelle, il est nécessaire de trouver par la négociation un moyen de résoudre le statut de Jérusalem comme future capitale de 2 Etats". Le texte initial présenté par la Suède, appelait "à la création "d'un Etat palestinien indépendant, démocratique, viable et contigu composé de la Cisjordanie, de Gaza et ayant Jérusalem-Est comme capitale", demandait à "toutes les parties de s'abstenir d'actions provocatrices" et soulignait que le Conseil de l'Union européenne "n'a jamais reconnu l'annexion de Jérusalem-Est". La version finale indique simplement que le futur Etat palestinien doit être "contigu (à Israël) et viable". Israël considère l'ensemble de Jérusalem, y compris la partie orientale dont l'annexion n'est pas reconnue par la communauté internationale, comme sa capitale "éternelle et indivisible". Le ministère israélien des Affaires étrangères a vivement critiqué cette déclaration soulignant : Le communiqué du Conseil des ministres des Affaires étrangères de l'Union européenne ignore l'obstacle principal empêchant d'atteindre une résolution entre Israéliens et Palestiniens : le refus palestinien de retourner à la table des négociation" et d'ajouter : "Israël regrette que l'Union européenne choisisse d'adopter un texte qui, bien que ne contenant rien de nouveau, ne contribue pas à la reprise des négociations". Lors d'une réunion des ministres des Affaires étrangères de l'Union européenne, qui s'est tenue lundi 7 décembre 2009 à Bruxelles, le ministre du Luxembourg, Jean Asselborn, avait déclaré : "Nous reconnaissons tous, dans les discours, que Jérusalem-Est est occupée. Et si elle est occupée, elle n'appartient pas à Israël". Il a ajouté : "Je ne comprends pas qu'Israël ne reconnaisse pas que la Palestine est composée de la Cisjordanie, de la bande de Gaza et de Jérusalem-Est". Il a invité l'Europe et les Etats-Unis "à parler un langage clair". Blogger, webmaster : Conditions d'utilisations Fil-info-France ?

Jeudi 10 décembre 2009 : Maxwell Gaylard, coordinateur humanitaire des Nations Unies pour le territoire palestinien occupé, a lancé mercredi 9 décembre 2009, avec les agences humanitaires de l'ONU, les organisations non gouvernementales internationales et nationales opérant dans les territoires palestiniens occupés, à un appel de fonds d'un montant de 664,4 millions de dollars afin de financer leurs programmes d'assistance humanitaire. Maxwell Gaylard a souligné que "les Palestiniens vivant dans le territoire palestinien occupé continuent de faire face à une crise en matière de dignité humaine. La dégradation persistante des conditions de vie et le déni des droits humains fondamentaux conduisent les Palestiniens à être de plus en plus dépendants de l'aide internationale". Il a ajouté : "Les besoins humanitaires ont augmenté, particulièrement dans la bande de Gaza à la suite des ravages et des destructions provoquées par l'opération "Plomb durci" (NDLR. Lancée par l'armée israélienne du 27 décembre 2008 au 19 janvier 2009 et qui a fait 1 400 morts et 5 200 blessés parmi les Palestiniens, pour la plupart des civils). Nous faisons face à des défis difficiles dans la réponse à ces besoins en raison des restrictions israéliennes en matière d'importations, du blocus et de l'absence de progrès politique". Les organisations humanitaires ont appelé à "la levée du blocus de la Bande de Gaza, la cessation de toute démolition et de toute éviction de Jérusalem et de la zone C, la facilitation des déplacements de la population et l'ouverture des zones fermées ou sujettes à des restrictions dans la bande de Gaza et la zone C afin que les Palestiniens puissent les utiliser et les développer". Blogger, webmaster : Conditions d'utilisations Fil-info-France ?

Vendredi 11 décembre 2009 : ISRAEL/PALESTINE : S'exprimant jeudi 10 décembre 2009 à Jérusalem pour la dernière fois dans le cadre de son mandat, qui s'achève le 31 décembre 2009, la Commissaire générale de l'Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient (UNRWA), Karen Koning AbuZayd (format pdf), en poste depuis juin 2005 et qui vit à Gaza depuis cette date, a estimé qu'il est "difficile d'imaginer" comment parvenir à la solution de 2 Etats, Israël et Palestine, "susceptible de partager la même capitale, Jérusalem, alors que les activités de colonisation se poursuivent de manière systématique et que les droits fondamentaux de la population arabe de la ville sainte sont violés". Elle a ajouté qu'elle s'exprimait à l'occasion de Journée internationale des droits de l'homme, dans un quartier de Jérusalem, Sheikh Jarrah, "où l'échec de la communauté internationale de tenir la promesse de la Déclaration universelle des droits de l'homme est ressentie de manière si aiguë et où la douleur et la laideur de la dépossession et de l'occupation sont si tragiquement évidentes". Karen Koning AbuZayd a estimé que la volonté des autorités israéliennes de soutenir des prétentions en matière de propriété antérieures à 1948 dans Jérusalem-Est tout en s'opposant aux prétentions équivalentes des réfugiés de Palestine à Jérusalem-Ouest était "discriminatoire et attentait à la cause de la paix". Elle a condamné la multiplication des révocations d'autorisation de résider à Jérusalem-Est qui se multiplient au détriment de la population palestinienne de la ville. La Commissaire générale de l'UNRWA a rappelé que la Résolution 194 de l'Assemblée générale de l'ONU, prévoyant la possibilité pour les réfugiés de regagner leurs foyers, avait été votée le 11 décembre 1948, au lendemain même de l'adoption de la Déclaration universelle des droits de l'homme. Blogger, webmaster : Conditions d'utilisations Fil-info-France ?

