- SOMMAIRE
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Benazir
Bhutto, première et unique femme à être
nommée Premier ministre dans ce pays musulman.
Elle a dirigé le Pakistan à 2 reprises, de 1988
à 1990 et de 1993 à 1997. Elle part en exil en
1999 quand elle est accusée, avec son mari et
des proches, de corruption par le gouvernement de
Nawaz Sharif.
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- Vendredi
16 avril 2010 : Dans un rapport rendu
public jeudi 15 avril 2010, et transmis au Secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-Moon, la
Commission d'enquête internationale sur les
faits et circonstances de l'assassinat de
l'ancienne première ministre pakistanaise Benazir Bhutto a estimé
après plus de 9 mois d'enquête que "les
autorités pakistanaises n'ont pas pris les
mesures nécessaires pour répondre aux
extraordinaires, urgentes et récentes menaces
auxquelles elle faisait face". Le rapport de
la Commission , dirigée par le représentant
permanent du Chili, l'ambassadeur Heraldo Munoz, qui a
débuté ses investigations, en juillet 2009 sur
demande du gouvernement pakistanais, indique que
"Mme Bhutto, assassinée le 27 décembre
2007 au cours d'une réunion électorale par un
attentat suicide perpétré par un jeune homme de
15 ans, était menacée de mort par de nombreux
groupes notamment "Al Qaida, les Taliban,
les djihadistes locaux et potentiellement de la
part d'éléments du pouvoir pakistanais".
Le rapport indique que le gouvernement fédéral
"pleinement informé des sérieuses
menaces" n'a rien entrepris "pour les
neutraliser ou garantir la sécurité
proportionnée pour ce type de menace",
surtout après une première tentative
d'assassinat le 18 octobre 2007. La Commission
ajoute que "l'enquête était sévèrement
gênée par les agences de renseignements et
d'autres responsables du gouvernement qui
entravaient la recherche de la vérité"
affirmant que "les services secrets
pakistanais ont effectués des investigations
parallèles qui n'étaient que partiellement
partagées avec la police". Le Secrétaire
général de l'ONU, Ban Ki-moon a estimé que
"le rapport de la Commission va contribuer
à la lutte contre l'impunité et l'application
de la loi au Pakistan". Il a conclu :
"La responsabilité d'effectuer
l'investigation criminelle, de trouver les
auteurs et de les amener devant la justice
restent la compétence des autorités
pakistanaises". Blogger,
webmaster : Conditions d'utilisations
Fil-info-France
BIOGRAPHIE
:
Benazir Bhutto est née en 1953 à
Karachi. Etudiante en Angleterre, à Oxford et
aux Etats-Unis, à Harvard, elle revient au
Pakistan, placé sous loi martiale, en 1977 peu
avant que son père, Zulfikar Ali Bhutto, soit
renversé par le général général Zia ul-Haq,
et pendu le 4 avril 1979.
Benazir Bhutto est emprisonnée puis exilée par
le général Zia ul-Haq pendant 8 ans. Elle
revient au Pakistan en 1986 et devient leader du
Parti Populaire du Pakistan (People's Party,
PPP).
Le 17 août 1988, Zia ul-Haq meurt dans un
mystérieux accident d'avion.
En novembre 1988, le PPP remporte les élections
législatives avec une faible majorité.
Le 1er décembre 1988, elle devient la première
femme à occuper le poste de premier ministre
provoquant la colère des milieux islamistes.
Le gouvernement de Benazir Bhutto est déposé en
août 1990 par le président Ghulam Ishaq Khan
sous l'accusation de corruption et d'abus de
pouvoir. Lors des élections législatives de
novembre 1990, l'Alliance Islamique Démocratique
(AID) sort victorieuse, son leader Mian Nawaz
Sharif devient le nouveau chef du gouvernement.
Benazir Bhutto revient au pouvoir en 1993, et
doit faire face à la montée de l'islamisme.
