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FRANCE, jeudi 13
janvier 2011, france diplomatie nicolas sarkozy
fait de la securite d israel sa premiere priorite
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- DIPLOMATIE
- Nicolas Sarkozy fait de la sécurité
d'Israël sa
première priorité : La démission,
mercredi 12 janvier 2011, de 11 ministres du
gouvernement libanais de Saad Hariri, dont 10
membres de la coalition menée par le Hezbollah,
bouleverse l'agenda de Nicolas Sarkozy,
Président de la République. Le Chef de l'Etat
français a eu un entretien téléphonique avec
Bachar Al-Assad, Président de la République
arabe syrienne. La discussion entre les 2 chefs
d'Etat a porté sur "la situation au Liban à la
suite des développements intervenus au sein du
Gouvernement libanais". Le chef de l'Etat a
"réaffirmé" son "soutien aux
autorités et aux institutions libanaises".
Il a "souhaité" que la
"concertation internationale contribue à
aider les Libanais à surmonter cette "phase
délicate" dans le plein "respect des
institutions démocratiques libanaises, de
l'indépendance du Liban et de ses engagements
internationaux". Le Président de la
République s'est "félicité du dialogue
permanent que la France et la Syrie entretiennent
au plus haut niveau à cet égard et qui s'est
encore illustré lors de la visite en France du
Président Bachar Al-Assad, le 9 décembre
2009". Le Président de la République a
d'autre part adressé un message à Michel
Sleimane, Président de la République libanaise,
afin de l'assurer de son "appui" dans
l'exercice de ses responsabilités
constitutionnelles et pour
"réaffirmer", à travers lui, au
peuple libanais la force des liens d'amitié qui
existent entre les 2 pays. Nicolas Sarkozy
recevra jeudi 13 janvier 2011 à 19h15 au Palais de l'Elysée, Saad Hariri,
Président du Conseil des ministres de la
République libanaise, avec lequel il
s'entretiendra des évolutions de la situation au
Liban depuis leur rencontre de lundi 10 janvier
2010 à New York. NDLR. La démission des 10
ministres du mouvement chiite Hezbollah, mercredi
12 janvier 2011, a mis fin à un gouvernement
d'union. Cette nouvelle crise est directement
liée à l'enquête des Nations
unies sur l'attentat à
la voiture piégée,
perpétré le 14 février 2005, contre
l'ex-Premier Ministre Rafic Hariri. Le Tribunal
spécial pour le Liban, STL ou
TSL, présidé par Antonio Cassese, mis en
place par l'ONU au Pays Bas, devrait mettre en
cause, dans un acte d'accusation, plusieurs
éléments du Hezbollah, mouvement
qui figure sur la liste noire des pays soutenant
le terrorisme établie par les Etats-Unis. "Le
13 décembre 2005, le gouvernement de la
République du Liban a demandé aux Nations Unies
de créer un tribunal à caractère international
destiné à juger toutes les personnes
présumées responsables de lattentat du 14
février 2005 qui a causé la mort de
lancien Premier Ministre libanais Rafiq
Hariri et de 22 autres personnes. En vertu de la
résolution 1664 (2006) du Conseil de Sécurité, les
Nations Unies et le gouvernement de la
République libanaise ont négocié un accord
portant sur la mise en place du Tribunal spécial
pour le Liban. A la suite de ladoption de
la résolution 1757(2007) du Conseil de
Sécurité à la date du 30 mai 2007 les
dispositions du document annexé, ainsi que le
Statut du Tribunal spécial également mis en
annexe, sont entrées en vigueur le 10 juin
2007", précise Herman von Hebel, Greffier
du Tribunal spécial pour le Liban. Le Hezbollah,
sur lequel pèsent des soupçons, nie "toute
responsabilité" dans cette attaque et
"dénonce" les investigations menées
par le Tribunal spécial pour le Liban (TSL). Le
Secrétaire général du Hezbollah, Hassan
Nasrallah, met en cause Israël dans
l'attentat contre Rafic Hariri. Le 22 juillet
2010, il a promis des "révélations"
sur l'enquête et le 9 août 2010, et a estimé
que le Tribunal spécial devrait se pencher sur
la piste israélienne. Selon Hassan Nasrallah, un
Libanais, "collaborateur dIsraël, se
trouvait sur les lieux de lassassinat de
Rafic Hariri la veille de lattentat du 14
février 2005". Le Hezbollah a été créé
en 1982, l'année des massacres de Chabra et Chatilla, lors de
l'invasion massive du Liban par l'armée
israélienne, le 6 juin 1982, suivi de 20 ans
d'occupation illégale du Sud-Liban par l'Etat
juif. Le Hezbollah est lié à la République
islamique d'Iran qui le finance aux côtés de la
Syrie. Il dispose d'une chaîne libanaise de
langue arabe, Al-Manar, interdite
de diffusion en France pour
"antisémitisme" à la demande du CRIF, le Conseil représentatif des
institutions juives de France, et de son
président de l'époque, Roger Cukierman, selon une
information parue dans le quotidien international
francophone, Fil-info-France, daté du mardi 14
décembre 2004. Le Sud
Liban a été placé sous la protection des
Casques bleus de la FINUL, Force
intérimaire des Nations Unies au Liban. La
France reste "pleinement engagée" dans
la FINUL, avec près de 1 500 soldats, 2e
contributeur derrière lItalie, qui compte
2 600 hommes. La FINUL a vu son mandat et ses
effectifs renforcés et étendus par la résolution 1701, adoptée
le 11 août 2006. La mission principale de la
Force est de "contrôler la cessation des
hostilités et le respect de la Ligne bleue et
dapporter une assistance au déploiement
des forces armées libanaises (FAL) dans le sud
du pays et au rétablissement de lautorité
de ces dernières dans cette zone". La FINUL
a été transformée en une présence militaire
renforcée sous l'autorité de Nicolas Sarkozy.
La résolution 1937 du Conseil
de sécurité, du 30 août 2010, a renouvelé le
mandat de la force jusquau 31 août 2011.
Enfin, dans l'édition du quotidien international
francophone Fil-info-France, datée du lundi 20 décembre 2010, on
apprend que Nicolas Sarkozy a donné son aval
pour livrer à l'armée libanaise 100 exemplaires
du missile HOT, un missile antichar ultra
sophistiqué. Blogger, webmaster : Conditions d'utilisations
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