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Offre n° 2
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Bouteflika
: Une imposture algérienne de Mohamed
Benchicou
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- LES
ARCHIVES JUIN 2005 DE L'ALGERIE
- Jeudi
2 juin 2005 : Le commandant suprême des
forces américaines en Europe, et commandant de
l'OTAN,
(Organisation du Traité de l'Atlantique Nord),
le général James Jones, est arrivé mercredi à
Alger pour une visite officielle de 2 jours. Il
discutera avec les autorités algériennes des
prochaines manoeuvres de larmée
américaine dans le Sud algérien prévues pour
le 6 juin 2005 dans le cadre de lopération
"Flintlock 2005" où des exercices
militaires conjoints auront lieu. Cette
opération entre dans le cadre de la coopération
dans la lutte contre le terrorisme et fait partie
de la stratégie tracée par linitiative
américaine baptisée "Trans Saharian
Counterrorism Initiative" ou Initiative
transsaharienne de lutte contre le terrorisme,
incluant les pays du Sahel et du Maghreb, le
Tchad, le Mali, le Niger et la Mauritanie,
lAlgérie, le Maroc, la Tunisie, le
Sénégal et le Nigeria. Lopération
"Flintlock 2005" consiste à former et
à enseigner aux militaires de 7 pays de
lAfrique saharienne des tactiques
militaires essentielles pour renforcer la
sécurité et la stabilité au plan régional.
Vendredi 3 juin 2005 : Le
président Abdelaziz Bouteflika a inauguré jeudi
la 38e foire internationale d'Alger qui
réunit plus de 40 pays et 700 entreprises
étrangères et 300 algériennes appartenant au
secteur public et privé. Le ministre des PME/PMI
(petites et moyennes entreprises) Mustapha Ben
Dada, a déclaré que cette "38e foire
internationale d'Alger sera une occasion de
partenariat entre les entreprises algériennes et
étrangères".
Jeudi 9 juin 2005 : Dans un
communiqué rendu public peu avant une rencontre
lundi 6 juin 2005 entre les 3 chefs de partis
composant l'Alliance présidentielle, Abdelaziz
Belkhadem, secrétaire général du FLN (Front de libération nationale), Ahmed
Ouyahia, Premier ministre et secrétaire
général du RND (Rassemblement national
démocratique), et Bouguerra Soltani, le
président du MSP (Mouvement de la société pour
la paix, ex-Hamas), signé par Abdelaziz Belkhadem, ancien
ministre des Affaires étrangères et
représentant personnel du président de la
République, Abdelaziz Bouteflika, le FLN
dénonce la loi française 2005-158 du 23
février 2005 portant
"reconnaissance de la Nation et contribution
nationale en faveur des Français
rapatriés". Ce texte stipule que "les
programmes scolaires reconnaissent en particulier
le rôle positif de la présence française
outre-mer, notamment en Afrique du Nord, et
accordent à l'histoire et aux sacrifices des
combattants de l'armée française, issus de ces
territoires, la place éminente à laquelle ils
ont droit". Dans le communiqué, le FLN
"s'élève contre cette loi qui consacre une
vision rétrograde de l'Histoire et condamne,
avec la plus grande fermeté, cette volonté de
justification de la barbarie du fait colonial en
gommant les actes les plus odieux tels que les
exterminations de populations et tribus, les
enfumades collectives, les déportations massives
de populations entières déplacées et réduites
en esclavage, les massacres du 8 mai 1945, la
répression des manifestations d'octobre 1961,
les crimes impunis de l'OAS (NDLR. Organisation
de l'armée secrète) et, d'une manière
générale, toutes les exactions commises contre
les populations civiles innocentes". Pour le
FNL, cette loi dont "l'inspiration
colonialiste" est "manifeste",
compromet le processus de refondation des
relations entre les 2 pays. "Le Parlement
français a pris une lourde responsabilité
pouvant remettre en cause le processus largement
entamé, sous l'impulsion des présidents
Bouteflika et Chirac, de la difficile refondation
des relations entre l'Algérie et la France"
ajoute le FLN.
Samedi 11 juin 2005 : Selon les
médias algériens, une bombe a explosé mardi
sous un camion qui transportait des gardes
communaux participant à des opérations de
"ratissage" contre des Islamistes
présumés circulant sur une piste de la commune
de Aïn Rich, située à quelque 180 km au
sud-ouest de la ville de M'Sila (250 km au
sud-est d'Alger). 13 gardes sur 19 ont été
tués. Le groupe d'islamistes armés présumés
opérant dans la région de Aïn Rich
appartiendrait au Groupe salafiste pour la
prédication et le combat (GSPC), selon les
quotidiens annonçant cet attentat.