Le 20 septembre 1996, Murtaza Bhutto, frère de
Benazir Bhutto et leader du mouvement
d'opposition "Shaheed", est abattu à
Karachi.
En novembre 1996, son parti perd à nouveau les
élections au profit de la Ligue musulmane.
Accusée de corruption, elle est limogée par le
président Farooq Leghari, qui la remplace par
Nawaz Sharif, de la Ligue musulmane.
Le 15 avril 1999, un juge de Rawalpindi accuse
Benazir Bhutto et son mari d'avoir détourné et
placé en Suisse une somme de 8,5 millions de
dollars. Il les condamne à 5 ans de prison et à
une amende équivalente au montant détourné.
Mais Bénazir Bhutto, en exil en Angleterre et
aux Emirats arabes unis, nie tout acte de
corruption.
Vendredi 23 août 2002 : Benazir Bhutto, qui
souhaite poser sa candidature aux prochaines
élections, ne pourra le faire d'une part parce
qu'elle a été inculpée de corruption, d'autre
part, suite aux amendements apportés à la
constitution par le général Perwez Musharraf,
il est interdit à un ex-premier ministre
d'exercer à nouveau ses fonctions.
Lundi 31 août 2002 : Benazir Bhutto, en exil à
Londres, ne pourra pas se présenter aux
prochaines élections législatives du 10 octobre
2002. Elle a été condamnée par deux fois cette
année pour ne pas s'être présentée au
tribunal dans le cadre d'une affaire de
corruption. Le président Musharraf avait au mois
d'août signé plusieurs décrets qui interdisent
notamment à toute personne, ayant été
condamnée, de se présenter à des élections.
Mme Bhutto a déclaré que si le président
Musharraf prenait toutes ces mesures pour
l'évincer du pouvoir, c'est parce qu'il craint
sa popularité. Rappelons toutefois que les
responsables électoraux ont accepté jeudi la
candidature d'un autre ancien premier ministre,
Nawaz Charif, lui aussi condamné pour corruption
et déposé par le général Musharraf.
Lundi 2 septembre 2002 : La deuxième candidature
de Bénazir Bhutto a été rejetée par la
commission électorale aux motifs de ses
condamnations pour corruption. L'ex-premier
ministre, Nawaz Sharif, dont la candidature a
été acceptée alors que lui aussi est condamné
pour corruption, a annoncé qu'il retirait sa
candidature en signe de solidarité avec Mme
Bhutto mais également pour protester contre
"des mesures illégales,
inconstitutionnelles et contraires à l'éthique
du régime militaire sous couvert d'un
rétablissement de la démocratie".
Benazir Bhutto, qui dirige le principal parti
d'opposition, le Parti du Peuple Pakistanais
(PPP), a annoncé mardi 21 août 2007 qu'elle
avait donné jusqu'à fin août au président
Pervez Musharraf pour qu'il partage le pouvoir,
lui affirmant son soutien devant le parlement
pour un nouveau mandat, s'il renoncé à être
chef des armées avant la fin de l'année, comme
le stipule la Constitution. Pervez Musharraf et
Mme Bhutto se sont rencontrés le 28 juillet 2007
à Abou Dhabi aux Emirats Arabes Unis. En
échange, Benazir Bhutto obtiendrait un gel des
charges de corruption lancées à son encontre et
son retour d'exil.
L'ancienne première ministre a annoncé vendredi
14 septembre 2007 son retour au Pakistan le 18
octobre 2007, pour participer aux élections
législatives. Benazir Bhutto avait révélé
mercredi 29 août 2007 dans une interview à
l'agence de presse américaine, Associated Press
(AP), que le président Pervez Musharraf avait
accepté de quitter ses fonctions de chef des
armées dans le cadre d'un accord pour le partage
du pouvoir.
En exil depuis 1999, l'ancienne première
ministre Benazir Bhutto a annoncé samedi 7
octobre 2006 qu'elle souhaitait revenir dans son
pays afin de présenter sa candidature aux
prochaines élections prévues en 2007. Elle a
indiqué que le "terrorisme s'enracinait au
Pakistan" en raison du laxisme du président
Pervez Musharraf de ne pas s'attaquer aux écoles
coraniques "madrasas", "véritable
terreau des terroristes".
