SOMMAIRE

Luis Moreno-Ocampo :
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Luis Moreno- Ocampo,  procureur de la CPI.

Luis Moreno- Ocampo, de nationalité argentine, est le procureur de la CPI. Il a été élu le 21 avril 2003 par l’Assemblée des Etats Parties au Statut de Rome.

Luis Moreno-Ocampo est entré en fonction le 16 juin 2003 en prenant son engagement solennel, conformément à l’article 45 du Statut de Rome. En sa qualité de Procureur, il a entière autorité sur la gestion et l’administration du Bureau du Procureur, y compris sur son personnel, ses installations et ses autres ressources.

Lundi 9 mars 2009 N° 2228/23624


BANDE DE GAZA : Le procureur de la Cour pénale internationale (CPI) , l'Argentin Luis Moreno-Ocampo, s'est dit prêt, dimanche 8 mars 2009, dans une interview au journal du dimanche "Perfil" de Buenos Aires, au Brésil, à ouvrir une enquête sur Israël pour crimes de guerre après son offensive militaire de 22 jours contre la Bande de Gaza, qui a fait 1 300 morts et plus de 5 000 blessés, où l'Etat hébreu est accusé d'avoir fait usage d'obus incendiaires au phosphore blanc dans des zones peuplées de civils au cours de cette opération. Plusieurs plaintes ont été déposées devant la CPI, qui ne peut y donner suite, Israël n'étant pas signataire du Traité de Rome, qui a instauré cette cour. Selon le journal "Perfil", Luis Moreno Ocampo a indiqué qu'il pourrait "lancer des investigations sur la base de la plainte de l'Autorité palestinienne, ce qui constituerait un précédent historique puisque la Palestine n'a jamais été considérée comme un Etat indépendant par un organisme international". Le procureur de la CPI conclut dans les colonnes du journal : "Ils (les Palestiniens) nous ont promis de nous apporter d'autres éléments démontrant qu'ils sont un Etat, et que sur ce territoire un crime a été commis". Plus de détails : Centre d'information sur la Palestine ; Carte de la colonisation de la Palestine par Israël depuis 1947 ; Livres : Détruire la Palestine ou comment terminer la guerre de 1948 ; La Guerre israélienne de l'information ; "Pourquoi des kamikazes ? : Les raisons d'un désastre" ; Est-il permis de critiquer Israël ? ; La vérité sur le sionisme par le Rabbin Shmiel Mordche Borreman ; La liberté ou la Foi - Pas en Israël ; Le Jour de l’indépendance d’Israël est un jour de deuil pour les juifs fidèles à la Torah ; Juifs ? La question palestinienne ; Humiliation du monde arabe Copyright www.fil-info-france.com/



BIOGRAPHIE de Luis Moreno-Ocampo :

Luis Moreno- Ocampo est né le 4 juin 1952 à Buenos Aires en Argentine.

En 1978, il est diplômé de la Faculté de droit de l'Université de Buenos Aires.

De 1980 à 1984, il travaille au bureau du Procureur-général.

En 1984, il ouvre des enquêtes contre 9 hauts commandants de l'Armée argentine, dont 3 anciens chefs d'Etat, de la junte militaire qui gouverna l'Argentine entre 1976 et 1980. Le procès qui a suivi a conduit à la condamnation de cinq des accusés et a été la première affaire portée contre les individus responsables de massacres depuis les procès de Nuremberg des officiers nazis.

De 1987 à 1992, Luis Moreno-Ocampo occupe le poste d'avocat général à Buenos Aires. Il est à l'origine de la procédure d’extradition de l’ancien général argentin Carlos Guillermo Suárez Mason et a mené les enquêtes et les poursuites à l’encontre des leaders guérilleros et des responsables de 2 "pronunciamientos" (action menée de force par l’armée pour renverser le gouvernement en place) en Argentine. Il a également participé aux poursuites contre les chefs militaires accusés de faute professionnelle durant la guerre des Malouines, ainsi qu’à des dizaines de grandes affaires traitant de corruption.

En 1987, il obtient l'extradition du général Guillermo Suárez Mason depuis les Etats-Unis.

En 1992, Luis Moreno-Ocampo quitte son poste de Procureur de la Cour pénale fédérale de Buenos Aires pour fonder le cabinet Moreno-Ocampo & Wortman Jofre, dont les domaines de spécialisation sont les programmes de lutte contre la corruption dans les grandes sociétés et organisations, le droit pénal et les droits de l’homme.

Pendant cette période, il travaille également comme professeur de droit pénal à l'université de Buenos Aires ; il est professeur invité à l'université Stanford et à Harvard. Il exerce comme consultant auprès de la Banque mondiale, la Banque interaméricaine de développement et les Nations unies. Il a été président de la section Amérique latine et Caraïbes de Transparency International, organisme international dont l’objectif est de réduire la corruption dans les opérations commerciales.

