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République Démocratique du Congo, RDC,
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La désintégration de l'armée congolaise de Mobutu à Kabila de Abeli Meitho
Kabila clone de Mobutu ? de Euloge Boissonnade

Samedi 5 février 2005 : Christophe Bouliérac, porte-parole de la Mission de l'ONU en RDC (MONUC) a annoncé vendredi qu'au moins 9 000 habitants de la région de Tché, en Ituri, dans le nord-est de la RDC, se trouvaient jeudi soir sous la protection de l'ONU où des violences auraient fait 52 morts selon des témoignages. En 3 jours, 2 médecins de la MONUC dépêchés à Tché ont soignés près de 900 personnes blessées par arme blanche. De nouveaux convois humanitaires ont été acheminés ces derniers jours à Tché, où l'eau potable manque toujours. 14 000 personnes ont fui leurs maisons pour se réfugier vers les rives du lac Albert, frontière naturelle avec l'Ouganda. L'Ituri est depuis 1999 en proie à des affrontements interethniques entre communautés Hema et Lendu. Ces combats ont fait plus de 50 000 morts.

Mercredi 9 février 2005 : Le Fonds des Nations Unies pour l'enfance (UNICEF) a démarré une nouvelle opération humanitaire pour porter secours à plus de 10 000 familles déplacées, soit 50 000 personnes, victimes des attaques perpétrées par des factions armées tout au long du mois de janvier 2005 dans la région de l'Ituri, dans l'est de la République démocratique du Congo (RDC). L'opération de l'UNICEF consiste dans un premier temps à fournir de l'eau potable, des abris d'urgence, des ustensiles de cuisine, et à distribuer des biscuits protéinés pour les enfants. L'UNICEF espère pouvoir organiser également une campagne de vaccination pour les enfants déplacés.

Mardi 15 février 2005 : Dans un communiqué de presse publié lundi à Kinshasa, la Mission de l'Organisation des Nations Unies en République démocratique du Congo (MONUC) s'est félicitée de "la décision des autorités marocaines d'engager des poursuites judiciaires contre 6 de ses soldats" qui ont commis des abus sexuels sur des civils congolais. Un communiqué de la Mission du Maroc à l'ONU indique que "dans le cadre de l'enquête diligentée avec la célérité requise, le Commandant du contingent marocain de la MONUC et son adjoint ont été relevés. Aussi, sur les 17 militaires du contingent marocain convoqués dans le cadre de l'enquête sur la première plainte, quatre ont été identifiés par deux victimes. Ils ont été remis aux arrêts et seront poursuivis en justice" ajoutant : "(...)l'enquête ouverte dans le cadre de la seconde plainte, a permis l'identification de 2 militaires marocains reconnus par une victime. Les deux militaires mis en cause ont été remis aux arrêts, seront rayés des contrôles des Forces Armées Royales et poursuivis par la justice militaire".

Lundi 21 février 2005 : L'Organisation mondiale de la santé (OMS) a annoncé qu'une soixantaine de personnes sont mortes de la peste pulmonaire dans le nord-est de la République démocratique du Congo (RDC). La maladie frappe la région de l'Ituri, déjà en proie à des combats, et coupée des réseaux d'aide humanitaire. Selon l'OMS, l'épidémie s'est déclarée fin décembre 2004 dans la mine de diamants de Zobia, qui emploie environ 7 000 mineurs. La mine avait été réouverte le 16 décembre 2004 et le premier cas de peste est apparu le 20.

Vendredi 25 février 2005 : L'ONU a publié un rapport qui révèle qu'une centaine de personnes sont mortes et près de 70 000 ont fui après de violentes attaques menées par des miliciens dans l'est du pays en Ituri. Des milliers de personnes se sont rendues dans des camps de réfugiés en Ouganda. ** L'Observatoire des Médias Congolais (OMEC) a présenté jeudi à Kinshasa la capitale, un "code d'éthique et de déontologie du journaliste". Le président de l'OMEC, Polydor Muboyayi Mubanga, a déclaré, au cours d'une conférence de presse : "Dans un pays déchiré par 7 ans de guerre (1996-2003) et où les dérives ethniques peuvent être ravivées à l'occasion du processus électoral, le journaliste a le devoir de rester éveillé et de pratiquer son métier en pleine connaissance des principes fondamentaux qui l'encadrent". Le ministre de l'Information et de la presse, Henri Mova Sakanyi, s'est réjoui de participer à un "moment fort, une refondation de la profession" estimant que le respect d'une éthique professionnelle permettrait de régler "50 % des problèmes auxquels les journalistes sont confrontés", faisant référence aux poursuites, notamment pour diffamation, régulièrement engagées contre des organes de presse en RDC. L'OMEC s'est engagé à mettre "à disposition de chaque professionnel des médias opérant en RDC (environ 2 000 journalistes disposent d'une carte de presse selon l'OMEC) un exemplaire gratuit du code de déontologie". L'Observatoire a souligné que l'impression du document avait été "rendue possible par l'appui du Gret (groupe de recherche et d'échanges technologiques) et de l'Union européenne (UE)". Plus de détails : Journalistes interpellés en RDC

Samedi 26 février 2005 : 9 soldats bangladeshis de la Mission de maintien de la paix des Nations Unies (MONUC) ont été tués vendredi dans une attaque contre leur patrouille près de la ville de Kafé, à 30km au nord-ouest de Bunia, chef-lieu de la province de l'Ituri dans le nord-est du pays. Le secrétaire général de l'ONU Kofi Annan a condamné cette "attaque criminelle et répréhensible" et a demandé au gouvernement transitoire du Congo de traduire les meurtriers en justice. Dans un communiqué, la MONUC a précisé que "les casques bleus appartenaient à la compagnie chargée de la protection des personnes déplacées au camp de Kafé. Ils assuraient une mission de sécurisation des abords immédiats de la zone en vue de protéger ces populations contre les exactions dont elles avaient été victimes quelques semaines auparavant". La MONUC a jouté qu'elle tenait "les chefs politiques et militaires des groupes armés qui continuent de refuser le programme de désarmement et de réinsertion - mis en place par la Commission Nationale de Désarmement et Réinsertion (CONADER), la MONUC et les partenaires internationaux - comme responsables de ces assassinats et demandent leur arrestation". Depuis 1999, les combats dans la province de l'Ituri, dans le nord-est, ont coûté la vie à plus de 50 000 personnes et en ont forcé 500 000 autres à fuir leurs villages, selon des chiffres de l'ONU et des organisations de défense des droits de l'Homme.

Lundi 28 février 2005 : Le ministre de la Défense, Adolphe Onusumba, a annoncé dimanche que "les tueurs des 9 Casques bleus, morts vendredi dans une embuscade en Ituri, dans le nord-est du pays, seront traduits devant la justice.





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