Benazir Bhutto revient dans son pays le jeudi 18
octobre 2007 après 8 ans d'exil. Un attentat a
été perpétré à Karachi dans le cortège qui
l'escortait , faisant 140 morts et au moins 400
blessés selon un bilan encore provisoire. Le
président Pervez Musharraf a annoncé que les
autorités feraient tout pour retrouver et
châtier les commanditaires de cet attentat
terroriste. Benazir Bhutto a déclaré vendredi
19 octobre 2007 qu'elle restera malgré tout au
Pakistan indiquant : "Je sais exactement qui
veut me tuer. Ce sont les dignitaires de l'ancien
régime du général Zia qui sont aujourd'hui
derrière l'extrémisme et le fanatisme. Nous
devons purger ces éléments encore présents
dans nos services secrets. Bon nombre d'entre eux
sont partis à la retraite puis ont été
réembauchés. Ils ont aujourd'hui beaucoup de
pouvoir. Pour eux, je représente un danger : si
je ramène la démocratie dans le pays, ils
perdront leur influence". La communauté
internationale a condamné à l'unanimité cet
attentat.
Benazir Bhutto, dans
l'actualité de www.fil-info-france.com
ANNEE 2007 :
Vendredi 28 décembre 2007 N°
1854/23250
PAKISTAN : Benazir Bhutto, ancienne
première ministre, et cheffe du principal parti
d'opposition, Parti Populaire du Pakistan
(People's Party, PPP), a été tuée jeudi 27
décembre 2007 dans un attentat suicide lors d'un
rassemblement électoral à Rawalpindi, ville
située à une trentaine de kilomètres au sud
d'Islamabad. Un kamikaze a d'abord ouvert le feu,
l'atteignant d'une balle au cou alors qu'elle
saluait la foule depuis le toit ouvrant de sa
voiture blindée, puis a actionné la bombe qu'il
transportait. Cet attentat a fait également 16
morts et 56 blessés. Cet attentat intervient à
15 jours des élections législatives et
provinciales qui doivent avoir lieu le 8 janvier
2008. Quelques heures après l'assassinat de
Benazir Bhutto, des émeutes se sont déclarées
dans la nuit de jeudi 27 à vendredi 28 décembre
2007 faisant 10 morts et une dizaine de blessés.
La communauté internationale a unanimement
condamné "cet acte odieux". Le
président afghan, Hamid Karzaï, en visite
officielle au Pakistan, où il a eu des
entretiens avec Benazir Bhutto, a indiqué que
son assassinat "est l'un des maillons de la
chaîne des crimes perpétrés par les
terroristes internationaux (... qui) constitue
une violation grossière des normes du droit
international". (Source Fil-info-France)
Samedi 29 décembre 2007 : L'ancienne
première ministre, Benazir Bhutto, 54 ans,
mère de 3 enfants, et cheffe du principal parti
d'opposition, Parti Populaire du Pakistan
(People's Party, PPP), a été tué jeudi 27
décembre 2007 dans un attentat suicide lors d'un
rassemblement électoral à Rawalpindi, ville
située à une trentaine de kilomètres au sud
d'Islamabad, a été inhumée vendredi 28
décembre 2007 dans sa province natale de Sindh.
Plusieurs dizaines de milliers de personnes ont
assisté à ses obsèques. Des émeutes ont suivi
l'annonce de sa mort faisant 32 morts selon un
bilan officiel. Le président Pervez Musharraf a
décrété un deuil de 3 jours. Le
ministère de l'Intérieur a affirmé vendredi 28
décembre 2007 que Benazir Bhutto n'a pas été
touchée par une balle, alors qu'elle saluait la
foule par le toit ouvrant de son véhicule, et
qu'elle s'était blessée à la tête en tentant
de se protéger en heurtant le levier du toit
ouvrant. Farooq Naik, proche collaborateur de
Benazir Bhutto, a indiqué que la version
avancée par les autorités pakistanaises ne sont
qu'un "tas de mensonges".