Mercredi 16 décembre 2009 : EGYPTE/PALESTINE : La Commissaire générale de l'Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient (UNRWA), Karen AbuZayd, a lancé lundi 14 décembre 2009 au Caire lors d'une réunion de la Ligue arabe, un appel de fonds pour l'année 2010 de plus de 323 millions de dollars pour financer ses programmes. Karen AbuZayd a souligné que "les 12 derniers mois avaient vu une intensification de la crise dans le Territoire palestinien occupé, en commençant par l'offensive militaire israélienne à Gaza. Le blocus de Gaza depuis lors a eu des conséquences dévastatrices pour tous les aspects de la vie de 1,4 million de personnes coincées dans ce territoire". Le Bureau de la coordination des affaires humanitaires des Nations Unies (OCHA) a dénoncé le régime de découpage appliqué par les autorités israéliennes dans ce qui est appelé la Zone C de la Cisjordanie. Selon ce régime, les constructions palestiniennes sont dans les faits interdites dans 70 % de cette zone. Dans les 30 % restant, une série de restrictions éliminent virtuellement la possibilité d'obtenir un permis de construire. En conséquence, des dizaines de milliers de Palestiniens souhaitant construire dans une grande partie de la Zone C n'ont pas d'autre choix que de construire sans autorisation, risquant ainsi une démolition de leurs biens, selon l'OCHA. Le Bureau du Comité sur l'exercice des droits inaliénables du peuple palestinien a exprimé mardi 15 décembre 2009 sa "très forte préoccupation" concernant la "poursuite des activités de colonisation par le gouvernement d'Israël dans le Territoire palestinien occupé, dont Jérusalem-Est", soulignant que "la situation concernant la construction de colonies est extrêmement inquiétante et exige qu’on lui accorde immédiatement l’attention nécessaire". Il a appelé la communauté internationale à agir immédiatement. Le Coordonnateur spécial des Nations Unies pour le processus de paix au Moyen-Orient, Robert Serry, s'est déclaré "choqué" lundi 14 décembre 2009 par l'attaque contre la mosquée du village de Yassuf, en Cisjordanie par des colons juifs, déclarant : 'La profanation d'un lieu de culte est déplorable. Cette attaque fait partie d'un phénomène plus large de violence des colons (israéliens) contre les civils, les biens et le territoire palestiniens. Les autorités israéliennes ne font pas assez pour faire respecter l'ordre face aux extrémistes violents, ce qui conduit à un climat d'impunité". Blogger, webmaster : Conditions d'utilisations Fil-info-France ?

Vendredi 18 décembre 2009 :ISRAEL/PALESTINE : Le Coordonnateur spécial pour le processus de paix et Représentant spécial du Secrétaire général, Robert H. Serry, qui s'exprimait jeudi 17 décembre 2009 devant le Conseil de sécurité de l'ONU dans le cadre de sa réunion mensuelle consacrée à la situation dans la région, a estimé qu'une "véritable course contre la montre est engagée pour surmonter les obstacles qui empêchent toute sortie de crise au Proche-Orient". De retour d'une mission dans la Bande de Gaza où il a pris connaissance des projets de reconstruction de logements, d'écoles et de centres de santé par l'Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient (UNRWA) et le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), pratiquement achevés, Robert H. Serry a souligné qu'à ce jour, "les équipements de finition qui permettraient de reloger rapidement des milliers de familles sont manquantes" en raison du blocus de la Bande de Gaza, aux "conséquences désastreuses" sur la vie économique locale, dominée en partie par des activités de contrebande". Le Coordonnateur spécial pour le processus de paix a une nouvelle fois dénoncé la poursuite de la colonisation à Jérusalem-Est, affirmant que "ces activités sont illégales en vertu du droit international" et que "ces mesures unilatérales sapent les efforts entrepris en vue de parvenir à régler la question du statut final et elles ne seront pas reconnues par la communauté internationale". Robert H. Serry a regretté que "le gel des activités liées à l'implantation de colonies de peuplement décrété par le gouvernement israélien pour faciliter la reprise de pourparlers entre Israéliens et Palestiniens ne s'applique pas à la ville sainte" et déploré "qu'Israël a autorisé, le 13 décembre 2009, une enveloppe budgétaire destinée à quelque 110 000 colons vivant dans des colonies isolées situées en Cisjordanie". Blogger, webmaster : Conditions d'utilisations Fil-info-France ?



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