- SOMMAIRE
Cote
d'Ivoire, archives, cote-ivoire,
actualite, monde, 2006, guerre, civile, forces
nouvelles, guillaume, soro, operation, licorne,
accords, linas, marcoussis, cedeao, suppression,
carte, sejour, forces, interposition, casques,
bleus, onuci, assassinat, jean, helene,
journaliste, rfi, Théodore Séry Dago, Christian
Baldensperger, journaliste, archives,
cote-ivoire, actualite, monde, 2006, president,
laurent, gbagbo, premier ministre, seydou diara,
processus, désarmement, accord, accra, accra
III, minuci, refugies, attaque, bouake, soldats,
francais, riposte, armee, francaise, destruction,
flotte, aerienne, ivoirienne, violation,
cessez-le-feu, front, populaire, ivoirien, parti,
pouvoir, laurent, gbagbo, demission, Envoye, ONU,
Cote d'Ivoire, Albert Tevoedjre
Juge en
Côte d'Ivoire : Désarmer la Désarmer la
violence de Epiphane Zoro-Bi
La
restauration du multipartisme
end'Houphouët-Boigny en
Côte-d'Ivoire, ou La double mort
d'Houphouët-Boigny de Diégou
Bailly
- Félix
Houphouët et la Côte-d'Ivoire de Marcel
Amondji
- LES ARCHIVES FEVRIER 2006 DE
LA COTE D'IVOIRE
- Mercredi 1er février 2006 :
Selon des informations
diffusées dans la presse, le président Laurent Gbagbo a
décidé, vendredi 27 janvier 2006 dans
un décret présidentiel, de maintenir
l'Assemblée nationale "en fonction
avec tous ses pouvoirs", alors que
le mandat des députés étaient arrivé
à expiration le 16 décembre 2005 et que
le Groupe de travail international (GTI)
avait recommandé une dissolution. Le
secrétaire général de l'ONU, Kofi Annan,
s'est dit "préoccupé" par
cette mesure rappelant que parties
doivent respecter strictement toutes les
dispositions de la résolution 1633
(2005) du Conseil de
sécurité de l'ONU.
Cette résolution adoptée le 21 octobre
2005 à l'unanimité, le Conseil de
sécurité entérinait la décision de
l'Union africaine selon laquelle le
président de la Côte d'Ivoire, Laurent
Gbagbo, demeurerait chef de l'Etat à
partir du 31 octobre 2005, face à
l'impossibilité d'organiser des
élections présidentielles à la date
prévue, le 30 octobre 2005, aux côtés
d'un Premier ministre "acceptable
pour tous".
-
- Vendredi 3 février 2006 : Après
la décision prise par le président Laurent Gbagbo,
vendredi 27 janvier 2006 dans un décret
présidentiel, de maintenir l'Assemblée
nationale "en fonction avec tous ses
pouvoirs", alors que le mandat des
députés étaient arrivé à expiration
le 16 décembre 2005 et que le Groupe de
travail international (GTI) avait
recommandé une dissolution, la Mouvance
parlementaire pour la démocratie et la
paix, composée de 125 députés de
l'opposition, a exprimé sa
"surprise" et et son
"indignation" vis-à-vis de la
prorogation "d'une manière
unilatérale" de l'Assemblée
nationale. Goulia Dodo, député du Parti
démocratique de Côte d'Ivoire (PDCI,
ex-parti unique) a indiqué que "le
président de la République n'a pas le
pouvoir de dissoudre ni de maintenir
l'Assemblée nationale". ** La Commission
européenne a
alloué jeudi 2 février 2006 une
subvention de 152 millions de francs CFA
(232 000 euros) au bureau du
représentant de l'ONU en Côte d'Ivoire
chargé des élections dans ce pays.
Cette subvention, d'une durée de 6 mois,
est destinée à " renforcer les
capacités" de ce bureau, chargé
notamment de superviser le processus
électoral et d'analyser les médias.
-
- Lundi 6 février 2006 : Le
Premier ministre Charles
Konan Banny a
rencontré vendredi 3 février 2006 à
Bouaké le chef de la rébellion,
Guillaume Soro, dans le cadre de sa
première visite en territoire sous
contrôle des Forces nouvelles, destinée
à délivrer un "message de
paix".
-
- Mardi 7 février 2006 : Le Conseil de
sécurité de l'ONU a
adopté lundi 6 février 2006 la résolution 1657
(2006) qui autorise
"le Secrétaire général à
redéployer immédiatement, et jusqu'au
31 mars 2006, au maximum une compagnie
d'infanterie de la Mission des Nations
Unies au Liberia (MINUL)
à l'Opération des Nations Unies en
Côte d'Ivoire (ONUCI)
afin notamment de renforcer la sécurité
du personnel et des biens des Nations
Unies.