Lundi 31 décembre 2007 : Bilawal
Zardari (19 ans), fils de Benazir Bhutto, 54 ans,
tuée jeudi 27 décembre 2007 dans un attentat à
la sortie d'un meeting électoral, a été nommé
président du Parti du Peuple Pakistanais (PPP)
à la suite d'une réunion du comité exécutif
du PPP. La Ligue Musulmane du Pakistan-Qaïd
(PML-Q), qui soutient le président Pervez Musharraf, a
annoncé qu'elle suspendait sa campagne
électorale et demande un report "de 3
mois" des élections législatives prévues
pour le 8 janvier 2008. ** Un
porte-parole d'Al-Qaïda, cité par l'agence de
presse Reuters, a démenti samedi 29 décembre
2007 toute implication du mouvement terroriste
dans l'assassinat de l'ancienne première
ministre pakistanaise Benazir Bhutto en rejetant
la version officielle des événements. Plusieurs
chaînes de télévision pakistanaises avaient
annoncé Vendredi 28 décembre 2007 que le chef
de guerre Moustafa Abou Al-Yazid avait
revendiqué cet attentat au nom d'Al-Qaïda. ETATS-UNIS
: La présidente démocrate de la
Chambre des représentants, Nancy Pelosi, a appelé
samedi 296 décembre 2007 à une enquête
internationale sur l'assassinat de l'ancienne
première ministre pakistanaise Benazir Bhutto et s'est
dit prête à accorder une nouvelle aide au
Pakistan dans le cadre de la coopération avec
les Etats-Unis dans la guerre contre le
terrorisme, sous les conditions que ce pays
entame une enquête sur l'assassinat de Benazir
Bhutto.
ANNEE 2008 :
Mardi 1er janvier 2008 : La
Commission électorale a annoncé mardi 1er
janvier 2008 que les élections législatives et
provinciales prévues le 8 janvier 2008 au
Pakistan seront reportées au mois de février,
en raison de l'assassinat de l'ancienne première
ministre, et cheffe de l'opposition, Benazir Bhutto, 54 ans,
tuée jeudi 27 décembre 2007 dans un attentat à
la sortie d'un meeting électoral. Les violences
qui ont éclaté après cet attentat qui a
coûté la vie à Benazir Bhutto ont fait au
moins 58 morts.
Jeudi 3 janvier 2008 : Le ministre
français des Affaires étrangères, Bernard Kouchner, en visite
de 2 jours au Pakistan, qui s'exprimait "au
nom de la France, du président Sarkozy et des 27
membres de lUnion européenne, à la
demande de la présidence slovène", a
exprimé mercredi 2 janvier 2008 après un
entretien avec le président Pervez Musharraf, "son
indignation" après l'assassinat de
l'ancienne première ministre, Benazir Bhutto,
déclarant : "Elle a été assassinée par
un extrémisme, que nous sommes, la France et
l'Union européenne, décidés à
combattre". Bernard Kouchner s'est dit
"favorable" à une enquête
internationale sur la mort de la dirigeante de
l'opposition, ajoutant que la France était
disposée à envoyer ses enquêteurs au Pakistan
"pour résoudre ce crime".
Vendredi 4 janvier 2008 : Le
président Pervez Musharraf a indiqué,
jeudi 3 décembre 2007, lors d'une conférence de
presse qu'il "n'était pas pleinement
satisfait" du déroulement de l'enquête sur
l'assassinat de l'ancienne première ministre, et
leader de l'opposition, Benazir Bhutto. Il a
reconnu que "les services de voirie ont
nettoyé les lieux du crime à grande eau juste
après le meurtre de Mme Bhutto". Il a
précisé : "Je suis sûr qu'ils n'ont pas
fait cela avec l'intention de cacher des secrets
ou que les services de renseignements ne leur ont
pas ordonné de cacher des secrets". Les
partis d'opposition accusent le président Pervez
Musharraf "d'avoir du sang sur les
mains" et exigent sa démission et
l'ouverture d'une enquête internationale
diligentée par l'ONU. **
Le ministre iranien des Affaires
étrangères Manouchehr Mottaki arrivera vendredi
4 janvier 2008 à Islamabad où il aura des
entretiens avec le président pakistanais Pervez
Musharraf.
