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Offre n° 2


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Bouteflika : Une imposture algérienne de Mohamed Benchicou

 
LES ARCHIVES AVRIL 2005 DE L'ALGERIE


 
Vendredi 1er avril 2005 : Le Conseil de la Nation (deuxième chambre du Parlement) a paraphé jeudi l'accord d'association signé le 22 avril 2002 à Valence, en Espagne, lors du sommet euro-méditerranéen, entre l'Union européenne et l'Algérie. Déjà signé par 14 parlements de l'Union européenne sur 15, l'accord n'entrera en vigueur qu'après sa ratification par le parlement des Pays-Bas, les 10 nouveaux membres de l'Union n'étant pas concernés par cette formalité. Après une période de transition de 12 ans au maximum à compter de la date de son entrée en vigueur, cet accord vise à l'établissement d'une zone de libre échange entre l'Algérie et les pays de l'Union Européenne qui constituent ses principaux partenaires commerciaux. Les droits de douanes et taxes applicables aux importations algériennes provenant de l'UE diminueront ainsi progressivement avant d'être complètement éliminés.µ

Lundi 4 avril 2005 : Des groupes de défense des droits de l'homme ont rejeté les conclusions du rapport établi par la Commission d'enquête sur les disparitions intervenues dans le pays durant la guerre civile, après une arrestation par les forces de sécurité, et demandé l'organisation d'une enquête indépendante pleinement habilitée à interroger des témoins, y compris les plus hautes autorités. La commission nommée par le gouvernement en septembre 2003 avait conclu ses 12 mois d'enquête par un rapport qui faisait état que "des membres des forces de sécurité algériennes sont responsables à titre individuel de la disparition de 6 146 civils pendant la guerre civile qui s'est déroulée pendant les années 1990" et précisant que "les agents en question avaient agi de leur propre initiative et non sur les ordres de l'Etat". Lila Iril, présidente de l'Association nationale des familles de disparus a déclaré à l'agence Reuters que l'on n'observait "aucune volonté politique de rechercher la vérité", ajoutant que ces disparitions n'avaient pas constitué des incidents isolés. NDLR. Le terme "disparu" désigne, selon les organisations de défense des droits de l'Homme, des personnes soupçonnées de liens avec les groupes armés islamistes et leurs réseaux de soutien, arrêtées par les forces de sécurité, et dont les familles sont sans nouvelles depuis. Outre les disparus, les violences impliquant des groupes armés islamistes en Algérie ont fait 150 000 morts depuis leur début en 1992, selon un bilan officiel. Plus de détails : Aleria-Watch : Disparitions ; Les disparitions forcées ; Amnesty International : ALGERIE : Mesures prometteuses ou simples faux-fuyants ? et Le nouveau mécanisme sur les "disparitions" doit déboucher sur des enquêtes approfondies

Mardi 12 avril 2005 : S'exprimant devant les ministres de l'éducation de l'Union Africaine (UA), réunis à Alger, le Président Abdelaziz Bouteflika a menacé dimanche de fermer les écoles privées, si celles-ci ne se conforment pas à la loi qui définit les contenus et la langue d'enseignement. Ces écoles, qui existent surtout à Alger et en Kabylie (100 Km à l'est d'Alger), dispensent leurs enseignements en langue française, alors que la langue officielle en Algérie est l'arabe. Il a demandé à son ministre de l'Education, Abou Bakr Benbouzid, de "prendre les dispositions nécessaires pour que le secteur privé se conforme aux programmes élaborés par l'Etat algérien". Il a rappelé que "l'Algérie a perdu la langue arabe pendant 132 ans et nous avons consenti beaucoup de sacrifices pour la récupérer et aujourd'hui, il est tout à fait clair que je n'ai pas l'intention d'en faire l'objet d'un jeu".

Jeudi 14 avril 2005 : Un colloque régional sur la lutte contre le commerce illicite des armes légères dans le monde arabe, co-présidé par Nobuyasu Abe, secrétaire adjoint de l'ONU chargé du désarmement et le ministre algérien des affaires étrangères Abdelaziz Belkhadem, est ouvert, depuis lundi et durant 3 jours, en présence des délégués de près d'une cinquantaine de pays et des membres d'organisations internationales. Des représentants de l'ONU, de la Ligue arabe, de l'Union africaine, d'Interpol et de l'OSCE présentent, au cours de cette rencontre dont les travaux se déroulent à huis clos, des communications sur la mise en oeuvre du programme d'action de l'ONU contre le commerce illicite des armes légères. Le chef de la diplomatie algérienne a déclaré à l'ouverture des travaux : "Le commerce illicite des armes légères est un fléau international qui doit être combattu au niveau national, régional et mondial. La propagation de ces armes, leur légèreté et leur facilité de transport en font une grande menace pour la sécurité dans le monde". Abdelaziz Belkhadem a par ailleurs plaidé en faveur d'une plus grande coopération régionale et internationale pour "resserrer l'étau sur les réseaux du crime organisé et du terrorisme international". Il a également rappelé que "l'Algérie a vécu durant les années 1990 une expérience amère avec l'émergence du fléau du terrorisme. Les opérations ont causé des dizaines de milliers de victimes et provoqué des dégâts considérables. Les réseaux de soutien financiers ont été à l'origine d'un afflux illégal d'armes légères ayant concouru à faire perdurer le terrorisme". Selon les experts de l'ONU, 600 millions d'armes légères circulent à travers le monde et alimentent 49 conflits principalement en Afrique. Plus de détails : Notre édition du 10 octobre 2003 (Grande-Bretagne) ; Campagne pour limiter la prolifération et l'usage incontrôlé des armes légères ; ACAT : Limiter la prolifération et l'usage incontrôlé des armes légères ; Les armes légères et de petit calibre ; Plan d'action contre les armes légères (format pdf) ; Conférence des Nations Unies sur le commerce illicite des armes légères sous tous ses aspects - Juillet 2001 ; ONU : Armes légères.

