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- Mardi 1er janvier 2008 : La
Commission électorale a annoncé mardi
1er janvier 2008 que les élections
législatives et provinciales prévues le
8 janvier 2008 au Pakistan seront
reportées au mois de février, en raison
de l'assassinat de l'ancienne première
ministre, et cheffe de l'opposition, Benazir Bhutto,
54 ans, tuée jeudi 27 décembre 2007
dans un attentat à la sortie d'un
meeting électoral. Les violences qui ont
éclaté après cet attentat qui a
coûté la vie à Benazir Bhutto ont fait
au moins 58 morts.
Jeudi 3 janvier 2008 : Le
ministre français des Affaires
étrangères, Bernard Kouchner,
en visite de 2 jours au Pakistan, qui
s'exprimait "au nom de la France, du
président Sarkozy et
des 27 membres de lUnion européenne,
à la demande de la présidence
slovène", a exprimé mercredi 2
janvier 2008 après un entretien avec le
président Pervez Musharraf,
"son indignation" après
l'assassinat de l'ancienne première
ministre, Benazir Bhutto,
déclarant : "Elle a été
assassinée par un extrémisme, que nous
sommes, la France et l'Union européenne,
décidés à combattre". Bernard
Kouchner s'est dit "favorable"
à une enquête internationale sur la
mort de la dirigeante de l'opposition,
ajoutant que la France était disposée
à envoyer ses enquêteurs au Pakistan
"pour résoudre ce crime".
** Les élections
législatives, prévues le 8 janvier
2008, ont été reportées au 8 février
2008, à la suite de l'assassinat de la
cheffe du principal parti d'opposition,
Parti Populaire du Pakistan (People's Party, PPP), Benazir Bhutto.
Vendredi 4 janvier 2008 : Le
président Pervez Musharraf a
indiqué, jeudi 3 décembre 2007, lors
d'une conférence de presse qu'il
"n'était pas pleinement
satisfait" du déroulement de
l'enquête sur l'assassinat de l'ancienne
première ministre, et leader de
l'opposition, Benazir Bhutto.
Il a reconnu que "les services de
voirie ont nettoyé les lieux du crime à
grande eau juste après le meurtre de Mme
Bhutto". Il a précisé : "Je
suis sûr qu'ils n'ont pas fait cela avec
l'intention de cacher des secrets ou que
les services de renseignements ne leur
ont pas ordonné de cacher des
secrets". Les partis d'opposition
accusent le président Pervez Musharraf
"d'avoir du sang sur les mains"
et exigent sa démission et l'ouverture
d'une enquête internationale diligentée
par l'ONU. ** Le
ministre iranien des Affaires
étrangères Manouchehr Mottaki arrivera
vendredi 4 janvier 2008 à Islamabad où
il aura des entretiens avec le président
pakistanais Pervez Musharraf.
Samedi 5 janvier 2008 : La Commission
européenne a
annoncé vendredi 4 janvier 2008 qu'elle
enverrait "une véritable mission
dobservation" lors des
élections législatives prévues au
Pakistan le 18 février 2008. **
A la demande du
président Pervez Musharraf,
des enquêteurs de la police londonienne,
Scotland Yard,
sont arrivés au Pakistan pour participer
aux investigations concernant
lassassinat de Benazir Bhutto le
27 décembre 2007 à Rawalpindi. Le parti
de l'ancienne première ministre, qui
réclamait louverture dune
enquête de lONU, a annoncé
quil ne coopérerait pas avec les
enquêteurs de Scotland Yard.
Mercredi 9 janvier 2008 : Bilawal
Bhutto Zardari, 19 ans, fils de
l'ancienne première ministre, Benazir Bhutto,cheffe
du principal parti d'opposition, Parti
Populaire du Pakistan (People's Party, PPP),
tuée le 27 décembre 2007 dans un
attentat suicide qui a fait également 32
morts et plus de 160 blessés, et en a
blessé à Rawalpindi, à l'issue d'un
rassemblement électoral, a demandé
l'ouverture d'une enquête sous l'égide
de l'ONU, affirmant qu'il "ne
faisait pas confiance à l'enquête
menée par le gouvernement pakistanais,
avec l'appui de Scotland Yard".
Etudiant à l'Université
d'Oxford au Royaume-Uni,
Bilawal Bhutto Zardari, a demandé à la
presse "de respecter sa vie
privée". Le fils de Benazir Bhutto
avait été nommé le 31 décembre 2007,
président du Parti du Peuple Pakistanais
(PPP) à la suite d'une réunion du
comité exécutif du PPP.