Mercredi 9 janvier 2008 : Bilawal
Bhutto Zardari, 19 ans, fils de l'ancienne
première ministre, Benazir Bhutto,cheffe du
principal parti d'opposition, Parti Populaire du
Pakistan (People's Party, PPP), tuée le
27 décembre 2007 dans un attentat suicide qui a
fait également 32 morts et plus de 160 blessés,
et en a blessé à Rawalpindi, à l'issue d'un
rassemblement électoral, a demandé l'ouverture
d'une enquête sous l'égide de l'ONU, affirmant
qu'il "ne faisait pas confiance à
l'enquête menée par le gouvernement
pakistanais, avec l'appui de Scotland
Yard". Etudiant à l'Université
d'Oxford au Royaume-Uni, Bilawal Bhutto
Zardari, a demandé à la presse "de
respecter sa vie privée". Le fils de
Benazir Bhutto avait été nommé le 31 décembre
2007, président du Parti du Peuple Pakistanais
(PPP) à la suite d'une réunion du comité
exécutif du PPP.
Lundi 14 janvier 2008 : Dans une
interview publiée samedi 12 janvier 2008 sur le
site Internet de l'hebdomadaire américain Newsweek, le
président Pervez Musharraf s'est dit
prêt "à exhumer" le corps de
l'ancienne première ministre Benazir Bhutto,
assassinée le 27 décembre 2007 lors d'un
attentat à Rawalpindi, à la sortie d'un meeting
électoral, pour "mettre un terme à la
polémique sur une éventuelle complicité du
gouvernement dans sa mort et prouver "ainsi
qu'elle n'a pas été tuée par une balle".
La famille a refusé jusque là toute autopsie.
Mercredi 6 février 2008 : Le Parti du
peuple Pakistanais (PPP,
Pakistan Peoples Party) a rendu
publique mardi 5 février 2008 le testament de
l'ancienne première ministre, Benazir Bhutto,
assassinée le 27 décembre 2007 dans un attentat
à Rawalpindi, une lettre manuscrite datée du 16
octobre 2007 par laquelle elle désigne son mari,
Asif Ali Zardari, comme président du PPP. Ce
dernier avait alors imposé son fils, Bilawal
Bhutto, âgé de 19 ans, comme chef du parti.
Samedi 9 février 2008 : La police
britannique, Scotland
Yard, a remis son rapport d'enquête sur
la mort de l'ancienne première ministre Benazir Bhutto, tuée
lors d'un attentat à Rawalpindi le 27 décembre
2007. Selon ce rapport, Benazir Bhutto n'a pas
été tuée d'une balle dans la tête comme
l'affirme son parti, Parti du
Peuple Pakistanais (PPP, Pakistan Peoples Party,
opposition), mais par un choc à la
tête dû au souffle de l'explosion. Le PPP a
immédiatement rejeté ces conclusions.
Lundi 3 mars 2008 : Le chef
présumé d'Al-Qaïda au Pakistan, Baitullah
Mehsud, a été officiellement accusé samedi 1er
mars 2008 par le gouvernement pakistanais et la CIA (Central
Intelligence Agency, service de renseignements
américains), d'avoir organisé l'assassinat de
l'ancienne première ministre, Benazir Bhutto. Un mandat
d'arrêt a été lancé contre lui.
