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ARCHIVES JUIN 2005 DE LA SUISSE


Lundi 6 juin 2005 : Les électeurs ont voté dimanche par référendum à une large majorité de oui, 54,6 % des voix, en faveur de l'adhésion de la Suisse à l'espace Schengen qui supprime les contrôles systématiques des personnes aux frontières. La participation qui a atteint les 55,90 % a été supérieure à la moyenne des référendums nationaux organisés en Suisse ces dernières années.

Mercredi 8 juin 2005 : Le Tribunal pénal fédéral de Bellinzone a condamné mardi l'ex-ambassadeur de Suisse au Luxembourg, Peter Friederich, 63 ans, pour blanchiment d'argent, abus de confiance répété et de faux dans les titres, à une peine de réclusion de 3 ans et 6 mois et à une amende de 15 000 francs suisses. Sa maison de Bossonnens et les 826 actions de la société SIAG sont confisquées.

Jeudi 9 juin 2005 : Les autorités suisses ont prolongé de 2 ans le gel des avoirs de l'ancien dictateur haïtien Jean-Claude Duvalier et de son entourage. Ces avoirs, évalués à 7 millions et demi de dollars, sont bloqués à la demande du gouvernement haïtien, dans les 3 cantons de Zurich, Vaud et Genève, depuis la chute du dictateur en 1986. Jean-Claude Duvalier et son entourage sont accusés par Port-au-Prince d'avoir détourné plus de 100 millions de dollars du trésor haïtien, dont une partie a été transférée dans des banques suisses. A Berne, la ministre des Affaires étrangères a indiqué qu'une solution négociée avec l'Etat haïtien et les héritiers de Duvalier semblait à portée de main.

Samedi 11 juin 2005 : Une réunion de 2 jours s'est ouverte jeudi à Genève portant sur la menace "bien réelle" des armes biologiques et chimiques. Elle a été organisée par la France et la Suisse pour célébrer le 80e anniversaire du Protocole signé à Genève en 1925 interdisant l'emploi des armes biologiques et chimiques. L'ambassadeur Raimund Kunz, chef de la direction de la politique de sécurité au Département fédéral de la Défense (DDPS), qui ouvrait ce séminaire, a indiqué que : "la menace de l'emploi d'armes chimiques et biologiques reste d'actualité. Les progrès technologiques permettent facilement de franchir la ligne rouge". L'ambassadeur de France à Genève François Rivasseau a ajouté : "Il faut anticiper la menace et ne pas attendre la catastrophe". Il a insisté sur la nécessité de développer des mesures de confiance pour parer à la nouvelle menace du bioterrorisme parce que, a-t-il dit, "l'arme biologique est peu onéreuse, facilement dissimulable, adaptée à des fins de terreur. Il est facile de disséminer des substances biologiques dans les produits alimentaires ou avec de petits avions. Ce type de substances lâchées dans la nature a en outre un grand pouvoir proliférant". L'ambassadeur de Suisse pour le désarmement Jürg Streuli a noté que le "protocole de 1925 garde sa raison d'être en raison des lacunes de la Convention de 1972 interdisant les armes biologiques".

Lundi 13 juin 2005 : La Suisse a ratifié ce 13 juin 2005 un traité d'entraide judiciaire en matière pénale avec les Philippines. Cet accord vise en particulier à renforcer la lutte contre l'exploitation sexuelle des enfants, ainsi que la traite des femmes et des enfants. Il touche également le trafic des stupéfiants, la corruption et la criminalité économique, ainsi que le terrorisme. Le traité établit une base légale permettant à la Suisse et aux Philippines de collaborer dans la recherche, la poursuite et la répression d'infractions. Il règle notamment la remise d'objets ou de valeurs saisis, la transmission spontanée d'informations sans demande d'entraide judiciaire, ainsi que l'audition de témoins par vidéoconférence. Les procédures entre les 2 pays sont simplifiées. Toutefois la Suisse s'accorde de ne pas utiliser cette entraide lorsque la demande vise une infraction passible de la peine de mort, tant que celle-ci n'aura pas été définitivement abolie aux Philipines. ** Le Conseil national contre l'importation de peaux de chiens et de chats a approuvée par 96 voix contre 61 et 2 abstentions l'interdiction d'importer leurs peaux dans la révision de la loi sur la protection des animaux. Les transports d'animaux ne doivent par ailleurs pas dépasser une durée de six heures. Une interdiction de l'expérimentation animale lourde a été écartée. Barbara Marty Kälin, conseillère nationale (PS/ZH) s'est émue "des pires conditions dans lesquelles ces peaux sont produites en Chine" ajoutant : "les chiens sont suspendus et pelés vivants. La Suisse ne doit pas tolérer ces pratiques indignes". Pour Ruedi Noser (PRD/ZH), "on ne peut pas imposer aux pays producteurs des critères moraux qui ont cours en Suisse. Si les peaux de chiens et de chats n'ont plus la cote, davantage de martres et de renards seront élevés pour leur fourrure". Les députés ont refusé d'interdire les expériences risquant de causer de graves maux aux animaux de laboratoire et celles destinées aux cosmétiques.