Jusqu’à son élection au poste de Procureur de la Cour pénale internationale, Moreno-Ocampo a travaillé comme avocat et inspecteur général privé pour les grandes sociétés.

Il a également travaillé à titre bénévole, entre autres comme avocat des victimes dans la procédure d’extradition vers l’Italie de l’ancien officier nazi, Erich Priebke, ainsi que dans le procès du chef de la police secrète chilienne pour l’assassinat du général Carlos Prats et dans plusieurs affaires de corruption politique, de protection de journalistes et de liberté d’expression.


Source : CPI, ONU

Luis Moreno-Ocampo dans l'actualité de www.fil-info-france.com

Mardi 15 juillet 2008 :
Le procureur de la Cour pénale internationale (CPI), l'Argentin Luis Moreno-Ocampo, a réclamé aux juges de la CPI d'émettre un mandat d'arrêt contre le président soudanais Omar el-Béchir pour "génocide" au Darfour estimant que des "forces et des agents" contrôlés par le président Omar el-Béchir ont tué au moins 35 000 civils et causé la "mort lente" de 80 '000 à 265 000 autres, contraints de fuir leurs foyers devant les combats. Selon le document de la CPI, "Béchir a commis, à travers d'autres personnes, un génocide contre les ethnies Fur, Masalit et Zaghawa au Darfour, en utilisant l'appareil d'Etat, les forces armées et les milices djandjaouides". Le Soudan a rejeté dans la minute ces accusations et a menacé d'une "réaction" si l'affaire était portée devant les Nations unies. ** Après la demande de la CPI d'émettre un mandat d'arrêt contre le président Omar el Bechir, la Force conjointe ONU/Union Africaine (MINUAD) a indiqué qu'elle allait évacuer temporairement son personnel non essentiel. Source : Fil-info-France

Samedi 22 novembre 2008 : Le Procureur de la Cour pénale internationale (CPI), Luis Moreno-Ocampo, a présenté jeudi 20 novembre 2008 aux juges de la CPI des éléments de preuve contre des commandants rebelles pour leur responsabilité présumée dans des crimes commis le 29 septembre 2007 au Darfour (Soudan) à l'encontre des soldats du maintien de la paix de l'Union Africaine. Un millier de soldats menés par des rebelles ont encerclé et attaqué le camp de Haskanita au Darfour-Nord, où 12 soldats du maintien de la paix ont été tués et 8 autres blessés. Le procureur a estimé que de tels actes constituent des crimes de guerre selon le Statut de Rome de la Cour pénale internationale, affirmant : "Je ne permettrai pas que des attaques de ce genre restent pas impunies". Source : Fil-info-France

Mercredi 4 février 2009 :
Le procureur de la Cour pénale internationale (CPI), Luis Moreno-Ocampo, a indiqué mardi 3 février 2009, que son bureau allait "examiner attentivement" tout ce qui est lié aux allégations de crimes commis à Gaza par Israël lors de son offensive militaire contre ce territoire du 27 décembre 2008 au 19 janvier 2009, précisant que "les problèmes de compétence" seront également soulevés. Luis Moreno-Ocampo a souligné qu'il fallait s'interroger sur l'existence légale d'un Etat palestinien et "déterminer si l'Autorité palestinienne a la capacité légale pour accepter la juridiction de la Cour" car, ajoute-t'il, le Statut de Rome, traité fondateur de la CPI, stipule que seul un Etat peut accepter la juridiction de la Cour. Le procureur de la CPI s'est alors posé la question : Qui est l'Etat de Gaza ?" Et Israël n'est pas un Etat partie de la CPI. La CPI pourra ouvrir une enquête si le Conseil de sécurité de l'ONU le charge de la mener ou si Israël reconnaît temporairement la compétence de la Cour. Copyright www.fil-info-france.com/

Mercredi 26 août 2009 :
Le Procureur de la Cour pénale internationale (CPI), Luis Moreno-Ocampo, estime dans un mémoire adressé à la Chambre d'appel rendu public mardi 25 août 2009, que la mise en liberté provisoire du Congolais Jean-Pierre Bemba, 45 ans, chef des anciens rebelles du MLC, et ancien vice-président de la République Démocratique du Congo (RDC), accusé de crimes contre l'humanité commis en République centrafricaine entre le 26 octobre 2002 et le 15 mars 2003, serait une erreur et qu'il doit être maintenu en détention jusqu'à la fin de son procès. Lire l'édition de Fil-info-France du 17 août 2009 (RDC) Blogger, webmaster : Conditions d'utilisations Fil-info-France ?


Plus de liens :

Cour pénale internationale (CPI)
CPI, site officiel
 
 
 


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