Vendredi 17 juin 2005 : La Ligue algérienne pour la défense
des droits de l'Homme (LADDH) a
annoncé mercredi qu'une délégation de
l'organisation de défense des droits de l'homme,
Human Rights Watch (HRW), est
arrivée à Alger, la capitale, pour effectuer
"une mission d'information sur les droits de
l'Homme" en Algérie. Des entretiens avec
des responsables de la LADDH ont eu lieu portant
notamment sur le "dossier des disparus" et du
projet "d'amnistie générale",
destinée à "tourner la page" des
violences ayant ravagé le pays depuis 1992, que
le président algérien Abdelaziz Bouteflika
compte soumettre à un référendum.
Jeudi 23 juin 2005 : L'organisation
de défense des droits de l'homme, Human
Rights Watch (HRW), qui a achevé
mercredi une visite de 2 semaines dans ce pays, a
rendu public ses conclusions révélant que
"le projet damnistie générale pour
les graves violations des droits de lhomme
proposé par le gouvernement algérien menace
clairement le droit des victimes à la vérité
et à la justice" ajoutant que "ce
projet pourrait également compromettre la
réconciliation nationale telle
quenvisagée par les autorités". Eric
Goldstein, chef de cette délégation a déclaré
: "Si le gouvernement algérien veut
sincèrement aboutir à une réconciliation
nationale, il doit enquêter sérieusement sur
les crimes atroces dont ont été victimes les
Algériens, faire toute la lumière sur ces
années terribles et poursuivre les responsables
en justice". Au cours de sa mission, la
délégation de Human Rights Watch a rencontré
des victimes de violations commises par des
agents de lÉtat, notamment les familles
des "disparus". La
délégation d'HRW a également rencontré les
victimes de violations perpétrées par des
groupes armés, notamment les familles de
personnes ayant été arbitrairement abattues ou
enlevées et présumées mortes. De plus, Human
Rights Watch a été reçue par des responsables
du Ministère de la Justice et par le
Président de la Commission étatique des droits
de lhomme, entre autres. Human Rights Watch
a également indiqué que la Commission ad-hoc
sur les "disparus" na pas du tout
apporté dinformations concrètes aux
familles des 6146 cas dont la Commission déclare
avoir pris connaissance. Larticle 1er du
Décret présidentiel portant création de la
Commission ad-hoc dispose que la Commission est
chargée, entre autre : "de faire
entreprendre par les autorités compétentes,
toutes les recherches nécessaires pour localiser
les personnes déclarées disparues et de faire
procéder aux opérations didentification
des cadavres retrouvés". En mars dernier,
la Commission a rendu son rapport final au
Président de la République, Abdelaziz Bouteflika, rapport
qui na toujours pas été rendu public.
Lors de sa visite en Algérie, Human Rights Watch
sest penchée sur le fonctionnement de
lappareil judiciaire. "Pendant la pire
période des années noires, les tribunaux
algériens ont condamné des milliers de
personnes suspectes datteintes à la
sûreté de lEtat dans des procès qui ne
respectaient pas les droits de la défense. Dans
le même temps, lappareil judiciaire fut
incapable de juger les agents de lEtat
impliqués dans de graves violations des droits
de lhomme précisant que La détention
provisoire est devenue la règle et non
lexception comme cela devrait être. De
plus, les juges refusent systématiquement
denquêter lorsque des détenus accusent
avoir subi des tortures ou des mauvais
traitements pour les faire avouer de leurs
supposés crimes. Enfin, des décisions de
culpabilité sont souvent prises sans que les
preuves impliquant les accusés soient
rapportées". C'est la première fois,
depuis novembre 2002 qu'une mission de Human
Rights Watch, composée de 4 représentants de
lorganisation, peut effectuer une mission
en Algérie. Depuis le mois de janvier 2003, les
demandes régulières de délivrance de visas
déposées par Human Rights Watch navaient
pas reçu dapprobation et ceci
jusquau mois de juin 2005. Pendant cette
visite, les villes dAlger, Oran, Blida,
Relizane et Laghouat ont été visitées par la
délégation.
Lundi 27 juin 2005 : Une
enquête de la Fondation pour la recherche
médicale (FOREM), rendue publique dimanche 26
juin 2005 à l'occasion de la Journée
internationale de lutte contre la toxicomanie, a
révélé que la consommation de drogue en milieu
scolaire a atteint des niveaux alarmants. Environ
19 % des élèves des lycées s'adonnent à cette
pratique.
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