- SOMMAIRE
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Afrique, archives, 2006, actualite, monde,
Laurent-Désiré, Kabila, assassinat, Joseph,
Kabila, MLC, transition, démocratique,
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Kivu, violences, sexuelles, viol, arme, guerre,
cour, penale, internationale, luis, moreno,
Ocampo, crimes, guerre
La
désintégration de l'armée congolaise de Mobutu
à Kabila de Abeli
Meitho
- Kabila
clone de Mobutu ? de Euloge
Boissonnade
- OCTOBRE
2006
Mardi 3 octobre 2006 : Le Conseil de sécurité de l'ONU a adopté
vendredi 29 septembre 2006 la résolution 1711
qui prolonge jusqu'au 31 décembre 2006 le mandat
de la Mission des Nations Unies en République
démocratique du Congo (MONUC) et de
reconduire jusqu'à la même date les effectifs
militaires et de police de la MONUC.
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- Jeudi
5 octobre 2006 : Un drone (NDLR. Avion sans
pilote) de la Force européenne (EUFOR),
déployée à Kinshasa pour sécuriser les
élections, s'est écrasé mardi 3 octobre 2006
dans le centre de la capitale, Kinshasa, faisant
1 mort et 2 blessés.
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- Mercredi
11 octobre 2006 : Le président Joseph Kabila a
procédé mardi 10 octobre 2006 à un remaniement
du gouvernement. 4 ministres et 2 vice-ministres,
tous élus députés le 30 juillet pour le compte
du Parti du peuple pour la reconstruction et la
démocratie (PPRD, au pouvoir), quittent le
gouvernement, conformément à la loi qui les
oblige à choisir entre leur mandat d'élu et
leur poste ministériel. Le ministère de
l'Intérieur a été confié au général Denis
Kalume Numbi, qui était jusqu'à présent
conseiller militaire du chef de l'Etat.
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- Jeudi
12 octobre 2006 : L'organisation
internationale de défense des droits de l'Homme,
Amnesty International, a publié
mercredi 11 octobre 2006 un rapport intitulé : "Enfants en
guerre : susciter un espoir davenir" selon
lequel les enfants soldats sont
laissés à l'abandon. Amnesty International
écrit : "Plus de 2 ans après le lancement
par le gouvernement dun programme national
visant à démobiliser les enfants soldats et à
les réinsérer dans la vie civile, 11 000
dentre eux au moins sont encore dans les
rangs de groupes armés, ou ne donnent pas signe
de vie. En juin 2003, dans le cadre du processus
de paix et de transition politique, le
gouvernement de la RDC avait lancé le programme Désarmement,
démobilisation et réinsertion (DDR), qui
s'adressait aux quelque 150 000 combattants
(troupes gouvernementales et groupes armés),
dont 30 000 enfants soldats parmi lesquels
environ 12 500 filles". Amnesty s'insurge
contre le fait que "la plupart des filles
enrôlées dans les groupes armés ne sont
comptabilisées nulle part, abandonnées ou
faussement identifiées comme des
"dépendants" des combattants adultes.
L'organisation accuse: "Le gouvernement
(qui) n'a pris aucune mesure pour retrouver ces
enfants disparus". Et d'ajouter : "Dans
certaines zones, les filles comptent ainsi pour
moins de 2 % des enfants démobilisés, alors
qu'elles représentent près de 40 % du total des
enfants soldats". Selon des informations
communiquées par de nombreuses sources à la
délégation dAmnesty International en RDC,
les commandants et les combattants adultes ne
sestiment pas obligés de libérer les
jeunes filles et fillettes, quils
considèrent comme leur propriété sexuelle.