Samedi 7 juin 2008 : Le Pakistan
a demandé vendredi 6 juin 2008 à l'ONU d'ouvrir
une enquête sur la mort de l'ancienne première
ministre pakistanaise Benazir Bhutto, cheffe du
principal parti d'opposition, Parti Populaire du
Pakistan (People's Party, PPP), tuée jeudi 27
décembre 2007 dans un attentat suicide lors d'un
rassemblement électoral à Rawalpindi.
Vendredi 11 juillet 2008 : L'ONU a annoncé
jeudi 10 juillet 2008 être parvenu à "un
accord de principe" avec les autorités
pakistanaises, visant à former une commission
d'enquête sur l'assassinat de l'ancienne
première ministre Benazir Bhutto le 27
décembre 2007 à Rawalpindi après un
rassemblement électoral. Selon le communiqué de
l'ONU, l'accord porte sur la nature, la
composition et les modalités de financement de
cette commission et garantit également un accès
sans réserve à toute source d'information
pertinente, ainsi que des éléments devant
assurer "l'objectivité, l'impartialité et
l'indépendance" de la commission.
Samedi 27 décembre 2008 : Commémoration
samedi 27 décembre 2008 du premier anniversaire
de l'assassinat de l'ancienne première ministre,
Benazir Bhutto. Une
cérémonie se déroulera autour du mausolée de
la famille Bhutto, dans le sud du pays en
présence du président, Asif Ali Zardari, son mari,
du premier ministre, Yousaf Raza Gilani, et de
Bilawal Bhutto Zardari, le fils de Benazir
Bhutto, co président du Parti du peuple
pakistanais (PPP, au pouvoir). Benazir Bhutto, 54
ans, a été tuée dans un attentat suicide le 20
décembre 2007 lors d'un rassemblement électoral
à Rawalpindi. Lire l'édition de Fil-info-France
du 28 décembre 2007. 8 000
policiers ont été mobilisés pour assurer la
sécurité durant le rassemblement. (Reproduction
interdite) *
ANNEE 2009 :
Jeudi 2 juillet 2009 : La
commission indépendante chargée d'enquêter sur
l'assassinat, le 27 décembre 2007 lors d'un
rassemblement électoral à Rawalpindi, de
l'ancienne première ministre Benazir Bhutto, a
commencé ses travaux mercredi 1er juillet 2009.
La commission, mandatée par l'ONU pour 6
mois, sera dirigée par le représentant
permanent du Chili, l'ambassadeur Heraldo Munoz,
et composée de Marzuki Darusman de l'Indonésie
et de Peter Fitzgerald de l'Irlande. La
Commission effectuera "bientôt" sa
première visite au Pakistan. "La date de
cette visite n'a pas encore été
finalisée", selon le communiqué de l'ONU.
La commission remettra un rapport au Secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-Moon, dans les
6 mois du début de ses activités. Le
Secrétaire général remettra, à son tour, son
rapport au gouvernement du Pakistan et le
soumettra au Conseil de sécurité pour
information. Blogger,
webmaster : Conditions d'utilisations ?
ANNEE 2010 :
Mercredi 31 mars 2010 : A la
demande du président pakistanais, Asif Ali
Zardari, le Secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-Moon, a
accepté mardi 30 mars 2010 que la présentation
des conclusions de la commission d'enquête
internationale sur les faits et circonstances de
l'assassinat de l'ancienne Premier ministre
pakistanaise, Benazir Bhutto, et cheffe
du Parti du Peuple Pakistanais (PPP,
Pakistan Peoples Party, opposition), assassinée
le 27 décembre 2007 au cours d'une réunion
électorale à Rawalpindi, soit reportée au 15
avril 2010. La Commission d'enquête devait
remettre son rapport à Ban Ki-Moon avant le 31
mars 2010. Asif Ali Zardari est le mari de
Benazir Bhutto. Blogger, webmaster : Conditions d'utilisations
Fil-info-France ?
