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La désintégration de l'armée congolaise de Mobutu à Kabila de Abeli Meitho
Kabila clone de Mobutu ? de Euloge Boissonnade

ARCHIVES DE LA RDC JANVIER 2009


Jeudi 1er janvier 2009 : Le Fonds des Nations Unies pour l'enfance (UNICEF) s'est déclaré "inquiet" mercredi 31 décembre 2008 par l'augmentation des violations des droits des enfants en République démocratique du Congo (RDC) après l'escalade du conflit dans l'est du pays. Selon l'UNICEF, une violence et une exploitation sexuelle endémiques ont lieu en toute impunité dans les villages et les sites où vivent les personnes déplacées et le fait que des gens continuent d'être forcés de fuir leurs maisons et leurs abris accroît la vulnérabilité des enfants. L'UNICEF déplore que les les anciens enfants soldats, qui ont été réintégrés dans leurs communautés, sont maintenant la cible de nouveaux recrutements. (Reproduction interdite) ** Selon l'organisation humanitaire, Caritas, 400 personnes ont été tuées depuis Noël par les soldats de l’Armée de Résistance du Seigneur (LRA), dirigé par Joseph Kony, inculpé par la Cour pénale internationale (CPI) en juillet 2005, dans la Province orientale, située dans le Nord Est du pays. L'ONU avait fait état de 189 morts. Le groupe rebelle a nié mercredi 31 décembre 2008 ces accusations et rejeté la responsabilité des atrocités sur les troupes de l’armée ougandaise. La Cour pénale internationale (CPI) avait émis, le 13 octobre 2005, des mandats d'arrêt à l'encontre de 5 chefs de la LRA, pour tortures, mutilations, violences sexuelles et meurtres contre le chef de la LRA Joseph Kony et 4 de ses lieutenants : Vincent Otti, Okot Odiambo, Raska Lukwiya et Dominic Ongwen. Joseph Kony avait fait savoir qu’il était prêt à comparaître devant un tribunal ougandais traditionnel. (Reproduction interdite)

Samedi 3 janvier 2009 : L'Organisation mondiale de la santé (OMS) a indiqué apporter son soutien aux autorités de la République démocratique du Congo (RDC) après la découverte de la présence de l'épidémie de la fièvre hémorragique à virus Ebola (FHV) dans la localité de Kaluamba située au Kasaï Occidental dans le centre de la RDC. Au 26 décembre 2008, l’OMS avait connaissance de 34 cas suspects, dont 9 mortels (taux de létalité de 26 %) en rapport avec cet événement. L'OMS a déployé 5 véhicules sur le terrain et envoyé des équipements et des fournitures médicales adaptés. (Reproduction interdite) ** La Mission de l'Organisation des Nations Unies en République démocratique du Congo (MONUC) a invité vendredi 2 janvier 2008 les combattants du Congrès national pour la défense du peuple (CNDP) à reprendre le dialogue politique prévu le 7 janvier 2009 avec le gouvernement de RDC à Nairobi au Kenya, rappelant que contrairement à ce qu'affirme le CNDP, la MONUC n'a observé aucune redéploiement des Forces armées de RDC (FARDC) au nord de Goma, capitale du Nord-Kivu, après l'entrée en vigueur du cessez-le-feu le 29 octobre 2008. La MONUC se dit toujours prête à aider les parties à mettre en oeuvre tout plan de désengagement agréé et lance de nouveau un appel au CNDP et à toutes les parties de s'abstenir de tout acte qui pourrait provoquer une reprise des hostilités. (Reproduction interdite)

Mercredi 14 janvier 2009 : Le Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (UNHCR), dont le siège est à Genève en Suisse, a publié mardi 13 janvier 2009 son dernier bilan sur la situation dans l'est de la République démocratique du Congo (RDC), qui révèle que depuis septembre 2008, les combattants ougandais de l'Armée de résistance du Seigneur (LRA), ont tué 537 personnes et enlevé 408 autres, dans la Province Orientale, frontalière avec l'Ouganda et le Sud Soudan. L'UNHCR chiffre à plus de 100 000 le nombre des déplacés qui fuient les violences. Copyright www.fil-info-france.com/

Jeudi 15 janvier 2009 :
Le Conseil des ministres a décidé mardi 13 janvier 2009 de "faire procéder au désarmement forcé des FDLR et d’autres groupes armés par les FARDC (Forces armées de RDC)" et "mettre fin à la présence des rebelles hutus rwandais des Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR) sur le territoire national". La RDC et le Rwanda ont signé le 5 décembre 2008 à Kigali un plan militaire conjoint visant au désarmement des milices hutues rwandaises des FDLR, basées au Rwanda. Copyright www.fil-info-france.com/