Mercredi 20 avril 2005 : Le directeur de publication, dont le quotidien "Le Matin", est suspendu depuis le 24 juillet 2004, Mohamed Benchicou, qui purge actuellement une peine de 2 ans de prison à la maison d’arrêt d’El-Harrach, a été condamné à 2 et 3 mois de prison ferme, par le tribunal de Sidi M’hamed à Alger, qui s'ajoute à la peine, prononcé dans 2 affaires opposant le journal au ministre de l’Energie et des Mines, Chakib Khelil, et au milliardaire émirati Mohamed Ali Al-Shorafa. 4 de ses journalistes ont été également condamnés. Les journalistes Abla Chérif et Hassane Zerrouky ont été condamnés à 2 mois de prison ferme sur plainte d'un homme d'affaires émirati à la suite de la publication, en 2002, d'articles dénonçant son implication dans des malversations financières lors de l'attribution de marchés publics de la téléphonie mobile en Algérie. Youcef Rezzoug et Yasmine Ferroukhi, 2 autres journalistes, ont été condamnés à 3 mois de prison ferme pour diffamation dans une affaire qui les opposait au ministre de l'énergie et des mines, Chakib Khelil, à la suite d'un article sur la revente, jugée douteuse, d'immeubles appartenant à la société publique d'hydrocarbures Sonatrach. Mohammed Benchicou avait publié en février 2004 un livre critique sur le président algérien Abdelaziz Bouteflika intitulé "Bouteflika : Une imposture algérienne". Le siège du "Matin", à Hussein Dey, dans la banlieue est d'Alger, a été vendu aux enchères. Plus de détails : Rapport 1999 sur la situation des médias et de la liberté de la presse en Algérie ** La Kabilye fête aujourd'hui mercredi 20 avril 2005 le 25e anniversaire du printemps berbère. Une grève générale et une marche populaire à Tizi Ouzou sont organisées pour l'occasion. Selon une source sécuritaire, toutes ces actions seront tolérées par les pouvoirs publics. Plus de détails : Le Printemps Noir ; La répression du Printemps (avril 2001 - avril 2002) ; Le Printemps berbère ; Documents (textes, communiqués, déclarations, etc.) émanant des organisations villageoises de Kabylie issues de la révolte kabyle de 2001 : le Printemps Noir".

Mardi 26 avril 2005 : Le maire socialiste de Paris Bertrand Delanoë, est à Alger depuis le lundi 25 avril 2005 jusqu'à mercredi à la tête d’une délégation comprenant Pierre Shapira, député européen, adjoint chargé des relations internationales et de la francophonie de la ville de Paris et Jean-Pierre Caffet, sénateur de Paris, pour des entretiens portant sur la coopération, notamment pour la réalisation d’un tramway, la création d’une école de la propreté, et la réhabilitation du jardin d’Essai, le plus grand parc botanique d’Algérie. Les études de réalisation du futur tramway d'Alger, ainsi que les travaux de ce projet seront confiés à des entreprises françaises qui ont déjà entamé l’opération, notamment le premier volet qui concerne l’étude. Une rencontre est prévue avec le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, ainsi qu'avec le ministre de l’Intérieur, Yazid Zerhouni. Enfin, Bertrand Delanoë inaugurera aussi une exposition itinérante sur la candidature de Paris aux Jeux Olympiques de 2012. Le maire de Paris a déclaré : "La coopération ne doit pas se faire dans un seul sens, car les Français aussi ont beaucoup de choses à apprendre des Algériens". ** MEDIAS : REACTION AVANT LA VISITE DE BERTRAND DELANOE A ALGER : Aidan White, secrétaire général de la Fédération internationale des journalistes (FIJ), dont le siège est à Bruxelles en Belgique, qui regroupe 163 syndicats répartis dans 117 pays, a adressé une lettre au maire de Paris actuellement en visite en Algérie. Le responsable de la FIJ attire l'attention de Bertrand Delanoë "sur les très graves menaces qui pèsent sur les journalistes et sur la liberté d’expression en Algérie". Ainsi, à propos de Mohamed Benchicou, directeur du "Matin" (NDLR. Quotidien suspendu depuis le 24 juillet 2004 et liquidé) et auteur de Bouteflika : Une imposture algérienne, qui purge une peine de 2 ans à la prison d’El Harrah, le secrétaire général de la FIJ écrit : "Le combat mené aujourd’hui pour la liberté d’expression en Algérie dépasse le cadre de ce pays, et engage l’ensemble des démocrates. Dans ce contexte, votre présence à Alger ne saurait être neutre (...). De fait, vos responsabilités publiques et politiques, mais aussi votre engagement en tant qu’auteur (NDLR. Bertrand Delanoë va dédicacer à Alger son livre la Vie passionnément), ne sauraient que témoigner dans le sens du combat des journalistes, en première ligne pour défendre la liberté d’opinion et d’expression." Et de lui demander d’apporter "formellement" son "soutien aux journalistes emprisonnés ou menacés en Algérie". Bertrand Delanoë a répondu : "Je suis ici en tant que maire de Paris et pas en tant qu’homme politique. Je porte le message des Parisiens et pas des politiques français" ; "Ne comptez pas sur moi pour jouer au provocateur car il faut respecter les peuples et leurs dirigeants." Avant de préciser : "il faut être fidèle à ses convictions et essayer de chercher les voies de l’harmonie". Plus de détails : Rapport 1999 sur la situation des médias et de la liberté de la presse en Algérie ; Nouvelles menaces contre la presse indépendante en Algérie (2004 )




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