Mercredi 15 juin 2005 : Le Conseil national a adopté par 148 voix pour, 8 contre et 4 jours de débats houleux, un projet de loi visant au durcissement de la loi sur la protection des animaux en interdisant la castration des porcelets, qui n'est interdite qu'en Norvège, sans anesthésie dès 2009. Chaque année 1,5 million de porcelets sont castrés sans narcose en Suisse. Le Conseil national a apposé son veto aux avocats pour animaux. Le Conseil national a rejeté à l'unanimité l'initiative "Pour une conception moderne de la protection des animaux", déposée en juillet dernier avec près de 120 000 signatures par la Protection suisse des animaux (PSA). Cette initiative vise notamment à autoriser uniquement l'importation de produits d'origine animale issus de méthodes de production conformes à la législation fédérale sur la protection des animaux. Elle renchérirait et compliquerait non seulement la détention d'animaux de rente, mais interdirait aussi l'importation de viande casher ou halal pour les Juifs et les Musulmans.

Lundi 20 juin 2005 : A l'occasion de la 26e journée nationale des réfugiés, 5 000 personnes, selon la police, 8 000 selon les organisateurs, ont manifesté samedi à Berne, la capitale fédérale, pour dire "stop à la xénophobie et à la politique de Blocher" (NDLR. Christoph Blocher, conseiller fédéral). L'ancienne conseillère fédérale Ruth Dreifuss a dénoncé "l'érosion lente et durable" de la loi sur l'asile. Plus d'une centaine d'organisations avaient appelé à manifester pour la préservation des droits fondamentaux et la dignité humaine. Plus de détails : Amnesty International : Révision du droit d’asile: Respectons le droit et la dignité humaine !

Mardi 21 juin 2005 : Après un rapport publié le 13 juin 2005 par les sénateurs américains, intitulé "Les intérêts américains sont-ils desservis par le CICR ?", le président du Comité international de la Croix-Rouge (CICR), Jakob Kellenberger, ancien ministre des Affaires étrangères suisse de 1992 à 1999, a estimé que ce rapport "semble chercher à discréditer le CICR en avançant de fausses allégations et des accusations non corroborées". Il a indiqué que "le personnel du CICR n'a jamais comparé des soldats américains aux nazis et le CICR n'a jamais dévoilé à l'opinion publique ou aux médias des rapports confidentiels soumis aux autorités américaines". Les sénateurs républicains soulignent que les Etats-Unis sont le premier bailleur de fonds du CICR et demandent à l'administration Bush de déterminer si cette contribution est vraiment dans l'intérêt du contribuable américain. Ils estiment que "sous son actuelle direction, le CICR semble avoir dévié de ses principes fondamentaux en adoptant vis-à-vis des Etats-Unis une approche qui non seulement viole le principe d'impartialité de cette organisation mais aussi entre directement en opposition avec la promotion des intérêts américains". Les sénateurs accusent notamment le CICR d'étendre "aux terroristes et aux insurgés" le bénéfice des conventions de Genève sur la protection des prisonniers de guerre, dont la Croix-Rouge est dépositaire. Le CICR avait établi des rapports confidentiels critiquant le traitement de prisonniers en Irak et sur la base américaine de Guantanamo (Cuba) qui avaient été publiés dans la presse, suscitant la colère des milieux conservateurs aux Etats-Unis. Le CICR se rend environ tous les 3 mois sur la base américaine de Guantanamo à Cuba où sont détenus sans jugement quelque 520 prisonniers suspects de terrorisme, pour la plupart arrêtés lors de l'intervention américaine en Afghanistan en 2001. Jakob Kellenberger a réaffirmé les principes de neutralité et de confidentialité de l'organisation. "Etre neutre ne veut pas dire que l'on met tous les acteurs d'un conflit sur le même plan. On ne prend pas partie parce que l'on risquerait de perdre l'accès aux détenus si l'une des parties avait le sentiment que l'on n'est pas neutre". En 2004, le CICR a rendu visite à des prisonniers dans 2 400 lieux de détention dans presque toutes les zones de conflit du monde à l'exception de l'Ituri (nord-est de la République démocratique du Congo) et de certaines parties de l'Irak, dans les deux cas pour des raisons de sécurité.

Samedi 25 juin 2005 : Les Etats-Unis ont formellement déposé vendredi 24 juin 2005 une demande d'extradition d'Evgueni Adamov, 65 ans, l'ancien ministre russe de l'énergie atomique. Evgueni Adamov a été arrêté à Berne le 2 mai 2005 suite à un mandat d'arrêt lancé contre lui par le Tribunal du district Ouest de l'Etat américain de Pennsylvanie qui accuse Evgueni Adamov et son partenaire d'affaires, citoyen des Etats-Unis, Mark Kaushansky, d'avoir détourné 9 millions de dollars alloués par le Département américain de l'Energie destinés à améliorer la sécurité nucléaire en Russie. Ministre de l'Energie atomique sous l'ex-président russe Boris Eltsine, de 1998 à 2001, Evgueni Adamov avait été limogé en 2001 par son successeur Vladimir Poutine. Une enquête parlementaire l'avait accusé d'avoir touché des pots-de-vin dans le cadre de ses fonctions. L'Office fédéral de la justice de la Suisse avait indiqué avoir reçu de la Russie, le 20 mai 2005, une requête d'extradition officielle concernant Evgueni Adamov. ** Selon la police de Genève, "un cambriolage a eu lieu dans la maison de l'ambassadeur brésilien auprès des Nations unies à Genève, vraisemblablement sans effraction" entre le 15 et le 16 juin 2005. Un coffre-fort contenant des bijoux "et d'autres biens personnels" a été volé.




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