Jeudi 10 janvier 2008 : Un
kamikaze à moto s'est fait exploser
jeudi 10 janvier 2008 avec la bombe qu'il
transportait devant le siège de la Haute
Cour à Lahore, où les forces de l'ordre
étaient déployées en prévision d'une
manifestation des avocats et magistrats,
tuant une vingtaine de policiers et
blessant une soixantaine de personnes.
Samedi 12 janvier 2008 : S'exprimant
dans les colonnes du quotidien de Singapour,
"The Straits Times",
le président pakistanais Pervez Musharraf a
mis en garde les Etats-Unis et les
troupes de la coalition présente en
Afghanistan contre toute incursion non
autorisée sur le territoire pakistanais.
Le chef d'état major interarmées
américain, l'amiral Michael Mullen,
avait déclaré que le Pentagone
était "extrêmement inquiet"
des opérations menées par Al-Qaïda au
Pakistan. Pervez Musharraf a déclaré :
"Personne ne viendra ici tant que
nous ne leur aurons pas demandé. Et nous
ne le leur avons pas demandé". Il a
ajouté que "ni les Etats-Unis ni
les troupes de la coalition en
Afghanistan ne pourront entrer au
Pakistan à moins d'y être invités pour
une raison particulière".
Interrogé pour savoir "si une
incursion sans autorisation d'Islamabad
serait considérée comme une
invasion", le chef d'Etat
pakistanais a répondu :
"Certainement, s'ils venaient sans
notre permission, ce serait une atteinte
à la souveraineté du Pakistan".
Lundi 14 janvier 2008 : Dans
une interview publiée samedi 12 janvier
2008 sur le site Internet de
l'hebdomadaire américain Newsweek,
le président Pervez Musharraf
s'est dit prêt "à exhumer" le
corps de l'ancienne première ministre Benazir Bhutto,
assassinée le 27 décembre 2007 lors
d'un attentat à Rawalpindi, à la sortie
d'un meeting électoral, pour
"mettre un terme à la polémique
sur une éventuelle complicité du
gouvernement dans sa mort et prouver
"ainsi qu'elle n'a pas été tuée
par une balle". La famille a refusé
jusque là toute autopsie.
Mardi 15 janvier 2008 : Un
nouvel attentat a été perpétré lundi
14 janvier 2008 à Karachi dans le sud du
Pakistan faisant 7 morts et 26 blessés.
L'état d'urgence a été instauré.
Vendredi 18 janvier 2008 : Un
attentat suicide a été perpétré jeudi
17 janvier 2008 devant une mosquée
chiite de Peshawar, dans le nord-ouest du
Pakistan, au début de la fête musulmane
de l'Achoura,
qui commémore la mort de Hussein,
petit-fils du Prophète Mahomet et fils
de Ali ibnou abi Talib, faisant 8 morts
et 20 blessés.
Samedi 19 janvier 2008 : L'armée
a mené plusieurs opérations dans une
zone tribale du nord-ouest du Pakistan,
frontalière de l'Afghanistan, contre des
combattants islamistes présumés proches
du réseau Al-Qaïda. Entre 70 et 90
"insurgés" ont été tués,
selon un porte-parole militaire.
Lundi 28 janvier 2008 : Le
ministre de l'Intérieur, Hamid Nawaz, a
annoncé samedi 26 janvier 2008 qu'un
"groupe d'individus"
soupçonné d'être impliqué dans
l'assassinat de l'ancienne première
ministre, Benazir Bhutto,
le 27 décembre 2007 à Islamabad, a
été arrêté.
Mardi 29 janvier 2008 : 7
hommes lourdement armés ont pris en
otage, lundi 28 janvier 2008, 315 enfants
et 10 enseignants dans une école située
à Domaïl, à environ 250 kilomètres au
sud-ouest d'Islamabad. Ils étaient
poursuivis par la police après avoir
échoué dans une tentative d'enlèvement
d'un médecin du village et se sont
réfugiés dans l'école. Ils se sont
rendus après 7 heures de négociations.
Tous les enfants ont été libérés.
Mercredi 30 janvier 2008 : Qasim
Toori, important militant islamiste lié
à Al Qaïda, a été arrêté mardi 29
janvier 2008 au cours d'une opération de
police à Karachi dans le sud du
Pakistan. 3 autres militants ont été
tués.
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