Vendredi 16 avril 2010 : Dans un
rapport rendu public jeudi 15 avril 2010, et
transmis au Secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-Moon, la
Commission d'enquête internationale sur les
faits et circonstances de l'assassinat de
l'ancienne première ministre pakistanaise Benazir Bhutto a estimé
après plus de 9 mois d'enquête que "les
autorités pakistanaises n'ont pas pris les
mesures nécessaires pour répondre aux
extraordinaires, urgentes et récentes menaces
auxquelles elle faisait face". Le rapport de
la Commission , dirigée par le représentant
permanent du Chili, l'ambassadeur Heraldo Munoz, qui a
débuté ses investigations, en juillet 2009 sur
demande du gouvernement pakistanais, indique que
"Mme Bhutto, assassinée le 27 décembre
2007 au cours d'une réunion électorale par un
attentat suicide perpétré par un jeune homme de
15 ans, était menacée de mort par de nombreux
groupes notamment "Al Qaida, les Taliban,
les djihadistes locaux et potentiellement de la
part d'éléments du pouvoir pakistanais".
Le rapport indique que le gouvernement fédéral
"pleinement informé des sérieuses
menaces" n'a rien entrepris "pour les
neutraliser ou garantir la sécurité
proportionnée pour ce type de menace",
surtout après une première tentative
d'assassinat le 18 octobre 2007. La Commission
ajoute que "l'enquête était sévèrement
gênée par les agences de renseignements et
d'autres responsables du gouvernement qui
entravaient la recherche de la vérité"
affirmant que "les services secrets
pakistanais ont effectués des investigations
parallèles qui n'étaient que partiellement
partagées avec la police". Le Secrétaire
général de l'ONU, Ban Ki-moon a estimé que
"le rapport de la Commission va contribuer
à la lutte contre l'impunité et l'application
de la loi au Pakistan". Il a conclu :
"La responsabilité d'effectuer
l'investigation criminelle, de trouver les
auteurs et de les amener devant la justice
restent la compétence des autorités
pakistanaises". Blogger,
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Mercredi 23 juin 2010 : Le ministre
des Affaires étrangères, Shah Mahmood Gureshi,
a présenté ses réserves dans une lettre de 36
page adressée mardi 22 juin 2010 au Secrétaire général de l'ONU Ban Ki-Moon et qui
porte sur "certaines parties" du
rapport d'enquête de l'ONU sur l'assassinat de
l'ancienne première ministre, Benazir Bhutto, épouse
du président actuel Asif Ali Zardari, en
décembre 2007 lors d'un rassemblement électoral
à Rawalpindi. Blogger, webmaster : Conditions d'utilisations
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Mardi 28 décembre 2010 :
Commémoration du 3e anniversaire de l'assassinat
de l'ancienne première ministre, Benazir Bhutto
: Commémoration à Garhi Khuda Bakhsh,
dans le sud du Pakistan, du troisième
anniversaire de l'assassinat, le 27 décembre
2007 à Rawalpindi lors d'un rassemblement
électoral, de l'ancienne première ministre, Benazir Bhutto, femme du
président Asif Ali Zardari qui a rassemblé plus
de 100 000 personnes. Blogger,
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ANNEE 2011 :
Lundi 14 février 2011 : Mandat d'arrêt
international contre l'ancien président, le
général Pervez Musharraf, en exil à Londres : Un
mandat d'arrêt international a été lancé
samedi 12 février 2011 à l'encontre de l'ancien
président, le général Pervez Musharraf, en exile
à Londres depuis 2008, dans le cadre de
l'enquête sur l'assassinat le 27 décembre 2007,
lors d'un meeting politique à Rawalpindi, de
l'ancienne première ministre Benazir Bhutto. Pervez
Musharraf doit comparaître le samedi 19 février
2011, a affirmé le procureur. Blogger,
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Plus de liens :
Le Pakistan
Le site officiel de Benazir Bhutto
Le
président du Pakistan, Pervez Musharraf
Le Site officiel de la Présidence
du Pakistan
Tous les
présidents du Pakistan
Tous les
premiers ministres du Pakistan
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