Cette attitude discriminatoire est prolongée par
certains responsables du programme gouvernemental
de DDR, qui , sans se poser de questions,
qualifient ces jeunes filles de "personnes
à charge" des combattants adultes, au lieu
de les considérer comme des personnes associées
à larmée ou à des groupes armés, en
droit, à ce titre, de bénéficier du programme
de DDR. La plupart des enfants libérés qui ont
retrouvé leur famille et leur lieu
dorigine quil sagisse de
garçons ou de filles nont guère
reçu de soutien lors de leur retour à la vie
civile. La possibilité de sinstruire ou
dapprendre un métier ne leur a pas été
suffisamment offerte. Les plus jeunes des enfants
navaient que 6 ans lors de leur
recrutement. Amnesty International a demandé au
futur gouvernement de la RDC et à la communauté
internationale de considérer comme prioritaire
le système denseignement public et de
concrétiser dès que possible le droit
fondamental à une éducation élémentaire
gratuite et obligatoire. Actuellement, seulement
29 % des enfants de RDC terminent leur scolarité
primaire. On estime à 4,7 millions, dont 2,5
millions de filles, le nombre denfants non
scolarisés en âge de fréquenter lécole
primaire. Au moins 6 millions dadolescents
nont suivi aucun enseignement
systématique. Ces lacunes en matière de
scolarisation contribuent largement à
linsécurité économique et sociale des
enfants congolais, qui compte parmi les raisons
pour lesquelles le recrutement et
lutilisation denfants soldats en RDC
ont atteint une telle ampleur. Dans le cadre du
processus de paix et de la transition politique
qui ont débuté en juin 2003, le gouvernement de
la RDC, qui a bénéficié dune aide de 200
millions de dollars (160 millions deuros)
de la communauté internationale, a lancé un
programme national de désarmement,
démobilisation et réinsertion (DDR) dans la vie
civile de quelque 150 000 combattants, dont 30
000 enfants (chiffres estimés). La mise en
oeuvre de ce programme a été entravée par la
réticence des autorités politiques et
militaires à engager un tel processus, par
dimportants problèmes techniques et de
gestion et par la persistance de
linsécurité dans lest de la RDC. En
juin 2006, la commission gouvernementale chargée
de la DDR a annoncé quelle avait
démobilisé un peu plus de 19 000 enfants. En
vertu du droit international, le recrutement
denfants de moins de 18 ans et leur
utilisation à des fins militaires sont
strictement interdits. Le recrutement et
lutilisation denfants de moins de 15
ans constituent un crime de guerre. On considère
que jusquà 40 % de certaines des troupes
qui participent au conflit en RDC sont des
enfants. Quant aux filles, elles représentent
environ 40 % des effectifs enfantins. Plus de
détails : Le Protocole facultatif concernant
l'implication d'enfants dans les conflits armés
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- Lundi
16 octobre 2006 : La campagne a débuté
samedi 14 octobre 2006 pour le second tour de
l'élection présidentielle qui opposera le 29
octobre 2006 le président sortant Joseph
Kabila à son vice-président Jean-Pierre Bemba. Un débat
télévisé opposera les 2 hommes le 26 octobre
2006. Après le premier tour le 30 juillet 2006,
de violents affrontements avaient éclaté entre
les partisans des 2 candidats, faisant une
vingtaine de morts. ** L'émetteur
de la chaîne de télévision privée, Canal
Congo TV (CCTV), appartenant à Jean-Pierre Bemba
a été sabotée jeudi 12 octobre 2006 à
Lubumbashi, capitale de la province minière du
Katanga, fief de Joseph Kabila. Le Mouvement
de libération du Congo (MLC),
parti du vice-président congolais Jean-Pierre
Bemba, a dénoncé un "sabotage visant à
"museler" ses médias et à "à
intimider et décourager" ses partisans. Le
MLC a exigé une enquête sur "ces actes de
vandalisme qui risquent de mettre en péril la
démocratie et le processus électoral en
cours" en RDC et appelé "le peuple
congolais à demeurer vigilant".
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- Jeudi
26 octobre 2006 : Alors que le second tour de
l'élection présidentielle doit se dérouler
dimanche 29 octobre 2006, de violents
affrontements ont opposé mercredi 25 octobre
2006 des partisans des 2 candidats, le président
sortant, Joseph Kabila, et
l'ancien chef rebelle et vice-président Jean-Pierre Bemba, qui en
raison de l'insécurité ne sont pas sortis de la
capitale Kinshasa pour faire campagne en raison
de l'insécurité qui règne dans le pays.
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- Vendredi
27 octobre 2006 : L'Agence congolaise de
presse (ACP) a annoncé dans son édition du
mardi 24 octobre 2006 que 3 ressortissants
américains se présentant comme des touristes
ont été appréhendés la semaine dernière à
l'aéroport international de Goma, dans la
province Est de la République Démocratique du
Congo à l'atterrissage de l'avion qui les
transportait, indiquant que "des passeports
américains, des cartes de service de l'armée
américaine et des tenues militaires avec gilets
pare-balles" avaient été saisis dans leurs
bagages. L'ACP indique également qu'un
"membre influent du Rassemblement congolais pour la
démocratie (RCD, le mouvement
politique du vice-président de la République Azarias
Ruberwa qui a fait la rébellion dans cette
partie de la République Démocratique du Congo
qu'il administre), s'est présenté pour
négocier la mise en liberté des 3 hommes sous
prétexte qu'ils étaient des touristes invités
par son parti politique". La police a
rejeté cette médiation. **
Alors que le second tour de
l'élection présidentielle doit se dérouler
dimanche 29 octobre 2006, des échanges de tirs
se sont produits jeudi 26 octobre 2006 à
Gbadolite entre les gardes du vice-président Jean-Pierre Bemba et les
gardes du corps protégeant Nzanga Mobutu, fils
du dictateur Mobutu Sese Seko, qui
faisait campagne en faveur de Joseph Kabila, faisant 4
morts.
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- Lundi
30 octobre 2006 : Le second tour de
l'élection présidentielle qui s'est tenue
dimanche 29 octobre 2006, et qui oppose Joseph
Kabila, président sortant du gouvernement de
transition, à Jean-Pierre Bemba du Mouvement de
libération du Congo (MLC), ancien chef rebelle
devenu vice-président du gouvernement, a été
marquée par de nouvelles violences. A Bumba,
ville du bord du fleuve Congo au coeur de la
forêt équatoriale, des heurts entre partisans
des 2 camps ont fait un mort. Des urnes ont été
incendiées et des bureaux de vote saccagés.
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