-
- Jeudi 9 février 2006 : Adamantios
Vassilakis, président du Comité des
sanctions de l'ONU et représentant
permanent de la Grèce auprès des
Nations Unies, a annoncé mercredi 8
février 2006 l'entrée en vigueur, par
la résolution
1657 (2006)
(format pdf), de sanctions individuelles
prononcées à l'encontre de 3
responsables ivoiriens accusés de
menacer le processus de paix dans le
pays, et prévues par la résolution 1572
(2004) du Conseil de
sécurité de l'ONU.
Charles Blé Goudé, dirigeant du
mouvement des "Jeunes
patriotes" et Eugène Djué, l'un
des chefs des "Jeunes
patriotes", partisans du président Laurent Gbagbo,
sanctionnés pour leur rôle dans les
violences au mois de janvier 2006
dirigées contre l'ONUCI,
Opération des Nations Unies en Côte
d'Ivoire, leurs "déclarations
publiques répétées préconisant la
violence contre les installations et le
personnel des Nations Unies, et contre
les étrangers" et leur
participation à des violences. Martin
Fofié Kouakou, commandant des Forces
nouvelles (FN), les forces rebelles qui
contrôlent le nord du pays, est la
troisième personne sanctionnée pour
violation des droits de l'homme et
recrutement de mercenaires et d'enfants
soldats. Les sanctions de l'ONU
consistent en une interdiction de voyager
à l'étranger et en un gel de leurs
avoirs financiers.
-
- Lundi 13 février 2006 : Plusieurs
organisations internationales ont
décidé de reprendre, cette semaine,
l'aide humanitaire d'urgence dont
dépendent plusieurs milliers de
personnes en Côte d'Ivoire,
essentiellement dans la région de
Guiglo, dans l'ouest du pays. L'aide
humanitaire avait été interrompue le 24
janvier 2006 dernier, après de violentes
manifestations dirigées contre les
bâtiments et les bases des Nations Unies
à Abidjan et dans plusieurs villes du
pays.
-
- Mercredi 15 février 2006 : Jan Egeland,
Secrétaire général adjoint aux
affaires humanitaires et Coordonnateur
des secours d'urgence des Nations Unies,
effectue une visite de 4 jours dans ce
pays après les violentes manifestations
contre les Nations-Unies qui ont secoué
la capitale Abidjan. Il est arrivé lundi
dans la capitale et doit se rendre à
Guiglo et Bouaké où il rencontrera des
représentants des autorités locales et
nationales. Les organisations
humanitaires avaient interrompu la
distribution d'aide aux populations, le
24 janvier 2006, après de violentes
manifestations dirigées contre les
bâtiments et les bases des Nations Unies
à Abidjan et dans plusieurs villes du
pays intervenues à la suite de la
recommandation faite par le Groupe de
Travail International (GTI) de ne pas
prolonger le mandat des députés
ivoiriens, venu à expiration en
décembre 2005. Lire
notre édition du 17 janvier 2006.
-
- Samedi 18 février 2006 : L'Union européenne a
accordé une subvention de 33,2 millions
d'euros à la Côte d'Ivoire qui
serviront en partie à "des actions
de reconstruction des
infrastructures", et plus
particulièrement "aux opérations
qui permettront à l'ensemble de la
population d'être correctement
identifiée afin de pouvoir bénéficier
de documents légaux". Cette aide a
été accordée lors de la signature à
Abidjan, en marge de l'ouverture de la
quatrième réunion mensuelle du Groupe
de travail international (GTI), chargé
du suivi du processus de paix dans ce
pays, d'une convention entre le
gouvernement ivoirien, représenté par
son Premier ministre Charles Konan Banny,
et le chef de la délégation de la
Commission européenne en Côte d'Ivoire,
Michel Arrion.
-
- Vendredi 24 février 2006 : Le Conseil de
sécurité de l'ONU a
exhorté jeudi 23 février 2006 "à
assurer au plus vite le fonctionnement de
la Commission électorale indépendante
(CEI) qui doit organiser des élections,
au plus tard, en octobre" 2006. Le
Conseil de sécurité a souligné
l'impérieuse nécessité d'assurer
l'indépendance et la neutralité de la
radio-télévision ivoirienne (RTI) et a
demandé aux autorités de faciliter
"le retour dans l'ouest du pays des
agences et organisations
humanitaires".
EN COURS D'ACTUALISATION
-
Retour
Côte d'Ivoire
Retour
sommaire Côte Ivoire 2006
Retour
sommaire
-
-
|
-
QUOTIDIEN
INDEPENDANT
( ! ) Liens en bleu
CONDITIONS
D'UTILISATION
-
|