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FRANCE, lundi 31
janvier 2011, france crs police nationale greve
de la faim mouvement sans precedent des crs
depuis la guerre, protestent contre la fermeture
d au moins 2 compagnies
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CRS
- POLICE NATIONALE -
GREVE DE LA FAIM - Mouvement sans précédent des
CRS, depuis la guerre, qui protestent contre la
fermeture d'au moins 2 compagnies :
Silence absolu sur le site du Ministre de l'Intérieur, de
l'Outre-mer, des collectivités territoriales et
de l'Immigration où, jusqu'à ce lundi
matin, 31 janvier 2011, on ne trouve aucune
information officielle sur cette grave crise
interne à la police nationale. Interdit de
grève, le policier du Corps républicain de
sécurité, CRS, est pour la première fois
confronté, selon les syndicats de police, à
l'annonce de 2 fermetures, à Marseille et à
Lyon, les 2 plus grandes villes du pays après
Paris. 2 fermetures qui devaient êtres
officiellement annoncées le lundi 7 février
2011, par Brice
Hortefeux, le ministre de
l'intérieur. Grèves de la faim, arrêts
maladie en masse, les CRS de France demeurent
solidaires de leurs collègues de Lyon et de
Marseille. Alors que Brice Hortefeux diffusait
les chiffres de la délinquance en France en
"baisse pour la 8ème année consécutive
(sic) avec un recul de - 2,1 % en 2010, contre -
1 % en 2009, le procureur de la République de la
2ème plus grande ville du pays, Jacques
Dallest, annonçait à Marseille, une
"hausse de la délinquance, avec une
augmentation de 19 % des vols avec
violences" et une "moyenne de 26
agressions par jour". Les syndicats de
police ont mis en place un "plan
d'action" sans précédent, dans les 61
compagnies de CRS, qui n'assurent plus que les
missions d'assistance à personnes en danger, de
flagrant délit ou de prévention. Conséquences,
plusieurs compagnies de CRS sont pour la
première fois de leur existence, "non
opérationnelles" dont la CRS 53, la CRS 54,
la CRS 58 ou la CRS 6. Le syndicat de police
"Alliance", qui a dit
"non à la fermeture des CRS 46 et 54",
s'opposera "fermement" à la
dissolution d'unités des compagnies
républicaines de sécurité. Le syndicat de
police UNSA, s'interroge dans un
plaidoyer. "Au-delà, que gagnerions nous à
amputer la DCCRS dune trentaine de
compagnies - chiffre couramment avancé - et
reverser les personnels correspondant en
Sécurité Publique : un renfort voisin de 5 % de
ses effectifs, soit environ 1,5 %
daugmentation de présence sur la voie
publique ? Bien que non négligeable, ce chiffre
apparaît nettement insuffisant. Pourquoi, dès
lors, démanteler un outil performant, largement
employé et dont lutilité a sans cesse
été démontrée ?" Le syndicat de
police "Unité SGP police Force
ouvrière", a déclaré :
"Depuis la confirmation par le Ministre de
l'Intérieur de la fermeture de 2 CRS, mercredi
soir (NDLR. 26 janvier 2011) lors des voeux de
notre organisation, des actions ont été
entreprises par l'ensemble des compagnies. Ainsi,
à Lyon, avec 90 % d'arrêts maladie et une
manifestation citoyenne samedi matin (NDLR. 29
janvier 2011) devant la C.R.S. n° 46, à
Marseille avec des refus de s'alimenter... Avec
la C.R.S. n° 58 de Perpignan, une recrudescence
darrêt maladie et à Strasbourg des refus
de repas... Des actions sont encore à
venir." Le Secrétaire général du Syndicat
Général de la Police SGP-FO, Nicolas Comte, fait un
parallèle entre cette réduction publique
d'effectif de police et la décision de l'Assemblée nationale de créer
des réservistes armés dans la police
nationale. "Comment peut-on
imaginer qu'au moment où on nous parle de
fermetures de services et notamment de plusieurs
Compagnies Républicaines de Sécurité, on
puisse prendre de telles décisions ?",
s'interroge Nicolas Comte. Le Secrétaire
Général de lorganisation déclarant :
"Unité SGP Police s'oppose à la création de milices armées".
Pour 2011, Brice Hortefeux, Ministre de
l'Intérieur, avait appelé à une "union
sacrée contre l'insécurité" en proposant
de "donner un coup d'accélérateur à 5
priorités opérationnelles". 1ère
priorité, les plans nationaux seront poursuivis,
ajustés et amplifiés. 2ème priorité, les
publics les plus exposés au risque de
l'insécurité seront mieux protégés. 3ème
priorité, la délinquance insidieuse du
quotidien sera traquée. 4ème priorité, le
ministre entend exploiter toutes les
possibilités offertes par la loi du 5 mars 2007 sur la
prévention de la délinquance, pour
donner un nouvel élan à la lutte contre la
délinquance. Enfin, 5ème priorité : la
sécurité routière. Mais la suppression des
effectifs dans la police nationale et la
gendarmerie nationale entre dans le cadre des
travaux de la "Révision générale des politiques
publiques" (RGPP) qui a pour
but de "diminuer le niveau des dépenses
publiques". Elle s'inscrit dans la loi de
programmation et budget pluriannuel (sic)
2008-2011 placée sous la responsabilité de François Baroin, ministre
du Budget, des Comptes publics et de la
Réforme de lEtat,
rapporteur général de la RGPP. La révision
générale des politiques publiques est placée
sous la présidence du Président de la
République, Nicolas Sarkozy, le
Conseil de modernisation des politiques publiques
(CMPP). La modernisation de l'Etat, qui est une
promesse électorale phare de Nicolas Sarkozy en
2007, est à l'origine de 5 000 suppressions de
postes dans la police, ramenant ses effectifs à
ceux de 2002, soit 144 000 emplois. Selon cette
projection, les effectifs de la police nationale
en 2014 seront égaux à ceux de 1997. Motif
officiel invoqué, une délinquance en
"baisse pour la 8ème année
consécutive". Et la "création"
de 100 unités territoriales de quartier (UTEQ)
n'a été qu'un effet annonce. Seules 30 unités
ont été créées et ses effectifs pris à
partir de recrutement internes. NDLR. Les
compagnies républicaines de sécurité CRS sont
des "unités mobiles formant la réserve
générale de la police nationale" placées
sous l'autorité de la direction centrale auprès
du directeur général de la police nationale à
Paris. 7 directions zonales sont installées aux
sièges des zones de défense. 60 compagnies de
service général sont réparties en France et
destinées au maintien de l'ordre. Une compagnie,
la CRS 1, est dédiée aux voyages officiels.
Elle est constituée d'une formation annexe de la
musique de la police nationale. 9 compagnies sont
autoroutières et 6 unités zonales sont
composées de motocyclistes. Il existe également
1 groupement de montagne. Plus de détails : Les syndicats de police et
responsables de l'ordre et de la justice en
France ; La France en faillite, déficit
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