Vendredi 16 janvier 2009 : L'Envoyé spécial du Secrétaire général de l'ONU pour la région des Grands Lacs, l'ancien président du Nigéria, Olusegun Obasanjo, a annoncé jeudi 15 janvier 2009 au Conseil de sécurité de l'ONU qu'il avait dû suspendre le Dialogue entre le gouvernement de la République démocratique du Congo (RDC) et les rebelles du Congrès national pour la défense du peuple (CNDP), dirigé par Laurent Nkunda, en raison de désaccords entre les 2 parties. Copyright www.fil-info-france.com/

Lundi 26 janvier 2009 : BELGIQUE : Dans un communiqué conjoint publié samedi 24 janvier 2009 à Bruxelles, "le Premier ministre de la République Démocratique du Congo, Adolphe Muzito, en accord avec le président de la République, Chef de l'Etat (Joseph Kabila), et le Premier ministre du royaume de Belgique, Herman Van Rompuy" ont convenu "de normaliser les relations entre leurs 2 pays". La RDC avait annoncé le 26 mai 2008 le rappel de son ambassadeur à Bruxelles et la fermeture de son consulat à Anvers après les "récentes déclarations du ministre belge des Affaires étrangères (NDLR. Karel De Gucht) faites dimanche 18 mai 2008, lors d'une émission sur la chaîne de télévision belge RTL-tvi, où le ministre avait estimé "qu'étant donné que la Belgique octroie, tous domaines confondus, environ 200 millions d'euros" par an à la RDC, "le gouvernement belge un droit moral sur la RDC et ses dirigeants pour dire ce qu'on pense de ce qui se passe au Congo, et ça va pas du tout dans la bonne direction". Le gouvernement avait "adressé une vive protestation au gouvernement belge" rappelant que "la RDC est un pays indépendant, souverain" et "ne reconnaît donc à aucun autre pays un quelconque prétendu droit moral sur lui". Copyright www.fil-info-france.com/

Mardi 27 janvier 2009 :Au cours d'une réunion qui s'est déroulée lundi 26 janvier 2009, un groupe de plusieurs parlementaires de l'opposition, a indiqué dans un communiqué que "la visite du président Nicolas Sarkozy prévue pour mars prochain, pour autant qu'elle met en danger les intérêts fondamentaux du peuple congolais, n'est pas souhaitable". Les parlementaires, tout en reconnaissant au président français "le droit de plaire au Rwanda, lui dénient cependant le droit d'offrir la RDC en holocauste en vue de renouer les relations diplomatiques entre la France et le Rwanda". Le président français, en recevant les voeux du corps diplomatique à Paris, avait évoqué "la place, la question de l'avenir du Rwanda", pays "à la démographie dynamique et à la superficie petite" et "la question de la RDC, pays à la superficie immense et à l'organisation étrange des richesses frontalières". Le président français, Nicolas Sarkozy, avait plaidé pour "une "nouvelle approche" pour régler "de façon globale" les problèmes d'instabilité dans la région des Grands Lacs, déclarant : "Il faudra bien qu'à un moment ou à un autre, il y ait un dialogue qui ne soit pas simplement un dialogue conjoncturel mais un dialogue structurel: comment, dans cette région du monde, on partage l'espace, on partage les richesses et on accepte de comprendre que la géographie a ses lois, que les pays changent rarement d'adresse et qu'il faut apprendre à vivre les uns à côtés des autres ?". La presse congolaise avait immédiatement réagi, affirmant que Nicolas Sarkozy voulait "la balkanisation" de la RDC. Copyright www.fil-info-france.com/ ** Le Représentant spécial du Secrétaire général en République Démocratique du Congo (RDC), Alan Doss, a exhorté lundi 26 janvier 2009 les groupes armés à libérer les enfants qui se trouvent encore dans leurs rangs. Copyright www.fil-info-france.com/

Jeudi 29 janvier 2009 :
Le Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (UNHCR) a indiqué mercredi 28 janvier 2009 dans un communiqué que des milliers de Congolais ont fui les attaques menées par les rebelles ougandais de l'Armée de résistance du Seigneur (LRA) dans le nord-est de la République démocratique du Congo (RDC) et se sont réfugiés au Sud-Soudan. La majorité de la population réfugiée vit en plein air sous des arbres et dépend largement de la générosité de la population locale. Mais ils sont bien plus nombreux que la population locale, dont les stocks de nourriture sont limités. L'assistance humanitaire est très limitée en raison de la situation sécuritaire "très instables" et le manque d'accessibilité aux réfugiés, les routes étant impraticables sauf pendant la saison sèche. Copyright www.fil-info-france.com/




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